Chapitre 2 partie 6
Tout le monde quittent la cuisine sauf Alice qui attend visiblement que tout le monde quitte le couloir. Je la suis ensuite à l'étage jusqu'à sa chambre. La grande pièce est décorée avec gout. Les murs sont blancs recouvert de quelque tableaux et photos. Ses meubles apportent un peu de couleur, les fauteuils et le lit sont dans un violet doux et les commodes, bibliothèque, bureau et la coiffeuse sont en noir. Elle ouvre deux portes sur le mur de droite qui mène sur un immense dressing au moins aussi grand que sa chambre. Une armoire est visiblement réservée aux affaires de Lucas, le reste est empli de vêtement en tout genre et de chaussure. Alice reste un moment immobile à réfléchir puis file comme une furie. Elle me sort un jeans blanc avec des sous vêtement couleur chair et un étrange t-shirt sans manche et sans bretelles, bleu électrique. Le lutin se retourne vers moi avec un grand sourire avant que ses yeux partent dans le vide. Ça ne dure qu'une demie-seconde.
- Oulà ! Surtout pas ce haut ! S'ecrie-t-elle en le ré-accrochant. J dois en avoir un dans les mêmes couleurs et avec les manches longues.
Après une minute à tout retourner et encore une minute à tout ranger elle trouve enfin son T-shirt et m'emmène dans une salle de bain au bout du couloir. Là encore elle est très bien décorée en blanc et bleu clair avec des étagères en bois. Tout comme dans le dressing les affaires de fille sont omniprésent. Il y a des dizaines de produit de maquillage que je ne pourrais même pas nommer.
- Donc, je te pose les affaires là. Les serviettes sont dans le placard, prend celle que tu veux, elles sont toutes propres. Il faudra juste l'accrocher sur le radiateur... C'est ce truc la (elle pose sa main sur une sorte d'échelle en fer fixée au mur). Et là tu as un gel douche et un shampoing pour les cheveux... Attends je t'en donne à la fraise ce sera mieux pour toi... Bon j'ai que framboise, mais ça ira ! On va ajouter du démêlant, tu me laisseras t'occuper de tes cheveux après ? Ils sont tous mêlés et abimé ! Heu... je vais vite te montrer comment on utilise la douche.
Après m'avoir montré comment ouvrir l'eau et comment régler la température elle quitte la pièce fière d'elle. Le silence me fait du bien après ses pépillements ininterrompues. Je jette un rapide coup d'oeil dans la glace pour la première fois depuis un certain temps. Effectivement une toilette ne fera pas de mal, je suis pleine de terre. Mes cheveux, qui me tombent presque jusqu'aux genoux, ne sont qu'un simple sac de nœuds avec quelques brindilles qui dépassent. Je retire mes vêtements et entre sous l'eau tiède. Une fois la terre retirée de ma peau je suis assailli par l'odeur industriel du savon. Je ne reconnais aucun fruit juste une odeur désagréablement sucré qui me pique le nez et les yeux, dire qu'il faut que je mette ça dans mes cheveux. J'attrape le shampoing et tente de retirer les brindilles et les feuilles prises dans les tentacules de ma tignasse. Après plusieurs minutes d'acharnement je laisse tomber et essore le tout comme je peux avant de m'habiller. Maintenant face au miroir je ressemble plus aux autres monstres. En réalité je reconnais un peu l'ancienne humaine d'autrefois. Mon nez légèrement retroussé, mes taches de rousseur et mes majeurs qui partent légèrement vers la gauche. Mais maintenant je remarque que j'ai les mêmes yeux dorés que le clan Olympic. A cause du sang animal donc... c'est une information à retenir.
- Non la vraie question c'est, comment on part d'ici ?
Je n'ai pas très envie de partir...
- Tu te fous moi ? On a dit qu'on resterait toutes les deux ! Y a peine un jour !
Oui, mais je pensais être la seule à ne pas tuer d'humains. Mais là ils sont huit, ils peuvent vivre ensemble et pacifiquement.
- Ils ne t'accepterons jamais complètement. Au mieux ils vont faire comme Aro et t'utiliser pour diminuer leur soif ou se défendre. Au pire ils se rendent compte que tu es trop étrange et te conduisent aux Volturis pour se débarrasser de l'anomalie de la famille.
On ne les connait même pas il affirment être différent et puis tu as dit toi même que c'est ridicule de continuer d'avancer vers le nord sans but précis.
- C'est encore plus ridicule de laisser notre vie dans les mains d'inconnus.
Je soupire longuement avant de rejoindre la cuisine. Sérieusement je ne laisse pas ma vie entre les mains d'inconnus, je sais me défendre même si le nombre du clan est très impressionnant. La cuisine étant vide, j'explore la maison à leur recherche. Ils ont pris confiance en eux, partout les murs sont ouverts par de grandes baies vitrées qui donne sur un lac et sur la forêt. Il y a peu d'endroit pour se protéger de la lumière du soleil, si un humain passe près de la maison toute la famille peut être découverte, ce n'est pas très prudent. Toute la maison est dans la continuité de la chambre d'Alice, des murs blancs décoré par quelque tableaux sans être surchargé et quelques touches de couleur douce apporté par l'extérieur ou par quelques meubles.
Toute la famille est dans l'immense salon du rez-de-chaussé, chacun s'occupe tranquillement, il ne reste rien de la tension de mon arrivée. Esmée, Carlisle et Edward occupent des fauteuils près d'une bibliothèque avec des livres à la main. Jasper et Emmett jouent sur quatre échiquiers en même temps, observés par Lucas qui semble aussi concentré qu'eux. Rosalie et Alice sont penchées sur une étrange machine, une sorte de mélange entre une machine à écrire et une télévision. Cette vision est inhabituelle, mes soirées sont soit beaucoup plus animé soit beaucoup plus calme. Je les passe soit immobile à attendre que le temps passe soit je continue d'avancer soit je chasse. Du coup je ne sais ni où me mettre ni quoi faire. Au fond de la pièce dans un coin je remarque un piano a queux, un bel instrument en bois et peint en noir. Classique mais magnifique.
- Tu sais jouer ? Demande soudain Alice qui est apparue à côté de moi.
- Heu...
- Vous savez jouer, vous pouvez jouer pendant des heures entières, commente Jasper en déplaçant un pion.
- C'était agaçant, soupire Lucas.
- Surtout n'écoute pas cet idiot, me prévient Alice a voix haute. Except Jazz il ne supporte pas tout ce qu'il lui rappelle sa vie avant qu'il me rencontre. Et j'en suis très flatté, sauf quand il fait l'idiot comme ça. Ça ira mieux dans pas longtemps ! Allez viens, tu as dit que je pouvais de coiffé, t'en as vraiment besoin.
Elle me désigne une place un peu à l'écart, mais avec une vue sur toute la famille. Sur un guéridon sont posés plusieurs brosses, élastiques et d'autres trucs. Je m'y installe rapidement. Je ne sais pas à quoi m'attendre, j'ai oublié ce que ça faisait de se faire bichonner par quelqu'un. Au final je sens à peine ce qu'on fait à mon sac de nœud. Plus je les observe, moins je me sens à ma place, être là entouré d'autant de gens. Le mot famille n'a strictement aucun sens pour moi, il ne m'évoque rien.
- Ne t'en fais pas, intervient Edward, laisse le temps. Tu vas finir par t'y faire si Alice en est persuadé tu peux être sûre que ça arrivera. Et tu verras que ce n'est pas si mal d'avoir des gens sur qui compter.
Esmée lance un regard de pure adoration à son fils.
XOXOXOXOXOXOXOXOXOXOXOXOXOX
Fin de chapitre !!!!
Bon à la relecture je suis pas convaincu par se chapitre surtout le début, mais bon faut bien poser le décort...
Bonne vacances de la Toussaint !!
Bisous <3 <3 love !
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