7. Un goût divin (E)

  

Le set de Kungs se termine sur un feu d'artifice incroyable. Nous nous regardons avec Cheryl et je sais que nous pensons la même chose... Cette soirée était juste mémorable !

Cette journée même, enfin si on enlève Sonny de l'équation. Je m'étais attendu à beaucoup de choses ici, mais à le voir mixer, non. En plus, je ne sais pas s'il m'a vu embrasser, Dean ou pas. De toute façon, qu'est-ce que ça peut bien lui faire ?

Et pourquoi je devrais me cacher t'embrasser un homme beau qui me parait très bien surtout que nous ne sommes pas ensemble...

Notre échange avec Sonny fut du moins le plus étrange. Il m'avait habitué à ses airs froid, distant, mais sa réaction n'était pas la même que d'habitude...
Comme si en lui une colère noire attendait sagement de resurgir. À vrai dire, il m'a un peu effrayé et intrigué. Mon esprit tordu s'est imaginé qu'il était jaloux de Dean. Mais pourquoi diable serait-il jaloux de lui alors que nous n'avons discuté que quelques fois ?

Pour le coup, pourquoi ai-je moi aussi ressenti un pincement au cœur en voyant cette blonde l'accrocher comme une moule sur son rocher ? En tout cas son message à celle-ci était clair, Sonny est chasse gardée.
Heureusement pour moi, Sonny n'a pas vu ma déception à le voir proche d'elle. Dean non d'ailleurs ce qui a un peu sauvé le reste de la soirée...

Après avoir cogité sur un million de choses, le concert de Kungs avait commencé et ça m'a au moins permis de ne penser à rien d'autre à part la musique. À ressentir les booms des basses qui palpite au rythme des sons de ce génie de l'électro. Dean pendant ce concert m'a beaucoup amusé.
Dans un sens, nous avons appris à nous connaître un peu plus, mais à travers des gestes.

Nous sommes repartis à la fin du concert vers nos tentes, un peu claqué à force de rester debout. Le prochain Dj n'est pas aussi intéressant que les autres alors nous décidons de poursuivre la soirée autour du feu. De toute façon, la musique nous parviendra de là-bas. L'alcool a coulé à flots une nouvelle fois et nous avons beaucoup discuté.

Avec Dean, nous nous sommes une nouvelle fois embrassée, plus intensément, plus passionnément, mais surtout avec une envie de poursuivre plus intiment les choses. Mais comme les autres ne sont pas décidés à aller dormir, nous restons ici à discuter entre nous.
Cheryl est en pleine séduction avec G, et elle me fait rire avec ses mimiques.
À chaque fois qu'elle rigole, elle balance sa tête en arrière puis lui donne une petite tape sur l'épaule, qui entre nous ressemble plus à une caresse qu'autre chose... Mais ils sont mignons tous les deux à se draguer, se chercher ou se taquiner. Ils formeraient vraiment un beau couple s'ils décidaient enfin d'ouvrir les yeux.

Au bout d'un moment, John revient avec des marshmallow et nous les grillons avec amusement dans le feu improvisé. L'ambiance est bonne enfin puis d'un coup une des filles du groupe croisé à la station-service se lève et semble regarder un point dans le chemin.

- Putain, mais t'es qui toi ?, elle lance en direction du chemin.

Je penche la tête et plisse les yeux pour voir à qui elle parle quand la personne s'avance vers la lumière de réverbère. Sonny. Comme chaque fois que je le vois, mon pouls s'accélère dangereusement...
Que fait-il ici ?

Il avance vers nous en levant les mains en l'air avec un sourire désolé. Je remarque alors qu'il ne marche pas vraiment droit... Dean, qui l'a probablement reconnu, pousse un soupir et m'interroge du regard.
Lentement, je prends ma respiration et pèse le pour et le contre d'aller à sa rencontre. La décision prise, je retire le bras de Dean autour de mes épaules et me lève.

- Bon, je m'en occupe.

Les yeux de Cheryl font des allers-retours entre Sonny et moi et elle ouvre la bouche :

- C'est qui ?
- Sonny, je lui réponds dans un soupir.
- Hein que f...
- Je t'expliquerai, je reviens, je la coupe avant de devoir m'expliquer devant tout le monde.

Quand je m'approche de lui, j'ai mes mains qui deviennent moites et ma bouche sèche. Que fait-il ici, alcoolisé de surcroît ? Je ne suis qu'à quelques pas de lui et il semble enfin me remarquer et j'entraperçois rapidement une étincelle dans son regard. Ses épaules s'affaissent et son souffle est plus court.

- Que fais-tu là, Sonny ?, je lui demande en lui touchant le bras pour l'éloigner.

Ses muscles se tendent à mon contact et ses yeux se plantent dans les miens. Il semble y chercher une réponse, mais je ne comprends pas. Je le pousse un peu à l'écart :

- On va marcher ça t'aérera les idées...

Sonny reste toujours aussi silencieux, mais me suit sans me quitter du regard. Je marche devant lui et devine sa présence tout près de moi... Je réfléchis à un endroit dans lequel nous pourrions discuter, mais rien ne me viens. Peut-être qu'un café lui ferait le plus grand bien ?

- Ça te dit un café ?, je demande en me tournant vers lui.

Il hoche les épaules puis acquiesce de la tête toujours aussi muet. Son comportement me laisse un peu perplexe et je ne saisis pas la raison de sa présence à notre tente. Comment savait-il que je dormais dans ce coin ? M'a-t-il suivi ? Un frisson me parcourt le corps et je ne sais pas si je suis effrayé par cette éventualité ou excité.

Nous arrivons rapidement dans un café un peu éloigné de la scène principale, c'est très bien cela nous permettra de nous entendre tout en étant dans un lieu public. Je commande les deux cafés puis le rejoint à une table de pic-nic. Chacun de nous restent silencieux en attendant que le café refroidisse un peu.
Sonny sent l'alcool à plein nez, le whisky et le rhum... Je ne suis pas mieux que lui, mais j'ai encore les idées claires contrairement à lui...
Il ressemble à un zombie. Il a le temps pâle et semble amorphe.

- Sonny tu va parler à un moment ? Au moins pour me dire la raison de ta venue...  

  Alors qu'il avait les yeux rivés sur sa tasse en carton, à présent, ils les lèvent vers moi et je suis ébranlée par ce que j'y perçois. Une souffrance sans nom.
Ses yeux brillent d'une lueur étrange et je m'interroge sur ce qu'est sa vie... Lors de nos discussions, il n'a jamais parlé de lui en y réfléchissant bien.
Ses épaules se soulèvent et il prend une longue respiration, comme pour se donner du courage.

- Je... Je ne sais pas trop, j'avais envie de te voir...

Ses quelques mots tout simples compriment mon cœur et je fonds à mon tour.

- C'est gentil, mais tu as bu... Ce n'est pas sage de venir me voir dans cet état.
- Oh. C'est juste que je devais m'excuser, je me suis comporté comme le roi des connards.
- Tu exagères. Un con oui, mais pas le roi des connards, je lui réponds.

Son corps se détend et il rit doucement. Son sourire lui creuse des facettes aux coins des yeux qui lui donnent encore plus de charme. Je crois que c'est la première fois que je le sens si détendu et souriant.

- Tu es un drôle de phénomène, il me dit comme lors de notre première discussion.

Je lui souris pendant qu'il avale d'une traite son café noir ensuite, il s'écoule de longues minutes où nous faisons que nous observer. À la lumière des lanternes au-dessus de nous, je le trouve encore plus beau... Comment est-ce possible d'être autant attiré par quelqu'un que je ne connais pas ?

D'un coup, mon cerveau se remet en marche et j'ai envie de me frapper.
Pourquoi j'ai l'impression de flirter avec lui alors qu'il y a quelques minutes, j'embrassais Dean ?
Quelle traînée je fais merde...
Sonny doit se rendre compte de mon changement de comportement, car ses yeux tout à l'heure si doux se teintent de son obscurité habituelle.

- J'ai envie d'une barbe à papa, il lâche en se levant d'un coup.
- Quoi ? Je demande en rigolant.

J'ai la sensation que ce type est une vraie montagne russe des émotions... J'ai à peine eu le temps de formuler cette pensée qu'il part déjà sans m'attendre.
Est-ce sage de le suivre ou je devrais revenir au camp dans les bras de Dean ?

Ma réflexion est rapide. Je me lève aussi vite que lui et court parmi la foule pour le rejoindre. Quand j'arrive à sa hauteur, je tire son tee-shirt pour qu'il se retourne puis lorsque il me fait face, ses yeux s'illuminent comme un enfant.

- Ah, tu es là ! Viens.

Il prend ma main sans attendre une réponse de ma part et nous voilà en train de courir, main dans la main vers le stand de sucrerie. Je rigole en courant, ce qui au bout d'un moment me donne un point de côté assez désagréable, mais je suis bien. J'ai l'impression d'être une enfant qui court dans les hautes herbes, insouciante, heureuse.

Il n'y a personne devant le stand et Sonny contemple les sucreries présentées devant nos yeux. Il semble réfléchir à ce qu'il va prendre puis il se bouge et va vers le vendeur.

- Une barbe à papa et des noisettes-là, dit-il en pointant du doigt les chouchous.

Le vendeur le regard de la tête au pied et je retiens un gloussement. C'est vrai qu'il est drôle à voir...
Avec sa dégaine, de mauvais garçons et ses yeux illuminés comme des sapins.

- Tu aimerais quelque chose ?, je demande Sonny en me sortant de mes pensées.
- Une pomme d'amour, je lui réponds.

Il répète ma demande au vendeur et se tourne vers moi en souriant. Au moment de payer, il fouille dans ses poches et semble paniqué quand il ne trouve pas de quoi payé. Je m'apprête à régler à sa place, mais il me barre le chemin et montre son badge autour du cou.

-Ce n'est que pour les boissons et la bouffe..., répond le serveur.
- Allez mec... Tu ne vas pas gâcher la soirée de la jeune fille...

J'entre dans son jeu et sort mes plus beaux yeux de chiens battus à l'homme debout devant nous. Il nous regarde puis hausse les épaules en soupirant. Nous avons gagné.

- Allez les amoureux, c'est cadeau, il lâche en tendant le sac remplie tandis que mon cœur se gonfle.

Sonny le remercie puis nous quittons rapidement les lieux avant d'éclater de rire. Je ris tellement que les larmes montent aux yeux et mon ventre me fait mal. Sonny lui me parait plus jeune lorsqu'il sourit et rigole.
Nous continuons de marcher jusqu'à trouver l'endroit parfait comme il dit.
C'est-à-dire sur une bute qui surplombe un peu le festival, bien à l'écart du reste du monde.

Nous nous asseyons sur l'herbe de Sonny picore enfin sa barbe à papa qui n'a plus le même état d'avant notre course. Je croque dans ma pomme d'amour et je ne peux pas m'empêcher de le regarder.
Comment une personne peut-elle avoir deux comportements si éloignés ?
Enfin repu, Sonny regarde en contrebas et se triture les mains.

- Eden, je suis vraiment désolé, je n'aurai pas dû te parler comme ça tout à l'heure.
- Ce n'est pas grave, vraiment ne t'en fait pas. Tu t'es fait pardonner avec la pomme, je lui réponds alors qu'il tourne la tête vers moi.
- Il va falloir que je me fasse de nouveau pardonner, il lâche après une longue pause.
- Comment ça ?

Dans un premier temps, il ne répond pas à ma question, mais se contente de me regarder fixement. Et dans mon corps tout un tas de choses se passe.
Mon cœur recommence sa course folle quand ses yeux se baissent sur mes lèvres. Je suis stressé par ce qu'il a vraiment derrière la tête, mais impatiente de voir si mon cerveau a raison.  

  - J'ai envie de faire ça depuis tellement longtemps..., il dit dans un soupir.

Comme si le temps s'écoulait au ralenti, je le voir venir vers moi. Ses yeux scintillent de mille feux alors qu'il pose sa main sur mon visage.
Un soupire m'échappe quand du bout des doigts, il caresse ma joue en souriant. Mon cœur d'un coup loupe un battement quand il se penche un peu plus et qu'il frôle ma bouche avec son doigt.

- Ta bouche est si... Je rêve de la goûter depuis que je t'ai vu.

À ses paroles, mon cœur se comprime douloureusement, et je suis suspendu comme le temps à ses actions.

Je n'arrive plus à formuler des pensées cohérentes alors que sa bouche s'approche de plus en plus. J'attends avec impatience qu'il la scelle à la mienne.
Mon cœur explose quand enfin ses lèvres touchent les miennes avec une tendresse infinie.
Une soudaine chaleur m'envahit entièrement et les larmes affluent sous mes paupières closes. Je n'ai jamais ressenti de telles sensations, comme si chacun de ses gestes mettait ma peau à nu. Comme si j'étais à sa merci, vulnérable, fragile dans ses bras fort et puissants.
Lorsque sa langue tente de se frayer un chemin entre mes lèvres, une puissante décharge, traverse mon corps.
Mon dieu. Quel goût divin.

Le goût du whisky mêlé au sucre de la barbe à papa m'enivre lorsque sa langue caresse langoureusement la mienne. Le temps s'arrête pour de bons et je m'abandonne à lui en entourant son cou avec les mains. Comme si son corps reprenait vie il encadre mon visage de ses puissantes mains comme s'il voulait me retenir mais je n'ai pas l'intention de m'enfuir non. Son baiser est tendre et passionné à la fois, mais plein de retenu.

Je suis surprise par le contraste entre sa douceur et la fermeté de ses mains sur moi. Les secondes s'étirent laissant place à des minutes et je voudrais arrêter définitivement le temps... Mais lentement, ses paumes quittent mon visage qui devient brusquement froid puis sa langue se retire tandis qu'il dépose un délicat baiser sur mes lèvres en s'éloignant de moi.

J'ai le souffle coupé et mon cœur ne bat plus. Je conserve les yeux fermés de peur que ce baiser ne soit qu'un rêve.

- Eden..., il dit d'une voix cassée.

Son intonation me force à rouvrir les yeux et je tremble quand je vois son visage redevenus froid et impassible.

- Je... Putain de merde.

J'ai envie de rire face à ces mots, mais il passe nerveusement sa main dans ses cheveux et commence à se relever. Prise de panique, je ne comprends pas ce qui cherche à me dire.

- Sonny ?, je l'interpelle alors que ma voix se brise comme mon cœur qui se fissure.

Mes mots ne semblent pas l'atteindre et sans un regard vers moi il me tourne le dos me laissant la tête pleine d'interrogations. Je reste interdite assise sur l'herbe qui commence à être humide et je le regarde partir...
J'ai envie de lui hurler dessus, mais il se met brusquement à courir et il disparaît dans la pénombre de la nuit alors que je me lève avec difficultés.

Le vague à l'âme, j'avance lentement vers ma tente. Comment ai-je pu en une seule journée embrasser deux garçons et avoir le cœur souffrant ? Je suis tellement idiote ! J'aurai dû écouter Cheryl et rester auprès de Dean pour profiter comme je le mérite de cette soirée, de ce week-end. Mais non...
Il a fallu que je succombe à la tentation d'un brun à l'allure de mauvais garçons. Je ne comprends pas son comportement et je comprends encore moins bien ma réaction.

Ce n'était qu'un baiser...
Certes un baiser, mais qui ne m'a pas laissé indifférente, mais était juste deux adultes qui s'embrasse sous un coup de tête et plus est sous l'effet de l'alcool. La tête rivée vers le sol, je retourne à mon campement.
Mes lèvres me picotent encore.

Je retrouve les autres et surtout le regard appuyé de Cheryl. Je n'ai pas envie de parler, j'ai envie de m'allonger sur mon matelas pneumatique et me plaindre de ma faiblesse face aux hommes...
Je sais que si je me confier à elle, j'aurais le droit à son éternel : je te l'avais bien dit.
Je me rassois près de Dean qui s'inquiète visiblement à mon sujet et surtout vis-à-vis de mon brusque éloignement envers lui.
Je n'ai pas envie de faire semblant.
La fête continue puis quand la musique s'arrête sur la scène tout le monde part au compte-goutte. Si bien qu'au bout d'une heure nous ne sommes plus que 5 John Cheryl Dean G et moi...
J'esquive avec beauté l'invitation de Dean à le rejoindre sous sa tente en prétextant un puissant et opportun mal de tête. Alors je salue tout le monde et sombre rapidement dans le sommeil.

Le matin, quand je me réveille, j'ai l'impression d'avoir vécu un vrai cauchemar... La journée avait si bien commencé, comment ai-je pu à ce point être idiote ? Ce baiser ne voulait sûrement dire pour lui... Peut-être bien qu'il eût trop bu et c'est rendu compte de son erreur juste après. Ce qu'expliquerait sa fuite en courant.
Mon esprit se tord en interrogation, mais pourquoi ?
Après, tout ce n'étais qu'un baiser comme tous les autres.
Non justement pas comme tous les autres...

Je n'ai jamais ressenti de telles choses pour un simple baiser. La nuit dernière, j'ai rêvé sans cesse de ses lèvres qui continuaient leurs douces caresses sur les miennes. Ce léger courant électrique, qui me traversait quand il a posé ses mains sur moi, n'était pas anodin. Cœur d'artichaut ma mère aimait me surnommer, car plus jeune, il en fallait peu pour que je tombe amoureuse d'un garçon. Je n'ai pas tellement changé sauf que cette fois-ci, il a fui avant de me faire vraiment mal.
Qu'est-ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ?!
Pourquoi ressasser sans arrêt ces quelques minutes passées à l'embrasser ?

De rage, je jette le drap pose sur moi. Il faut que je m'occupe sinon je me connais et je vais ruminer les événements d'hier soir.
Quand je sors de la tente, je remarque que celle de Cheryl est toujours occupée et j'entends à travers la fine toile sa respiration.
J'espère que la fin de soirée s'est mieux déroulée que la mienne.

J'enfile une robe à la va-vite et me dirige vers les sanitaires collectifs avec une serviette. C'est de ça dont j'ai besoin, d'une douche rafraîchissante.
La chaleur est écrasante et je suis presque en âge quand j'atteins les douches. Il doit être suffisamment tôt pour que le lieu soit désert comme ça. L'eau coule fraîchement sur ma peau déjà réchauffée par le soleil et ça me provoque des frissons. Un peu semblable à ceux d'hier...
Bon sang ! Je vais encore penser longtemps à ça ?

Une fois propre, je m'entoure dans ma serviette et sort des sanitaires. À quelques mètres de moi, il se tient debout. Mon cœur loupe un battement quand je remarque qu'il rigole avec une blonde qui est visiblement en train de lui faire du rentre-dedans. Sonny lui sourit béa devant ce que la fille montre de son corps, c'est-à-dire beaucoup de peau bronzé. Il ne me voit pas et je peux l'espionner à loisir. J'ai un haut-le-cœur quand il replace une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles.
Un geste empli de tendresse pour quelqu'un qui voit la scène de loin. C'est peut-être la raison de sa fuite, il est en couple ? Quelle conne je suis.

J'arrive à la tente et j'ai aussi chaud qu'avant de prendre ma douche. Sûrement dû à la chaleur extérieure ou à la colère que je rumine contre moi et Sonny. Ça aurait été plus simple s'il m'avait dit qu'il était en couple directement. Je n'aurai pas fait la bêtise de le laisser s'approcher de moi.

Je m'habille rapidement sous la tente et ressort pour grignoter un peu pendant le café chauffe sur le Feu improvisé. Le sourire de Dean m'aide à aller un peu lorsqu'il me rejoint près du feu.
Je chasse alors les idées noires que peuplent mes pensées et je me secoue bien décidé à passer le reste du week-end à vraiment profiter.  

Bonjour à tous :)

J'espère que ce chapitre vous a plu en tout cas j'ai adoré l'écrire !!
Oui enfin leur premier baiser !! ♥ Même si faut bien l'avouer qu'Eden a comme un goût d'inachevé... 

Je vous retrouve très vite pour le prochain chapitre :)



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