30- Hozûki

Ellipse

Pdv Kako :

Kako : Aaahhhhh !!! Cela m'énerve ! Ibiki-sensei, je sens que ma tête va exploser !

Ibiki : Tient bon Kako... Sinon comment veux-tu t'améliorer ? Tu me l'as dit toi-même, tu veux que tes pouvoirs augmentent. Alors d'ici dix minutes, si tu ne m'as pas trouvé la date de naissance de chaque ninja de Konoha, je te demanderai ceux de tous les habitants du village !

Kako : Vous n'avez pas un interrogatoire à me faire faire ? Ou une mission de reconnaissance ? D'infiltration ?!

Ibiki : C'est bon, tu as gagné...

Kako /hésitante/: ... C'est vrai... ?

Ibiki : Je réduis ton temps à cinq minutes.

Kako : Ooohhh !

Je tombe à la renverse sur l'herbe du terrain d'entrainement. Cela va faire deux ans. Deux ans que Sasuke est partit. Deux ans que je suis la disciple d'Ibiki-sensei. Deux ans que Sakura est la disciple de Dame Tsunade. Deux ans que Naruto est partit. Deux ans que l'équipe sept s'est séparée.

Précisément, un an, onze mois et quatre jours. Je travaille comme une folle. J'ai dû faire plusieurs centaines d'interrogatoires. De missions d'infiltrations et de reconnaissances en tant que chef, étant Chûnin.

Mais il y a peu, j'ai été nommée Jônin, alors que la plupart de ma promotion est encore au rang de Genin. Shikamaru est actuellement en train de préparer, avec la collaboration de ninjas de Suna, l'examen Chûnin. Cela va bientôt faire deux ans également qu'il n'y en avait pas eu, juste après l'attaque de Konoha.

Presque deux ans que j'ai la volonté que mes pouvoirs augmentent. Mais cela ne se passe pas comme prévu, du moins, plus lentement que ce que j'espérais. Je n'ai réussi à avoir que quelques flashs de Sasuke en train de s'entrainer avec cette vipère !

Mais bon, je me reprends en main, je me concentre attentivement. Ibiki-sensei essaie de son mieux de me donner des exercices pour m'améliorer. Aussi compliqués soient-ils !

Je respire profondément. Je ferme les yeux. Je peux entendre doucement les chants des oiseaux, une brise légère me caressant le visage, le soleil me réchauffer la peau. C'est si agréable !

Alors, le 28 novembre... 17 juillet... 24 avril... 10 février... 19 janvier...

!

Où suis-je ?!

Il fait assez sombre, je sens la pluie me fouetter la peau. Par contre, je préférais quand tout me passait au travers, dans mes visions. Maintenant, je ressens tout, à par les blessures physiques heureusement. Même, est-ce possible ?

Je vois trois personnes avec de longs manteaux noirs.

C'est triste, l'un deux vient de mourir pour sauver ses camarades.

???: Yahi...

Quoi ? Je n'ai pas la suite de cette vision ? C'est étrange...

Ibiki : Kako, tu m'entends ?!

Kako :... Oh... désolée Ibiki-sensei, j'ai eu une vision d'un coup, mais je n'ai pas réussi à voir la suite...

Ibiki : En plus de ne pas rester concentrée, tu te ramollie ?

Kako : Non ! Enfin, je ne sais pas... c'était étrange...

Ibiki : Bien, quoi qu'il en soit, j'ai une mission à te confier, enfin, le Hokage aimerait que tu t'en charges. Et je dois dire que je suis absolument d'accord avec son choix. Mais elle est différente des autres, je te préviens.

Je me relève du sol. Une mission différente ? J'ai hâte d'entendre Ibiki-sensei me donner plus de détails.

Kako : D'accord, dites-moi tout.

Ibiki : La Godaime va envoyer un ninja au château de Hôzuki. Mais en ce moment, il y a beaucoup d'admissions, alors c'est un peu la pagaille là-bas. Elle souhaite que tu remettes un peu d'ordre dans ce lieu.

Kako : J'ai carte blanche ?

Ibiki : Pas de meurtre.

Kako : Vous me prenez pour une folle furieuse Ibiki-sensei ?! Ai-je déjà tuer quelqu'un pour ce genre de cas ?

Ibiki : Non, mais je préférais le dire quand même.

Kako : Je vois... quand est-ce que je pars ?

Ibiki : Demain matin.

Kako : Bien, alors je vais préparer mes affaires dans ce cas.

Je salue mon sensei avant de partir. À vrai dire, je ne me presse pas. Je vagabonde dans les rues, sans vraiment d'objectif.

Je m'entraine même. Quand je vois une personne, j'essaie d'avoir des visions de sa vie dans les grandes lignes. Il y a des enfants, des parents, des ninjas. Tout est diversifié.

Soudain, je croise l'équipe 10 qui venait de sortir du restaurant de grillades où ils vont habituellement. J'imagine que Shikamaru a fait une pause dans son travail.

Kako : Alors, vous avez bien mangé ?

Mes amis se retournent en ma direction. Chôji fait un oui de la tête, satisfait, Shikamaru à l'air blasé, tandis qu'Ino à l'air de bouillir sur place.

Ino : Tu parles ! Chôji nous a laissé encore moins de viande que la dernière fois !

Chôji : C'est toi qui as dit que tu voulais renforcer ton régime, je ne t'ai donné qu'un petit coup de main...

Ino : ... Peut-être, mais tu n'avais pas à engloutir les trois-quarts de la viande ! Espèce de gros la...

Ino marqua une pause dans sa phrase. Chôji lança un regard noir à Ino, Shikamaru, derrière lui faisait des signes à Ino pour se taire, tandis que moi, je m'écartais légèrement. C'est qu'il pouvait être déterminé et plein d'énergie pour te massacrer si on disait le mot tabou...

Ino : ...Espèce de gros lâche, tu aurais quand même pu nous laisser plus de viande... au lieu de sortir l'excuse de mon régime...

Ouf, elle s'est plutôt bien rattrapée.

Comme pour changer immédiatement de sujet, Ino m'adressa la parole aussitôt qu'elle avait terminé.

Ino : Mais Kako, que fais-tu ici, c'est rare de te voir à ne rien faire. Tu n'as pas de travail aujourd'hui ?

Kako : Demain je pars en mission, sûrement pour une durée indéterminée. Alors je me promène un peu avant d'aller faire mon sac. Mais j'aurai sûrement plus de précisions avant que je ne parte demain.

Ino : D'accord, toi aussi tu as beaucoup de responsabilités. Après tout, tu es la première Jônin de notre promo. Nous, on est coincé au rang de Genin...

Kako : C'est pour cela qu'il faut attendre patiemment que Shikamaru est fini de préparer l'examen Chûnin. Bon, je vous laisse !

Je pars en vitesse, laissant Shikamaru dans la galère. Ses coéquipiers ne savaient pas encore qu'il était l'un des examinateurs de l'examen. Alors forcément, comme Dame Tsunade a beaucoup d'estime pour lui, elle lui a demandé de créer la première épreuve.

Ellipse

À sept heures du matin, j'étais déjà prête, me rendant au bureau de Dame Tsunade.

Quand j'entra, je pu voir le chef de notre village, quelques Jônin et un ninja ligoté que j'avais interrogé quelques jours auparavant. Son visage se décomposa d'ailleurs en me voyant arriver.

Je peux clairement l'observer chuchoter des paroles inaudibles pour tous. Mais moi, en voyant une vision, je peux simplement me rapprocher de lui et entendre ses murmures, sans qu'il ne s'en rende compte.

« Monstre de Konoha »

Quand je revins un moi, à peine une seconde s'était passé dans la réalité. Je me mis à rire, faisant frissonner le ninja déserteur.

Kako : Alors tu me considères comme un monstre ? Pourtant, je ne suis qu'une pauvre fille, ninja dans les renseignements de Konoha. Beaucoup sont capables de récolter des informations comme moi. Je ne procède juste pas de la même manière.

Nukenin : Justement ! On dirait une voyante maléfique ! Ce n'est pas possible d'avoir ce genre de capacités !

Kako : Bien-sûr que si, la preuve est juste devant toi.

Je lui fait mon plus beau sourire, tandis que les autres Jônin transpirent légèrement.

Ahhh... je me suis forgée une belle petite réputation.

Kako : Bien, Dame Tsunade, je dois l'accompagner à Hôzuki, et remettre un peu d'ordre là-bas, c'est bien cela ?

Tsunade : Oui, tu ne reviendras seulement que quand tu estimes que tu as fait du bon boulot. Je veux un rapport détaillé à la fin de ta mission.

Kako : C'est entendu. Cela ne devrait pas être trop compliqué, surtout avec lui pour raconter des horreurs à mon sujet...

J'observe le ninja déserteur qui lui, évite mon regard. Dame Tsunade me sourit doucement, elle n'a aucun doute sur mes compétences qui sont requises pour cette mission.

On part alors en direction d'Hôzuki. Après quelques heures de marche vers la côte du pays, nous prenons un bateau.

Alors qu'il faisait un temps agréable, en mer, c'est une pluie torrentielle qui nous accueille. De puissantes vagues nous emporte dans tous les sens, ce qui ralentit notre avancée.

Heureusement que je n'ai pas le mal de mer...

Arrivés sur la petite île où se trouve la prison, nous observons sur le haut de cette montagne le fameux château. Des couleurs sombres dans une atmosphère sinistre...

Cela m'aurait un minimum impressionné avant. Maintenant, mes visions sont beaucoup plus réalistes. C'est comme si j'étais déjà réellement venue ici.

Quand on débarqua à l'intérieur de cette barricade, nous étions plusieurs ninjas. Des gardes, banals, nous poussaient dans la cour, nous forçant à nous agenouiller.

???: Pourquoi tu n'as pas de menottes toi ?!

Un garde, le chef des gardes même, me parla. C'est un homme ridicule qui se fait respecter par la violence. Futile. Il n'est même plus capable de faire peur aux détenus en ce moment.

Je me relève, est-il au courant de ma venue ? J'enlève la poussière me recouvrant.

Garde : Que fais-tu ?! À terre !

Un sourire apparait sur mes lèvres. Je sors une petite feuille de ma poche, je lui montre de loin en la secouant légèrement.

Kako : Mon nom est Kako Memorī. Jônin de Konoha, faisant également partie des renseignements. Je suis ici sous l'ordre de Dame Tsunade elle-même, la Godaime. J'ai une mission, je ne suis pas une renégat.

Garde : Qu'est-ce qui me dit que tu dis la vérité !

Kako : Je n'ai pas de menottes, et j'ai une lettre du Hokage.

Choqué par mon insolence, l'homme s'approcha de moi pour me frapper pour que je le respecte.

Or, un autre homme arriva. L'air austère, dur, imposant. Il était le maître de Hôzuki. Monsieur Mui.

Mui : Assez ! Elle dit la vérité. Elle est ici pour redonner son calme d'antan à Hôzuki, chose que tu n'arrives plus à entretenir.

Le garde fut bouche bée. Il s'inclina face à son maitre, et ne chercha même plus à protester un mot.

Mui : Je suis Mui, le maître de ce lieu. Pardonnez-moi cet accueil.

Il s'inclina devant moi, puis se releva. Je baissa ma tête en signe de compréhension et de respect.

Kako : Ce n'est rien. Je comprends. Après tout, une gamine insolente qui prétend être une ninja de haut rang, envoyée pour une importante mission dans une prison, ce n'est pas habituel. J'aurais peut-être dû me montrer plus ferme sur ma position ?

Mui : Vous n'avez pourtant pas l'air si insolente que vous le dites, d'après la conversation que nous entretenons.

Kako : Monsieur Mui, vous n'avez pas tort. Je joue un simple rôle me faisant passer pour une petite peste.

Entre lui et moi, ce n'est pas une amitié qui commence à se développer. Je le trouve tout de même louche, mes visions sont floues à son sujet. Pourtant, on arrive assez bien à s'entendre.

Après cette altercation, Monsieur Mui posa sur les nouveaux détenus un sceau. Celui-ci les empêche de malaxer leur chakra, et s'ils y arrivent par miracle, ils ressentent une horrible douleur en eux. Elle les empêche également de s'enfuir, sinon, étant trop loin de l'invocateur, ils brûlent immédiatement, quelques mètres plus loin du château.

Monsieur Mui m'emmène dans une petite pièce qui me servira de chambre pendant mon séjour. Au lieu de me détendre de mon voyage, je ne perds pas de temps. C'est l'heure du déjeuner.

Ainsi, je vais manger. Avec les détenus. Voyons voir comment ils réagissent face à ma présence.

J'arrive dans une grande pièce avec des tables et bancs en grande quantité. Je sens qu'on me dévisage, je le vois. Mais je ne fais rien.

Je vais tranquillement me servir, puis m'assoir à une table, seule.

Ici, il n'y a que des hommes, les femmes sont emmenés dans un autre endroit. Ainsi, certains pervers me reluquent, d'autres sont dans l'incompréhension.

???: Dis ma belle, que fais-tu ici ?

Je ne prends même pas la peine de croiser son regard. Une vision me montrant à quoi il ressemble me suffit pour le cerner.

Il est dans les petits papiers de Konoha. Un ninja déserteur qui a tué sa femme avant de partir de son village. Il aurait ensuite agressé plusieurs autres femmes durant sa fuite, avant de les tuer à leur tour pour qu'elle ne le dénonce pas.

Kako /froide/ : Je mange, cela se voit, non ?

??? : Je vois bien que tu as un certain caractère en tout cas.

Le Nukenin de tout à l'heure vient enfin de me remarquer, celui-ci part en courant à l'opposé de la cantine.

??? : Quelle chochotte celui-là !

L'homme s'assis à côté de moi. Un pervers pas très discret. Il essaya de poser sa main sur mon derrière, mais il se prit une des plus grandes gifles de sa vie, l'envoyant six mètres plus loin. Je n'ai pas hésité à mettre de la force, avec un peu de chakra au passage.

Ainsi, des prisonniers curieux s'attroupèrent autour de nous.

Je décale mon plateau d'un cran, je monte sur le banc sur lequel je me trouvais. Puis je monte sur la table, faisant résonner le son de mes talons dans toute la pièce.

Tous les regards sont rivés sur moi.

Kako : Sachez que oui, une femme est rare en ce lieu ! Je ne suis pas une prisonnière ! Jônin de Konoha, je suis ici pour ramener de l'ordre en cet endroit devenu chaotique !

Je criais pour me faire entendre de tout le monde. Un silence résonna alors, puis les rires moqueurs de chacun se firent entendre.

???? : Comment une gamine peut ramener l'ordre, elle va se faire massacrer oui !

Je respire profondément, il n'y en a qu'un qui ne se réjouit pas. Et ce n'est pas moi, mais l'homme de ce matin, celui que j'avais interrogé il y a peu.

Moi, j'ai hâte de voir leurs têtes quand ils vont apprendre à me « connaître ».

Kako : Silence !

Les bruits cessèrent en peu de temps. Ils voulaient que je parle à nouveau, pour se moquer de moi ouvertement une nouvelle fois.

Kako : Sachez, que j'ai des yeux et des oreilles partout !

Encore une fois, des rires. Mais je ne leur laisse pas beaucoup de temps avant de répliquer à nouveau.

Kako : Je suis une ninja d'élite des renseignements ! Je sais tout ! Si vous ne me croyez pas, j'ai une preuve !

Soudain, les quelques rires qui persistaient s'arrêtèrent, mais chacun avait un sourire sur son visage.

Je désigna alors mon témoin. Surpris, il baissa immédiatement son regard.

Kako : Monsieur Osore, j'attends de vous que vous preniez la parole !

Il ne dit rien par peur, alors les sourires montrèrent ainsi les dents des prisonniers.

Kako : Monsieur Osore, venez ici !

Il s'exécuta immédiatement, ce qui laissa chez les détenus un sentiment de surprise.

Kako : À terre !

Il fit exactement ce que je lui dis. Il se mit à quatre pattes devant moi. Ainsi, je montrais ma supériorité imposante. Surtout que j'étais plus grande que tous, ou presque, vu que je suis debout sur une table.

Kako : Debout !

Il se releva, ne me regardant toujours pas. Maintenant, tout le monde a son entière attention sur nous, curieux et surpris.

J'envoya ma main valser sur le visage de Monsieur Osore. Puis un coup dans son nez qui se mit ensuite à saigner. Mais il ne disait rien. Il se laissait faire tout simplement. Les autres commencèrent à se poser des questions.

Kako : Pourquoi ne réagis-tu pas ?!

Osore : ...

Kako : Je t'ai posé une question ! Pourquoi ne réagis-tu pas ?!

Osore /chuchote/ : Parce que vous êtes un monstre...

Kako : Plus fort, je crois que tout le monde n'a pas entendu !

Osore : Parce que vous êtes un monstre !

Les plus sages et intelligents d'entre eux, commencèrent à avoir peur, il ne prenait pas cela à la légère. D'autres se moquèrent totalement de la situation. C'était eux qui allaient le plus s'en mordre les doigts.

Kako : Oohhh... Monsieur ­­Ōkī... Venez ici s'il vous plait !

Pdv omniscient :

L'homme demandé sursauta. Comment savait-elle son nom ? Il n'y en avait qu'un dans la pièce. Elle tourna la tête en direction de la bonne personne.

Kako : Venez donc !

Tout le monde frissonna. Plus personne n'ouvrit la bouche.

Le dénommé ­Ōkī avança. Un homme très grand faisant deux mètres dix de haut. Il se retrouva à la même hauteur que Kako, qui était debout sur une table.

Kako : Pauvre Monsieur Ōkī, je vois que Monsieur Orochimaru vous a abandonné dans ce trou.

Ōkī : Comment... ?!

Kako : Hahaha... haaa... Je l'ai dit pourtant ! J'ai des yeux et des oreilles partout !

Kako : Tu peux mettre utile, tu sais ça ? Cela m'étonnerais mais, sais-tu comment désactiver le Jutsu qui bloque le Kekkei Genkai des Memorī par hasard ?

Il fit un mouvement négatif de la tête. Monsieur Orochimaru ne révélait rien à ses pions. Après tout, ils étaient bons à s'en débarrasser une fois qu'ils ne sont plus utiles.

Kako : Je vois... et aurais-tu des informations sur... Sasuke Uchiha, depuis qu'il est avec Monsieur Orochimaru ? Car il me semble que cela fait... trois mois que tu es ici, je me trompe ?!

Le silence devint pesant. Comment diable pouvait-elle savoir cela ?! C'était sûrement ce que se demandaient toutes les personnes présentes ici, dans cette pièce. Dans un simple réfectoire où des prisonniers mangent, Kako faisait un véritable interrogatoire sous les yeux de tous.

Kako : Je considère ton silence comme une réponse. Que sais-tu sur Sasuke ?

Ōkī : Je sais que c'est le protégé d'Orochimaru-sama ...

Kako : C'est tout ?

Ōkī : Oui.

Kako :... Je pense que... tu mens !

De la sueur perla sur le visage de l'homme. Il ressentait la colère imminente de Kako qui allait surgir. Il se mis à genoux devant elle. Cette jeune fille d'un mètre soixante. Il paraissait bien petit et ridicule face à elle.

Ōkī : Je sais que Orochimaru-sama entraine Sasuke Uchiha dûrement pour qu'il soit à la hauteur d'être son nouveau corps ! Mais je jure que je ne sais rien d'autre !

Kako laissa échapper un petit ricanement.

Kako : Tu es vraiment inutile, comme si je ne savais pas déjà ce que tu m'avais dit ! Tu n'as pas d'importance aux yeux de Monsieur Orochimaru à ce que je vois !

Il se tut, ce qu'elle disait enfonçait le couteau dans le plaie, mais il ne voulait pas en rajouter une couche.

Que savait-elle d'autre ? Qui est-elle et d'où vient-elle ? Une telle personne ne devrait pas avoir ce genre de capacités. Des pouvoirs monstres capables de faire couler le monde ninja entier pour qu'ils soient à ses pieds.

Kako : Ceux qui ont encore des doutes, je peux vous prouver que ne mens pas ! Les personnes au fond, Monsieur Goshippu et Monsieur Supīchi, chuchotez-vous une chose à l'oreille ! Je serai capable de le prononcer à nouveau à la perfection !

Les deux concernés sursautèrent. Chaque personne présente dans cette pièce, Kako en savait le nom. Certains commencèrent même à avoir des sueurs froides. Les plus faibles de tous parmis tous ces criminels.

Kako : Si vous voulez, des personnes peuvent même me boucher les oreilles et faire du bruits autour de moi, je peux également fermer les yeux ! Cela augmentera la crédibilité et la fiabilité de mes paroles !

Elle lança des regards durs à ceux qui étaient les plus proches d'elle. Kako descendit de la table pour que les hommes qu'elle avait forcé à venir par un simple coup d'œil viennent faire ce qu'elle disait plus tôt.

Puis énormément de bruit se fit entendre pour masquer les plus possible les paroles des deux hommes au fond.

Ils se chuchotèrent quelques phrases que même ceux qui étaient à côté d'eux n'entendirent pas un mot.

Quand ils eurent fini, le silence revint et les hommes se séparèrent de Kako. Elle fit une courte pause avant de parler de nouveau.




Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top