6. Tu ne sais rien de moi ! (S)
| Je vous conseille le film dont est tiré la musique *_* Si vous aimez la musique électro je vous le conseille ! (We are Your Friends)|
Merde, c'est vrai que mon sac est super lourd, j'aurai dû accepter l'aide de Stan quand il me l'avait proposé... Au lieu de ça, je me retrouve seule à transporter tout le matos pour le week-end de l'atelier à ma voiture. Il n'y a pas beaucoup de distance entre les deux, mais ça aurait été sacrément plus rapide...
Quel con je peux être à refuser l'aide certaines fois.
Après d'innombrables allers-retours, je prends le temps de me poser en buvant une bière. J'essaie de me rappeler les raisons qui m'ont poussé à dire oui à ce genre de proposition... Mixer devant des centaines de personnes ne m'effraie pas, loin de là, mais être directement au contact de ces personnes me dérangent. Je me comporte de plus en plus souvent en ermite associable, mais je n'y peux rien, les humains sont juste un ramassis de problème et de connerie.
Je prends finalement la route rapidement, je n'ai pas de temps de trajet alors si je ne veux pas être en retard, il ne va pas falloir que je traîne. Carlos et Stan sont partis, il y a un peu moins d'une heure, si je carbure sur la route, je devrais pouvoir les rattraper. Stan conduit comme un retraité, en ayant un toxico à ses côtés, je comprends l'intérêt de ne pas se faire contrôler par les flics...
Les mains sur le volant, j'essaie de ne pas trop penser, car à chaque fois que mon cerveau se met en route, je ne peux pas m'empêcher d'être en colère. Alors je monte le son de la radio et je tente de penser à des choses anodines. Mon esprit divague et je repense à la fille, Charlie ? Non Carrie, je crois. Je peux passer pour un bel enculé à faire ce que je fais pour les autres, mais je m'en tape. Je vis au jour le jour et surtout sans me soucier de ce que pense le monde qui m'entoure.
Et puis qu'est-ce qu'il y a de mal à tirer mon coup avec une fille qui ne cherche que ça ? Quand je suis parti après ma douche, elle n'a pas cherché à me retenir pourtant elle avait les yeux grands ouverts dans son lit. Non, elle a compris que je n'étais pas le type de mec à m'engager dans une histoire avec lendemain.
Alors que je me remémore cette partie de jambes en l'air, je suis surpris de penser au visage d'Eden. Son visage si innocent, pur... Putain ! Pourquoi cette fille vient-elle envahir chacune de mes pensées ??! J'écrase la pédale de mon accélérateur en ouvrant la fenêtre. La voiture file à toute vitesse sur l'autoroute et l'adrénaline qui court dans mes veines à au moins le mérite d'enlever ce visage angélique. Je porte une clope à ma bouche et actionne l'allume-cigare.
Mes doigts tapotent le volant quand Fake Blood passe dans les enceintes de la voiture, ce mec a du talent, c'est dingue. Il a su capter ce qu'il fallait pour faire bouger les personnes qui l'écoutent, il joue à la perfection avec le rythme des Bpm. J'ai découvert ce DJ lorsque Stan a voulu me montrer le film avec cet acteur dont raffolent les minettes, Zach Efron, We are your friends. Grace à ce film, j'ai un peu revisité ma façon de mixer...
Bref un plaisir pour les oreilles.
Plus qu'une heure de route et mes jambes commencent à me faire souffrir, il est temps de faire une pause. J'enclenche le clignotant et sort à l'air d'autoroute, je tombe sur un parking presque plein et soupire. Les jeunes en route pour le festival doivent aussi s'arrêter ici, super...
Les lunettes de soleil sur le nez, je marche d'un pas rapide vers la station-service et commande un café pour me réveiller, j'achète également une redbull pour le reste de la journée et m'assoies sur le banc à l'entrée. Je suis tranquillement en train de fumer et penser à mes mixs quand une fille s'assoit à côté de moi.
Elle a le look typique de ce genre de festival électro, un short ridicule par sa taille et une brassière de couleur flashy. Son maquillage est révélateur de ce qu'elle souhaite véhiculer comme image. Elle me sourit et je soupire d'exaspération, encore une qui va essayer d'attirer mon attention. Mais ma jolie pour moi s'est tout vu...
Sans hésitation, je pourrai passer une nuit avec elle, elle est jeune, son corps est très bien foutu et ses seins ressemblent à deux délicieuses poires prêtent à être dégustées.
- Tu vas au festival aussi ?, elle me demande d'une voix aigüe.
- Ouais...
- Ah cool, moi aussi !, elle s'écrie en tapant dans ses mains.
Je jette un œil e son côté et je souris devant sa jeunesse apparente, est-elle au moins majeure ?
- Possible, tu as l'âge de venir au festival ?
- J'ai 20 ans, je fais si jeune que ça ?
- Ton comportement surtout..., je lui fais remarquer.
- Oh, et toi, tu as quel âge ?
- 27 ans.
Sa réaction est typique des filles de son âge, elles aiment les mecs plus âgés. Elle se tortille presque sur le banc et me fait les yeux doux.
- J'espère qu'on va se revoir sur place. Je peux avoir ton numéro ?
- Ouais, si tu veux.
Elle me tend son téléphone pour que je lui note mon numéro, comme si elle essayait de me charmer, elle joue avec ses cheveux blonds comme les blés. Ces derniers libèrent une odeur de monoïe assez intéressante... Je sens que je pourrais m'amuser avec elle.
- C'est quoi ton nom ?, elle me demande quand je lui rends son téléphone.
- Sonny.
- Moi, c'est Ashley.
Ladite Ashley se lève et part rejoindre ses copines qui l'attendent à l'intérieur. La porte du magasin n'est pas encore fermée que j'entends leur gloussement et leurs cris d'excitation. Au moins je fais une heureuse... Avant de monter dans la voiture, j'essaie e joindre les gars pour savoir où ils sont.
« Hey Stan »
« Non-mec c'est Carlos, qu'est-ce que tu veux ? »
« Vous êtes où ? »
« En voiture, sur la route pourquoi. »
« A quel niveau putain ? Met le haut-parleur »
« S'il te plaît, on dit mec »
« Oui Sonny ? » demande Stan de loin.
« Vous êtes où ? »
« Plus très loin, mais je crois que je vais faire le plein à la prochaine sortie, et toi ? »
« Je suis à une sortie, vous allez à laquelle ? »
« La 75 »
Le téléphone à l'oreille, j'essaie de trouver dans laquelle je me suis arrêté et quand mes yeux se posent sur les deux chiffres, je souris :
« Arrête-toi à celle encore après, tu peux tenir niveau essence ? »
« Ouais, sans soucis, tu es à la 77 ?! »
« Et oui, vous avancez à rien »
Je raccroche sans lui laisser le temps de me réprimander où me faire la morale. Il faut croire que j'ai pas mal carburé alors... Ils devraient arriver dans une bonne dizaine de minutes, ce qui me laisse le temps de passer aux toilettes et de reprendre un café.
Sur mon passage, le groupe de jeunes excitées glousse à nouveau et Ashley me fait un petit signe de la main. Ridicule, mais tellement existant. Je me vois déjà en train de la prendre à même le sol ce soir après mon mix.
Quand je ressors avec un gobelet à la main, Carlos vient à ma rencontre et je remarque que Stan est en train de mettre de l'essence. Avec son attitude pseudo « cool » j'ai bien repéré directement qu'il cachait quelque chose, et même s'il n'en parle pas, je vois qu'au fond de lui il est aussi blessé que moi. Ce n'est pas le genre de chose que nous faisons les gars de parler de blessure aussi ouvertement que les filles.
Stan connaît mon passé, mon histoire, car c'est un peu grâce à lui que j'ai pu m'en sortir à un moment... Ce qui ne nous empêche pas de ne pas en parler.
Nous reprenons la route après que les gars aient pris à leur tour un café et le reste de la route est plus tranquille, je n'ai pas les pensées qui partent dans tous les sens. Je suis concentré sur la route et à mon travail une fois sur place.
Lorsque nous arrivons, l'endroit est déjà noir de monde et l'excitation est palpable. C'est la seule chose que j'apprécie dans ces représentations publiques. Le mec qui s'occupe des « artistes » nous emmène vers le lieu où je vais mixer et je suis bien heureux que Carlos et Stan soit là pour m'aider à porter les kilos de matos.
J'ai déjà pensé à avoir du matériel plus récent, plus neuf et donc plus léger, mais je cours après le moindre centime... Les scènes des petits Dj sont repartis tout autour de la scène principal des mastodontes de l'électro, heureusement que je n'ai pas beaucoup de fierté... Cette pensée me fait rire alors que nous montons tranquillement tout ce qu'il faut.
J'installe mes platines et le vieil ordinateur que je balade depuis des millénaires, offert comme la plupart des choses que j'ai par Stan. À la fin de la mise en place, je me rends compte que nous sommes sacrément en avance en fait... Alors nous allons nous désaltère à un des multiples bars ici. Je ne suis pas payé bien cher pour travailler ici, mais le gros avantage et la boisson ainsi que la bouffe en illimitée alors croyez moi, je ne me fais pas prier pour en profiter. Nous déambulons dans le festival avec nos verres en plastique à la main et nous observons les vedettes du son défilé les uns après les autres.
Quand nous retournons vers la scène violette comme il l'appelle ici, à cause de ses jeux de lumière, je croise la jolie frimousse d'Ashley et ses copines qui dansent comme des folles, en sautant et criant. La blonde s'arrête et me rejoint rapidement, elle est proche de moi, mais c'est la seule façon de se parler pour pouvoir espérer entendre.
Lorsque je me penche vers elle, je vois sa poitrine monter et descendre à une vitesse folle. Est dû à sa façon de danser ou à une potentielle excitation qu'elle ressent ?
Peu importe... Je lui glisse dans l'oreille que je vais me produire sur la scène violette et si ça la botte qu'elle me rejoigne pour finir la soirée ensemble. Après un clin d'œil, elle crie de joie et tire ses copines par les bras. Comme des groupies, elles me suivent jusqu'à la scène. Il y a encore peu de monde aux petites scènes, mais je m'en satisfais pleinement...
Les jeunes filles sont toutes devant la scène et Ashley coule vers moi un regard qui en dit long. Bon dieu, je suis pressé de finir ce set pour pouvoir m'engouffrer en elle et respirer son odeur de monoïe. Je suis un peu troublé par mon impatience à la baiser, mais je me remets vite sur les rails. Il faut que je pense musique, que je respire musique...
À 19h pile, c'est mon tour. Les gars sont derrière moi pour m'encourager ou me soutenir, peu importe, je ne les calcule pas. Pourquoi aurai-je besoin d'encouragement ou de soutien ?
La musique de la star du moment s'arrête et cela sonne le début de nos mixs, à nous les petits dj... Je mets alors mes écouteurs et commence à vérifier le son.
Les différentes lumières violettes s'allument simultanément et je prends quelques secondes pour me concentrer. Il y a toujours une petite angoisse à chaque fois avant de commencer.
Juste avant que ne résonne les premières notes, Ashley cris de joie sûrement pour m'encourager à commencer suivi part ses copines. Je ris avant de monter le son, son attitude historique a au moins eu le bénéfice d'attirer du monde vers moi.
Au début, les gens devant moi m'écoutent attentivement, ils me jaugent.
Ils me fixent alors que je débute progressivement pour les emporter dans mon univers, alors qu'Ashley et ses trois accompagnatrices crient et dansent. Elles me font marrer ces gamines.
Au deuxième morceau, les badauds arrivent de plus en plus nombreux et beaucoup commencent à bouger au rythme de son que je joue. J'avoue que même moi, je me sens de plus en plus à l'aise et je me lâche par la même occasion. Un petit courant d'air passe sur ma nuque et j'entame un autre morceau en accélérant le rythme.
Les corps bougent puis quand je lève la tête à certains moments, je vois les gens sentir ma musique. Ils ferment les yeux et se laissent guider par les notes. Carlos et Stan sont partis danser devant moi et sont en train de faire connaissance avec le groupe d'Ashley, quels profiteurs ! Heureusement pour le reste de ma soirée, Ashley ne regarde que moi... Et j'admire les formes de son corps s'émouvoir sur ma musique.
Ça doit faire bientôt 1h que je mix et il me reste quelque temps encore...
Je profite d'un mix un peu déjà fait pour m'arrêter quelques secondes pour boire un peu et les observer un peu. La clameur des spectateurs me surprend réellement... Je n'ai jamais été habitué à être apprécié ou acclamé de cette façon. D'un côté aujourd'hui ça me donne l'envie de donner le meilleur de moi. Je balaie des yeux la foule qui se presse devant ma scène et d'un coup un électrochoc.
Eden est là.
Radieuse, rayonnante...
Et accompagnée.
Est-ce encore un mirage ?
Je déglutis avec difficulté et sers un peu les poings contre mon casque. J'ai de la chance d'avoir mis un morceau déjà travaillé sinon j'aurai foiré quelque chose.
Qu'est-ce qu'elle fout ici ? Et surtout avec un mec... Qui n'est pas celui de son boulot...
Me suis-je autant trompé sur son compte ?
Je crois qu'elle ne m'a pas vu alors j'essaie de faire comme si moi non plus et reprend mon mix. Mais je n'arrive pas à empêcher mes yeux de bifurquer vers elle... Eden discute avec le mec qui ressemble à s'y méprendre à un surfeur tout droit sorti de l'eau. Mes yeux font sans cesse l'aller-retours entre ma platine et elle, mon cœur s'accélèrent dangereusement quand je la vois l'embrasser.
Merde.
Je loupe subtilement un truc sur mon morceau, mais je suis soulagée de voir que personne n'a remarqué, ça m'apprendra.
Plus que quelques morceaux avant de pouvoir m'abandonner dans l'alcool. J'ai soudainement envie de m'éclater la tête sous l'alcool, la drogue et le sexe. Ce sont mes seuls remèdes quand mon esprit et mon corps sont trop lourd à porter. Je déteste me mettre dans ce genre de situation qui me bouffe toute mon énergie.
C'est l'heure de mon dernier morceau, et je sais qu'il est parfait. Je l'ai entièrement composé dans mon atelier la nuit avant de venir me perdre ici... Il faut croire que la peinture que j'ai faite d'Eden m'avait inspiré également, car cette chanson me fait ressentir des choses que j'ai longtemps cachées.
Quand les premières notes du mix commencent, je la fixe, peut-être dans l'espoir qu'elle sente mon regard sur elle et qu'elle me regarde. Et putain ça fonctionne !
Je dois avoir un sourire de con sur le visage, car ses yeux croisent les miens furtivement au début puis elle les ouvre grand et chuchote mon prénom.
Pendant quelques secondes, je me perds dans ses yeux puis je finis par me concentrer une dernière fois sur mon mix.
Alors que les lumières s'éteignent, je salue les spectateurs et m'échappe de la scène à toute vitesse. Quand les gars me rejoignent accompagnés par mes groupies, j'attrape la bouteille cachée dans mon salon et bois directement au goulot. Du whisky.
J'entends vaguement les autres me féliciter, mais je ne les écoutes pas, je suis concentré sur les battements de mon cœur qui ne ralentissent pas.
Putain...
Afin d'éviter de croiser Eden, je demande aux autres de se presser pour aller rejoindre nos hébergements, un petit chalet de 4 personnes mis à la disposition des artistes. Je marche à pas rapide à travers les festivaliers et les autres peinent à me suivre.
Je jette un coup d'œil derrière pour vérifier leur avancement puis quand je me retourne je la bouscule. Légèrement déséquilibrée par le choc de notre bousculade, je la rattrape in-extremis sous le regard noir de son mec.
- Sonny..., elle dit dans un soupire en tentant de se dégager de ma poigne.
- Eden, désolé.
- Tu vas bien ?, elle me demande en tordant ses doigts nerveusement.
- Ouais, tu profites bien du festival ?, je lui réponds sèchement en regardant le gus à ses côtés.
- Super. Je ne savais pas que tu mixais...
- Tu ne sais rien de moi, je réplique trop rapidement.
Le mec qui l'accompagne semble agacé par ma seule présence, mais s'il savait à quel point j'ai envie de lui foutre mon poing dans sa gueule d'ange. Pour sa prétention, sa présence et par jalousie probablement. Mon ton sec démontre aisément ma colère, mais je ne la comprends pas. Je ne connais pas cette fille et pourtant depuis notre rencontre elle hante mes pensées et mes rêves.
- Tu joues demain aussi ?, elle continue de m'interroger ignorant royalement mes remarques.
- Oui.
- Ok cool, c'était très bien ce que tu as fait... Je suis assez surprise.
- Ah pourquoi ?
- Ca ne te ressemble pas, elle tente d'expliquer.
- Comment ? Qu'est-ce qui est censé me ressembler Eden ?, je l'interroge.
- C'n'est pas grave... Désolée pour le dérangement Sonny, elle déclare en se tournant vers son gus.
- Attends, je lâche en lui retenant le bras.
Eden se retourne et je me surprends à l'observer de la tête au pied. Sa tenue est très différente de ce qu'elle porte habituellement, sa tenue est courte, féminine et très sexy, mais ça n'enlève rien à sa présence et sa classe. Je suis vraiment ravi de ce que j'ai sous les yeux et je m'apprête à m'excuser d'agir comme un con, mais le cri strident d'Ashley m'arrête net dans mon élan.
Comment je pourrai décrire l'expression d'Eden quand elle voit la gamine s'agripper à moi et à me féliciter comme si j'étais un demi-dieu... Ma jolie brune me regarde avec pitié puis tourne les talons en prenant le soin de récupérer la main tendue de son surfeur.
Merde.
De rage et pour lui faire payer à mon tour, j'envoie bouler Ashley et me dirige comme un fou dans le chalet à quelques mètres de là.
Boulet, ce mot me va à merveille ce soir.
Les autres arrivent et la beuverie peut enfin commencer....
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J'ai un mal de tête de dingue quand j'ouvre les yeux le lendemain et j'ai chaud. Quelle chaleur caniculaire... Je m'étire dans le lit et je constate la présence d'Ashley à moitié nue à côté de moi. Comment ça se fait que je n'ai aucun souvenir de l'avoir baisé celle-ci ? J'ai autant bu que ça ?
Je me lève en essayant de ne pas réveiller Ashley car dans cet état, je ne supporterais pas d'être saoulé par elle. Avec une joie intense, je me rends compte qu'il y a une machine à café dans le chalet.
Je vais pisser le temps que le café coule et regarde mon téléphone en attendant. Qu'est-ce que j'ai pu faire cette nuit ? Alors que je tente de me raviver les souvenirs en buvant mon café sur la petite terrasse, Stan me rejoint la tête encore plus en vrac que moi.
- Ça va ?, il me demande en se servant du café aussi.
- La gueule de bois...
- Tu m'étonnes, vu comment tu as picolé ça ne m'étonne même pas.
- Je n'ai aucun putain de souvenir.
- Sérieux ?, il me demande surpris.
- Ouais, tu étais avec moi toute la soirée ?
Stan se met à rigoler, alors que je m'inquiète de ce que j'ai bien pu foutre cette nuit... J'avale d'une traite mon café puis je m'arrête. Un parfum vient de titiller mes narines et aussi étrangement que cela peut paraître, un souvenir me revient.
J'ai embrassé Eden.
Comment j'ai pu en arriver jusqu'à l'embrasser et me retrouver au lit avec Ashley ?!
- Qu'est-ce que j'ai fait ?, je demande à Stan qui se marre encore m'énervant encore plus.
- Tu es parti après 2, 3 verres tu nous as dis que tu devais parler à quelqu'un. On a essayé de t'en empêcher, car tu étais déjà bien imbibé, mais tu te connais... Impossible de t'arrêter, tu as envoyé Carlos à terre, il saignait du nez mec...
- Putain...
- Puis tu es revenu, je ne sais pas une bonne heure après tout blanc et tu as picolé de nouveau comme un taré. La suite, tu l'as deviné, en tout cas, tu nous as empêchés de dormir une bonne partie de la nuit...
- Merde.
Je passe mes mains sur mon visage et répète ces mots.
Qu'est-ce que j'ai foutu encore ?!
Bonjour à tous :)
J'espère que ce chapitre vous a plu :p
Trouvez vous que Sonny a agis comme un débile ?
A votre avis, que s'est il passé cette nuit ? ^^
Nous aurons une partie des réponses dans le prochain chapitre qui arrivera fin de semaine je pense :p
A très vite 💋
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