Chapitre 16 : T'aimer en entier !

(Attention, ce chapitre contient une scène lemon. Merci de garder un langage poli. Vous êtes prévenu.)

Chapitre 16:

Durant ses 4 années, où il avait vécu dans la rue, jamais Zoro n'aurait cru qu'un jour le bonheur, ni même la chance puisse frapper ainsi à sa porte. Quand son père adoptif, l'avait jeté dehors avec perte et fracas. Il lui avait, en faisant cela ouvert les portes sur l'enfer de la rue. Pendant 4 années, Zoro avait lutté tout les jours pour manger, et assurer  un minimum sa sécurité. Il avait dû se battre, et avait même parfois fracasser des nez et cassés bien des membres, et lui aussi s'avait pris des coups. Il avait même failli mourir éventrée par un malade mentale, appelé " le tueur au sabre". Souvent il était resté plusieurs jours le ventre vide.  Parfois il s'était enivré pour ne plus penser à cette chienne de vie, qui lui crachait quotidiennement au visage.  Mais il avait aussi vécu l'une des pires  choses qui soit, avec un gros type, menteur, manipulateur et pervers. Après l'avoir piégé, et enivré assez sévèrement, il avait jouer avec son corps, en le transformant sans qu'il ne le veuille en une sorte de poupée pour adulte. Après cela, il avait été jeté à nouveau à la rue, comme on se débarrasse d'un sac poubelle. Un peu comme si il n'avait pas plus de valeur que cela, ce qui l'avait plongé dans une honte vertigineuse.

Depuis, Zoro s'était toujours senti fautif. Sa culpabilité s'était même accentué lorsque dans les pires moment de sa vie, et n'ayant plus le choix pour ne pas mourir de faim, il s'était résolu à se vendre lui même au plus offrant. Le mots  sur cette situation, ne passait presque jamais sa bouche, mais c'est ce que s'était : De la prostitution.

Il avait toujours été sévère pourtant avec ces types dégueux qui se soulageaient avec lui. Soit ils acceptaient de mettre un préservatif, soit ils pouvaient " se la coller derrière l'oreille ". Parfois quelques uns étaient devenu agressif, n'aimant pas cette ultime exigence. Dans ces cas là, il leurs avaient balancé leurs pognons à la gueule, préférant encore crever de faim que de prendre encore d'avantages de risque.

Toutes ces années à s'avilir et à s'éloigner de la race humain. A se muet peu à peu en une ombre, que personne ne regarde, car personne ne s'intéressait à lui, le faisait se sentir de plus en plus mal dans sa peau. Dans les moments de dépression intense, il avait parfois pensé à se foutre en l'air,  en se jetant sous les railles du métro. Ou même en se balançant dans la seine, ou sous un train. Ou encore se jeter en haut de n'importe quel bâtiment, afin de mettre un terme à cette vie, qu'il ne pouvait plus supporter d'avantage. Combien de larme amère, avaient coulées sur son visage mate ? Combien de fois s'était-il surpris à frapper dans un mur, des poubelles, ou bien n'importe quoi qui l'aurait sur l'instant aidé à soulager sa colère ? Il s'était humilié jusqu'au dernier degré, et sa fierté pourtant puissante en lui , s'était mise en veille ne pouvant plus supporter, tout ce qu'il faisait pour survivre.

Mais pourtant une force au font de son coeur, l'avait toujours contraint à garder un minimum d'espoir. Mais un espoir envers quoi ? Une vie meilleure ? Non il n'y avait jamais cru, car depuis toujours, sa vie était un cauchemar sans fin. En quoi, et  comment pouvait-elle devenir belle ? Pourtant lorsqu'il s'était mis à rêver d'une vie " normal."  Il s'était promis que plus jamais, personne ne le toucherait, et ne le contraindrait à des rapports sexuel. Et qye plus jamais, il n'en accorderait à qui que se soit.

" Qu'ils aillent tous se faire foutre."  s'était-il dis dans ces moments là.

Pour lui le sexe était sans doute l'une des choses les plus immondes sur terre. Avec ces expériences horribles, il n'avait jamais réussi à croire que des personnes pouvaient faire " ça " pour le plaisir. Cette simple idée semblait complètement abstraite dans sa tête, car il ne pouvait croire à cela.

" En quoi est-ce un plaisir ?" S'était-il dis plusieurs fois, en secouant d'avantage la tête face à se monde de fou, qu'il ne comprenait pas, et qui ne le comprenait pas non plus.

Et puis, il y eut cette rencontre. Sans doute le plus bel instant de toute sa vie.  Sa lumière était venue éclairer sa vie sombre, par sa présence, son optimisme, sa joie, ses sourires, et son adorable gentillesse. Il l'avait soigné, et nourri. il avait pu grâce à lui retrouver un semblant de dignité, en lui donnant un toit au dessus de sa tête, lui le misérable des rues. Il était à ses yeux un ange ainsi que la plus belle créations de dieu, et ceux même si parfois son beau blondinet, laissait paraitre un côté bougons, râleur et même violent. 

Violant car son blond, avait humilié en un seul coup de pied, le dernier gros balourd avec lequel il s'était prostitué. Il avait surement réduit les burnes du gars en bouillies. Il avait vu se stupide fort en gueule à genoux au sol, souffrant tellement de cette unique coup de pied, qu'il en avait eu des nausées. Mais Zoro devait le reconnaitre, sa lumière avait été classe sur le coup, très " badass". Son regard mauvais, son arrogance, et cette manière dans un simple grondement de voix de rabaisser ce minable pourceau, lui avait montré une autre apparence de se beau garçon.

" Il ne faut certainement pas lui marcher sur les pieds !"

Plus il passait de temps à ses côtés, et plus sa lumière l'aidait à revenir dans le monde des humains. Il arrivait à écouter les histoires de sa triste vie, que Zoro avait pourtant gardé pour lui jusqu'ici sans jamais se confier à personne. Au fur et à mesure, sa reconnaissance s'était muet en admiration, qui s'était bien vite transformé en amour. Oui, lui l'homme des rues, qui avait vécu l'enfer, avait fini par tomber fou d'amour, pour cet homme dont la présence devenait de plus en plus indispensable dans sa vie. Et pour une fois la vie, avait semble t-il décidée de lui donner un petit coup de pouce, en lui offrant pour une fois de la chance. Et quelle chance ! Celle d'être aimé en retour ! Il avait eu peur qu'un être aussi lumineux tombe amoureux d'une ombre comme lui. Il avait eu peur, qu'à son simple contact sa lumière ne se salissent. Mais Sanji avait su abattre tout ses doutes, sans jamais baisser les bras ni perdre espoir. Il avait fracassé un à un, les barrières qu'il avait pourtant tenté de dresser entre eux !

Le regard des autres. Son passé, le fait qu'il n'aimait pas le sexe. Tout avait été balayé d'un revers de mains, en achevant ainsi de le conquérir. Et enfin ces mots qui n'avaient pas passer sa bouche depuis son adolescence avec Sam, avaient passé ses lèvres.

" Je t'aime.".

Lui, qui ne supportait pas les contactes physique, et qui en avait presque développé une sorte phobies. Avait fini par apprécier d'être dans ses bras, de poser sa tête sur ses cuisses même si irrémédiablement, il finissait pas s'endormir car sans doute trop confortable. Et puis il avait aimé, les quelques baisés qu'ils avaient partagé, il les avaient trouvé plus enivrant que le meilleurs des alcools. Plus doux et plus passionné, que  tout ce qu'il avait jamais vécu. Il n'avait même pas détesté sentir leurs deux langues coquines glisser l'une contre l'autre. Alors qu'il pensait à vie détester le moindre contact ayant de près ou de loin, un rapport avec le sexe.

Et là, après avoir passé la journée dans un sympathique marcher de Noël avec Luffy, Ace et Marco, où ils avaient bu du vin chaud, et mangé des tas de gourmandises.  C'est avec une petite fierté au coeur, qu'il avait trouvé un jolie cadeau à faire à sa lumière. Mais encore une fois son point de vue avait changé.

Assis dans le canapé, ils avaient discuté un peu, avant d'observer son petit copain dans cette admiration qui ne le quittait jamais tout à fait. Il adorait toucher ses cheveux blond. Zoro aimait voir ces multitudes de files d'or glisser lorsque Sanji, rejetait sa tête en arrière. Il avait regardé ses lèvres s'entrouvrir légèrement, pour laisser passer la fumer de se cigarette. Il voulait, qu'il l'embrasse, et pourtant parallèlement à cela, il ne s'était pas rendu compte que dans sa manière instinctive d'agir, il avait mis une barrière entre eux.

Il ne s'était pas rendu compte, qu'il avait laissé à son corps le soins de réagir, plutôt que de laisser les commandes à lui même et son coeur. Et sans s'en rendre compte, il avait incité Sanji a ne pas réclamer non plus de petits bisous même innocent, le plongeant ainsi dans régime, que le cuistot n'aurait pas cru aussi sévère.

" Je pensais, que ça te mettait mal à l'aise."

Il lui avait fait cette aveux, en l'observant de son beau regard azure. Son oeil vert s'était fixé à cette belle prunelle. Sur son visage, il avait senti la paume chaude du cuistot, dont le pouce dans un léger effleurement caressa ses lèvres. Avec difficulté, le vert avait dégluti. C'était un peu comme si , soudainement il s'était pris de plein fouet le charme inné, dans son petit ami. Comme si, tout ce qui lui plaisait en lui l'avait hypnotisé. Sa beauté masculine, son charme, sa blondeur car il avait une grosse préférence pour les blonds, ses yeux d'un magnifique bleue, et même ses amusants sourcils. Zoro aimait tout chez lui, et à 200 %.

Il aurait bien voulu lui dire, combien il tenait à lui.  Combien il lui était essentiel. Et combien il n'avait pas à se retenir pour l'embrasser, car jamais il ne le repousserait pour cela. Il aurait voulu lui avouer tout cela. Mais ses pauvres pensées s'embrouillèrent, lorsqu'il sentit contre se bouche ce doux contact, qu'ils avaient tout les deux tant désiré sans parvenir à le formuler tout à fait. L'un par peur de braquer l'autre, dans sa peur du contact. Et l'autre encore persuadé, qu'il devrait avoir honte de ressentir une telle envie. Lui l'être répugnant.

Mais, ils avaient fini par passer au dessus de se quiproquo. Zoro était resté assis dans le canapé, sagement ses mains s'étaient posées sur les épaules de son compagnon, avant de se délecter de la sensation de ses doigts glissant dans les cheveux d'or. Le vert s'était surpris à pousser des petits grognements de satisfaction, en sentant leurs baisé s'approfondir. Leurs  deux langues se cajolaient, sans jamais ne vouloir s'arrêter. Parfois ils se séparaient juste pour se laisser le temps de reprendre leurs souffles. Mais inévitablement, leurs bouches se joignaient à nouveau, mêlant en plus de leurs langues, leurs salives.

Un feu étrange, commençait à brûler dans son esprit, qui pour une fois ne rejetait pas le contact , mais en souhaitait plutôt d'avantage. Sans doute parce que la personne qu'il tenait entre ses bras, n'était pas n'importe qui. Se n'était pas un monstre, ni un pervers..ni un type horrible, ni...ni rien en comparaisons de l'être abominable qui perturbait son esprit depuis des années. Zoro avait bien senti que malgré leurs échange passionné, Sanji faisait en sorte de ne pas trop le toucher, afin de ne pas le faire paniquer. Mais pour une fois, il ne voulait pas de distance, pas avec lui, non ! Il voulait être plus proche, et plonger son nez dans sa nuque. Sentir ses lèvres sur sa peau, oui c'est ça.  Lui qui rejetait l'idée du plaisir charnelle, se sentait prêt à vaincre ses phobies pour pouvoir vivre un moment encore plus intime, avec son adorable blondinet. Alors ne pouvant le formuler, car bien qu'essayant les mots ne passaient pas sa bouche. Zoro avait avait pris la main de sa lumière, et avec habilité il l'avait glissée sous son t-shirt.

Était-se suffisant pour tout lui faire comprendre ?

Sans doute, car Sanji avait semblé à cela entrer en lutte contre lui même. Écartant légèrement ses lèvres de la sienne, il l'avait entendu dire ... un " non", hésitant en lui mordillant le lobe d'oreille, ce qui le fit étrangement frémir. Aussitôt, Zoro avait resserré leurs étreinte, afin peut-être de lui faire comprendre sa détermination, et qu'en rien il ne se forçait...

" Touche-moi.."

D'où étaient sorti, ces mots ? De sa bouche ? Pourtant il avait seulement cru les penser, mais pas les prononcer. Mais malgré tout c'est ce qu'il désirait. Il voulait pour une fois le contact, il voulait sans qu'il n'arrive à se contrôler, sentir ses mains sur son corps. Il voulait vaincre sa phobie, et assumer son regard bleue sur sa peau. Il ne voulait plus qu'il y ait le moindre problème dans leurs relations. Il ne voulait plus se cacher, et ne souhaitait plus non plus voir son bel amour marcher sur des œufs au moindre de ses gestes.

Ils se séparèrent un court instant. D'une voix haché, Zoro tentait de faire comprendre qu'il était sérieux dans sa demande. Son visage, qui avait semblé lui brûler tant il était rouge, avait été recouvert d'une multitude de petit baiser doux et innocent. Il y en eut un, là où jadis se trouvait son oeil.....

- Tu...ne veux pas ? Supposa Zoro en sentant l'hésitation du blondinet, lorsqu'il s'interrompit brusquement, en s'asseyant à nouveau dans le canapé. A son tour il se redressa un peu, le souffle encore un peu court ..

- Tu es vraiment sûr ? Ne pût s'empêcher de demander Sanji, en se relevant pour fermer les volets du petit appartement. Tout le long, l'oeil vert de son petit ami, était resté braqué sur lui.

- Oui, assura ce dernier dans un bref mouvement de tête, avant de se levant à son tour.

Zoro percevait malgré le jolie sourire de sa lumière, une sorte d'inquiétude agiter son esprit. Avec douceur il lui prit la main et mêla ses doigts aux siens.

- Tu..ne te force pas pour moi, n'est-ce pas ? Insista le cuisinier qui voulait s'assurer que le vert était certain quand à sa décision. Tu me fais confiance ?

- Je te fait confiance ! Certifia Zoro en fixant son oeil dans l'iris bleue. Je sais qu'avec tout ce que je t'ai raconté sur mon passé, ainsi que ....mes phobies..tu ne dois pas être à l'aise. Et je comprendrais que tu refuses, mais....crois moi, si je te dis que je suis sérieux, c'est que je le suis.

- Je n'ai pas du tout envie de refuser, avoua le blond en glissant ses mains sous le t-shirt de son protégé. Son visage alla s'enfouir dans le cou solide, où il y déposa quelques doux baisers..Au contraire, même.....murmura t-il, en laissant ses mains glisser sur le torse parfaitement découpé.

 Là, il sentit dans la paume de ses mains chaque muscles que Zoro avait travaillé, démontrant sans qu'il n'ait besoin de le voir un corps athlétique et bien bâti.

Un Frisson courut dans le dos du vert, et remonta jusqu'à la racine de ses cheveux, le faisant ainsi agréablement frémir. N'ayant eu que des relations dénué d'amour, il se sentait malgré l'instant toujours de plus en plus bouillant, un peu empoté. Pourtant son esprit ordinairement toujours embrouillé et hésitant, était à cette heure terriblement certain de son choix.

- Tu me laisses faire, n'est-ce pas ? Demanda Sanji en lui ôtant son t-shirt, qu'il laissa tomber au sol en un petit tas de chiffons, avant de reprendre ses baisers dans le cou.

- Oui..bien sûr, souffla Zoro dont le coeur s'emballait toujours un peu plus dans sa poitrine.

 Les doigts un peu tremblant, il essayait de détacher les boutons de chemises que portait sa lumière. Il se sentait si gauche, si peu sûr de lui, qu'il avait l'impression d'être ridicule. Un peu comme si à cet instant, il revivait sa première fois.

  Le visage écarlate, le coeur tambourinant sa cage thoracique comme un malpropre, il en avait presque des vertiges à force de se mettre ainsi la pression, pour ne pas se laisser envahir par ses vieux démons. Pour lui, le vert était hors de question que là, tout de suite dans ce futur moment très intime avec son compagnon, il ne laisse un de ses " cauchemars " venir les perturber. Avec force, il essaya de fermer son esprit à ses traumatismes, et ne se concentra que sur son futur amant, dont la chemise pale avait vite rejoint son t-shirt au sol. Il sentit à cet instant comme un besoin de se lover contre lui, afin peut-être d'être contre sa peau.  Ses bras partirent s'enrouler autour de sa taille, collant leurs deux bustes l'un contre l'autre. Dans un geste doux et décidé à la fois, le blondinet priton menton entre ses doigts pour tourner son visage dans sa direction.

- Tu ne le regretteras pas, lui assura Sanji en braquant un regard plein de charme dans sa prunelle vert.

 Il était à ce moment là, si séduisant, et envoutant à la fois,  que se soustraire à lui à présent était parfaitement impossible. Son visage à nouveau sûr de lui était fascinant de beauté. Et ses lèvres tellement attirantes , que le vert cru bientôt qu'il allait devoir lui hurler dessus, pour qu'à nouveau il l'embrasse.

Comment pouvait-il être aussi dominant, et tendre à la fois ? Être aussi bouillonnant d'envie, et de patience ? Était-ce à cause de tout ces agréments, qui semblait le rendre dingue que ses anciennes conquêtes après avoir été " abandonnées", revenaient vers lui dans l'espoir de revivre ça ? Sans doute ! Mais à présent, ils n'auraient tous que leurs yeux pour pleurer, car cette beauté débordant d'un charme enivrant était à lui.

Le calme succéda à l'avidité. La soif de l'autre explosa en chacun d'eux à la manière dont un volcan entre soudainement en éruption.

- Embrasse-moi encore.....souffla le vert en prenant le visage de l'être aimé, entre ses mains, avant de coller ses lèvres aux siennes.

Leurs langues à nouveau s'amusèrent l'une avec l'autre, en ondulant délicieusement dans leurs bouches affamés. Des gémissements, et des petits souffles d'agacement se firent bientôt entendre. Ils avaient une telle faim de l'autre. Et ceux même si l'un des deux étaient encore un peu perdu dans sa façon d'agir. Mais le blondinet ne se formalisa pas de cela, et trouva ça même plutôt charmant. Un peu comme si il devait lui apprendre ce que s'était que de faire l'amour, avec quelqu'un qu'on aime. Ce qui était un peu le cas en un sens. Et tandis qu'ils partageaient un baiser fou, les deux hommes se laissèrent tomber sur le lit qui émit un craquement des plus sonore. La couette parfaitement tendu se brouilla un peu, alors que contre elle les deux corps ondulaient dans une gestuel quasi mécanique. C'était comme si ils n'avaient pas assez de main, pour découvrir l'autre. L'impatience roulait dans leurs veines, rependant en un elles le feu ardent du désir.

D'un geste impatient, le cuisiner déboutonna le pantalon de son petit ami, qui dans un habile mouvement de bassin, l'aida à le lui retirer. A son tour il enleva le sien qui vola à travers la pièce. Le claquement de la boucle de sa ceinture cognant le sol, raisonna dans la pièce.

- T'as un corps superbe tu sais, souffla d'une voix troublée par le désire le cuistot...hmm magnifique...reprit-il en l'admirant un instant.

- Non, répondit brièvement le vert en pensant à sa longue cicatrice. Ses joues ne semblaient pas se départir de leurs couleurs rouges..

Sanji ne releva pas la négation de son presque amant, et continua sa découverte de ce corps sculpturale qui lui était ainsi offert. D'un geste un peu moins brusque, mais toujours dans cette sorte de demande muette, il posa ses doigts sur l'élastique du sous vêtement sachant, que s'était sans doute à ce moment précis, que le vert risquait de rebrousser chemin. Mais ce dernier l'observa mais ne dit toujours rien , car à l'évidence il se plaisait à perdre ses doigts dans sa chevelure. Alors, le cuistot glissa ses doigts entre la peau douce et visiblement imberbe du beau vert et le sous vêtement, puis le fit glisser le long des jambes de ce dernier, avant de sentir une légère aide pour s'en débarrasser. De ce qu'il vit, il constata, en plus du visage écarlate de Zoro, que celui-ci était exactement dans le même état d'excitation que lui.

- Tu m'aides ? Demanda t-il en se redressant sur ses genoux, dans un sourire un peu aguicheur.

Les mains un peu hésitantes du vert, procédèrent à son tour au retrait de l'encombrant sous vêtement , qui comme le reste vola à travers la pièce. De son mieux, Zoro qui était toujours perturbé par la silhouette forte et élancé de sa lumière, essaya de son mieux de forcer son oeil à ne pas aller en direction du bas ventre de ce dernier. Mais pourtant ce coquin globe oculaire, n'eut aucune envie d'écouter ses ordres, et baissa lentement jusqu'à constater qu'il était dans le même état d'exaltation que lui même. Dans une sorte de commentaire grossier, il se fit mentalement la réflexion, que la nature n'avait décidément pas était chienne avec son cuistot..enfin de ce coté là non plus.

Mais ses pensées se perdirent une fois de plus, lorsque à nouveau leurs deux corps s'enlacèrent. Un frisson parcourut une nouvelle fois tout son corps, lorsque leurs hanches entrèrent en contact. Avec difficulté Zoro tentait de garder l'esprit clair, même si chaque action, chaque baiser, et chaque caresse de Sanji le rendait de plus en plus fébrile. Ses mauvais souvenirs avaient à cet instant là, la bonne idée de rester loin dans son esprit, le laissait au moins ainsi savourer le plaisir de faire l'amour avec un homme qu'il aimait profondément.

Leurs baisers devinrent  très vite plus sauvage, et plus fou, plus impatient, comme si ils cherchaient à se dévorer....

- Laisse moi faire, demanda au bout d'un certain temps Sanji en caressant de ses deux mains son visage. Ne dit rien et profite..

Il déposa un léger baiser sur la joue, avant de laisser ses lèvres vagabonder sur le corps de cet homme étrangement complexé, mais tellement beau. Elles descendirent dans le cou, où  elles s'arrêtèrent un instant. Contre son propre buste le blondinet sentait la respiration accélérée de son protéger. Mais il sut reconnaitre là, de l'impatience plutôt que de l'inquiétude. Il avait une envie folle de le faire vibrer de désire, afin de lui faire comprendre que le sexe pouvait être plaisant et agréable, et non contraignant et douloureux. Il descendit encore, en contournant la clavicule.  Ses mains ou plutôt ses doigts emprisonnèrent deux perles de chaires. Avec amusement, il comprit que Zoro tentait de contraindre sa voix au silence, mais dans son fort intérieur Sanji savait qu'il n'y arriverait pas longtemps. C'était un peu comme si la machin à séduction qu'il pouvait être était, lancée.

Sa langue gourmande caressa ses propres lèvres, en observant ce bem homme se laisser lentement engloutir par l'excitation et le plaisir. Et à nouveau il laissa sa bouche partir à l'exploration de ce corps qui lui était resté caché durant des semaines, et des semaines...

De son côté, Zoro avait l'impression d'être emporté dans un tourbillons de folie. Pourtant et malgré cela, il arrivait à tenir éloigné ses cauchemars. Non sans une touchante petite gêne, il gardait son oeil braqué sur son petit ami, afin peu-être de rappeler à son esprit traumatisé, qu'il n'était pas avec une mauvaise personne. Qu'au contraire, il était avec un homme, qu'il aimait et qu'il avait choisi. Pour une fois, c'est lui qui avait décidé de faire l'amour, ce n'était pas là une contrainte, ou un besoin pour de l'argent. Non c'était une envie, une pure et simple envie.......Le coeur battant toujours aussi fort dans sa poitrine, il voyait le jolie visage du blond descendre,....descendre.....

Afin peut-être de laisser l'excitation les envahir encore un peu plus, le cuistot laissa sa langue habile glisser le long des abdominaux. Il ondulait sur ce corps sculptural tel un serpent, démontrant en plus de son physique avantageux, une souplesse plutôt surprenante.

Ils ne semblaient jamais avoir besoin de mots, car leurs regard suffisaient pour tout dire. Et d'ailleurs c'est ce que fit le cuistot, en descendant encore un peu plus bas, pendant que les longues cuisses brune s'écartaient d'avantage. N'entendant toujours aucune objection, il prit entre ses doigts pâle le membre tendu de son compagnon, non sans s'attendre à recevoir un " non arrête" qui pourtant ne vient pas. Il caressa la verge gardant son regard envoutant fixé sur le visage du vert, qui eut l'impression à cette simple vision, perdre la tête. Et puis, il tendit la langue avec laquelle il lécha tout l'objet de sa convoitise , avant de le prendre entièrement en bouche.

Cette fois-ci, se fût encore plus difficile pour le vert de garder le silence. Et presque aussitôt, il plaqua une de ses mains sur sa bouche alors que malgré cela, la gâterie que lui offrait son petit ami, lui faisait pousser des soupires de pure satisfaction. Il se mordit la lèvre inférieur avec vigueur, afin de ne pas se laisser dire..

" Oui, continu.."  car il se serait jugé trop obscène à faire ça.

Mais la langue habile de sa lumière, fit monter toujours un peu plus l'excitation du vert, le faisant involontairement onduler du bassin, tout en écartant d'avantage les cuisses, pour y laisser le libre accès. Son plaisir monta, monta, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il n'allait pas tarder à jouir. Pourtant là, il se refusait à une choses...une seule...

-N...n....aaaahh.......jouit-il en parvenant à relever avant le beau visage de Sanji....il n'était pas question qu'il salisse sa jolie bouche de sa semence...pas question qu'il lui fasse subir ça ..Non!

- Ça va ....? Paniqua un peu sur l'instant le blond, car il avait cru entendre un " non"...

-Ou...oui, marmonna le souffle court Zoro.  C'est juste ...que je ....voulait pas....heu ...finir......sans rien ajouter de plus, il posa son doigts sur les lèvres du blondinet qui à cet instant comprit.

- Tu veux toujours continuer ?demanda une fois de plus Sanji, qui ne pouvait s'empêcher de craindre, qu'un des mauvais souvenirs du vert, ne vienne lui pourrir l'esprit.

Un simple baiser sur sa joue rougie , lui répondit avec en prime un jolie sourire bien trop rare. Le le blondinet tendit donc la main en direction de son tiroir de table de nuit. Là il l'ouvrit avant de sortir un tube de gel visiblement neuf. Il n'était pas question qu'il lui fasse mal un seul instant. Il en fit glisser sur ses doigts en quantité plutôt généreuse, puis alors qu'il se plaça entre les jambes du vert, il s'empara à nouveau de ses lèvres. Peu après, il commença à le préparer à sa venu....

- Hmm, sentit-il vibrer contre ses lèvres, alors qu'il mouvait légèrement ses doigts...

Il continua à l'embrasser passionnément, afin de détourner l'esprit de Zoro de la méticuleuse préparation qu'il lui faisait. Il le caressa d'avantage de l'autre main, détournant ses pensée en lui murmurant à l'oreille des mots d'amour, le rassurant, et gravant sur son visage un air tellement sur de lui est séducteur à la fois, que le vert se sentit une nouvelle fois enivré de cette vision.

Jamais, il n'avait eu une telle confiance en quelqu'un. Jamais personne d'ailleurs n'avait mérité une telle confiance.  Pas même Sam, qui pourtant avait été son premier amour. Non, vraiment jamais. Pourtant là, dans ses bras et dans se lit, qu'ils partageaient depuis quelques semaines, il s'étonnait de se laisser autant aller. Lui le phobique du contact. Pourtant, lorsqu'il l'avait invité à le toucher, même si il en avait eu envi, il avait aussi eu peur de le rejeter brutalement plus tard à cause d'un souvenir horrible. Et pourtant là, pour la première fois depuis longtemps, il semblait avoir une maitrise totale de ses cauchemars, qu'il gardait bien enfermé en lui à double tour. Du moins pour l'instant.

La grimace qui s'était légèrement affichait durant un bref instant sur son visage, disparut bientôt lorsque trois doigts furent en lui. Excité et impatient d'appartenir totalement à sa lumière, il s'était allongé à nouveau dans le large lit. Là, Zoro vit parfaitement sur le visage du blondinet qui se mordait la lèvre inférieur, l'envie qu'il avait de lui, ainsi que l'effort considérable qu'il faisait pour ne pas se montrer trop impatient....

-Je peux plus attendre....s'excusa presque le cuisinier, alors que d'un geste de la main, son amant glissait une fois encore ses doigts dans ses cheveux.

- Je suis à toi.....ne t'inquiète pas ...

Sanji prit la main qui s'était glissée dans ses cheveux, puis en embrassa l'intérieur avant de la rendre à son propriétaire. Durant un bref instant, il le regarda avec son éternel sourire séducteur de gravé sur le visage, puis glissa les longues cuisses brune sur ses épaules, avant de se pencher un peu en avant, et de le prévenir de sa venu en lui. Serrant les dents, le blondinet pénétra lentement dans l'entre intime de son amant, qui de son coté contractait la mâchoire. Si il ne s'était pas contenu un minimum à coup sûr le cuistot aurait poussé une sorte de jurons de plaisir, rien qu'en évoluant en lui. Pourtant il ne fit rien, voulant s'assurer avant toute choses de faire plaisir à Zoro. Respirant un peu fort le vert l'encouragea d'un simple regard. Des mains toujours aussi folle de ce beau visage blond se posait sur les joues du cuisinier. Un faible soupir passa ses lèvres, quand un lent va et viens débuta, sans qu'ils ne se quittent du regard.

Embrumé par ce plaisir qu'il n'aurait jamais cru aussi fort et puissant, il voyait sur le visage de l'être aimé, sa mèche de cheveux se balancer au rythme de ses coups de rein. Ainsi c'était cela, que l'on ressentait lorsqu'on faisait l'amour avec l'être aimé ? Aucun rejet ne lui venait à l'esprit. Aucune envie de se dire " vite que ça s'achève". Au contraire, ces sensations qu'il avait en le sentant en lui , le plongeait dans les délices d'un plaisir inconnu, dont sa voix puissante exprimait amplement le contentement. Et même si il avait tenté de retenir sa voix , il n'y parvenait pas, car à chacun de ses mouvements de hanches toujours un peu plus puissant, il s'entendait geindre de plaisir. Ses propres mains se glissèrent dans le dos de Sanji, pour l'encourager à le prendre plus fort.

Le blondinet exécuta la demande faite, par ces mains qui  glissaient dans sur sa peau. Ses coups de buttoir prirent de l'ampleur, et sa propre voix alla rejoindre celle du vert si expressive à cet instant.

- Putain, ce que t'es bon ! Jura Sanji après avoir légèrement changé d'angle et de position. Là, il frappa à présent la prostate de son compagnon, qui se mit un crier un plaisir accru.

Le blondinet le voyait les yeux fermés, se cambrer et enfoncer ses doigts dans la chaire de son dos, lors que le plaisir toujours aussi dingue montait de plus en plus dans leurs veines. Et puis, il l'entendit gémir son prénom, ce qui causa une sorte de décharge électrique dans son échine, ses mouvements s'accélèrent, en le prenant toujours plus fort. Les cuisses du vert largement écartées  l'encourageaient ainsi à cela..

- Oooh...oui...San....ji....

Merde, merde, et merde ! Cette manière si languissante de dire son prénom. Cette voix grave gémissante, son corps lascif entre ses bras qui lui démontrait une totale confiance. Son être tellement délicieux, ses muscles puissant qui roulaient à chacun de ses mouvements un peu brusque à présent. Il allait le rendre dingue.

Bientôt Sanji atteignit le bout de la route. Dans un vigoureux coup de hanche ultime, son corps se arqua vers l'arrière en faisant virevolté ses cheveux dorés. Il eut un orgasme si fort, que même un collectionneur de conquête comme lui, n'avait jamais encore l'occasion de ressentir. De son côté, Zoro cria un plaisir fou et nouveau. En aucun cas à présent, il avait le moindre regret de s'être offert à lui, car comme le lui avait bien dit Sanji, faire l'amour avec la personne que l'on aime est bien différente.

A présent sur son corps humide de transpiration, Zoro sentit son blondinet retomber mollement sur lui. D'un geste presque mécanique, il se mit à lui caresser les cheveux. Lentement leurs souffles reprirent un rythme un peu plus normal. Aucun d'eux sur le moment ne sentit le besoin de parler, car ils souhaitaient profiter encore de cet instant qui précède l'extase.  Les yeux fermés, le visage appuyé sur le ventre musclé qui à son rythme respiratoire semblait le bercer, Sanji réalisait qu'il n'avait jamais autant pris son pieds. De temps à autres l'un de ses doigts parcourait la longue cicatrice qui barré le torse de son amant.  Le sourire qui était sur son visage, disparut rapidement quand il se rappela avoir prononcer des mots un peu grossier.

" Putain ce que t'es bon."

Quel idiot ! Pouvait-il être encore plus vulgaire ? S'était-il grondé. Lentement, il releva son visage échevelé, quand il constata un air incroyablement paisible être présent sur le visage de Zoro. Il semblait se plaire dans ce moment calme et détendu, avec ses doigts  qui couraient dans ses cheveux or. Doucement il lui sourit, le trouvant tellement plus mignon sans inquiétude sur le visage. A nouveau, ils ne ressentirent pas le besoin de parler, ni de justifier quoi que se soit. Ni même de se dire, combien  ils avaient pris leurs pieds, car ils le savaient tout simplement.

Lentement, le blondinet remonta en direction du visage du vert, ondulant toujours sur son corps sculpturale comme un serpent, puis après s'être emparé de ses lèvres dans un baisé langoureux, il dit :

- Merci, de m'avoir fait confiance, souffla t-il en nichant son visage dans le cou de Zoro.

- C'est plutôt à moi de te remercier, contre dis immédiatement ce dernier en le serrant contre lui.  Je pensais que ....ce n'était pas possible pour moi, de .....ressentir du plaisir comme ça. Tu sais je me disais " ça n'arrive qu'au autre." Mais tu m'as clairement fait comprendre le contraire....Alors merci à toi....car je suis sûr, que là, expliqua t-il en tapotant de son index sa tempes. Ça m'a aidé..

- J'en suis ravi dans ce cas, avoua le blondinet d'une voix coquine à son oreille, ravi de t'avoir aidé..

Est-ce qu'il avait vaincu totalement sa phobie des contacts ? Non ! Mais est-ce qu'il serait un peu plus à l'aise avec son amant ? Oui très certainement ! Car aujourd'hui, Zoro avait partagé avec Sanji un moment important, un instant délicieux, qui les rendaient un peu plus intime. Et dans son coeur, trop souvent bafoué et meurtrie, il sentit la joie simple d'être vivant, ne serait-ce que pour être encore, et encore avec lui.

*****

Et voilà, pour chapitre 16: Qui à la longueur de la scène, explique très clairement pourquoi dans le chapitre précédent je n'ai pas mis l'instant lemon.

Zoro a réussir à rejeté toute ses angoisses, et mauvais souvenir pour se donner entièrement à son amant.

Je dois bien avoué que ces la première fois que j'écris une telles scène, avec un Zoro uke (putain que je hais se termes). Et c'était  bien sympa à écrire.

J'espère que ce chapitre vous a plu.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top