29- Nouveau départ

Pdv Kako :

Je viens de sortir de l'hôpital. Je me suis réveillée il n'y a que quelques heures, mais je suis soulagée de ne plus être dans cet endroit. Je me sens encore plus faible là-bas. Comme si j'étais blessée suite à mon incompétence.

Je marche rapidement dans les rues de Konoha. Je sais parfaitement où je veux aller.

J'arrive devant un grand bâtiment. Malgré le fait que je sois confiante, j'ai peur qu'il refuse de faire de moi son élève. Mais même s'il n'accepte pas, j'ai un second choix assuré. Après tout, être la disciple de l'Hokage, ce n'est pas rien, même si ce n'est pas ce qui m'enchante le plus.

J'ose enfin rentrer dans ce lieu. Certains ninjas me dévisagent, en pensant sûrement : "Mais que fait cette gamine ici ?".

C'est vrai, je suis jeune, mais une Chûnin ! Et, je n'ai rien à faire ici, mais peut-être que j'aurai bientôt ma place. Je leur serai d'une grande aide.

Heureusement, je n'ai à demander à personne pour trouver mon chemin. Durant ces dernières heures, je me suis concentrée pour explorer le bâtiment en entier. Je le connais pas cœur. Donc je sais où se trouve la personne que je veux voir.

Je parcours les couloirs, l'endroit où il est supposé être est bien à l'opposé de l'entrée du bâtiment. Mais enfin, un ninja assez censé m'interpelle.

Ninja : Petite, que fais-tu ici ? Ce n'est pas un lieu pour les enfants.

Kako : Je suis Kako Memorī... une Chûnin... Je viens voir un ninja... je dois lui demander une chose... puis ensuite rapporter la nouvelle au Hokage.

Ainsi, il devrait me laisser tranquille. Rien que d'évoquer Dame Tsunade, le ninja avec lequel je parle change immédiatement d'expression.

Ninja : Ah oui, lequel ? Je pourrai peut-être t'aider à t'orienter.

Kako : Merci... mais je connais ce bâtiment... comme ma poche.

Ninja : Vraiment ? C'est pourtant la première fois que je te vois ici.

Kako : Car c'est la première fois que je viens... Si vous voulez bien m'excusez... je suis pressée.

Je m'empresse de partir, la tête haute. Quand j'arrive devant le bureau, je prends une grande inspiration, puis expire discrètement. Je toque trois fois, de manière bien distincte.

???: Entrez !

J'ouvre et passe le palier de la porte. Le ninja me regarde avec étonnement, néanmoins, son visage reste dur.

???: Que viens-tu faire ici ?

Kako : Monsieur Ibiki... j'ai une chose à vous demander...

Ibiki : Laquelle ?

Kako : J'aimerai faire de vous mon maître...

Ibiki : Vraiment, mais pourquoi moi ?

Kako : ...

Ibiki : Petite ?

Kako : Excusez-moi... je voudrais être votre disciple... car je pense je votre enseignement... me sera plus bénéfique que celui du Hokage...

Ibiki : Le Hokage t'a proposé d'être son élève, et tu as refusé ?

Kako : C'est exact... Je peux apprendre plus... profondément le Ninjutsu médical... en parallèle... Voyez vous... je souhaite faire partie des renseignements.

Ibiki : Une raison particulière te pousse à y entrer ?

Kako : Oui...

Ibiki : ... Laquelle ?

Kako : ... Oh !... Oui... En fait, mon domaine de prédilection sont les renseignements.

Ibiki : Vraiment ? Peux-tu m'en dire plus ?

Kako : Avez-vous déjà entendu parler du clan Memorī ? Normalement oui, puisqu'il y a dix ans, vous deviez m'interroger si je refusais de parler sur ce qu'il s'était passé lors de la mort de mon clan.

Ibiki : Il y a dix ans ? Tu te souviens encore de ça ?

Kako : Bien-sûr. Mon nom est Kako Memorī. Dans mon clan, nous possédons une mémoire excellente. Nous n'oublions rien, aucun détail, que ce soit auditif, visuel, gustatif et autres. De plus, dans la mémoire du monde qui est la branche principale, nous avons des visions sur le temps. Le passé, le présent, ou le futur. Comme mon prénom l'indique, moi, je vois le passé.

Kako : Idéal pour apprendre des informations facilement sur l'ennemi, sans avoir un besoin quelconque de l'interroger.

Ibiki : Je vois, c'est intéressant. Mais dit moi, tant que c'est du passé, tu peux avoir des visions dessus ?

Kako : Oui.

Ibiki : Puis-je te faire passer un test ?

Kako : Je m'y suis préparer pendant des heures, ainsi, j'ai mémorisé le bâtiment entier.

Ibiki : D'accord... Alors viens, tu vas m'accompagner pour interrogatoire. Nous avons découvert un ninja d'Iwa infiltré dans le village, heureusement que nous l'avons percé à jour rapidement.

Kako : Bien... allons y de bon pas alors... je peux même nous y conduire... sans aucune indication... si vous le souhaitez...

Ibiki : Pourquoi pas, je serai mieux préparé à évaluer tes capacités.

Pdv Ibiki :

On sortit de mon bureau. Elle commença à marcher sans aucune hésitation dans la bonne direction. C'est déjà impressionnant d'observer une gamine qui n'est jamais venue ici, et qui pourtant, se repère facilement dans l'espace. Je suis curieux de voir la suite.

On s'arrêta devant une porte. La bonne porte.

Kako : Nous voilà arrivés...

Je lui fis un signe de tête pour lui dire que c'était bon, ensuite j'entra dans la pièce, suivit de la petite.

On se retrouva dans un petit espace, qui était séparé avec un petit muret et une grande vitre d'une autre pièce plus grande qui disposait d'une table et de chaises. Le détenue du village ennemi était menotté fermement avec de courtes chaines reliés au sol.

Dans la petite pièce isolée de tout bruit pouvant aller à l'extérieur, je pouvais apercevoir la confusion s'installer parmi les ninjas présents.

Ninja : Ibiki-senpai, que fait cette petite ici ?

Ibiki : Je vais lui faire passer un test, je jugerai après si j'accepte qu'elle devienne mon élève, ainsi, elle travaillera avec nous.

Mes collègues restèrent sans voix. Je n'avais jamais pris d'élève, et peu de personnes, notamment de jeunes ninjas m'auraient voulu comme maître. Je suis bien trop intimidant pour eux, on me le dit souvent.

Alors qu'une petite fille de treize ans, si je me rappelle bien des dossiers d'inscriptions à l'examen Chûnin, vienne me proposer de son propre chef d'être ma disciple, c'est du jamais vu.

Surtout que les jeunes ninjas ne vont pas s'orienter aussi tôt vers le département de renseignements, je peux comprendre que cela puisse être surprenant.

J'ai eu vent de sa méthode de manipulation et de la pression mise lors du tournois. Cela avait l'air de bien marcher, puisque l'on m'a décrit son adversaire comme désorienté, stressé au point d'agir avant de réfléchir vers la fin du combat.

La Godaime Hokage m'a également fait part d'un document lorsque je lui ai raconté ses exploits lors de l'attaque sur le village.

Pendant les qualifications pour la troisième et dernière épreuve, j'ai également pu constater un phénomène étrange durant son combat. Pendant de longues minutes, les deux n'avaient pas bougé. Aucun combat.

Mais au bout de cinq minutes, l'adversaire avait déclaré forfait sans qu'ils ne se touchent. On pouvait voir la peur dans ses yeux apparemment. Aurait-elle torturé l'esprit de ce garçon avec une technique de Genjutsu ?

Cela promet d'être passionnant et intéressant pour la suite.

Nous entrons dans la pièce où le détenu se trouvait enchainé, assis sur une chaise.

Ibiki : Nous ne savons encore rien sur ce ninja. Il n'a rien dévoilé, même sous quelques coups. Pour commencer, pourrais-tu découvrir son nom ?

Elle ne répondit pas, elle se contenta simplement de le fixer. Soudain, elle changea du tout au tout. Son attitude n'était plus la même.

Elle se mit à l'aise, elle prit la seconde chaise et s'assis en face de l'autre homme. Elle posa ses coudes sur la table, puis posa sa tête sur ses mains. Elle avait un léger sourire qui ornait ses lèvres.

Sa nouvelle attitude sarcastique est-elle faite pour que le ninja d'Iwa perde plus facilement ses moyens ?

Je sens que je vais bien aimer cette petite...

Kako : Monsieur Horoki. Je me trompe ?

Le Shinobi d'Iwa ouvrit de grands yeux. Elle a tapé dans le mille, on dirait.

Horoki : Comment... ?

Kako : Je sais de nombreuses choses. Vous préférez que je les dévoile, ou vous le faite vous-même ?

Il garda le silence.

Kako : Je vois... Monsieur Ibiki ? Que puis-je découvrir à son sujet ?

Ibiki : Quel est l'objectif de sa mission exactement ?

Kako : Une petite seconde je vous prie... À moins que Monsieur Horoki ne décide de le dire ?

Horoki : ...

Kako : Je vois, une seconde...

Kako : « Horoki, je te charge d'infiltrer Konoha. Il parait qu'ils ont subi une attaque d'Orochimaru, un puissant Nukenin de leur village. Je veux que tu ailles enquêter. Je veux découvrir leurs points faibles, ainsi que des failles dans le système de sécurité. Ainsi, nous pourrons y pénétrer sans grandes difficultés, et les réduire à néant. Ne me déçois pas, Horoki, je compte sur toi. » Ce sont les paroles du Tsuchikage, n'est-ce pas ?

Elle fit un sourire des plus narquois.

Kako : Quelle belle preuve de confiance ! Il comptait sur toi, mais les ninjas de notre village t'ont pris la main dans le sac... Il va être déçu, le vieux Tsuchikage !

Horoki : Je ne te permet pas ! Qui es-tu ? Comment peux-tu savoir ses paroles exactes ?! Ce n'est pas possible !

Kako /prend une voix enfantine/: Bien-sûr que si, puisque je viens de le faire.

Il resta troublé pendant un moment. Puis il tourna la tête vers moi.

Horoki : Les petits Genin de Konoha sont tous ainsi... ?

Kako : Non... et je ne suis pas une Genin, mais une Chûnin !

Horoki : Pardon... ?

Ibiki : Elle a été promu il y a peu, mais maintenant, je peux voir à quelle point elle est douée dans les renseignements. Sache petite que j'accepte avec plaisir de te prendre comme élève. Mais ! À une condition, me dire ce que je peux t'apporter.

Kako : Eh bien, j'aime votre manière de faire pour récolter les informations. Même si j'ai une autre méthode... Je ne peux pas toujours savoir tout, je ne maitrise pas mon « don » à la perfection. C'est pourquoi j'aimerai que vous m'y aidiez.

Kako : De plus, mes capacités font que je suis faite pour les renseignements, j'aimerais apprendre tout de ce domaine, notamment l'infiltration, comme ce cher Monsieur Horoki a tenté de faire, mais je veux réussir, moi.

Kako : Je voudrai aussi que vous m'aidiez également à perfectionner mes techniques et mes «capacités hors normes», si vous voyez ce que je veux dire.

Ibiki : Bien, j'accepte alors avec joie.

Je m'adresse désormais au prisonnier.

Ibiki : Voyez comme nous possédons de bons éléments, à Konoha, dans tous les domaines ! Les autres villages peuvent en trembler...

Nous commençons à partir de cette pièce, mais, la petite Kako se retourna au dernier instant.

Kako : Monsieur Horoki... je ne sais pas si vous serez... libre mais... j'espère de tout cœur que vous pourrez un jour revoir « Maki » ! Je peux comprendre à quel point elle doit vous manquer, malheureusement...

Horoki : Qui c'est cette gamine ! C'est une voyante ou une sorcière ?!

Kako : Hahaha... Ni l'un ni l'autre... Disons... que je suis une sorte de fantôme du passé.

(Nda: Bien-sûr, elle n'est pas un fantôme, c'est une façon de parler pour ne pas trop en dévoiler. Par "fantôme du passé", elle veut plutôt dire "une sorte de fantôme qui voyage dans le passé". Le mot fantôme est utilisé parce que elle ne peut pas agir dans le passé, elle voit la scène sans pouvoir intervenir.)

Horoki : Un fantôme du passé... ? Konoha possède des techniques ramenant les morts... ?

Kako : Tremblez sous la puissance de notre village...

On déguerpit assez rapidement.

Ibiki : Je pense que tu vas rendre fous tous les détenus...

Kako : Monsieur Ibiki... Je veux dire... Ibiki-sensei... vous les torturez... physiquement pour les... faire craquer mentalement... Moi... j'utilise la torture psychologique... uniquement... Et puis... cela montre la force de Konoha... et de mon clan oublié...

Ibiki : Je pense que tu vas très vite te faire une belle petite réputation, gamine.

Kako : J'en serai honorée...

Ellipse

Pdv Kako :

Après quelques heures à être restée avec Ibiki-sensei, je rejoins Dame Tsunade au palais du Hokage.

J'ai eu quelques visions, Sakura aurait demandé à Dame Tsunade d'être son maître, car Naruto part avec Monsieur Jiraya pour un entrainement. Elle ne veut pas rester les bras croisés. Elle a pris une bonne initiative, puisque Dame Tsunade a accepté.

Je toque à la porte de son bureau.

Tsunade : Entrez !

Kako : Je viens vous informer... que je fais désormais partie... des renseignements... et que je suis... l'élève de Monsieur Ibiki Morino...

Tsunade : Bien, si tu veux des consolidations en matière de Ninjutsu médical, tu sais qui venir voir.

Kako : Oui, Dame Tsunade.

Je repartis, mais cette fois-ci, chez moi. Quand je regardais mes photos accrochées aux murs, j'eu une vision. Sasuke en train d'abaisser tous les cadres photos chez lui. Brisant également notre première photographie ensemble.

Cette image, c'était une de mes préférés. Mais lui, il a cassé le précieux cadre dans lequel il était, sans aucun remords. Il est partit, il m'a abandonné.

Soudain, mon regard divagua vers une petite boite posée sur un meuble. Je l'ouvris, les boucles d'oreilles de Mikoto. Je décida de prendre une aiguille, je l'enfonça dans mon lobe d'oreille après l'avoir stérilisé. Un peu de sang coula le long de mes doigts et de l'aiguille.

J'utilisa mon Ninjutsu médical pour que cela cicatrise, sans pour autant refermer le trou. Puis je mis le bijou en forme de petite goutte bleu durcit à pendre sur mon oreille.

Je décide de ne pas percer l'autre, une me suffit, comme ça, si je perds celle-ci, il me restera l'autre.

Sasuke sera toujours avec moi, ainsi...

Ellipse

Pdv Sasuke :

Je suivais doucement un homme, qui d'après Kabuto qui est à mes côtés, serait Orochimaru en personne. Les lieux sont sombres, lugubres.

Nous marchons dans un long couloir en ligne droite. Ce couloir est spécial, car nous ne sommes pas encadrés par des murs, mais des cages. De l'autre côté de ces solides barreaux froids, de nombreux détenus qui ne sont pas au meilleur de leur forme s'y trouvent.

Orochimaru : Sasuke, je suis heureux que tu te sois join à moi. Mais si tu me le permet, je dois m'assurer d'une petite formalité, qui pourrait me déranger.

Sasuke : De quelle formalité vous parlez ?

Orochimaru : De la petite Memorī.

Kako ? Qu'est-ce qu'il lui veut ? Il ne veut pas la tuer tout de même ? Moi qui espère devenir fort, pour me venger de mon frère, mais également pour pouvoir la protéger un jour où elle en aura réellement besoin.

J'ai du mal à avaler ma salive. Mes muscles se contractent légèrement rien que de penser à son malheur.

Sasuke /d'une voix froide et dure/ : Que voulez-vous dire ?

Orochimaru : Eh bien, ton « amie » possède de bien précieux pouvoirs. Très utiles. Comme je sais qu'elle peut voir le passé, elle peut potentiellement nous retrouver, enfin, te retrouver. J'ai réussi à élaborer un jutsu capable de nous « masquer », ainsi, elle ne pourra plus avoir de visions sur toi.

Orochimaru : C'est efficace, j'en ai déjà fait l'expérience avec moi et Kabuto. Grâce à mon changement de corps, je peux de nouveaux faire quelques jutsus, même s'ils ne sont pas aussi puissants qu'avant.

Orochimaru : Approche que j'exécute ma technique sur toi.

Je viens vers lui, bien-sûr, je reste tout de même sur mes gardes. Il commence à faire des signes inconnus à ceux habituels, puis il finit sa série avec un mudrâ. Il pose ensuite faiblement sa main sur mon front et une lumière rouge apparait dans le creux de sa paume.

À vrai dire, j'aurai pu le faire moi-même, les signes nécessaires à sa techniques sont simples à réaliser. Il suffit d'abord de faire un cercle, puis un rectangle, un triangle et enfin un losange avec le pouce et l'index. Sauf pour le dernier, le losange, où il faut utiliser l'index et le majeur.

(Nda: On voit peut-être que je n'avais pas vraiment d'idée pour les signes à exécuter x) )

Orochimaru : Et voilà, nous ne risquons plus rien désormais.

Ellipse

Pdv Kako :

Naruto allait partir aujourd'hui, lui aussi. Je ne l'ai pas vu depuis la dernière fois à l'hôpital. J'avais absolument voulu débuter mon entrainement avec Ibiki-sensei.

Je pars aux portes du village, ils ne sont pas encore là ? C'est étrange... Ils ne sont pas partit quand même ? Je me suis concentrée toute la matinée pour ne pas rater leur départ pourtant...

Ah... un léger contretemps... je me demande quand Hinata va enfin oser réellement parler à Naruto, et avoir le courage de lui faire face sans s'évanouir ?

N'empêche, je peux la comprendre... et si un jour, lorsqu'ils seront vraiment proches, elle dévoile ses sentiments et que Naruto s'éloignait petit à petit d'elle ? Un peu comme Sasuke...

Il ne faut plus que je pense à cela ! Naruto a promis à Sakura de ramener Sasuke, moi... je ne crois plus aux promesses... Alors de mon côté, je vais tout faire pour le traquer et le ramener à la raison.

Mais cela ne va pas être une mince affaire, car Monsieur Orochimaru a déjà trouver un moyen d'échapper à mes visions, et depuis, je n'en ai pas eu de visions sur Sasuke après m'être séparé de lui. Donc cela veut dire qu'il a déjà bloqué mes pouvoirs en rapport avec Sasuke depuis le moment précis où il l'a rejoint.

Je n'aime pas dire cela... mais il faut que mes pouvoirs augmentent, et je vais tout faire pour que cela soit le cas. Pour retrouver Sasuke !

J'aperçois au loin la silhouette de Naruto et de Monsieur Jiraya. Naruto est tout souriant, Monsieur Jiraya, lui, aborde un léger sourire, tout en gardant un minimum de sérieux dans son expression.

Naruto : Kako, ça fait quelques jours que je ne t'ai pas vu. Tu sais, on dit que tu es devenue l'élève du ninja fou de la première épreuve de l'examen Chûnin, c'est vrai ?!

Kako : Tu es bien informé... à ce que je vois...

Naruto : Vraiment ?! Mais pourquoi lui ?!

Kako : Car il peut... m'apporter beaucoup... et je suis faite... pour les renseignements...

Naruto : Mais c'est un malade qui torture les esprits !

Kako : Et Monsieur Jiraya... est un pervers... auteur de livres... qui ne sont pas de notre âge... Mais tu le suis... car il est fort... alors en quoi... le fait que je sois... l'élève de ce ninja... est dérangeant ?

Jiraya : Petite... tu as lus mes livres... ?! Mais... comme tu l'as dit, ce n'est pas de votre âge !

Kako : Parce que vous croyez... que j'en avais envie... ? Pour une des nombreuses... fois dans ma vie... j'ai envie d'oublier ce que j'ai vu... Et puis... ce n'est une surprise... pour personne...

Naruto plaça sa main sur mon épaule, signe de compatie. Je le voyais hocher sa tête avec une mine désolé.

Naruto : Courage Kako. Tes visions doivent être bien dures à supporter. Je suis de tout cœur avec toi.

Kako : ...Merci ?

Naruto : Bon ! Ermite pervers, nous avons un long voyage d'apprentissage qui nous attend !

Jiraya : Oui... Mais nous allons d'abord nous arrêter dans un village pas très loin pour commencer. Là-bas, il y a de bonnes sources chaudes, en plus, certaines sont mixtes...

Kako : ...Oh !... C'est moi qui te... souhaite bon courage Naruto...

Naruto : Merci...

Kako : Et dire que toi... aussi tu t'en vas... après Sasuke...

Naruto : Ne t'en fais pas Kako ! Je te promets que je...

Kako : Non ! Plus de promesses j'ai dit ! Maintenant, j'ai horreur de deux choses. La neige, et les promesses !

Naruto : La neige ? Pourquoi... ?

Kako : Longue histoire... Tu dis que tu vas ramener Sasuke... mais tu crois que je vais rester... les bras croisés ?... Sasuke est mon « meilleur ami »... c'est une des raisons ... pour laquelle j'ai également rejoint... le département de renseignements...

Naruto : D'accord... alors j'espère que le temps passera vite, et qu'on se reverra bientôt !

Kako : Oui...

Les deux personnes commencèrent à s'éloigner, elle passèrent ensuite définitivement les grandes portes du village, avant de revenir dans trois ans.

Kako : Bon voyage, Naruto !





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