31- Missions

Précédemment :

Kako : Ceux qui ont encore des doutes, je peux vous prouver que ne ment pas ! Les personnes au fond, Monsieur Goshippu et Monsieur Supīchi, chuchotez-vous une chose à l'oreille ! Je serai capable de le prononcer à nouveau à la perfection !

Kako : Si vous voulez, des personnes peuvent même me boucher les oreilles et faire du bruit autour de moi, je peux également fermer les yeux ! Cela augmentera la crédibilité et la fiabilité de mes paroles !

Elle lança des regards durs à ceux qui étaient les plus proches d'elle. Kako descendit de la table pour que les personnes qu'elle avait forcé à venir par un simple coup d'œil viennent faire ce qu'elle disait plus tôt.

Puis énormément de bruit se fit entendre pour masquer les plus possible les paroles des deux hommes au fond.

Ils se chuchotèrent quelques phrases que même ceux qui étaient à côté d'eux n'entendirent pas un mot.

Quand ils eurent fini, le silence revint et les hommes se séparèrent de Kako. Elle fit une courte pause avant de parler à nouveau.

Pdv omniscient :

Kako : « Tu crois vraiment qu'elle peut nous entendre à cette distance et avec tout ce bruit ? Moi je pense qu'elle bluff. »

Kako : « Moi je ne pense pas au contraire, elle n'aurait jamais proposé ça si elle n'était pas sûre d'elle. On ne sait pas de quoi elle est capable... »

Kako : « Tu penses vraiment ça, et puis après tu vas penser que c'est une voyante, laisse-moi rire. »

Kako : « On ne sait jamais, peut-être que c'est une voyante, comme elle dit qu'elle a des yeux et des oreilles partout, et comment elle savait nos noms alors ? Une voyante ? Peut-être qu'elle l'est vraiment... » !

Kako : Ai-je bien tout récité à la perfection ?!

Les deux hommes perdirent leurs langues. Aucun son n'en sortit. Leur silence était sans voix. Ils baissèrent leurs têtes, par crainte. Pourtant, l'un d'eux réussit à chuchoter quelques paroles inaudibles pour ceux qui n'était pas à trois mètres de lui.

Kako : Comment je fais cela ?! Eh bien... j'ai certaines aptitudes !

Un sourire se dessina sur le visage de la seule fille de la pièce. Un sourire narquois et sarcastique figea la salle entière.

Elle commença a dévoiler quelques petits secrets de personnes de la pièce. Certains avait honte, et d'autres étaient stupéfiés. Elle leur dévoila tant de choses que personne n'eut plus un seul doute à son sujet.

Quand elle partit enfin de la pièce, pour laisser le chaos l'envahir, tous tremblotaient à son passage. Ils n'osèrent même pas la regarder dans les yeux.

Le soir venu, la nouvelle au sujet de Kako c'était répandue comme de la poudre lancée en l'air. Tous ceux qui n'étaient pas présents lors de cet événement savaient.

Elle avait pris le nom de « voyante des âmes ».

Tous avaient son surnom sur le bout des lèvres. Ils n'avaient qu'une hâte, qu'elle parte.

Hozûki semblait bien calme depuis l'arrivée de Kako. Cela semblait même choquant. Les gardes peinaient parfois à contenir les prisonniers. Quelques minutes après un affront, elle arrivait de nulle part, elle, Kako, stoppait en un instant tout mouvement avec un simple regard.

En une semaine, plus aucun incident, même pas un vulgaire petit vol de nourriture ne fut signalé. Tous les prisonniers savaient qu'il ne valait mieux ne pas tenter de faire ressortir sa colère. Déjà qu'elle les effrayait, alors en étant sur les nerfs...

Il ne fallait pas tenter d'appeler le diable...

Les nouvelles se répandirent très vite à travers le monde. Hozûki, la prison rassemblant certains plus grands criminels des villages ninjas était sous pression d'une gamine de quinze ans.

Certains ninjas d'autres villages la connaissaient déjà, mais peu. Aujourd'hui, lentement, le nom de cette jeune fille se faisait connaitre, même des Kage.

Kako Memorī.

Alors qu'elle reçut l'ordre de revenir au village suite à la réussite de sa mission, elle demanda à tous les prisonniers de se rassembler dans la cour du château.

Elle leur dit très clairement : « Je pars aujourd'hui, mais je vous surveille toujours ! Ce n'est pas parce que je ne suis plus présente ici, que je ne saurai rien de vos faits et gestes. Au contraire, je serai au courant de tout ! Alors attention à vos actes futurs, car je reviendrai avec plaisir si j'apprends vos c*nneries ! »

Elle s'en alla, sereine, laissant derrière elle des traumatisés.

Quelques mois passèrent après cette mission, désormais, personne ne l'ignorait. Elle avait même sa tête affichée dans le Bingo Book pour commencer, une centaine de mille Ryô. Pourtant ce nombre ne resta pas très longtemps fixe. La somme augmentait à chacun de ses énormes exploits.

(Nda : Asuma avait par exemple une prime de 35 000 000 Ryô, donc 100 000 Ryô pour Kako passe encore...)

Pdv Kako :

Finalement, j'aime bien ce pouvoir...

Plutôt, je commence à l'aimer malgré son double tranchant.

Deux semaines que je suis en mission. Des personnes disparaissent mystérieusement. Mais mes visions ne m'aident pas vraiment. Je vois des personnes kidnapper tout ce monde, mais je ne vois pas leurs visages, tout est flou.

Cela me frustre. Une technique entraverait mon pouvoir ?

Non impossible. Seulement quelques personnes en sont capables, grâce à une unique personne.

Une seconde...

Je sors de ma cachette, en cette nuit d'été, il ne fait pas froid. Les étoiles éclairent bien l'espace, tout comme la lune. Le temps est bon, mais j'ai chaud. Je suis prise d'un malaise.

Je cours au hasard dans un endroit, mes pieds me guident sans réellement savoir où je vais.

Serait-ce ces personnes les coupables ?

Je sens une présence. Je me cache rapidement et camoufle mon chakra. Je regarde discrètement devant moi.

Une personne aux cheveux blancs. Des lunettes rondes. Une tenue violette.

J'en étais sûre, Monsieur Orochimaru est dans le coup.

Alors que je réfléchissais à comment m'y prendre pour le capturer, Monsieur Kabuto se décala légèrement.

Je le vis.

Un air blasé sur son visage.

Ses cheveux avaient un peu plus de longueur. Ses yeux étaient froids. Il avait grandi, je ne peux pas mentir là-dessus.

Il a désormais un katana accroché à une ceinture violette semblable à celle de Monsieur Orochimaru. Son haut blanc ouvert à l'avant laisse apercevoir son torse.

Bizarrement, je ne fais rien, je reste subjuguée.

Il est là, pas loin, Sasuke... Je ne peux détourner mes yeux de lui, il a changé.

Je repense à quand nous étions petits, j'ai de la peine, il a changé, trop...

Soudain je ne sais comment, un kunaï vint se planter dans l'arbre derrière lequel je me réfugiais.

Pdv Sasuke :

Sasuke : Sors de ta cachette, je t'ai repéré, ninja.

Bon, on va devoir le tuer vu qu'il nous a découvert. Je préfèrerai qu'Orochimaru m'entraine au lieu d'être avec Kabuto à accomplir cette mission.

Est-ce que ce ninja est fort ? Cela m'étonnerai.

Il sort enfin de sa cachette...

!

Si je m'attendais à ça... Je reste troublé, c'est elle.

Ses cheveux roux flamboyants. Ses iris vertes scintillantes.

Elle a changé.

Elle a grandi, et pas qu'en taille. Sa poitrine aussi s'est développée.

Elle porte un petit haut jaune, avec un short brun clair. Une veste longue à manches courtes noir avec une bande jaune. Le tout serré avec une ceinture jaune clair avec ces mêmes billes explosives. Son bandeau aussi a changé, il est disposé sur sa tête, comme Sakura à l'époque, il est jaune également. Au final, elle a grandi mais elle triche, elle porte des sandales ninjas bruns clairs avec des talons.

Deux ans que je ne l'avais pas vu. Ça fait longtemps...

Kabuto : Tiens, ne serait-ce pas la dernière Memorī ?

Pdv Kako :

Je fais quoi maintenant ?!

J'attaque ? Je suis en infériorité numérique...

Je fuis ? Ils me rattraperont... et je n'aime pas cette solution...

Mais alors que faire ?!

Kabuto : Que dirais-tu de rejoindre les rangs de Maitre Orochimaru ?

Kako : C'est à moi que vous parlez ?

Pdv Sasuke :

Deux ans. Deux ans que je n'avais pas entendu sa voix. La même tonalité, la même façon de parler, quoique, sa manière est plus fluide qu'avant...

Kabuto : Oui, on entend parler d'une certaine « voyante des âmes ». Nous en déduisons selon les rumeurs qu'il s'agit de toi.

Kako : Même les serpents les plus isolés et à l'abris des regards sont au courant, je suis flattée.

Son regard est mauvais, noir. Elle est sur ses gardes. Cela ne fait aucun doute.

Kako : Pourquoi devrais-je rejoindre les rangs de Monsieur Orochimaru ?

Je vois qu'elle a toujours cette façon de parler quand il s'agit d'une personne.

Ah... Elle n'a pas tellement changée finalement.

Kako : Pourquoi devrais-je rejoindre une personne que je déteste du plus profond de mon âme, laissez-moi rire !

!

Elle se moque littéralement de nous. C'est devenue une vrai pro à ce que je vois. Elle ne se laisse pas influencer. Elle essaie de gagner du temps en revanche.

Je m'approche d'elle, elle s'apprête à dégainer à la moindre tentative. Elle dispose elle aussi d'un katana derrière elle, retenu par sa ceinture.

Kako : Sasuke...

Je me stoppe, entendre mon prénom de sa bouche... Je ne pensais que cela me déstabiliserait à ce point. Mais je me reprend vite.

Kako : Mon cher Sasuke... si on me propose de venir avec vous chez Monsieur Orochimaru... je te propose de venir avec moi à Konoha. Deux ans, c'est long, non ? Tu t'es assez entrainé avec cette vipère non ?

Kabuto : Comment oses-tu parler de Maitre Orochimaru !

Elle le scruta froidement, calmement, silencieusement, puis elle l'ignora.

Finalement, je me demande si elle n'a pas un peu changée...

Kako : J'attends ta réponse, Sasuke...

Elle a raison, je me suis assez entrainé avec Orochimaru, mais je peux devenir encore plus fort grâce à lui.

Kako : Dois-je considérer ton silence comme un refus. Tu as changé Sasuke, normalement, tu m'aurais répondu, même si la réponse était négative.

Kako : Je dois donc te considérer comme un ennemi ? J'ai moi aussi évolué, et même si tu es la personne à laquelle je tiens le plus ici, je ne fais pas de cadeau. Tu n'as jamais vu mon nouveau sabre, je me trompe ? Bien-sûr que non puisque tu es parti avant !

Elle remets une mèche de ses cheveux qui était tombée derrière son oreille gauche.

C'est alors que j'aperçois une boucle d'oreille. Pas n'importe laquelle. Celle que je lui avais offert.

Que cherche-t-elle à faire ? À me faire culpabilisé d'être parti, me dire que je comptais toujours pour elle pour me faire douter ?

Soudain, elle dégaine. Je comptais l'attaquer, mais j'ai une demi-seconde de retard.

Et elle m'est fatale.

Les yeux de Kako deviennent clairs. Jaunes pâles. J'ai déjà vu ça !

Je me suis fait prendre !

Pdv omniscient :

Sasuke venait d'entrer dans l'esprit de Kako. Il ne bougeait plus d'un millimètre.

Kabuto : Sasuke ! Dépêche-toi de bouger !

Kabuto s'activa à son tour. Il put apercevoir les lèvres de Kako s'élever vers le haut à travers son visage. Son expression avait l'air de dire « Trop tard ».

Un combat s'enchaina entre les deux. Malgré que Kabuto soit fort, Kako n'avait pas chômé de son côté. Elle était même devenue une Jônin. Il ne fallait pas la sous-estimer, surtout qu'elle venait de neutraliser Sasuke.

Pdv Sasuke :

Il fait noir ici...

???: Sasuke !

Cette voix... c'est celle de Kako, mais elle me semble plus...

Je me retourne et regarde attentivement l'enfant devant moi.

Kako (petite) : Tu viens... t'entrainer avec... moi... ?

Un Genjutsu ?

J'active mes Sharingan, mais je n'arrive pas à me défaire de cette illusion.

Soudain la petite grandi.

Un banc apparait derrière elle, Kako a retrouver sa forme actuelle. Elle s'assoit et croise les jambes.

Kako : Ton Dôjutsu ne peut rien, ce n'est pas illusion. Tu te trouves dans mon esprit Sasuke.

Elle souffle doucement. Je me méfie, alors ce changement de couleur d'yeux est le signe que ce pouvoir s'active.

Kako : Deux ans... Tu n'es toujours pas revenu en deux ans... Tu sais, je m'inquiétais de ne plus te voir. Je n'ai réussi qu'à avoir quelques flashs de toi. Voir mon « meilleur ami » tuer n'est pas très agréable. Et si on faisait l'inverse maintenant.

Elle sourit, mais cette expression s'effaça bien vite.

Elle redevint petite fille, celle que je n'avais jamais connu.

Une fillette de tout juste trois ans, couverte de sang. La peau pâle, des larmes gelées sur ses joues, ses pieds devenus bleus comme le bout de ses doigts à cause du froid.

C'est donc à ça qu'elle ressemblait lors de cet événement.

Elle se leva du banc et atterri en sautant sur le sol. Elle s'approcha de moi et me pris la main. Elle était glacée, vraiment réaliste son esprit...

J'étais surpris, mais étonnement, je me laisse faire.

Je me rend bien compte qu'il est dangereux de ne pas se méfier comme je devrais normalement le faire. Je sais que la petite est en réalité Kako, la Kako de quinze ans mais sous une autre forme.

Pourtant, mon corps se laisse bercé d'illusions, celui de penser qu'elle est innocente. Celui de voir la fille que j'aime à son plus jeune âge. Même si je veux partir, je la suis, impuissant.

Mais elle me lâche la main. Elle avance de quelques mètres, et je reste à ma place.

Soudain, des petits garçons apparaissent. Ils se ressemblent beaucoup, roux aux yeux verts comme l'herbe, seul un est blond. Je les ai déjà vu.

Ima : Alors c'est toi l'ami de notre petite sœur adorée ?

Il avait un katana dans une de ses mains, celui de leur père, et de l'autre main, il caressa lentement le crâne de Kako.

Le petit de neuf ans souriait chaleureusement devant sa cadette.

Yūki : Alors comme ça, c'est toi qui l'a abandonné !

Yūki il me semble, le seul blond parmi eux, le plus courageux.

Shinsetsu : Yūki, ce n'est pas poli... il faut que tu sois plus gentil et respectueux, c'est lui qui a aidé Kako je te rappelle.

Yūki : Aidé ! Mon œil ! La faire souffrir signifie l'aider ? Depuis quand ?!

Shinsetsu : Yūki...

Yūki : Il faut dire les choses en face ! Ce n'est qu'un lâche ! Même moi je suis plus courageux ! Se faire brûler vif pour protéger ses cadets, ce n'est pas rien !

Ima : Yūki, laisse-le tranquille. J'ai du mal à comprendre comment ma sœur a pu tomber amoureuse d'un type comme toi. Je pensais que tu serais plus rayonnant, comme celui qui l'a sorti de l'enfer. Kako, tu es sûr que c'est lui, Sasuke ?

Shinsetsu : Je ne le reconnais pas... Peut-être que père serait en mesure de le savoir ? Il voit l'avenir après tout.

Je ne dis rien, et dire que j'ai les frères de Kako devant moi, et ils me parlent en plus.

Une minute...

J'active mes Sharingan, ils partent...

On a beau être dans l'esprit de Kako, cet instant ne faisait pas partie de ses souvenirs. Elle a réussi à faire un Genjutsu dans son propre esprit sans que je ne m'en rende compte...

Alors que ses frères venaient de disparaitre lentement, j'aperçois désormais un combat.

Le combat où Kako s'est retrouvée seule.

Ima a été honorable dans son rôle d'ainé.

Yūki n'avait pas menti, il s'est vraiment fait brûler vif.

Shinsetsu était très intelligent pour son jeune âge.

Dommage que mon frère n'aie pas le sens de la protection fraternelle comme eux.

Puis vient le tour de Kako. Elle ne m'avait pas dit des salades, c'était réellement un réflexe de survie...

Kako (petite) : Mon oncle, pardonnez-moi ! Je-je ne voulais... pas vous... faire de... mal...

Je la vois pleurer, mais je ne bouge pas. Puis elle court en ma direction et m'enlace de sa petite taille avec ses tout petits bras.

Kako (petite) : Sasuke, je suis un monstre !

Sasuke : M-

Les mots ne sortent pas, c'est un piège, sûrement, car cela ne fait pas partie de ce qu'il s'est réellement produit.

Sa tête se relève, ses grands yeux pleins de larmes me fixent.

Je ne sais pas quoi faire.

De l'eau s'échappe de plus belle de ses globes oculaires. Elle tremble. Je sais que c'est faux, mais je me laisse prendre à son jeu à contre cœur.

Sasuke : Mais non.

Kako : Siiii...

Elle pleure comme une véritable gamine de trois ans. Elle se colle contre moi et essuie ses larmes sur mes vêtements.

Alors que j'allais poser ma main sur sa tête pour la rassurer, je fus « éjecté » de son esprit.

Kabuto est à terre, le verre de ses lunettes brisé. Une partie de son pantalon partie en fumé. Sa jambe est en sang avec quelques brûlures.

Mais que s'est-il passé ?!

Kabuto : Enfin ! Mais qu'est-ce que tu faisais à rester planter là sans ne rien faire ?!

Sasuke : ...Où est passé Kako ?

Kabuto : Elle s'est enfuit. Elle t'a neutraliser je ne sais comment et m'a attaqué. J'arrivais à la tenir à l'écart, mais elle m'a craché quelque chose dessus, puis ça a explosé. Elle en a profité pour s'en aller.

Kabuto : Notre mission est terminée. Nous avons été découvert sans tuer l'ennemi, alors nos plans sont compromis.

Pdv Kako :

Sasuke...

Tu n'as pas encore un cœur entièrement fait de pierre.

Même si tu es resté aux côtés Monsieur Orochimaru, je me sens rassurée. Tu as encore des sentiments humains malgré le fait que tu sois dans les ténèbres.

Je rentre à Konoha, la route est longue et je reste sur mes gardes. Je suis seule. Seule, comme avant.

Je retrace désormais le même chemin que j'ai fait, douze ans déjà auparavant.

Le jour va bientôt pointer le bout de son nez. Même si je déteste la neige et qu'elle me hantait, je n'en vois plus. Mon imagination est révolue, mes vieux démons sont partis. Même si Naruto ne serait pas d'accord avec moi, on ne pouvait pas changer cette partie du destin, personne ne savait rien... alors personne ne pouvait nous aider lors de ce massacre.

Si cela s'est produit, c'est qu'il y avait peut-être une raison ?

Le soleil éclaire faiblement mon chemin. L'été, la chaleur dû à la température qui augmente doucement m'enveloppe, comme pour me dire que tout allait bien se passer, pour me rassurer du futur.

Du moins, c'est comme cela que je le perçois.

Je connais le passé, le présent devient à chaque seconde le passé. Et le futur devient à chaque seconde le présent.

Le passé est vaste, mais pas autant que le futur. Le présent demeure restreint, ne durant que très peu de temps, pourtant, il est le plus précieux.

C'est le temps où l'on peut vivre chaque instant pleinement, tristement, joyeusement...

Je lève mes bras vers le ciel, je m'étire en même temps.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis apaisée, sereine. Je souhaite que notre avenir soit beau, malgré les embûches que nous pourrons rencontrer.

Je me sens légère. Un pressentiment. Le futur ne sera pas seulement compliqué, malgré les difficultés dans notre époque.

Est-ce que père, Yūki et Shinsetsu ressentaient également cette douce sensation, celle d'être en paix quand ils voyaient l'avenir ?

Sasuke n'est pas devenu entièrement un monstre, je suis heureuse.



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