37- Résolution

Pdv omniscient :

Après l'attaque de Pain sur Konoha, le village caché des feuilles, celui-ci est reconstruit petit à petit avec l'aide de chacun.

Par miracle, malgré la destruction totale du village, il n'y a eu aucun mort à déplorer. Certes, nombreux sont les blessés, mais aucune vie n'a été prise, arrachée de force à ce monde.

Naruto était désormais considéré comme un héros. Certains avaient déjà commencé à le voir d'un autre œil avant cet incident. Cette attaque aurait fait envoler tout les doutes le concernant. Ainsi, l'ensemble des villageois le voyait sous un nouveau jour, celui où il a sauvé le village, où il les a tous sauvés.

Malheureusement, après de nombreux efforts pour secourir le maximum de personnes possible lors de cette attaque, Tsunade, la Godaime Hokage tomba dans le coma.

Ce fut donc Danzô qui hérita ensuite du titre de Rokudaime Hokage, bien que très peu de monde soit au courant.

Alors que le village ne ressemblait encore à rien, trois ninjas vinrent à Konoha sous ordre de leur chef.

??? : Oh non, pas ça... Je l'ai pas fait exprès ! C'était juste un petit caillou.

???? : Mon Dieu, Karui. Qu'as-tu fait ?

Les trois ninja venant du pays de la foudre n'en crûrent pas leurs yeux. Le village était rasé de la carte, un énorme trou en son centre.

Juste avant qu'ils n'arrivent sur les lieux, Karui, une des ninjas venant de Kumo, le village ninja caché par les nuages avait envoyé une petite pierre sur son coéquipier Omoï. Celui-ci répliqua face à sa violence en lui disant qu'avec la force avec laquelle elle a envoyé le caillou, elle pouvait déclencher un éboulement et détruire Konoha.

Bien évidemment, cela n'était pas réellement possible. Mais les deux ninjas pensèrent tout deux que le village caché des feuilles était dans cet état à cause du simple petit caillou.

?? : Bon, arrêtez vos délires. Il faut qu'on trouve à qui s'adresser.

Ninja de Konoha : Halte là ! Que faites-vous ici ?

En effet, des ninjas d'un village étranger n'ont rien à faire à Konoha, surtout après une attaque de l'envergure qu'ils ont subi.

?? : Je suis Samui du village de Kumo. Nous sommes envoyé par notre chef, Maître Raikage.

Ninja de Konoha : Des envoyés du Raikage ?

Pdv Samui :

??? : Attendez !

Une jeune fille arrive, elle est jeune, cela ne fait pas de doute, elle doit avoir le même âge que Karui et Omoï.

Il me semble l'avoir déjà vu quelque part...

??? : Vous pouvez y aller, il n'y a pas de danger ils disent la vérité. Je me charge d'eux.

Ninja de Konoha : Si tu le dis, c'est que ça doit être vrai. Au moindre problème, fais nous signe.

??? : Je n'y manquerai pas.

Les deux gardes de l'entrée de ses ruines s'en vont comme si de rien n'était. Ils ont une entière confiance envers cette fille. Je me demande bien pourquoi elle n'a fait preuve d'aucune hésitation, comme si elle savait effectivement bien de quoi elle parlait.

C'est suspect... nous tend-t-elle un piège ?

??? : Désolée pour tout à l'heure, ils sont un peu sur les nerfs ces derniers temps... Je me présente, Kako Memorī, Jônin de Konoha. Je fais partie de l'unité des renseignements, dès que j'ai appris que vous vous dirigiez par ici, je suis venue aussitôt.

Samui : Être Jônin aussi jeune n'est pas anodin, en plus, tu fais partis des renseignements...

Kako : Veuillez me suivre s'ils vous plait.

Elle nous guida lentement à travers les décombres, Konoha en a pris un sacré coup.

Samui : Nous n'avons rencontré aucune patrouille. Et tout est sens dessus dessous. On peut savoir ce qui s'est passé ici ?

Kako : Ceci est l'œuvre d'Akatsuki. Mais nous allons rétablir la surveillance dans les meilleurs délais. Comme vous pouvez le voir, j'y veille un peu lorsqu'il m'est permis de le faire.

Ça y est, je me souviens ! Je l'ai déjà vu dans les registres des ninjas des autres villages dont il faut se méfier. Une prodige dans la récolte d'informations...

Samui : En tout cas, vous serez obligés de nous ammener auprès de l'Hokage. On a une lettre du Raikage qui lui est destinée.

Kako : Je sais, bien que je ne connaisse pas son contenu. Mais j'ai peur que cela ne soit difficile...

Samui : Pourquoi cela ?

Kako : ... Nous sommes arrivés à sa tente... Attendez, vous entrerez quand je vous le dirai.

J'entre en repoussant légèrement le simple tissu qui sépare l'extérieur de l'endroit où se repose la Godaime Hokage.

Kako :Dame Shizune ! Nous avons des invités.

Shizune : Des invités ? De qui veux-tu parler ?

Kako : Des ninjas venus de Kumo sont là sous l'ordre du Raikage.

Shizune : Combien sont-ils ?

Kako : Trois.

Shizune : Que veulent-ils ?

Kako : Donner une lettre à Dame Tsunade.

Shizune : Ils ne doivent pas être au courant de son état dans ce cas...

Kako : En effet. Ils viennent tout juste d'apprendre l'attaque contre le village.

Shizune : Selon toi, devons-nous rester sur nos gardes ?

Kako : Je ne pense pas que nous craignons quoique ce soit. Mais nous ne sommes à l'abri de rien, en fonction de leur séjour ici, leurs pensées peuvent changer...

Shizune : Je me contenterai de ça... Merci Kako.

Kako : Je fais entrer leur cheffe d'équipe ?

Shizune : Oui, je veux bien.

Je ressors rapidement de la tente.

Kako : Dame Samui, veuillez entrer, je vous prie.

Celle-ci entra pendant que je restais à l'extérieur. Les deux ninjas de Kumo sont restés ici également. Après tout, ils ne peuvent pas aller bien loin.

Karui : Kako, c'est bien ça ? Dit, c'était comment... cette attaque de l'Akatsuki ?

Kako : Tout simplement abominable.

Omoï : Oui c'est sûr, avec les dégâts qu'on peut voir, le village a été rasé... Quelle catastrophe !

Kako : Le village n'a pas seulement été rasé... Les souffrances ont bien été présentes, qu'elles aient été physiques ou morales, voir le monde autour de nous se réduire en cendres et poussières, c'est une torture. Les cris, les attaques, le sang, le désespoir, la peur... Nombreux sont ceux qui étaient morts, je n'y fait pas exception...

Karui : Tu-tu veux dire que tu étais morte ?

Bien sûr, ils sont éberlués, ce n'est pas tous les jours qu'une personne vous dit qu'elle était morte.

Kako : Oui, mais grâce à notre héros, nous sommes tous revenus à la vie. Prenez moi pour une folle, je ne dis que la pure vérité, et je ne suis pas la seule à la dire.

A la fin de ma phrase, une silhouette au loin apparait. Mais elle n'est pas seule, deux ombres noires la suive.

Plus elle approche, plus je me contiens. Je dois me faire petite, rester calme, garder la tête froide.

Kako : Vous... que faites-vous ici ?

Malgré le fait que je veuille rester la plus neutre et détendue possible, mon animosité envers cette personne persiste.

Je ne dois pas montrer mes émotions.

Cet homme m'ignore, ce n'est seulement qu'en entrant, au dernier instant qu'il ose me regarder. Croiser nos regards ne fait que renforcer ma froideur envers la laideur de l'âme de cet homme.

Il pénètre lui et ses hommes dans la tente et je relâche un léger soupir. Les ninjas de Kumo me scrutent, il ne pouvait qu'observer la scène en tant que spectateurs.

Kako : Je vous donne un conseil, non pas par une ninja d'un camp adverse, mais bien un conseil d'être humain à un autre. Méfiez-vous de cet homme.

Quelques minutes passèrent, et aucun bruit ne fuitait. Bien que ce ne soit qu'une simple tente en apparence, un sceau y a été placé pour protéger les personnes à l'intérieur, ou encore insonoriser « les murs qui ont des oreilles » indiscrètes.

Bien que le silence régnait, moi, j'entendais tout, certes, en décalé, mais grâce à mes visions, je savais tout. Je n'ai pas confiance, un mauvais pressentiment...

... Quoi ?

J'entre en fracas dans l'espace clos. Ma venue tourmente Dame Shizune et Dame Samui. Les membres de l'Anbu, eux, ne sourcillent pas et s'empressent de me retenir pour empêcher que j'avance plus.

Kako : Qu'avez-vous dit ?! Répétez !

Anbu : Le maître n'a rien à te dire, gamine.

Kako : Bien sûr que si ! Vous donnez l'autorisation de tuer Sasuke Uchiha ?! Vous n'avez pas le droit ! Dame Tsunade...

Danzô : Je suis le nouvel Hokage, et voici mon premier ordre. Tu ne peux rien y faire. Sasuke est un déserteur, et un traitre à son village doit mourir. Il a choisi cette voie de son plein gré, qu'il aille au bout de son chemin.

Kako : Lâchez moi !

J'ai beau me débattre, rien y fait, les ninjas de la racine renforcent leur poigne sur moi.

Danzô : Sortez là d'ici et éloigner la loin de moi.

Anbu : Bien, Maître Danzô.

Comme des machines, les ninjas vêtus entièrement de noir avec des masques camouflant leur identité m'emmenèrent loin, en me portant tout deux sur leurs épaules.

Je ne peux pas rester sans rien faire...

Peu importe si les ninjas de Kumo l'entendent, cela ne fera qu'augmenter leur méfiance envers cet homme sans cœur.

Kako /crie/ : Tout cela, c'est de votre faute, Monsieur Danzô ! C'était votre idée ! Ce massacre à eut lieu à cause de vous ! Je sais tout ! C'est pour cela que vous ne vous êtes pas approché de Sasuke quand il était ici pour l'influencer ou le tuer ! Car j'étais là pour le protéger ! Vous n'êtes qu'un lâche ! Vous...

Un ninja me couvre la bouche pour m'empêcher d'en dire trop. C'est compréhensible.

Moi, je n'ai pas de sceau apposé sur la langue pour que je ne dévoile rien au sujet de Monsieur Danzô. Alors, c'est le seul moyen qu'ils aient trouvé pour me faire taire.

Je leur mord les doigts. Si je ne peux rien dire de la vérité, je peux au moins les menacer.

Kako /crie/ : Qu'allez-vous faire ?! Vous n'allez pas me tuer, vous ne pouvez pas vous le permettre ! Je suis bien trop précieuse, un atout bien trop élevé pour le village ! Si vous m'enfermez, je ne parlerai pas ! Je préfère encore mourir plutôt que de discuter avec le diable que vous êtes ! Lâchez-moi !

Ils ne vacillent pas. Tant pis, nous ne sommes pas du même camp au sein du village...

Je créé des lames d'eau à l'aide de mon chakra et les enfonce dans la chair des deux ninjas de l'Anbu.

Ils ont beau avoir mal, ils gardent leur sérieux, mais s'affaiblissent malgré eux.

Je commence à me balancer d'avant en arrière, puisque je ne touche pas le sol. Si j'arrive à atteindre assez d'élan, ils me lâcheront avant que je ne fasse un tour complet. En tout cas, ils me libèreront s'ils ne veulent pas avoir un bras chacun brisé suite à leur mouvement dans le sens contraire qu'il peuvent normalement bouger leurs membres.

Comme prévu, je sors de leur emprise.

Kako : Ne me sous-estimez pas ! Je ne suis pas une de vos vulgaires marionnettes obéissantes !

J'aurai dû m'y attendre, on ne peut converser et négocier avec un tel homme sans cœur n'y humanité.

Pour lui, ce qu'il fait est pour le bien du village. Pour moi, ce n'est que des souffrances en trop qu'il produit, alors qu'elles pourraient ne pas exister.

Tant de monde est mort par sa faute. Tant de monde ont perdu espoir.

A quoi cela sert de voir les belles couleurs de ce monde si nous ne revoyons dans nos têtes que le rouge ensanglanté sur les corps de nos chers proches ?

Nombreux sont les traumatisés, les blessés, les morts...

Un seul homme en est responsable, du moins, à la tête de ces immondices.

Je pars, loin, comme il le voulait. Je ne peux pas le laisser faire.

Même si Sasuke n'a pas les mains propres, une personne qui a tant souffert par la faute de Danzô, à en devenir ce criminel ne mérite pas ce châtiment.

J'admets, je suis peut-être aveuglée par mes sentiments. Mais j'ai également les mains pleines de sang. Sasuke est mon ami, ma famille adoptive, celui que j'aime malgré ses crimes. Le mensonge puis la vérité le font déjà assez souffrir...

Ellipse

Par miracle, j'ai réussi à convaincre Kakashi-sensei de les accompagner, lui, Naruto et Monsieur Yamato hors du village pour trouver le Raikage.

J'adhère entièrement à la requête de Naruto envers le chef de Kumo. Mais... si je me fie à mes visions sur cet homme, je doute fortement que cela marchera.

Malheureusement pour eux, j'ai d'autres plans...

Je créé un simple clone grâce au multiclonage qui les accompagne dans leur quête. Moi je pars, seule dans mon périple.

J'ai une idée bien en tête.

J'avance, je cours. Ma destination est claire. Je vais au pays du fer.

Le conseil des Cinq Kage se trouvera là-bas. Monsieur Danzô également.

Je me dépêche, pour les rattraper.

Le temps passe, défile à toute vitesse. Le paysage change au fur et à mesure. Me voilà désormais en train de fouler le sol blanc de ce pays enneigé.

Il fait froid, le vent glacé me fouette le visage. Mes lèvres tremblent suite à la chute de température.

Je hais la neige. Je déteste l'hiver... et ici, il est question de cette saison presque l'année entière...

J'aurai horreur d'habiter ici, moi.

Pdv omniscient :

Karin : Je sens une présence derrière. Elle se dirige droit sur nous.

Jûgo : Nous avons été repéré ?

Zetsu blanc : Déplaçons nous dans une autre direction et voyons voir si elle nous suit toujours.

Le petit groupe se dirigea dans une direction opposée à celle qu'ils prenaient. Mais cela était un mal pour un bien. Malgré tout, cela n'allait rien changé...

Sasuke : Alors ?

Karin : Elle nous suit à la trace.

Sasuke : Combien de personnes ?

Karin : Je ne ressens qu'un seul chakra.

Suigetsu : Une seule personne ? Ça va être simple de se débarrasser d'elle dans ce cas !

Karin : Elle arrive !

Pdv Sasuke :

En effet, une personne fonce dans notre direction.

Elle est entièrement recouverte par une cape, nous ne pouvons pas voir son visage. Elle se protège sûrement de la neige et du froid.

J'empoigne mon katana, prêt à dégainer.

Tiens ?

Une mèche de cheveux rousse vient de sortir de sa capuche. A chaque fois que je vois cette couleur de cheveux, je repense à...

Elle dévoile son visage.

Non, pas elle... que vient-elle faire ici ?

Kako : J'ai eu du... mal à te retrouver...

Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'elle soit là, maintenant ?

Jûgo commence à activer sa marque maudite pour attaquer.

Sasuke : Jûgo, tu la touches et je te tue !

Celui-ci semble étonné par ma réaction. Kako, elle, ne laisse rien paraitre, juste une mine légèrement désolée.

C'est à moi de lui régler son compte...

Sasuke : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Kako : Je suis venue te voir.

Sasuke : Et la technique de camouflage des visions ?

Kako : Elle a des failles.

Karin : Vous vous connaissez ?!

Ouais, bien-sûr qu'on se connait. Nous avons été amis, et plus que ça encore...

Sasuke : Qu'est-ce que tu me veux ?

Kako : Je suis désolée...

Désolée ? Elle plaisante là ? Parce qu'elle croit que des excuses sont la solution ?!

Kako : Je suis désolée... de ne pas t'avoir dit la vérité... mais... c'était pour ton bien...

Sasuke : Mon bien ? Tu veux rires ?! Tu as toujours su que mon frère avait trahi les siens pour le village, qu'il m'avait épargné car il ne pouvait se résoudre à me tuer !

Elle se tut. Elle se sent coupable, c'est sûr. Pourtant, elle ne cherche pas à se faire pardonner par de niaises paroles. Elle réfléchit à quoi me répondre.

Sasuke : Que vas-tu dire maintenant ? Que tu regrettes ?!

Kako : Non, je ne regrette pas.

... Quoi ?

Kako : Monsieur Itachi voulait que tu le tues, pour que tu sois considéré en héros. Je n'ai fait que respecter sa volonté... Par contre, il ne voulait pas que tu deviennes celui que tu es aujourd'hui, Sasuke...

Sasuke : Comment peux-tu le savoir ?!

Kako : C'est évident. Monsieur Itachi t'aimait profondément. Mais il ne voulait en aucun cas que tu souffres et le venges ainsi. Il a choisi sa voie, et elle finit avec son sacrifice...

Sasuke : Je te faisais confiance Kako, plus que quiconque... Comment as-tu pu... me cacher la vérité sur mon propre passé ?!

Kako : Que voulais-tu que je fasse d'autre ? Ta vie à Konoha aurait été encore plus horrible si tu l'avais su...

Sasuke : Et alors ? Il était dans mon droit de savoir la vérité !

Kako : Tu sais, moi aussi je suis en colère contre le système actuel. Moi aussi, je n'aime pas la tournure de tout ceci. Après tout, à cause de cela, j'ai perdu tout ce que j'avais fondé après le massacre de mon clan... A commencer par mon meilleur ami, que dis-je ? La personne que j'aime ! Moi aussi j'ai souffert ! Que crois-tu ?! Vu que tu es le principal concerné de cette histoire, il n'y a que toi de blessé ?! Tu te trompes fortement !

Sasuke : Tu ne peux pas comprendre ! J'ai tué mon frère de mes propres mains ! Alors que la seule chose qu'il a toujours fait est de me protéger !

Kako : Tu peux déverser ta haine sur moi si tu le souhaites... Mais je tiens à te dire, cela ne ramènera pas ton frère... Mais si ça peut te soulager un peu de faire du mal à une personne complice de ton malheur, je m'y suis résolue...

Vraiment ? Elle n'est pas là pour me raisonner et me convaincre de rentrer au village ?

Elle m'autorise même à faire ce qui me chante d'elle ? A utiliser la force ?

Je serre mon poing... qu'est-il devenu de la Kako combative que je connaissais ?

Bon, ce n'est pas grave... ! Je prépare mon Chidori et je m'élance vers elle. Je ne sais pas exactement ce que je fais, je laisse mon corps agir de lui-même, ma haine me guider.

Après tout, comme elle l'a dit, elle est complice de mon malheur.

Je m'approche d'elle, mais étrangement, elle est sereine. Son expression est paisible, elle sourit même.

Est-ce un piège ? Elle excelle dans la manipulation après tout...

Je me prépare tout de même à la transpercer de mon attaque foudroyante. Soudain...

Kako /chuchote/ : De toute manière... je n'ai plus de raison pour vivre...

Pardon ?

Sans m'en rendre compte, mes éclairs s'estompent, mais je lui donne un coup de poing dans son ventre.

Je revois la petite Kako d'autrefois. Celle qui peinait à vivre à cause de ses visions qui la hantait. Elle m'a déjà avouer qu'elle voulait rejoindre les siens... Mais qu'en est-il de ces rêves maintenant ?

Je pensais qu'elle voulait refonder son clan et la paix de Konoha qui l'a recueilli...

Avec cette dernière phrase, elle a avoué qu'elle voulait que je la tue, car elle n'a plus de raison de vivre... ?

Je pensais pouvoir la tuer, mais je revois celle d'avant, et mes sentiments ressortent...

Karin : Mais pourquoi tu ne la tue pas ?!

Mes mains tremblent... C'est vrai ça. J'ai coupé les ponts avec elle ! Elle m'a menti ! Cacher la vérité !

Nous ne sommes reliés que par le passé ! Le présent est tout autre ! Souffrance, abandon, trahison, tristesse, vengeance ! Voilà mon quotidien ! Alors pourquoi je n'arrive pas à l'éliminer ?!

Kako : Sasuke... ?

Je la regarde craintivement.

Au simple premier coup d'œil, ses yeux jaunes pâles m'embarquent dans son esprit, m'arrachant au vrai monde...

C'était une grossière erreur...






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