Ashton : je lui avais répondu que de toute façon, l'amour n'était pas pour moi.

Je releva la tête vers lui et planta mes yeux dans les siens. Ils étaient différents, ils laissaient apparaître ses émotions, j'aurais dû voir de la tristesse ou de la colère, mais le regret est la seule chose que j'apercevais. Je posa ma main sur sa joue.

Moi : pourquoi tu ne laisses personne t'aimer ?

Ashton : l'amour cause la pire des souffrances Hayley.

Je me jeta sur ses lèvres avec passion, c'est la première fois que je l'embrassais de mon plein grés et avec une réelle envie depuis que je le connais. Il répondit instantanément à mon attaque et m'embrassa en retour. C'était passionné, sensuel, on ne faisait pas que de se rouler une pelle : on échangeait des émotions. Il se releva et je fis de même pour ne pas perdre son contact, il allait me pousser sur le lit mais je nous fit tourner pour qu'il prenne ma place. Je le poussa, ce qui nous sépara, et grimpa à califourchon sur lui. Je me pencha sur son visage.

Moi : *contre ses lèvres* laisses-moi t'aimer.

Il regarda mes yeux, puis mes lèvres avant de les recoller aux siennes. Ses mains passèrent sous mon t-shirt qu'il me retira et je fis de même avec le sien. Il me regardait si intensément que ça me perturbait. J'entrouvris les lèvres pour parler mais il me coupa en reposant ses lèvres sur les miennes.

Ashton : sssshhh.

Ca m'envoya des frissons dans tout le corps et ses mains glissèrent sur la braguette de mon short. J'étais encore à califourchon sur lui et ça allait coincer pour l'enlever. Soudain, il n'était plus sur moi : il venait d'arracher mon short !!

Moi : hey !

Ashton : sshh.

Il ré embrassa mes lèvres avant de passer à mon cou.

Moi : *gémissant* c'était mon short préféré.

Il mordilla mon cou et je compris que ça valait un « sshh ». Je défis le bouton et la braguette de son jean et il se tortilla sous moi pour le retirer. Une fois qu'il eu retiré mon soutien-gorge, ses doigts s'arrêtèrent sur mes côtés : à l'endroit de mon tatouage. Il en traça délicatement le contour du bout de son index avant de me regarder droit dans les yeux.

Ashton : tu es à moi Hayley Charlie Hemmings.

Il y a quelques mois, je lui aurais dis que jamais je ne lui appartiendrais, mais aujourd'hui, c'est sa façon à lui de me dire qu'il me laisse l'aimer.

Moi : je sais.

Je m'allongea sur lui et posa ma tête sur son torse. Ses bras s'enroulèrent autour de mon corps.

Ashton : je ne t'aurais pas tuée.

Il l'aurait fait, ses mains étaient bien présentent autour de mon cou.

Moi : je sais.

Pour une fois qu'on fait un pas en avant dans notre « relation », je ne vais pas tout gâcher. Je ressentais une étrange sérénité alors que j'étais à moitié nue, allongée sur le pire chef de gang de Sydney.

Ashton : tu dois être fatiguée.

Moi : quelle heure il est ?

Ashton : 13h, t'as faim ?

Moi : nan, j'ai envie de dormir.

Bon, j'avais pas envie de dormir, je voulais juste pas bouger de sur lui. Il attrapa la couverture et la remonta sur nous.

Ashton : dors alors.

Je m'attendais à ce qu'il bouge, mais nan, il se contenta de resserrer ses bras autour de moi. Un léger bruit résonnait dans mon oreille : les battements de son cœur. Ashton était humain, je l'avais oublié tellement de fois. Mes paupières finirent par céder au sommeil, bercées pas les battements du cœur d'Ashton et les légers cercles qu'il dessinait sur ma peau nue.

Je fus réveillée par le bruit du tiroir de la commode. J'ouvris les yeux et tira la couette jusque sous mes yeux. Ashton mettait un bandana vert dans ses cheveux.

Moi : j'aime quand tu mets des bandanas.

Il se retourna vers moi : son visage était de nouveau impassible. Je vais me faire envoyer bouler.

Ashton : t'as faim ?

Moi : il est quelle heure ?

Ashton : 18 heures, par là. T'as faim ?

Moi : un peu.

Ashton : rhabilles toi et viens dans la cuisine.

Il sortit de la chambre et je m'étira dans le lit. Je me décida à me lever quelques minutes plus tard, j'enfila mon t-shirt avant de réaliser que mon short était mort. Il avait quand même arracher du jean avec ses mains ! Je sortis de la chambre et ouvris vite fait la porte de la salle de bain pour prendre un autre short. Je me changea vite fait avant d'aller dans la cuisine, Ashton était sur son téléphone.

Moi : que se passe t-il dans le monde des gangs ?

Il leva les yeux et me regarda, incrédule.

Moi : c'était une blague.

Il rebaissa les yeux, je me servis un verre d'eau et le bus d'une traite.

Moi : où sont les gars ?

Ashton : tu poses trop de questions.

Il soupira et se leva, en deux secondes à peine, j'étais contre le plan de travail. Il m'embrassa avant de capturer ma lèvre entre ses dents. Il me souleva pour m'asseoir sur le plan de travail.

Moi : ça ne répond pas à ma question.

Ashton : tu prends un peu la confiance.

Il posa rapidement ses lèvres sur les miennes avant d'approcher sa bouche à côté de mon oreille.

Ashton : ça m'excite.

Je le poussa doucement et il ria. J'avais un tout autre Ashton devant moi, je le découvrais autrement et j'aimais cette partie de lui.

Luke : *se raclant la gorge* je voudrais pas déranger mais je dois te parler Ash.

Le visage d'Ashton redevint un masque et il s'éloigna de moi.

Ashton : manges quelque chose.

Ensuite, il sortit de la cuisine. J'attrapa une pomme et croqua dedans, toujours assise sur le plan de travail. Michael entra, ouvris le frigo et sortit une part de pizza qu'il mit au micro-onde.

Moi : tu te nourris de quoi à part de pizza ?

Michael : rien d'autre n'est aussi bon que la pizza.

Je secoua la tête en riant.

Michael : comment tu t'es retrouvée dans les griffes de Bill ?

Moi : très longue histoire, trop longue pour la raconter.

Michael : et comment t'es-tu retrouvée à te battre contre Ria ?

Moi : j'ai pas eu le choix en fait.

Ashton appela Michael et j'entendis la porte d'entrée claquer : me revoilà seule. Je traîna un peu dans la maison avant d'enfiler mon jogging et de retourner me coucher : je n'avais que ça à faire. Quand je me réveilla, le souffle d'Ashton s'écrasait dans ma nuque, j'attrapa mon téléphone et vis qu'il était 3 heures du matin. Je me leva lentement, son t-shirt était au milieu du passage, je le ramassa et constata qu'il était tacheté de sang. Je le lâcha avant de sortir, je m'aventura dans le couloir et entendis des bruits venant du sous-sol, j'entrouvris la porte et aperçue Calum se défouler sur un sac de frappe. Je descendis l'escalier sans qu'il ne me remarque.

Moi : Calum ?

Il se retourna brusquement.

Calum : qu'est-ce que tu fais ici ?

Moi : j'arrive pas à dormir.

Calum : on est deux.

Moi : tu veux bien m'entraîner encore ?

Calum : pourquoi faire ?

Moi : je ne vais pas toujours m'en tirer avec un coup de pied bien placé.

Calum : bien, mets-toi en place.

Il passa deux heures à me coacher comme un dingue, je ne sentais plus mon corps.

Calum : terminé pour aujourd'hui, tu pourras plus jamais te servir de tes jambes sinon.

Moi : merci.

Calum : ne me remercie pas, je t'aide juste à te défendre.

Je remonta et pris une douche rapidement avant d'enfiler un t-shirt d'Ashton qui traînait et de me remettre dans le lit. Le lendemain, les garçons étaient partis quand je me réveilla et je ne les vis pas le journée. Je passa la mienne devant la télé sans rien faire, je devrais peut-être demander un chien à Ashton, il me tiendrait compagnie le jour et l'aiderait à se débarrasser des cadavres la nuit, je ria à ma débilité.