4. Je n'aime pas parler (S) 🌶
Avertissement : Lorsqu'il y a un chapitre comportant un passage assez "hot" je mettrais après le titre un petit piment :p Donc là vous êtes prévenu en fin de chapitre petit passage de ce genre ;)
Je rappelle également que les propos et pensées de Sonny ne sont pas les miennes ^^
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Comme en plein désert elle est comme l'illusion d'une oasis. Aujourd'hui, ses cheveux sont lâchés et volent au gré de la légère brise. Je déchante rapidement quand un gus débarque et lui parle. Je sers les poings, car mes désillusions sont trop fortes, c'est tout à fait le genre de mec qui lui faut. Propre sur lui-même, travaillant dans la même boite. Ils ont sûrement les mêmes passions et sujet de discussion.
Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je vois qu'elle essaie de garder les distances avec le mec. Elle recule, mais il en a décidé autrement. Il la touche et elle grimace pendant que je jubile. Je l'ai peut être mal jugée cette Eden. Comme si elle était pressée la jolie brune le quitte rapidement alors qu'elle n'a pas fini sa cigarette.
Elle rejoint sa voiture et je trouve ça fascinant comme ses émotions transparaissent sur son doux visage. Eden parait gêné et soulagée d'être loin de cet abruti. Elle vérifie qu'il n'est plus là et pousse un soupir de soulagement, ses épaules s'affaissent puis elle se raidit quand ses yeux croisent les miens.
Je suis en apnée alors qu'elle me fixe bizarrement. Pense-t-elle que je suis une illusion comme moi ? J'en ai la confirmation quand elle me fait un signe hésitant de la main. Pendant quelques minutes qui me semblent durer une éternité, elle a le regard dans le vide et son doux visage est tiré. L'attente est horrible...
Va-t-elle partir en me laissant juste l'admirer de loin ?
Elle frappe presque dans ses mains au bout d'un moment, sa décision est prise.
La déception m'envahit quand elle se penche sur la serrure de sa portière. Comme si j'étais en filature, je la fixe sans ciller. J'observe chacun de ses mouvements, si délicat... Et je les mémorise. D'un coup, je la vois ressortir, claquer la porte puis s'avancer vers moi.
Bon dieu, je suis soulagée.
Je ne comprends pas pourquoi cette fille en particulier arrive à faire battre mon cœur meurtri par le passé. Soudain, une angoisse me terrifie. Pourquoi je suis venu ici putain !
Vais-je autoriser une fille s'approcher de moi ? Renier toutes mes promesses pour une fille des beaux quartiers ? Tandis qu'elle continue de marcher vers moi, mon cerveau met les pleins gaz. Il faut que je me calme, ce n'est pas un rendez-vous ou une autre connerie de ce genre, non.
C'est une fille assez jolie qui me parle par sympathie, ni plus ni moins.
- Salut Sonny..., dit-elle quand elle se tient devant moi.
- Eden. Alors tu as eu le boulot ?, je lui demande.
Elle me sourit en s'asseyant à mes côtés :
- Oui.
- C'est bien, je suppose, je lui dis bêtement en ne sachant pas quoi dire.
Je ne suis pas doué pour discuter avec une fille. Surtout pas de son rang social en plus. Elle lâche un ouais et plonge dans ses pensées. Pourquoi elle ne parle pas aujourd'hui ? Je suis déçu qu'elle ne débite pas à la même allure extrême que la dernière fois...
- Et tu bosses dans quoi ?, je lui demande.
- Dans une maison d'édition.
Oh.
Je m'attendais à un boulot un peu plus ennuyant venant de ce genre de bâtiment. La finance, le marketing, ou même la publicité... Je suis agréablement surpris par sa réponse. Cette fille est pleine de surprises.
- C'est bien. Donc c'est toi qui décides quel auteur va être publié ?
- Oui, je lis les manuscrits et les soumets s'ils m'intéressent à mon responsable.
- Ok. C'est intéressant.
- Oui, c'est plus une passion qu'un travail. Mais toi, tu fais quoi ? Tu bosses dans quel bureau pour venir sur ce banc souvent ?, elle me demande en fixant mes mains pleine de peintures.
Sa question me paralyse. Dois-je mentir ou lui avouer toute la vérité ? Quel serait le bénéfice de lui dire la vérité ? Aucun, mis à part la faire fuir...
- Oh, je bouge souvent...
Réponse vague très bien, elle ne posera pas d'autre question de ce genre, j'espère. Sur son visage, je vois que ma réponse ne lui convient pas, mais elle hausse les épaules ce qui signifie qu'elle s'en satisfait pour le moment.
- Tu parles beaucoup moins que la dernière fois, je lui fais remarquer quand je suis agacé par son silence.
- Oui, c'est que je réfléchis beaucoup aujourd'hui, désolé. De toute façon, je vais devoir y aller, on m'attend.
- Oh, je vois. Ça sert à rien de trop réfléchir Eden...
- J'y penserai. Bon ben à bientôt qui sais !
La jolie brune se lève et part rapidement vers sa voiture. Une question me brûlait les lèvres, mais je n'ai pas osé la poser. Est-ce une fille ou un homme qui l'attend ?
Ca expliquerait peut-être pourquoi elle a rejeté le BCBG tout à l'heure...
Moi qui ne souhaite pas que quelqu'un s'attache à moi, je me comporte comme il faut avec elle. Eden a beau avoir tout le charme du monde, être aussi gentille que belle ça ne changera pas que nous n'appartenons pas au même monde. Je la regarde partir et avant de m'en aller à mon tour, j'observe le parc qui m'entoure.
C'est dommage, l'endroit était assez sympa et pas trop loin de chez Stan. En partant, je me fais la promesse de ne plus revenir ici... Surtout si venir ici est le risque de la croiser de nouveau.
Je déambule dans les rues de la ville avant de rejoindre l'atelier.
C'est un peu ma maison, mon repli quand je n'ai plus rien. Le proprio n'accepte pas que j'y dorme, mais j'avoue déroger à la règle de nombreuses fois. L'endroit me sert principalement à entreposées mes peintures et à y traîner la journée. Quand je franchis la porte, les odeurs de peinture et de térébenthine planent dans le petit local. Ces parfums ont vraiment sur moi un effet rassurant, car je sais que je vais pouvoir m'occuper, me vider la tête...
Je lance mon sac sur le vieux canapé tout défoncé et à la couleur vraiment très approximative. Ce meuble est tellement vieux qu'on ne distingue plus la couleur d'origine. Mais bon, je n'ai pas les moyens de m'acheter plus confortable. En fumant une clope, j'essaie d'analyser ma peinture en cours. Alors que je recrache la fumée, je suis sur les nerfs. Pour quelles raisons Eden vient-elle hanter jusqu'à mes tableaux ?
Je ne l'ai vu que deux putains de fois ! Et encore une seule fois quand j'ai eu l'envie soudaine de faire son portrait, histoire de me l'enlever de la tête. Ses traits fins et délicats sont reproduits fidèlement sur ma toile blanche. L'esquisse est parfaite tout en nuance de noir, de gris et de blanc. Seuls ses deux yeux apportent la couleur au tableau. Ses yeux qui m'envoutent depuis que je les ai croisés.
Merde !
Est-ce que je deviendrais un putain de sentimental ? Pour me vider la tête, je commence à peindre immédiatement avec un fond de musique. De l'électro évidemment, je me concentre à chaque fois que je passe ce genre de son. Les boum-boum de mes enceintes m'aident à peindre et à trouver dans cet état d'inspiration. Mes traits de pinceaux donnent un autre relief au portait d'Eden.
C'est décidé ce tableau restera en noir et blanc avec cette touche de vert d'eau.
Si intense, si beau.
Je ne sais pas quelle heure, il est quand Stan et Carlos rentrent dans l'atelier bruyamment. Ils se jettent sur le canapé et Carlos se met à faire un joint sans m'avoir dit un seul mot. Je leur jette un regard noir, car ils me forcent à m'arrêter en pleine lancée.
- Yo Sonny ! Tu es inspiré ou quoi, me lance Carlos une feuille à rouler entre les lèvres.
- Ouais... Vous foutez quoi là ?
- C'est comme ça que tu accueilles tes potes ! Bravo Sonny... On vient traîner ici j'ai fini le boulot, me répond Stan en changeant de musique. Allez viens t'asseoir.
Je grogne presque. Je n'aime pas être interrompu dans une phase de travail comme ça... Mes pinceaux tombent sur la table puis je vais vers le mini-frigo.
- Des bières ?
- Carrément oui !, répond Carlos.
Ce mec est vraiment un original aussi... Il est un ami de Stan qu'il ramène souvent quand il vient me voir. Carlos est du genre complétement stone à peine levé. Chacun ses pêchés ou travers...
Je leur jette leur canette qu'ils rattrapent sans mal puis je viens m'affaler sur le canapé. Le « pschiip » significatif de leur ouverture se fait entendre et je bois une gorgée de la mienne. Carlos a fini son joint et l'allume, une épaisse fumée s'échappe et plane entre nous.
- C'est qui que tu peints ?, me demande Stan en se levant.
Il s'approche du chevalet puis observe sous toutes les coutures mon travail.
- C'est vraiment bien ! Pourquoi tu ne veux pas exposer son travail ?
- Pour faire quoi ? Personne n'achèterait ces merdes..., je réplique.
- Sonny, il faudrait peut-être que tu envisages que tu vaux quelques choses et que ton travail est bien.
- Il a raison... Faut pas déprimer mec..., lâche Carlos en mettant ses pieds sur la table basse.
Je soupire d'exaspération, il n'a vraiment pas beaucoup de vocabulaire... Je me demande encore pourquoi Stan est ami avec un mec comme ça.
- Tu as bientôt 27 ans et tu traîne toujours. Il va falloir penser à te poser, ajoute Stan en faisant le tour de mes tableaux.
- Et si ma vie me plaît comme elle est ?
- Tu crèches chez moi...
- Et toi chez ta mère, je réplique.
- Ca ne peut pas durer indéfiniment. Ca fait déjà presque 10 ans que tu es dans cette situation.
Mon pouls s'emballe à l'évocation de mon passé. Carlos, qui n'est pas au courant, nous écoute avec attention. Ma colère commence à refaire son apparition.
- Barre-toi, je siffle à Stan.
- Non. Tu vas fumer, te détendre et commence à préparer tes mixs pour le « Sunshine Day ».
Merde. J'avais oublié ça...
J'avais dit oui pour dépanner un mec une fois et depuis, je n'y ai plus repensé...
- Rooh, c'est vrai ! Vous squattez la toute l'après-midi ?
- Ouais, on a rien d'autre à faire..., répond Carlos.
Je fouille dans ma poche pour trouver un billet et lui lance :
- Tu iras me chercher une pizza alors.
- D'où tu sors ce fric ? Je croyais que tu n'en n'avais pas, il me demande.
- T'inquiètes...
Stan me lance son regard désapprobateur, mais je l'évite rapidement. Ce ne le regarde pas et je ne veux pas m'étaler sur cette partie de ma vie. J'attrape le vieil ordinateur portable que Stan m'a offert à un de mes anniversaires, c'était celui dont il ne se servait plus. Je m'active à la recherche de son alors que les deux fument joint sur joint en jouant à la console.
Quand Carlos part chercher de quoi manger, je prends une pause méritée. J'en ai déjà plein le dos de faire ce putain de festival à la con. Non mais des fois, il faudrait que je réfléchisse avant d'accepter ce genre de projet. Ok ça me permettra de m'acheter de la bouffe et de quoi tenir quelque temps, mais à quel prix ? Celui de voir des jeunes insouciants, drogués, alcoolisés qui écoutent et dansent sur une musique qu'ils n'apprécient même pas que parce qu'ils sont défoncés.
- C'est qui ?
Je me tourne d'un coup vers Stan qui zieute encore mon tableau. Quand il veut une réponse, il fait souvent tout pour l'obtenir...
- Une fille que j'ai croisée.
- Juste croisé ? Pourquoi la dessiner ?
- Elle était bonne c'tout. Lâche-moi avec ça..., je lui réponds froidement.
- Tss tss, tu ne me dis pas tout. Vas-y Sonny, elle a quoi de si particulier ?
Particulier ? Je lui répondrais bien qu'elle est la définition de particulière, mais je lui réponds à la place d'aller se faire foutre. Je tire sur le joint allumé dans le cendrier et m'affale dans le canapé dont les ressorts ne soutiennent même plus mon poids. Carlos revient avec deux pizzas et quelques bières que nous finissons devant un match de football.
Du coin de l'œil, je regarde mon tableau et son visage apparaît dans chacune de mes pensées. Pourquoi ?! Elle m'a parlé deux uniques fois et depuis, je ne vois que son visage en elle.
- Les mecs, on doit sortir !, je lâche en me levant.
- Oh mec, je ne suis pas en état..., répond Carlos les yeux bien rouges.
- Pourquoi faire ? On est bien là, ajoute Stan.
- Faut que je baise.
Les mecs rigolent et pensent à une blague de ma part, mais il en est rien. Je dois enlever Eden de mes pensées... Par tous les moyens possibles. Et mon cerveau bien raide n'a trouvé que cette solution. En étant avec une autre, je vais plus penser à elle.
- Sérieux ?, demande Stan.
- Ouais, comme ça, je ne squatterais pas chez toi...
Une bonne heure plus tard, nous arrivons au bar au coin de la rue vers les docks. Endroit pas vraiment de haut standing, mais rempli de filles qui veulent se taper des mauvais garçons. L'endroit idéal pour moi ce soir, mais il pue la bière et la sueur...
Un vrai trou à rat.
Pendant que nous commandons nos boissons, je regarde l'ensemble de la clientèle. Ce soir, il y a pas mal de choix, pas forcément du tout frais, mais du potable. Je reconnais quelques visages de filles avec lesquelles j'ai déjà partagé une nuit, mais une petite nouvelle attire mon attention.
Ouais, comme ça, je ne squatterais pas chez toi... Elle doit n'avoir pas loin de vingt ans et vu sa tenue vestimentaire elle ne cherche pas l'homme de sa vie... Ça tombe plutôt bien. Quand le serveur nous dépose nos verres sur le comptoir, je glisse une petite coupure pour qu'il offre un verre de ma part.
Nous nous installons au fond du bar et les gars partent jouer aux fléchettes pendant que je sirote mon verre en la regardant de temps en temps. Les filles sont si prévisibles...
Ce soir, il y a pas mal de choix, pas forcément du tout frais, mais du potable. Une sorte de préliminaire pour celles dans son genre. Le serveur pointe du doigt ma table, elle me regarde et rougit alors que je ne la calcule pas. Volontairement. En roulant du bassin et en avançant sa poitrine, la blonde vient à ma table. Comme si je l'avais invitée, elle s'assit en face et me fait les yeux doux.
- Merci pour le verre, c'est gentil.
- Y a pas de quoi..., je lui réponds.
À ses yeux étonnés, je comprends que je dois lui paraître rustre, froid. Mais au mouvement de sa poitrine, je devine que ça lui plaît.
- Tu viens souvent ici ?, elle me demande en sirotant le verre que je lui ai offert.
Un sex on the beach... Je sais, je ne fais pas dans la dentelle, mais vaux mieux être direct que de lui faire espérer autre chose de ma personne.
- Des fois. Tu vis loin ?
Ses yeux s'arrondissent devant ma directive, mais au bout de quelques secondes, elle me sourit.
- Parle-moi un peu avant quand même...
- Et si je n'aime pas parler ?, je rétorque.
- Dis-moi au moins comment tu t'appelles.
- Sonny.
- Moi c'est Carrie.
La dénommée Carrie ou du moins son prénom pour ce soir m'attrape la main par-dessus la table. J'ai tapé dans le mille, une fille facile en manque d'amour. Elle sûrement dû se faire tromper par son petit-ami et souhaite une histoire de passage pour l'aider à avancer ou se venger. Ce sont souvent les mêmes histoires, tristes, pathétiques. Voilà pourquoi je ne m'engage jamais dans une relation. C'est bien trop compliqué et les deux parties sont toujours perdantes un jour ou l'autre...
Je rejoins les gars pour une partie de billard avec Carrie. C'est le moment de passer aux choses sérieuses. Tel un gentleman, je l'aide à tenir la queue de billard en me collant à elle. Il faut bien admettre que son corps est loin d'être déplaisant et je n'ai pas tiré mon coup depuis un moment. La proximité avec ses fesses rebondies me provoque presque une érection. La petite maline sait aller là quoi faire au bon moment.
Elle se penche en avant pour mieux viser la boule selon elle et se frotte allégrement à moi.
Nous ne resterons pas longtemps dans ce foutu bar ça, c'est certain.
- 💋🌶💋 -
À la fin de la partie, que nous avons évidemment perdu, car elle ne sait pas jouer, elle me prend la main et m'attire vers elle. Sa langue passe sensuellement sur le lobe de mon oreille et elle me chuchote : « Allons chez moi ». Je ne me fais pas prier et je la suis dehors alors qu'elle me tire par la main. Sur le parvis, elle se jette sur moi.
Une vraie chatte en chaleur, elle me plaque contre la façade du bar dont l'enseigne rouge clignote. Ses lèvres retrouvent rapidement les miennes et sa langue glisse dans ma bouche.
Mes mains palpent son corps d'envie.
D'un coup, elle s'arrête et continue de marche en me tirant par le bras. Après une dizaine de minutes de marche et plusieurs pauses sur le chemin à cause de ses pulsions, nous pénétrons dans un bâtiment assez bien tenu. Carrie cherche ses clés en me mangeant la bouche. Je ne cherche pas de délicatesse ce soir, ni même de tendresse et je comprends bien qu'elle non plus. J'aime ce type de relations, nous savons tous les deux ce que nous voulons.
À peine la porte est refermée qu'elle balance son tee-shirt sur le sol dévoilant une sublime poitrine aux tétons dressés et gonflés de plaisir. Je ne résiste pas à cet appel de la chair et je les mordille avec plaisir. Je sens que nous reculons alors que je prends son corps en otage.
Une fois qu'elle est en hauteur dans mes bras, elle n'a plus de supériorité sur moi. J'ai pris les rênes de la nuit. Sans délicatesse, je la fais tomber sur son lit, et retire le pantalon trop serré qu'elle porte. Mon sexe commence à prendre un peu trop de place dans mon jean alors je lui ordonne de me l'enlever. Carrie me fixe et déboutonne mon pantalon, lentement.
- Je vais faire mieux que ça !
Je me retrouve instantanément le pantalon au niveau des chevilles et mon boxer prend la même direction quelques secondes plus tard. Je me crispe quand sa main froide vient entourer mon sexe et qu'elle la bouge lentement. Il n'y a que dans ces moments-là où mon cerveau se déconnecte vraiment... Et le seul moment où je m'autorise à ressentir quelque chose.
La blonde approche sa bouche de moi, mais j'ai juste envie de venir en elle pas qu'elle m'astique. C'est étrange, mais pour moi cette pratique à quelque chose de très... intime ? Comme si elle me rendait vulnérable, alors je ne l'autorise pas. D'un geste brusque, je l'empêche de faire ça et la couche de nouveau dans le petit lit.
Avant de la rejoindre, je récupère le préservatif dans la poche de mon jean et l'enfile sans regarder. Question d'habitude. Je rejoins Carrie qui me regarde avec envie les jambes écartées.
Avec cette vue, mon envie est soudainement trop forte, il faut que je sois en elle.
Rapidement et sans préliminaire, je la pénètre en lui arrachant un gémissement.
Douleur ou plaisir, je m'en fous. Carrie commence à gesticuler sous moi et je m'arrête pour vérifier que tout va bien.
- C'est bon pour toi ?, je demande le souffle court.
- Je ne suis pas en sucre. C'est bon vas-y...
Elle gémit un peu plus fort alors que je m'enfonce une seconde fois en elle. Puis quand je commence à accélérer le rythme de mes vas et vients, la blonde me lacère le dos avec ses ongles refaits. Le plaisir et la douleur qu'elle m'inflige se mélange et j'ai la sensation que ma propre souffrance s'atténue enfin... Comme à chaque fois que je prends mon pied.
Carrie devient plus bruyante quand je continue de la baiser, de plus en plus vite et fort.
Mes muscles tremblent sous l'effort et mon cœur s'accélère. Que j'aime cette sensation, ce sentiment de me sentir vivant. De l'oublier.
Carrie crie mon nom en se tordant dans tous les sens, ce qui a pour effet de me durcir encore plus. Sans prendre de pincette, je la retourne et la mets à quatre pattes. Même si elle est surprise, ma partenaire ne laisse rien transparaître et me tends son derrière avec plaisir.
Son vagin est chaud et étroit alors que je m'y glisse jusqu'à lui arracher un cri.
Le désir et le besoin de jouir sont plus forts que mes pensées cohérentes. J'aime le bruit que deux corps font quand la baisse est aussi intense... Une perle de sueur roule sur mon front alors que j'attrape ses hanches pour avoir une bonne prise. D'un coup, mes muscles se tendent et mon sexe devient si dur, sur le point d'exploser. Ma queue est presque trop douloureuse quand dans un ultime effort, je m'enfonce encore une fois jusqu'à gémir en pressant la peau de Carrie.
Bon sang. Je me retire d'elle et m'écroule sur le lit. Je suis vanné, les yeux fermés, j'essaie de retrouver un semblant de souffle... Son visage apparaît au-dessus de moi et je fais un bond.
Eden ?!
Je cligne des yeux et il est remplacé par celui en âge de Carrie.
Quelle déception. Tous ses efforts ont été vainc...
La blonde prend mon bras et se glisse dessous. J'espère qu'elle ne fera pas dans le sentimental car j'ai besoin de dormir ici. Elle pose la couette sur nous et grand soulagement pour moi, elle se tourne dos à moi.
- Je peux prendre une douche ?, je lui demande avant qu'elle ne s'endorme.
- Ca ne peut pas attendre demain ?, elle rouspète.
- Non, j'aime me sentir propre.
- Au bout du couloir... Les serviettes sont sous le lavabo. Tu as besoin d'aide sous la douche ?
- Non, je vais me débrouiller tout seul.
Quand je me tourne vers elle pour reprendre mes affaires, elle parait déçue. Tant pis...
Heureusement que demain matin, je partirais avant qu'elle ne se réveille. Je ne donne pas de faux espoir et en prenant cette douche maintenant elle le comprend bien.
Je ne m'attache pas.
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Bonjour ou bonsoir les amis :)
J'espère que vous allez bien après ce chapitre plus intense que les autres :p
Après ce premier chapitre de ce genre, j'aimerais savoir si ça vous convient toujours ^^. Je ne vais pas vous mentir, je n'écris rarement pas ce genre de romance, mais j'avais envie de me lancer.
Rassurez-vous ces chapitres ne seront pas présents tout le temps !
Que pensez-vous de Sony ?
Croyez-vous qu'en fonctionnant ainsi, il fait le bon choix ?
Je vous fais de gros bisous et vous dis à très vite !
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