-BONUS DE NOËL-
Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui pour un petit chapitre bonus sur Sonny ! Nous ne connaissons pas grand-chose de son passé avant l'arrivée d'Eden mis à part quelques détails que je glisse de temps en temps. Dans ce chapitre nous allons découvrir deux personnes importantes pour Sonny, Ben et Stella. Je suis étonné que personne ne m'est demandé qui était Ben car je l'ai mentionné quelques fois au cours des chapitres :p
Les faits de ce bonus se déroule à peu presque un an après le départ de Sonny de chez ses parents, il va affronter sa première nuit seul, dehors...
Allez, je vous laisse lire ces lignes et j'espère du fond du cœur que ça vous plaira :)
Je continuerai cette petite traversée dans le passé de Sonny régulièrement :) Car je pense ( du moins j'espère ) que ces chapitres aident à comprendre ce petit Sonny :)
- FLASHBACK -
Le vent s'infiltre sans cesse entre les pans de mon manteau. L'hiver a pris possession de la ville hier soir...et évidemment comme un idiot c'est le premier soir où je vais devoir me demerder pour trouver un endroit où crécher... Putain.
Quoi que je fasse le froid passe car cette saleté de manteau qui s'est cassé il y a dix jours. Quelle poisse de merde.
Ca fait presque un an que j'ai claqué la porte de chez mes parents après cette soirée tout droit sorti de l'enfer... Un an que je dors quasiment tous les soirs chez Stan.
Ma présence est, je le sens, pesante pour cette famille au grand cœur. Alors certains soirs je m'invente des amis qui m'hébergent pour un soir mais ce n'est rarement le cas.
Il m'arrive d'inspirer la pitié chez une fille et qu'elle me propose de dormir chez elle, après que je me sois occupé de son cas. Un toit pour du sexe, n'est-ce pas le début d'une sorte de prostitution ?
Je me marre seul dans la nuit à cette éventualité et la rejette par la même occasion.
Comment à à peine 18 ans un mec pourrait pour survivre se prostituer ? Ça ne m'a jamais réellement traversé l'esprit. Et puis ça existe vraiment des putes au masculin ?!
Je me grille une nouvelle clope et je commence à marcher.
Au fil de mes pas, je ne fais plus attention aux rues dans lesquelles je marche, ni les vitrines des magasins. Mes pensées sont rivées sur la réalité de ma situation... Je suis tout juste majeur et je suis à la rue ! Je ne vais tout de même pas dormir sur un carton comme un clodo ? Je rumine ma haine contre ma mère qui vient de ressurgir. Comment peut-elle continuer à vivre sa vie normalement en sachant que son fils dors dans la rue ou squatte chez les voisins ?!
Putain je n'ai pas envie de crever d'hypothermie dans une rue dégueu !
Ca fait plus de 2h que je marche droit devant moi pour ne pas crever de froid sur place. Je regarde les bars éteindre leurs enseignes au fil de mes allers-retours. Les mains enfoncées dans les poches de ma doudoune, je suis trop en colère pour réaliser l'urgence de la situation.
Je ne vais pouvoir marcher indéfiniment cette nuit !
A un moment, je suis bien obligé de m'avouer vaincu. Le froid a engourdi mes pieds qui sont à présent trop douloureux pour que je continue de marcher. Je me dépêche de rejoindre un banc pour me soulager un peu. Bon ici je ne suis pas à l'abri du vent mais je bougerais dès que mon corps aura trop froid. Je m'allume une blonde, seule source de chaleur et lien avec la vie, et essaie de passer le temps. J'observe les rares passants dans cette rue.
Leur allure est rapide, ils doivent se presser de rejoindre leur chez eux, au chaud.
J'enrage intérieurement d'être dans une telle situation mais je suis trop fier pour demander de l'aide à qui que ce soit.
Un mec à l'allure très sombre vient s'asseoir auprès de moi en restant silencieux de longues minutes. Qui est ce gus ? Surement un mec trop plein pour avoir conscience de ce qui l'entoure.
Quoi qu'il en soit je le calcule pas jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi, une clope au bec.
- Tu crèche dehors ?, il me demande.
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ?, je lui réponds sur la défensive.
- Je squatte juste là, il dit en pointant la fenêtre en face, et j'ai vu ton petit manège.
- Si tu n'as rien d'autre à foutre que de mater les gens dans la rue, cool mec.
Le type se marre en tirant une taff sur sa clope. Je parviens à le détailler sans me faire repérer et je dirais qu'il ne doit pas être si âgé que ça par rapport à moi.
- Tu as raison d'être sur la défensive mais je ne te ferais rien. Ça fait longtemps que t'es à la rue ?
J'ignore royalement sa question, il est hors de question que je me confie à un mec sorti de nulle part... Les minutes s'écoulent et l'autre a le mérite de la fermer.
- Moi c'est Ben, il lâche en me tendant la moitié de sa clope.
Je pose le pour et le contre de discuter avec un pain d'inconnu et en même temps, qu'est-ce que j'ai de mieux à faire ?
- Sonny, je lui réponds en prenant ce qu'il me tend.
- Ah tu n'es pas totalement idiot. L'hiver est rude dans la rue Sonny... Tu peux passer la nuit-là si tu veux ou si par fierté tu préfères ce banc pourri laisse-moi t'offrir un café.
- Va pour le café, on verra pour le reste, je réponds alors qu'il rigole.
- T'es un drôle de mec toi...
Nous pénétrons dans son « squat » et je suis agréablement surpris de constater que l'endroit est chauffé par un poêle au milieu de la pièce. Il n'y a pas d'électricité et l'hygiène laisse à désirer mais j'ai au moins un toit sur la tête et le vent ne me glace plus le sang.
Ben enlève son manteau, laissant apparaitre les traits des nombreux tatouages qui recouvrent son corps. Le bonnet toujours vissé sur son crâne, il s'occupe du café qu'il fait réchauffer à l'aide d'un vieux réchaud tout rouillé. Je détaille la pièce dans laquelle nous nous trouvons et découvre les murs remplis de tag en tout genre.
Pendant que je contemple ce squat, Ben m'attend avec une tasse en métal rempli de café chaud. Il toussote pour attirer mon attention, je saisi cette tasse fumante ravi d'avoir les mains réchauffées. Alors que je savoure la première gorgée, Ben me questionne :
- Alors que fais-tu dans la rue en pleine nuit ?
- Je traine..., je réponds vaguement.
- A d'autre, je suis passé par là aussi. J'arrive à voir ta colère et ta peur, c'est ta première nuit ?
- Ouais..., j'avoue en portant la tasse de nouveau à mes lèvres.
- Orphelin ?
- J'aurai préféré...
- Ça se passe mal avec tes parents alors.
- On va dire ça comme ça.
Il rit jaune avant de s'avachir sur un canapé rempli de poussière. Il tape sur la place à côté de lui me proposant de prendre place.
- C'n'est pas très propre mais il fait plus chaud que dehors. J'ai un vieux matelas qui traine dans l'autre pièce si tu veux tu peux dormir quelques heures ici.
- Merci...
Toute la tension que j'avais pu accumuler dans mon corps s'en va dès que je prends place à côté de lui et que je me rends compte que je ne passerai pas la nuit dehors, seul. Nous buvons nos cafés alors que le silence prend place entre nous. Aucun de nous deux a besoin ou envie de discuter et ça me convient parfaitement comme ça... Ben me tend une cigarette et m'adresse un clin d'œil ainsi qu'une accolade.
Petit à petit j'ai bien l'impression d 'avoir trouvé comme une sorte d'ange gardien ce soir en déambulant dans cette rue... Il faut croire que ce miracle n'a pas eu lieu pour tout le monde car le lendemain les journaux annoncés deux SDF morts de froid dans la nuit...
Au bout de quelques jours à partager ce squat avec Ben, nous avons finis par s'habituer l'un à 'l'autre. J'appris qu'il avait 21 ans et qu'il vivait dans la rue depuis ses 15 ans. Ben n'a jamais précisé la raison pour sa venue dans ce monde pitoyable de la rue si précoce. S'il a envie d'en parler il le fera... J'avais arrêté d'aller en cours, de toute façon qu'est-ce que cela pourrait changer à ma vie ?
Les élèves se foutront probablement de ma gueule si je porte sans cesse les mêmes vêtements crasseux...
C'est mieux ainsi je suppose...
Le premier jour Ben me laissa dormir autant que je voulais et à mon réveil il m'avait offert un bout de pain à peine dur. Nous avions marché dans le quartier, il m'avait expliqué les coins à ne surtout pas fréquenter car les dealers avaient mains mis sur ces rues.
J'avais été surpris par sa générosité envers moi, je m'étais alors dis qu'il devait se revoir il y a quelques années. Après tout nous étions dans la même galère à quelques années près... A l'heure où les rues n'étaient inondées de personne qui marchait à toute vitesse pour déjeuner, il m'avait emmené dans un bar qui ne payait pas de mine.
La serveuse semblait le connaitre, et plus intimement qu'ils en laissaient paraitre. Elle nous avait installé à une table au fond et nous avait préparé notre table. Avant de partir chercher à manger, je vis nettement son regard teinté de tristesse pour moi. Je ne sais APS quel tête je devais avoir mais je devais faire pitié...
Je pris quelques minutes pour aller aux toilettes et vis mon visage tiré par la fatigue et le froid. Ma mère m'a toujours dis que j'étais le plus beau des petits garçons... Avec amertume je me fis la remarque que la beauté ne devait pas être suffisante pour obtenir son amour inconditionnel... De rage je me reteins de fracasser le miroir qui rejetait une image pitoyable de moi.
Avant de quitter ce petit espace, je chassais les larmes qui s'agglutiner au coin de mes yeux.
A mon retour à table, une soupe chaude nous attendait avec un sandwich. Mes yeux pétillaient d'envie à la vue de ce repas. Mis à part le bout de pain à mon éveil je n'ai rien avalé depuis mon départ de chez Stan... Je remercie Ben qui hausse les épaules de modestie.
Si j'avais pu je l'aurai cramponné dans mes bras pour m'avoir permis de dormir et manger au chaud.
La journée s'était écoulée paisiblement et au chaud. Nous étions restés un long moment dans ce bar à discuter avec la serveuse, Stella. Je me suis demandé à un moment, s'il ne faisait pas partie de la même famille... Ils ont les mêmes yeux en amandes, le même pli au coin de l'œil lorsqu'ils sourissent.
Le lendemain après une nuit un peu plus agité que la veille, Ben décide de me montrer les ficelles pour survivre dans un tel milieu. Devant un café au squat il me questionne pour en savoir plus sur moi :
- Tu as déjà fait la manche ?
- Non jamais... Je ne suis pas trop du genre à mendier vraiment...
- Le seul moyen de survivre dans la rue c'est de s'occuper et de trouver de l'argent... Ou des contacts mais je t'assure que je ne vais pas te nourrir pendant des semaines.
- Ouais je sais... Merci Ben.
- Tu me remercieras plus tard. Tu as de la famille en dehors de tes parents ?, il me demande.
- Pas vraiment, je peux dormir chez des potes ou des filles... Mais pas de famille en vue.
- Ok, tu as un talent quelconque ? Tu sais jouer d'la zik ?
- Pas grand-chose... Je sais dessiner.
- Oh cool, montre-moi.
Ben se lève la clope au bec et me donne un crayon de bois mal taillé et un bout de carton.
- Allez montre.
- Avec ça ?, je demande.
- Faut faire avec les moyens du bord, je ne vais pas investir sur toi si tu fais d'la merde mec...
- Ouais.
J'attrape le crayon et commence à réfléchir sur quoi dessiner mais je n'ai malheureusement qu'un visage en tête : celui de Stella. Je ne comprends pas pourquoi depuis que nous avons quitté le bar son visage reste dans ma mémoire. Sur le chemin du retour j'ai même questionné Ben pour savoir la vraie nature de leur relation. Il avait été flou mais pas protecteur pour un sous.
Ma main guide le crayon et dessine les traits de Stella, naturellement comme si elle faisait partie de ma vie depuis longtemps.
Quand je pose le crayon, une trentaine de minutes plus tard, son portait est saisissant de ressemblance. Ben regarde par-dessus mon épaule et laisse échappé un putain.
- Oh mec, c'est dingue...
- Merci.
- Par contre ça fais flipper, tu la vue quoi 1h ?, il fait remarquer.
- J'ai une mémoire photographique, je tente de m'expliquer pour ne pas passer pour un foutu pervers.
- J'espère, tu sais que c'est ma sœur ! Pas de connerie hein...
- Oh, elle est plus jeune ?
- D'un an oui, ne fais pas le con Sonny. Chez moi c'est œil pour œil, dent pour dent...
Après ses menaces, je me fais tout petit enfin jusqu'à e qu'il rigole comme un fou en me tapant dans le dos.
- Détend toi mec ! Bon on va aller t'acheter quelques trucs pour pouvoir manger ce soir.
- Hein ? De quoi tu parles ?
C'est à partir de ce jour que Ben m'appris une des plus grandes leçons de ma vie. On est jamais mieux servi que par sois même. Tous les matins et les après-midi depuis ce jour je me suis installé dans une rue principale de la ville avec un chevalet d'occasion, mes pinceaux, mes toiles et mes crayons.
Je vendais la seule chose dont je disposais encore, mon art, mon âme.
Les débuts étaient difficiles, qui pouvait croire qu'un jeune aux habits usés pouvait peindre de magnifiques portraits ? Ca mis du temps à venir mais au fil des jours la bouche à bouche fit son effet et les touristes arrivant j'eu plus de commande, et d'argent. Pour le plus grand bonheur de Ben.
Je continuerai à voir Stella, avec ou sans Ben. J'avais pris l'habitude de venir manger le midi dans le bar dans lequel en travaillait et nous passions plus de temps à discuter.
J'aimais sa façon de parler, de mâchouiller le stylo qu'elle tenait dans sa main. Je sentais que je lui plaisais même avec mon allure... Mais je n'osais franchir ce pas. Surement par respect pour Ben et tout ce qu'il faisait pour moi.
Un après-midi alors que je remballais mes affaires dans un sac, un homme s'arrête à mon niveau. Je n'ai pas envie de faire des heures supplémentaires ce soir donc je l'ignore royalement. Ce n'est que lorsqu'il prononce mon prénom que je lève enfin la tête.
- Enfin je te trouve putain...
Je regarde ce mec et essaie de me rappeler où j'ai bien pu l'apercevoir... C'est sûr que son visage m'est familier mais de là à me rappeler son prénom non.
- Tu me reconnais pas c'est normal, écoute c'est Tony je suis le cousin de ta mère...
Je ne le laisse pas finir sa phrase que je saisi mes affaires de rage et tente de partir le plus loin possible de lui. Qu'est-ce qu'il me veut ce gars ? S'il vient de la part de ma part il arrive trop tard !
J'avance à pas rapide vers le bar de Stella mais l'homme me rattrape au bout de la rue et me force à m'arrêter.
- Oh un peu de respect ! Laisse-moi juste te parler deux minutes petites !
- J'ai rien à vous dire...
- Ce n'est pas ce que je te demande, t'as juste à écouter.
- Laissez-moi partir.
- Après oui, écoute ta mère m'a parlé de la situation et ça fait un moment qu'on te cherche bonhomme... Tu étais fourré où ? Bref pas d'importance. J'ai une place pour toi dans mon garage, nourri logé blanchi en échange d'un boulot.
- Qu'est-ce qui vous fait croire que ça m'intéresse ?
- Si tu préfères dormir dehors c'est ton problème. Tiens la carte de mon garage au cas où ton cerveau réapparaisse.
- Allez-vous faire foutre, je lâche en tentant de partir mais il me retient encore.
- Ta mère se fait énormément de soucis pour toi Sonny...
- Elle n'avait qu'à y penser avant !, je crie de rage en me dégageant une fois pour toute.
Je cours presque dans Larue pour rejoindre le bar. Mon cœur bat à toute vitesse et je sens les larmes me monter aux yeux. Je ne peux pas pleurer, ça avouerai ma faiblesse...
Je conserve la carte dans la main que je serre fortement.
Ce n'est que lorsque Stella m'accueille avec le sourire que la tension redescend un peu. Sa voix posée et assurée me fait redescendre un peu alors que je m'installe au comptoir.
- Ca n'a pas l'air d'aller toi..., elle remarque alors que mon visage se tord dans une grimace.
- Mauvaise journée c'est tout.
- Tu as besoin d'un remontant ?, me demande Stella avec un sourire.
- Tu n'auras rien d'assez fort pour mon cas.
- Ecoute Sonny je vais m'occuper de toi. Tu vas avaler ce shoot, prendre les clés de mon appartement, prendre une douche et m'attendre.
- Haha pourquoi ?, je demande surpris par cette invitation.
- Il est peut-être temps de tourner la page non ? Nous allons discuter, manger et on verra par la suite, elle répond en m'adressant un clin d'œil lourd de sens.
- Pourquoi faites-vous ça ?
- Tu me tutoie maintenant ?, elle plaisante en essuyant un verre.
- Non toi et ton frère... Je débarque de nulle part et vous m'accueillez comme un membre de votre famille.
- Nous en parlerons ce soir. Profites de mon appartement pendant que je ne suis pas là, juste ne fouilles pas. Je suis du genre super maniaque ! Je fini mon service à 18h j'ai ma soirée de libre...
Stella me tend avec un énorme sourire sur le visage ses clés. J'ai soudainement une folle envie de l'embrasser mais je ne veux pas briser cette chose qu'il y a entre nous.
Sous la douche, pour la première fois depuis longtemps je laisse couler mes émotions. Mes nerfs ont été mis à rude épreuve aujourd'hui et le fait de voir Tony n'a fait que rouvrir des plaies non cicatrices.
Alors que je pleure comme un putain de gosse sous le jet d'eau chaude, je songe à ce qu'aurait pu devenir ma vie si Ben n'était pas apparu. Comment vais-je pouvoir faire autant un jour que ce qu'il a fait en m'offrant un toit une nuit ?
Je suis habillé et assis sur le canapé quand la poignée de la porte d'entrée s'ouvre sur Stella. Dans son dos, je vois Ben sourire bêtement. Mon cœur palpite un peu vite, pourquoi il est là ?
Quel est ce mauvais plan ? Je panique subitement en me demandant si ce n'est pas un piège ou autre... Stella avance en souriant toujours avec Ben sur ses talons.
En détaillant les deux, je remarque qu'ils tiennent des sacs dans les mains et il y a une forme allongée posée contre le mur à l'entrée. Stella s'assied à côté de moi et glisse son bras autour du mien :
- Tu n'as pas l'air bien t'es sûr que ça va ?
- Oui oui... Je suis surement fatigué.
- Ah non pas ce soir ! Je t'ai dit qu'on s'occupait de toi, elle déclare avec un rire fou.
Où suis-je tombé ?
Ben nous rejoint et vois rapidement mon teint blême.
- Hey mec relax ! Tu le fais flipper avec tes énigmes à la con Stella...
- Oh excusez messieurs les coincés du cul !
- Qu'est-ce qu'il se passe ?, je demande.
- NOËL !, crie Stella en sortant tout un tas de guirlande du sac à ses pieds.
Je ne parviens pas à garder mon sérieux longtemps, j'éclate de rire en me rendant compte que je suis devenu parano... Est-ce que je pensé réellement qu'ils allaient me faire du mal ?
Quel genre de fou suis-je devenu ?
Nous passons l'heure suivante à décorer le sapin, qui se trouvait dans l'entrée. Nous n'avons pas besoin de mettre de la musique car Stella vit au-dessus du bar, et la musique nous parvient sans mal. A un moment frère et sœur vont dans le coin cuisine préparé le repas de chef qu'ils ont prévus. Je suis ému par cette vision, ils ressemblent à une famille presque normale. Si je serai croyant je remercierai le ciel chaque jour d'avoir mis ces deux personnes sur ma route.
Alors que Ben me demande de venir ouvrir la bouteille, je me fais la réflexion en voyant ses tatouages, que mon premier sera en leur honneur... Si j'avais su à quel point il le serait...
En tout cas ce fut le premier noël de ma vie, si réussit, si joyeux, si tout !
Surtout que Stella nous a permis de rester dormir dans un vrai appartement et qu'au moment de prendre les couvertures pour Ben et moi elle m'a embrassé. C'est la première fois dont je suis tombé amoureux d'une fille....
Ah oui, je voulais aussi vous remercier d'avoir atteint 15 000 vues sur relève moi ! C'est déjà ENORME quand on voit que le premier chapitre a été posté le 9 octobre...
Vous êtes formidables ! Je suis ravie que cette romance vous plaise ♥
J'espère que vous avez apprécier de petit bonus :p N'hesitez pas à me dire ce que vous en pensez :) BON NOËL A TOUS ♥ ET A LA SEMAINE PROCHAINE LE DERNIER CHAPITRE DE L'ANNÉE !
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