Chapitre 12: Une soirée romantique.
Chapitre 12:
Depuis qu'il était tout petit, Zoro avait toujours cru que la vie avait une dent contre lui. A peine né, ses parents biologique l'avaient abandonnés. Quelques mois après sa naissance, il était tombé dans une famille ou ceux qui lui tenaient lieu de parents, regretteraient durant des années chaque centime dépensé, ainsi que chaque instant passé avec lui. Et puis, il avait perdu un oeil dans des conditions horribles, et sans que la coupable ne soit puni pour ça. Il avait été isolé du monde de l'adolescence, et avait grandi seul, sans amis et toujours sans amour.
Oh, l'amour il l'avait trouvé brièvement avec Sam. Mais les conséquences de tout ceci l'avait mené direct à la rue. Et là une fois encore, il était tombé encore plus bas dans ce gouffre, dans lequel il avait entamé la descente il y a bien longtemps. Là, il avait vécu des choses très dure. Il avait vu des horreurs et avait dû agir de façon, qu'il regretterait très certainement toute sa vie.
Il avait vécu la presque totalité de sa vie dans l'obscurité et la noirceur. Loin de tout, loin de la lumière du jour qui réchauffe. Loin de l'amour et de l'amitié qui allège le coeur et l'âme. Il avait vécu dans le froid, dans les coups , dans la trahison, dans la violence et les abus. Et puis, il était venu à lui : Sa lumière. L'être qui lui tendit la main ce jours-là, lui avait paru quoi que beau, complètement cinglé à faire ainsi confiance à un gars comme lui.
Mais, cette folie de ce " fou ", si il y réfléchissait bien, l'avait mené hors de la rue. Il l'avait logé sous son toit où il faisait chaud. Il l'avait nourri et soigné quand il était tombé malade. Il avait pris soins de lui, comme personne ne l'avait fait. En un rien de temps, sa lumière était devenue vitale à sa survie, comme une fleur qui à un besoin constant de soleil. Il avait besoin de le voir, et de sentir sa présence, car avec lui il se sentait vivant. Il se sentait existé à l'idée de se sentir bien, et se surprenait même parfois à rêver.
Cependant, ses angoisses et ses vieux démons ne restaient jamais loin de son esprit. Dans des moments paisible et doux, et il n'était pas rare qu'il se torture mentalement. Lui, le moins que rien que personne ne regardait. Lui l'être le plus insignifiant qui n'a jamais su se faire accepter par personne, avait senti à nouveau les effluves de l'amour animer son coeur scellé. D'ailleurs il avait senti ce doux sentiment comme une trahison envers lui même, car avec les horreurs qu'il avait vécu, et avec ce corps souillé qu'il habitait, il se sentait indigne d'aimer. Mais la trahison avait été envers Sanji aussi. Enfin c'est ainsi qu'il avait vu les choses. Le temps et l'énergie que celui-ci dépensait à lui venir en aide, ne devait pas être sali par son amour dégoutant. Il s'était fait mal longtemps et durant des heures, en se rappelant encore, et encore, qu'un idiot qui avait été assez bête pour suivre un gros pervers, et l'avait laissé faire ...ces choses, n'avait pas le droit à l'amour normal...
Il s'était interdit sans doute la chose la plus douce au monde. Il s'était puni d'avoir subi les autres, sans comprendre ni accepté l'idée qu'il avait été la victime. Peut-être avait-il refusé dans un sens d'être un faible, qui n'avoir su agir comme il faut ? Peut-être aussi qu'il ne se supportait plus à un degré jamais atteint ? Peut-être en avait-il marre de lui ??
Mais encore une fois, sa lumière avait changée tout. Le vert l'avait vu calme et détendu. Sans s'énerver ni jamais paniquer, il lui avait fait comprendre que lui, l'être dégoutant comme il se voyait lui même, avait sû atteindre son coeur de séducteur invétéré. Qu'après tout ces personnes qu'il avait rencontré et dont certaines devaient être des gens bien, et bien c'était lui, Zoro, qu'il avait choisi et personne d'autre. Il avait eu beau argumenter et mettre en avant le regard que les gens. Celui que ses amis auraient envers lui, si ils apprenaient qu'il se mettait avec un ancien SDF, qui avait été contraint de se prostituer pour ne pas mourir de faim, Sanji n'en avait eu rien à foutre, car il voulait l'aimer.
" Je t'aimerais comme tu ne l'as jamais été."
C'était tellement chaud de telles paroles. Lui le roc qui refusait de s'ouvrir aux autres, jusqu'à en devenir quasiment agoraphobe, arrivait à s'ouvrir à lui ainsi qu'à sa façon d'être toujours positif. C'était comme si à son contact, il avait été près à toutes les audaces, et qu'il avait fini par se dire que peut-être finalement, il avait le droit de s'autoriser un peu d'amour, et un peu de bonheur tout simplement.
Alors, il avait laissé Sanji le prendre dans ses bras, et sa tête s'était logé dans son cou, où il pût sentir son parfum mêlé d'une odeur de tabac.
" Moi aussi.."
C'est ce qu'il avait répondu aux mots d'amours de sa lumière, car sa langue ne s'était pas senti prête à dire "les mots". Mais au moins à présent les choses étaient clair, ils s'aimaient l'un l'autre d'un bel amour naissant. Et si Zoro se lançait dans cette aventure, où il n'avait pas vraiment d'expérience -car l'amour n'est pas juste un acte sexuel-. Il ferait tout malgré ses lacunes, pour que son beau blondinet ne regrette pas son choix. Il l'aimerait sans retenu enfin il essaierait, car ses vieux démons ainsi que ses peurs, et ses phobies, viendraient sans doute encore lui pourrir la vie. Ça il le savait. Mais pour une fois la chance était de son côté. Pour une fois, on lui acceptait le droit d'aimer et d'être aimé par quelqu'un de bien. Alors il le ferait et le chérirait comme le plus précieux des trésors, et comme le plus beau des bijoux. Il vaincrait ses humiliantes trouilles, qui le faisaient parfois ressembler à un môme, malgré ses 21 ans. Il deviendrait encore plus fort physiquement, mais aussi émotionnellement. Et ainsi ils vivraient heureux, car Sanji lui avait fait confiance et il ferait tout pour qu'il n'ai aucun regret là-dessus.
Ils étaient resté un long moment dans les bras l'un de l'autre, et il avait fallu quelques minutes à Zoro, pour qu'il réponde totalement à l'étreinte de Sanji. Durant quelques instants le jeune homme malgré la tendre accolade contre le joli corps du blondinet, avait senti ses bras rester le long de son corps durant un certain temps avant de réagir enfin. C'était un peu, comme si il avait dû négocier avec son propre corps, pour l'encourager et lui autoriser le droit de le prendre dans ses bras à son tour.
Et puis après un court moment d'attente que le cuistot ne jaugea même pas, Zoro avait enfin levé ses bras pour les nouer autour de la taille du blond. C'était la première fois depuis longtemps, qu'on l'avait pas serré aussi tendrement. En un sens c'était tellement nouveau et si perturbant, que si il n'avait pas eu un peu de retenu un minimum, il se serait mi à chialer comme un gamin.
Oui même lui, avait le droit à un câlin.
- Je sais que tu as peur d'aimer, murmura tout près de son oreille sa lumière. Mais je saurai être patient, et jamais je ne te trahirai. Alors fait moi confiance, d'accord ?
- J'ai déjà confiance en toi, reconnu dans un faible souffle le vert en se redressant un peu. Mais, je t'ai prévenu sur pas mal de choses, .....et tu sais que je n'aime pas le sexe et ...
- Si l'amour n'était qu'une simple histoire de sexe, se serait un peu simpliste non ? Ce n'est pas que ça, même si ça en fait partie. Reconnu Sanji en se détachant un peu du corps de l'ancien SDF. Le prend pas mal surtout, mais je crois que tu n'as jamais ...ou peu fait l'amour dans de bonne condition...et que...
- Oui, c'est sans doute pour ça....reconnu Zoro en détournant un peu la tête. Un jour peut-être, j'arriverais à te dire certaines choses....
- J'attendrai que tu sois près à me les dire, sourit dans un adorable rictus le blondinet. Mais ne t'en fait pas, je ne suis pas un loup déguisé en agneau. Je ne te toucherai pas sans ton autorisation.
- Je sais, marmotta Zoro en essayant de prendre un air confiant. Je te fais parfaitement, et entièrement confiance à 100 %, à partir de maintenant.
- Tu m'en vois ravi, affirma Sanji.
Durant un instant, le cuistot observa Zoro avant de sourire à nouveau. Jamais il n'aurait cru avoir autant de mal à faire accepter à ce dernier, l'amour qu'il éprouvait pour lui. Mais Sanji n'était pas bête. Et même si il ignorait encore certains détails de la vie du vert, il se doutait bien que le refus que Zoro avait formulé au départ, était dû à des choses difficiles qu'il avait vécu. Si le jeune homme n'avait pas vécu toutes ces choses dures, et si sa vie avait été somme toute normal. Très certainement le blondinet ne se serait pas fait prié pour s'emparer de ses lèvres, afin de partager avec lui un baiser langoureux. Hors, il savait bien que si il faisait ça, un peu trop hâtivement, les vieux réflexes de protections de Zoro allaient sans aucun doute s'activer.
Même si ils étaient ensemble à présent, le jeune homme blond savait qu'il devrait encore à l'occasion marcher sur des œufs avec son compagnon. Mais qu'importe les difficultés à venir. Pour une raison qui lui échappait, il savait que son coeur avait fait le bon choix en tombant amoureux de Zoro. Alors qu'importe si le chemin à parcourir serait encore difficile, car après tout la vie en elle même n'est jamais facile.
L'après-midi touchait à sa fin, et le peu de clarté de la journée ne mit pas bien longtemps, avant de céder sa place à la nuit. Et pourtant, malgré cela, Sanji insista pour filer rapidement faire quelques courses. " Seul" avait-il préciser car il souhaitait offrir à Zoro, une soirée romantique même si s'était juste dans l'appartement.
Aussi malgré, les habituels " Tu n'es pas obligé " de Zoro. Le blondinet se contenta de sourire d'un air de dire," quand j'ai une idée, en tête je ne l'ai pas ailleurs". Alors, il s'était absenté durant un peu plus de trois quart d'heure. Et bien que ce ne fut pas long , cela paru une éternité au jeune homme a Zoro qui pour ne pas s'embourber dans ses habituels angoisses et autocritiques avait décidé de faire un peu de sport, pour s'occuper l'esprit. Comme toujours, il avait allumé la télévision et avec satisfaction il était tombé sur Kaamelott, ce qui était très amusant, mais le perturbait assez régulièrement dans ses séries d'abdominaux, car un fou rire n'était jamais loin, pour le stopper dans son élan.
" Vous, vous devriez arrêter de sourire. J'vous promets ça devient vraiment malsain."
- C'est salaud ça, ricana Zoro avant de reprendre ses exercices sportif.
Sur le chemin de retour de ses courses, Sanji avait tenté de rentrer le plus rapidement possible. D'une pour profiter de son tout nouvel amoureux. Mais aussi parce que le temps était abominable, et que le vent froid qui avait soufflé assez fort durant tout l'après midi, devenait de plus en plus violent. Les cheveux en bataille, il avait parcouru le trottoir en râlent en discontinu sur ce temps de " merde." Il était à présent devant son immeuble entrain de fouiller dans ses poches pour prendre ses clés, lorsqu'il entendit derrière lui une voix un peu prétentieuse et fine à la fois. Lentement il s'était retourné, agacé d'être ainsi dérangé et avait vu la jeune fille aux cheveux châtain et frisé- qui avait tant déplus à Zoro- et qui le regardait avec un petit air supérieur. Elle avait l'air très énervée contre lui et sans doute elle l'aurait été d'avantage, si elle avait su que son prénom lui était complètement sorti de l'esprit.
- Ça fait des semaines que j'attends que tu m'appelles, déclara la pimbêche en guise de salut tout en pinçant des lèvres. Tu n'as pas honte de faire attendre, une aussi belle fille que moi ?
- Attendre quoi ? Je t'ai prévenu d'avance qu'il ne fallait rien espérer de sérieux de ma part. Répondit immédiatement Sanji dans un soupir pas très discret. Ses deux mains après avoir trouvée ses clés, étaient toujours encombrées de deux énormes sac de courses.
Cette réaction sembla énerver d'avantage la jeune femme dont les sourcilles se froncèrent encore un peu plus. D'un pas élégant elle avança un peu plus dans sa direction. Sans doute se voulait t-elle séductrice, afin peut-être de dissimuler sa frustration.
- Mais je ne suis pas n'importe qui, normalement tu aurais du revenir vers moi ! Je suis tellement..
- ...prétentieuse ? Hum ? Désolé ma belle, je t'ai prévenu et je n'ai pas changé d'avis à ce sujet! Les portes sont closes de mon côté, affirma le cuistot avec une étrange muflerie. Et puis, je ne mène plus ce genre de vie.
- Quoi ? Répondit la demoiselle offusqué comme si il venait de lui lancer la plus abominable et grossière des insultes. Mais ce n'est pas possible, les hommes sont toujours fou de moi !
- Et bien, ce n'est pas mon cas. Et puis j'ai quelqu'un dans ma vie à présent et qui dieu merci n'a pas ton égocentrisme et ta prétention. Et je parle même pas de cet air plein d'assurance et de mépris que tu affiches tout le temps et qui gâche ta beauté ! Sur ceux, je te souhaite une charmante soirée.
Sans rien ajouter de plus, car il n'en voyait pas vraiment la nécessitée de prolonger ce dialogue vide de sens. Sanji avait entré le code de son immeuble, puis était entré dans le hall où enfin, il fut enfin à l'abri non seulement du mauvais temps, mais aussi de l'arrogance de cette pimbêche, qu'il avait eu l'erreur de draguer et plus un soir. Dans un coin de sa tête, Sanji espérait que ce genre de scène ne se renouvellerait pas trop, car même si Zoro était au courant de sa vie un peu dissolue, il n'avait absolument pas envie que ses anciennes conquêtes d'un soir viennent lui pourrir sa toute nouvelle relation. Il en était encore à ses réflexions, lorsqu'il entra dans son petit appartement. Là, il reconnut rapidement les répliques cinglantes et caractéristique du roi Arthur, et fut ravi d'entendre son " protégé " rire à cela. C'était tellement rare de l'entendre s'esclaffer ainsi, qu'il en profitait toujours pour l'observer un peu quand cela arrivait.
" Grouillez-vous j'attends que vous vous pétiez un bras.."
- Encore entrain de faire du sport ? Commenta Sanji le sourcils relevé en voyant le vert s'activer en faisant à présent des pompes. Il avait toujours les bras chargés et tentait de passer près du jeune homme sans lui coller un coup de sac de course en pleine tête.
- Ça me fait du bien, répondit simplement ce dernier. Tu as trouvé ce que tu voulais ?
- Oui, mais je t'interdis de voir !!
- Pourquoi ça ? S'étonna le vert à présent en sueur, puis en s'installant en tailleur à même le sol.
- Parce que, souffla le blondinet en osant déposer un rapide baiser sur la joue qui fit rougir le vert jusqu'à la racine des cheveux. J'ai envi de nous faire un diner romantique. Tu n'as rien contre ?
-N...non, bafouilla Zoro l'oeil se détournant rapidement de sa lumière.
C'était vraiment, la première fois que quelqu'un avait autant de gentilles attentions pour lui, et pas ou peu habitué à ce genre de chose, cela aurait eu de quoi donner le vertige. Sans rien dire d'autre et luttant avec ce dégout qu'il avait de lui même d'oser se laisser aimer par sa lumière. Zoro laissa Sanji à ses occupations, et tenta de son mieux de se convaincre qu'il ne salissait peut-être pas le charmant blondinet, mais qu'au contraire il osait se donner une chance d'être heureux avec quelqu'un. Afin de calmer son cerveau toujours empreint à lui saper le moral, Zoro reprit ses exercices, démontrant ainsi involontairement à son tout nouveau compagnon, la résistance physique qu'il pouvait avoir.
Les heures défilaient et bientôt, une agréable odeur de bon petits plats commença à envahir l'air. Sans trop parler, Sanji s'agitait dans sa cuisiner en ondulant avec grâce et habitude, dans ce domaine qu'il chérissait tant. D'un coup d'oeil rapide, il vit Zoro l'observer un instant avant de disparaitre dans la salle de bain, pour prendre une douche. C'était souvent comme ça, avec le vert depuis qu'il s'était remis de sa grippe. Il prenait très, très souvent de longues douches. Et d'ailleurs " à cause " de cela les gels douches ainsi que les savons diminuaient avec une rapidité plutôt déconcertante. C'était un peu comme si l'ancien SDF qu'il était, n'avait pas encore réalisé qu'il n'était plus sale. Ou alors cela était sans doute...Très certainement lier à de terribles souvenirs.
- Je les abattrait un à un tes traumatismes, tu vas voir ! Marmonna le blondinet en interrompant ses réflexions pour se concentrer sur la confection de son diner romantique.
Lorsqu'il ressortit de la salle de bain, le visage encore un peu rougit pas l'eau chaude de la douche. Zoro eut l'impression d'avoir disparut durant des heures au moins. N'ayant pas de table à proprement parlé, le blondinet avait dressé le couvert sur la table basse du côté salon. Il avait même pris le temps de plier les serviettes en forme de lotus. D'ailleurs l'un des cuistot du baratie avait essayé de monter à Zoro comment faire, mais jamais ce dernier n'y était réellement parvenu, démontrant ainsi très clairement qu'il n'était pas agile de ses doigts. Il fit alors, quelque pas en réalisant que Sanji était tellement absorbé, qu'il n'avait pas fait attention qu'il était déjà sorti de la salle de bain. Zoro le regarda donc évoluer encore et toujours dans sa cuisine, avec une légère différence cette fois-ci. Se croyant sans doute seul, le blondinet s'agitait et dansait un peu de manière grotesque et gigotant du popotin. Amusé, Zoro l'avait observé faire et avait fait quelques pas en avant dans l'appartement, avant de se diriger dans le côté cuisine.
- Ça sent bon, commenta t-il , alors que le cuistot poussait un juron de surprise.
- Oh bordel, tu veux me faire avoir une crise cardiaque ou quoi ? S'était exclamé de surprise Sanji en lâchant un verre à pied, que Zoro arriva à récupérer avant qu'un drame ne se produise. Jolie réflexe !
- Je ne pensais pas te surprendre à ce point, reconnu le jeune homme en tendant le verre. Mais tu...." danse " très bien ! Plaisanta t-il.
- Ouais, ouais, c'est ça ! Installe toi, c'est bientôt près...non, non je n'ai pas besoin d'aide ! Affirma t-il en devinant d'avance les propos de son compagnon, puis en le chassant du côté cuisine d'un geste rapide de la main.
Sans insister d'avantage Zoro, alla s'asseoir sur le canapé en se sentant un peu tendu. Ses mains étaient croisées sur ses genoux, dont l'un s'agitait involontairement. Encore une fois c'était la première fois de toute sa vie, qu'il partageait un vrai diner en amoureux. Et sans doute à cause de cela, il ne savait trop comment réagir. Était-ce juste un simple petit diner en tête à tête ? Ou bien parce que s'était justement un diner romantique, il devait dire des choses que les amoureux en temps ordinaire se disent ? Si c'était ça il était mal barré, non pas qu'il n'avait pas de compliment à faire à sa lumière, au contraire même. Mais les dires à voix haute avec quelques choses de peut-être amoureux dans la voix n'était pas son genre. Ou plutôt il se sentirait bien vite bêtes à essayer de jouer les séducteurs, alors que lui même n'était pas réellement sûr de savoir comment réagissait un vrai séducteur. Ce genre de chose ne semblait pas être dans son ADN, et il avait un peu peur de gaffer, et de tout gâcher par une éventuelle maladresse.
Afin peut-être de reprendre son calme, il avait à nouveau braqué son oeil sur la télévision, alors que le programme Kaamelott semblait à présent terminer. La déception à cela, se fit entendre dans un petit souffle de dépit qu'il ne parvient pas à dissimuler. Toujours un peu nerveux, sa jambes s'agitait dans des petits mouvements régulier, alors que Sanji arrivait au même instant avec deux cocktails qu'il venait tout juste de préparer. Peu après que quelques petites bouchées gourmandes qu'il avait cuisiné s'ajoutèrent au tout. L'odeur était délicieuse, et l'estomac de Zoro se mit à se manifester avec de grands bruits.
- Merci, fit-il en prenant le verre qui lui était tendu, pendant qu'il observait son...oui, son petit ami ! Il pouvait, et avait le droit de le dire.
Et rien qu'a se dire cela, le jeune homme sentit son coeur s'agiter dans son large torse. Peu habitué à ce genre de chose, il se sentait un peu bête de réagir comme un gamin amoureux. Mais tandis qu'il se faisait tout un tas de réflexion son attention du très vite détournée, lorsque enfin son compagnon s'installa à ses côté et posa, la main sur son épaule en levant son verre.
- A l'avenir ! Et cette année fabuleuse, qui s'ouvre à toi ! Ou plutôt à nous !! S'exclama joyeusement le blondinet. Santé !
- Santé ! Répéta le vert avant de boire une longue et délicieuse gorgée. D'un air appréciateur, il fit claquer sa langue, et son oeil sembla pétiller d'intérêt pour la succulente boisson.
- Bah mon vieux, je ne me suis pas loupé sur ce coup !!
- J'avoue , c'est super bon !!
- La première fois que j'ai testé cette recette, commenta Sanji en agitant doucement son verre devant le nez de Zoro. J'ai eu la main tellement lourde sur l'alcool, qu'en un verre j'étais beurré comme un petit Lu. Heureusement que personne n'ai venu frapper à la porte, je n'aurai jamais pu lui ouvrir.
- Pourtant ça ne m'a pas l'air fort, affirma Zoro après avoir un peu ri à l'anecdote. A nouveau il gouta , non ce n'est pas très fort...
- C'est sûr c'est beaucoup plus léger. Mais je ne sais pas, comment je mis suis pris ce jour-là ! J'aurai eu de quoi provoquer une cirrhose instantanée à n'importe qui ! Bon ok, peut-être pas ! Mais ça arrachait.
Avec cette simple anecdote amusante, le jeune cuisinier avait cherché à calmer les angoisses plus que visible de son compagnon. Même si il ne savait pas ce qu'il pouvait bien se passer dans l'esprit de Zoro. Sanji souhaitait clairement lui montrer qu'il n'avait aucune raison de s'encombrer avec de quelconque inquiétudes, et que la seule chose qu'il avait à faire, c'était de profiter du repas ainsi que de la soirée. Il reprit donc la conversation sur le même ton, et bientôt les rires emplirent le petit appartement. En bruit de font, il avait mis "l'exoconférence", d'Alexandre Astier et de temps à autre, ils s'arrêtaient de papoter pour voir, ce génie allié science et humours à la fois.
Le diner se passa ainsi, avec des rires, des commentaires, ainsi qu'un délicieux repas. De temps à autre l'un regardait l'autre à la dérobé, car cette nouvelle page qu'ils s'apprêtaient à écrire ensemble, les plongeaient un peu dans une sorte de retenu et de timidité, qu'aucun d'eux ne se connaissaient. C'était un peu comme si, ils venaient de se rencontrer, et qu'ils n'osaient encore montrer la totalité de leurs personnalités, alors que finalement ils commençaient assez à se connaitre, même si chacun cachaient de lourds secrets.
Le repas fut plus que délicieux, et le vin choisi par Sanji était absolument parfait. Un peu comme si il avait parfaitement su que l'alliance de ces alcools, accompagné de ses délicieux petits plats, feraient littéralement danser leurs papilles gustatives. Ce repas fût un véritable festival des saveurs, et pour rien au monde Zoro n'aurait voulu louper cela. L'ambiance était tellement charmante, qu'il avait fini par se détendre et par se laisser aller à rire et à plaisanter, comme rarement il ne l'avait fait. Enfin, il se sentait à l'aise avec quelqu'un, et la vie qui avait toujours était " mauvaise " avec lui jusqu'à présent, semblait enfin vouloir se rattraper en lui offrant comme petit ami, cette douce lumière merveilleuse qui faisait battre son coeur, à chaque fois qu'il le voyait rire, sourire, et même parler....
C'était toujours tout un spectacle pour son oeil, que de le voir vivre tout simplement. Élégant et drôle à la fois, beau et calme, même lorsqu'il ronchonnait, car bien entendu cela lui arrivait. Sanji pour n'en restait pas moins mignon. Allait-il finir par se droguer à sa lumière ? Oui très certainement, car il en était déjà accroc.
Après avoir choisi un film pour la soirée, le dessert fut servi , même si l'un et l'autre avaient l'impression de bientôt exploser. Mais quand on passe une si bonne soirée, et quand on est un peu groumant, on a toujours un peu de place pour un dessert. C'était un fabuleux Tiramisu aux fruits rouges, et incroyablement bien présenté. Rien qu'à la vu , on avait envi de se jeter dessus pour y gouter. Et lorsqu'on l'avait testé, on avait envi de battre l'impudent qui aurait l'audace de vouloir vous le voler.
- De toute ma vie, je n'ai jamais, jamais, mangé de meilleurs plat que les tiens, assura Zoro en se laissant presque tomber en arrière dans le canapé la main sur l'estomac. Je te jure, tu es un génie de la cuisine, c'est pas possible autrement !
- C'est surtout que mon père adoptif, m'a tout appris. Sinon au début, j'étais plutôt une catastrophe ..c'était la fête du brûlé et du charbon.
- Vraiment ? S'étonna le vert l'air tellement surpris, que le blondinet s'était mis à rire comme un fou.
Après cela, ils se calèrent tout deux dans le canapé, tout en regardant le film qu'ils avaient choisi. Mais la concentration du vert se détourna légèrement, quand il sentit sa lumière se rapprocher de lui pour finir, non sans demander dans un légère coup d'oeil, la permission de poser sa tête sur son épaule. Bien évidement Zoro avait accepté, afin de montrer à Sanji qu'il n'était pas aussi pétochard que ça avec les contactes physique. Alors, il avait sentit la jolie tête blonde se poser sur son épaule, tandis que les cheveux dorés venaient chatouiller ses joues. Après cela, Zoro était resté assis raide comme un bâton, même si mentalement il s'engueulait de ne pas être plus détendu. A l'occasion il avait fermé les yeux, tandis qu'un battement de coeur frénétique, lui rappelait combien sa douce lumière était capable de le rendre fou d'amour. Sans s'en rendre compte, il avait fini par prendre l'une des mains de Sanji et entrelaça ses doigts au siens. Immédiatement, il avait ressenti le même trouble, que lorsqu'ils avaient pétrie la patte à Pizza ensemble.
C'était une soirée calme et romantique, ils avaient partagé un repas plus que délicieux, ils avaient bu du bon vin, et regardaient un super film, en se câlinant discrètement. Ce n'était qu'une soirée, et pourtant Zoro avait l'impression qu'en quelques heures, il avait vécu plus de bonheur que durant toute sa vie. Si vivre une histoire d'amour avec sa lumière lui promettait autant de moment de bonheur, alors il était prêt à sauter dans cette aventure à pieds joints. Avec force il combattrait tout les futures malheurs, les problèmes sans doute lier à son passé, et qui lui reviendraient sans doute à l'occasion en pleine poire.
Il se battrait pour conserver cette joie ainsi que se privilège qu'il avait de l'avoir à lui, rien que lui. Tout ces cœurs que son blond avait laissé sur le bord de la route sans jamais chercher à les revoir, tout ces cœurs brisés brulant de désire pour lui, et qui tentaient parfois de revenir tel des affamés, quémander l'un de ses regards, il les chasserait tous. Plus jamais personne ne regarderait sa lumière, comme un bout de viande. Non, ils regretteraient tous de ne pas l'avoir vu comme un cadeau, et comme un être incroyablement gentil amusant, et qui mérite d'être connu pour ce qu'il est, ainsi que pour ses qualités.
Un bâillement passa les lèvres du vert lorsque le générique de fin défila devant leurs yeux. Un petit grognement se fit entendre du blond qui était confortablement installé contre l'épaule de son compagnon. A l'évidence l'idée de bouger lui semblait à cet instant, la plus idiote des idées. D'un geste blasé de la main, il avait éteint le lecture DVD ainsi que la télévisons, en jonglant presque entre les différentes télécommandes. Pourtant, il ne bougea pas et releva lentement son doux visage en directions du vert. Un peu hésitant, car il ne savait trop comment Zoro prendrait la chose, il osa une demande d'un voix calme et détendu..
- J'ai envie de t'embrasser, tu veux bien ? Demanda t-il en fixant ses yeux bleue azure sur le visage cramoisie de l'ancien SDF. Juste un baisé rien de plus, le rassura t-il...
Le souffle du vert à cette demande s'était accéléré rapidement. La dernière fois qu'il avait embrassé quelqu'un, il avait 16 ans et bien peu d'expérience. Depuis Sam il n'avait jamais laissé quiconque déposer le moindre baiser sur ses lèvres. C'était la seule chose qu'il avait su préserver, même dans les moments les plus sombres et glauque de sa vie à la rue. Un peu gêné, Zoro se tortilla sur le canapé, comme si il hésitait quand à la réponse à donner, se trouvant affreusement ridicule à 21 ans, de ne pas vraiment savoir se que c'était qu'un vrai baiser. Il lutta contre son reflex qui le poussait à fuir son contact, qui il le savait pourtant ne serait sans doute pas désagréable. Du moins l'espérait-il.
- T'attends pas....à...à des miracles hein.....bredouilla Zoro en ayant l'impression de mourir de honte sur le champs à chaque mots prononcés. Je.....je n'ai pas embrassé depuis mes 16 ans.......je doit être ...nul.
Aucun mots ne sortit des jolies lèvres du blondinet en entendant les affirmations de vert , car à vrai dire, il s'était attendu à recevoir une réponse négative. Pourtant, il avait bien vu dans l'oeil de Zoro, la lutte mental qu'il y avait eu dans son esprit. Le cuistot se dit alors que s'était là, une occasion toute douce de montrer à son compagnon, qu'il avait eu raison de lui faire une fois de plus confiance.
Avec prudence, Sanji s'était redressé sur ses genoux à même le divan. ses deux mains si habiles pour l'art de la cuisine, se posèrent sur les épaules de Zoro qui s'était appuyé dans un angle du canapé. Il percevait bien sur le visage de celui-ci l'appréhension naitre à nouveau. Mais pour Sanji ce n'était pas la peur du baiser dont semblait être affublé le vert, mais plutôt de l'idée de sa propre réaction. Comme si Zoro s'inquiétait de l'éventualité de ne pouvoir se contrôler, et de le repousser un peu trop vivement.
- Ça va aller....souffla le cuistot dans un murmure si discret, qu'on aurait pu croire qu'il avait peur d'être entendu par des oreilles curieuses.
Avec une sorte de nonchalance le vert, avait vu le visage de sa lumière s'approcher de lui. Sa respiration était devenue si rapide qu'il avait l'impression de perdre son souffle, au fur et à mesure des accélérations son coeur qui cognait comme un insensé. Son cerveau était en lutte totale avec lui même. Ses mains tremblantes restèrent posées sur ses genoux, comme ne sachant quoi faire, ni où aller ? Était t-il donc pathétique au point de rester inactif, comme un môme apeuré ou comme un parfait idiot, totalement ignare ? Ce n'était pas une pourtant punissions qu'on lui destinait. Ce n'était pas non plus une horreur, c'était tout le contraire même. Mais jamais, il n'avait éprouvé ce genre de plaisir. Enfin le peu qu'il en avait reçu été si lointain à présent, qu'il avait l'impression que cela n'avait jamais existé.
Son oeil se braqua, sur les iris bleue qui dégageaient une douceur mêlé à une grande attention. Il descellait dans ses yeux là toute la prudence, que Sanji s'obligeait à utiliser à son encontre. Et réalisait cela le rendit un peu honteux. Le pauvre était entrain de marcher sur des œufs à cause de ses phobies du contacte. Avec difficulté, Zoro dégluti puis entrouvrit les lèvres.
- Je n'ai..pas peur que....tu m'embrasses......bredouilla t-il d'une voix qu'il ne parvient qu'avec difficulté à dominer. Dieu, qu'il avait l'air bête à bafouiller ainsi.
Sans doute, sa demi assurance rassura quand même le cuisinier, car avec un peu plus de confiance et d'entrain, le blondinet se rapprocha un peu plus son visage de celui Zoro, et déposa sur sa joue une sorte de petite échantillons tout doux. Ses lèvres semblaient douces et sa barbichette qui avait fini par repousser, n'était ni piquante, ni hirsute, comme il l'avait cru.
Les baisés dévièrent de la joue, alors que leurs visages s'écartaient un bref instant. C'était si étouffant cette manie qu'avait son coeur de s'emballer ainsi comme un fou, le faisant ressembler à peu de une chose près à une petite chose ridicule, humiliant ainsi sa fierté déjà trop atteinte. Pourtant, à nouveau il lutta contre son réflexe de rejet qui était toujours en lui. Et enfin, il osa bouger son corps engourdit par l'inquiétude. Ses larges mains se posèrent sur la taille du blondinet, tandis que celles de ce dernier se posaient sur ses épaules. Un sourire illumina le visage de sa lumière, qui sans doute à ce simple geste sentit d'avantage de confiance affluer vers lui. Et à nouveau, il s'approcha lentement du visage de Zoro. Il voyait sa bouche trembloter comme hésitante quand à quoi faire, mais peu importante, tout viens en pratiquant .
Sanji effleura de ses lèvres fines celles de Zoro,
- Ça va aller...
Sans doute Zoro aurait voulu dire, quelque chose prouvant qu'il avait confiance, qu'il n'était pas qu'une boule d'angoisse à deux doigts de l'agoraphobie. Mais son cerveau sembla se vider à l'instant même ou il sentit les lèvres de Sanji contre les siennes. Ce n'était que douceur et tendresse. Rien de brutal et d'arracher, rien que de l'amour et rien d'autre. Ses bras par automatismes se resserrèrent autour de la taille, plaquant ainsi le buste du blond contre son large torse. Mais malgré cela, il laissa le blondinet agir, et bientôt Zoro sentit ses lèvres bouger et caresser cette jolie bouche que se mit à bouger elles aussi. C'était comme si son instinct agissait pour lui. Autour de son cou, les bras du cuistot s'étaient noués.
Une étrange satisfaction se mit à naitre au creux de son estomac, c'était un peu comme si des papillon s'agitaient en dedans. Zoro se surprit à vouloir un peu, juste un peu plus qu'un simple petit bisou. Et comme si il avait poussé sa pensée à haute voix, il sentit rapidement la langue discrète de sa lumière caresser sa bouche. Une sorte d'étrange gémissement se fit entendre de sa part, et son visage reprit alors une nouvelle fois une couleur cramoisie. D'où lui sortait ce sons bizarre qu'il n'avait pu contrôler ? D'où ?
- Ouvre la bouche, murmura ce bel homme que la vie lui offrait.
Un peu comme si il ne pouvait déroger à cet ordre ses lèvres s'entrouvrirent. A présent il n'avait plus envi de repousser ce baiser, au contraire même il voulait graver dans son esprit ce que l'on ressent lorsqu'on embrasse la personne qu'on aime. Et ce que l'on ressentait été tout simplement merveilleux, agréable voir même étourdissant. Car il devait le reconnaitre, Sanji embrassé bien, et très bien même...car avec difficulté, il parvenait à maitriser sa voix, qui à l'occasion pousser des gémissements étouffés.
Et puis très vite comme si l'instant lent qu'ils vivaient, prenait une vitesse différente, il sentit le blondinet qui s'était écarté à nouveau pour le regarder en se mordillant la lèvre inférieur, plonger dans sa direction. Leurs bouches entrèrent en contact une fois de plus dans un plaisir qui aurait pu paraitre indécent . Leurs lèvres étaient collés l'une à l'autre et se mouvaient avec fureur. Leurs langues se joignaient dans de multiple contact qui à nouveau firent gémir Zoro sans qu'il ne parvienne à le contrôler.
C'était si fou, et tellement plus enivrant que de l'alcool. Il avait envi de le remercier pour ce bienêtre qui lui offrait, et qui faisait disparaitre au moins pour le moment ses inquiétudes. Ses mains avaient glissées de la taille pour remonter dans le haut du dos du magnifique corps du cuistot, comme pour le serrer d'avantage contre lui afin de s'assurer que tout ce qu'il vivait là, n'était pas un rêve, mais bien réel. Mais non, bien sûr que non ce n'était pas un rêve. Ce baisé était tout ce qu'il y a de plus authentique. Oui sa langue qui glissait contre la sienne n'étaient pas un rêves, et ses gémissements du pure satisfaction non plus. Pareil pour son corps frémissant contre le siens.
Un frisson parcouru tout le long de son dos , car il ne semblait plus capable de se séparer de son blondinet. Les baisés de sa lumière étaient totalement enivrant et fou à la fois. C'était comme si Zoro perdait pied dans la réalité, et se laissait voguer dans le monde du rêve. Lui qui avait été inquiet au début, voulait à présent prolonger encore et encore cet instant. Il voulait garder ses lèvres contre les siennes, et laisser sa langues onduler sans jamais s'arrêter, afin de préserver ce pure moment de bienêtre, ou rien ne le rendait nerveux et fermé à tout contacte. Il voulait encore l'embrasser, encore et encore...car ça au moins il aimait.
Et puis le vert sentit les mains glisser de son cou, allant lentement jusqu'à son torse que le blondinet palpa. A nouveau l'anxiété revient à grande vitesse rouler dans ses veines, chassant ainsi ce trop court moment de bien être. Sa lumière s'emballait agir normalement, sans doute à cause de cet agréable échange, et peut-être aussi parce qu'il n'avait jamais tenu dans ses bras, un "handicapé" émotionnel. Pourtant ses mains agiles et curieuses descendirent, à présent du torse et descendirent sur le ventre. L'inquiétude irréfléchie que Zoro ressentait à ce genre de contact lui rappelait d'immondes souvenirs, et ces dernier lui revient aussi rapidement qu'un coup de vent. Il essaya pourtant de lutter contre lui même, mais sa lumière semblait à présent trop enhardie par ses baisés tellement délicieux....
- At.attend....essaye de ne pas gronder Zoro...non ne fait pas ça ..va pas plus bas. S'il te plait Sanji.
- Hein ? fit avec surprise le blondinet en clignant des yeux, comme si il était enivré. D'un geste un peu perdu, il regarda sa main sans doute trop basse sur le ventre de son compagnon...vraiment trop basse...
- D..désolé, mais pas maintenant, je m'excuse...bredouilla le vert en attrapant la main trop curieuse dans la sienne, et qu'il releva rapidement.
-Je...bredouilla Sanji encore un peu perdu par ce moment délicieux. Oh merde.....pardon, s'exclama t-il soudainement. Je ne m'en suis pas rendu compte de ce que je faisais.....vraiment pardon.
Avec rapidité, Sanji remballa ses mains dans son dos, tout observant avec un peu d'inquiétude la réaction de Zoro à qui il avait pourtant assuré que toute irait bien, et qu'il resterait sage. Un peu honteux de ne pas avoir pu se contrôler d'avantage, il avait sans qu'il ne s'en rende compte le visage d'un môme prit sur le fait. A genoux sur le canapé, les mains dans le dos à peu de choses près on aurait pu croire qu'il allait bientôt devoir filer au coin comme un gamin. Doucement Zoro, se redressa et arriva à chasser cette saloperie de signal d'alarme interne qui s'était déclenché.
- Ne t'en fait pas, je sais que ...tu as agis par instinct et pas....pour me ...euh forcer...! Assura t-il dans un sourire qu'il voulait confiant. Je ne t'en veux pas.
- Vraiment ? Parce que, je t'avais pourtant dis....
- Je sais ce que tu m'as dis, mais je t'assures je ne t'en veux pas, ok ?J'ai juste un peu paniqué, mais ça va mieux.
- Désolé, répéta une fois de plus Sanji. Je voulais juste qu'on passe une bonne soirée romantique et je gâche t...
Sans le laisser finir Zoro avait placé rapidement son doigts sur les lèvres de sa lumière. Non il n'était pas question de le laisser sous entendre qu'il avait tout gâcher, car ce n'était absolument pas vrai. Avec une légère hésitation, il déposa un baiser sur la joue puis repris la parole.
- C'est la plus belle soirée de toute ma vie, alors ne te blâme absolument pas, pour ce léger mal entendu ok ?
- Vraiment ? Sembla douter le blondinet.
A nouveau dans un vif mouvement de tête positif, Zoro assura auprès de sa lumière qu'il venait de passer la plus belle soirée de sa vie, car en effet s'était le cas. Jamais on avait été aussi attentif avec lui, et jamais il devait le reconnaitre on ne l'avait aussi bien embrassé. Et d'ailleurs c'est le regard un peu fuyant et le visage rouge comme un coquelicot, qu'il osa réclamer un autre baisé, avant d'aller dormir.
Ce soir là, pour la première fois de sa vie l'ancien SDF remercia le ciel de lui avoir " donner " un aussi gentil et un aussi adorable petit ami.
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Voici pour le chapitre 12.
Je dois bien vous le dire au début , je n'avais pas trop de mal à écrire, mais ensuite j'en ai un peu plus chier, par que je n'avais pas d'idée, mais mon " adorable " -_- compagnon c'est amusé à me déranger tout le long.
Donc je ne suis pas sûr de quoi que se soit avec ce chapitre, ( j'ai les nerfs en pelote )Et si il est décevant je m'excuses par avance.
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