Chapitre 47

Son portable sonna.

Luke : allo ? Maman ?

Liz :.....

Luke : oui elle est avec moi.

Liz : ....

Luke : elle va bien, elle vient d'arriver.

Liz : ....

Luke : elle allait t'appeler maman. Je t'aime maman, profitez bien, à bientôt.

Il raccrocha et se tourna vers moi.

Luke : il s'est passé quoi putain ?

Moi : je...

Luke : parle Hayley !

Pour que mon frère perde son calme, il en faut beaucoup.

Moi : ne me coupez pas avant que j'ai terminé.

Ashton : parle.

Moi : la première semaine je n'ai rien fais du tout, puis un soir, le serveur mignon m'a demandé de sortir avec lui...

Pourquoi je raconte ça moi ?

Moi : on est allé au restaurant, bref ! Le lendemain maman m'a amenée au spa, elle m'a énervée et en remontant dans ma chambre je suis tombée avec Bill Kaulitz dans l'ascenseur.

Les garçons allaient parler mais je leva ma main pour leur dire de se taire.

Moi : je finis. J'ai donc fais ma valise et je suis partie à l'aéroport, mais mon chauffeur de taxi m'a kidnappée. Je me suis réveillée dans une maison et un mec répondant au nom de Dwayne Pinton était là.

Ashton se crispa.

Ashton : il t'a fait quelque chose ?

Moi : on a parlé et il m'a ramenée. Pas devant la maison, mais il m'a déposée au milieu de Sydney.

Ashton : sans rien te faire ?

Moi : nan.

Ashton : sans rien te dire ?

Moi : rien à part « on se reverra bientôt »

Calum : on peut juste revenir sur le Bill Kaulitz aussi ?

Luke : t'es sûre que c'était lui ?

Moi : grand, blond, tatouage énorme dans le cou, énorme cicatrice sur la joue droite, sosie de Tom.

Michael : mais qu'est-ce qu'il foutait là-bas ?

Ashton m'attrapa le bras et m'entraîna dans sa chambre tandis que les autres réfléchissait. A peine la porte fermée, il me poussa sur le lit et grimpa à califourchon sur moi.

Moi : qu'est-ce que...

Il écrasa sauvagement ses lèvres sur les miennes, sa main passa sous mon t-shirt et il attrapa un de mes seins.

Moi : Je...

Il se recula et fixa son regard dans le mien.

Ashton : ferme ta gueule Hayley, t'es pas en position pour protester.

Donc, je dois le laisser me violer ? Il retira rapidement mon short et mon t-shirt.

Moi : s'il-te-plaît.

Il m'embrassa pour me faire taire. Mes sous-vêtements ne tardèrent pas à quitter ma peau. Je ne savais plus quoi faire, ses mains sur moi me faisaient tellement de bien mais tellement de mal en même temps. J'étais envahie de milliers de sensations que je ne pouvais pas décrire et j'avais l'impression de perdre la tête, mon cerveau étant en surchauffe émotionnelle. Son genou écarta mes jambes et il se poussa en moi en un coup de rein. Un gémissement de douleur quitta mes lèvres et je ferma les yeux. Pense à autre chose Hayley.

Ashton : regarde-moi.

Je ferma encore plus mes yeux et il s'enfonça brutalement en moi dans un gémissement bestiale. J'ouvris brusquement les yeux et mes yeux rencontrèrent son visage : ses yeux à présent noirs étaient à moitié clos, une mèche de cheveux tombait lâchement sur son front. Je me focalisa sur une goutte de transpiration qui roula sur son front avant de descendre sur sa joue, elle tombait lentement et était en désaccord total avec la situation trop rapide pour que j'y comprenne quelque chose. Je suivis son chemin jusqu'à ce qu'elle arrive sur la délimitation de sa mâchoire et qu'elle s'échoue sur mon corps nu sous lui. Ashton n'était plus très loin, il allait de plus en plus vite et mon corps fut pris de spasmes à cause de sa brutalité. Je mentirais en disant que je ne ressentais rien car j'ai, malgré moi, du désir pour Ashton. Il enfouissa son visage dans mon cou avant de venir bruyamment en moi.

Une fois terminé, il s'allongea à côté de moi. Une boule se forma dans ma gorge et je ne pus retenir la larme qui quitta mon œil. Je sanglotais comme une merde.

Ashton : tu m'appartiens Hayley, ne t'avise plus de me quitter.

J'ouvris la bouche et ces quatre mots glissèrent sur ma langue avant même que mon cerveau ne les analyse.

Moi : tu m'as manquée.

Il se crispa avant de se lever et de sortir rapidement de la chambre. Je me laissa tomber sur le lit, me maudissant d'avoir dit ça à voix haute. Les garçons parlaient, et, piquée par la curiosité, je me leva et me colla contre la porte pour écouter ce qu'ils disaient. Je reconnue la voix de Calum.

Calum : Bill est de retour.

Ashton : t'as trouvé ça tout seul ?

Luke : ta partie de jambe en l'air t'as pas assez calmé ?

Son ton était sec, il avait dû sentir ma peur : dans ces moments là, c'est hyper gênant d'être liée à Luke. La dernière fois que je me suis retrouvée dans cette situation c'était quand Rob Casper, un mec de dernière année m'avait traîné dans les chiottes pour qu'on couche ensemble alors que je n'étais qu'en première année.

Michael : Luke, c'est pas le moment de te soucier du cul de ta sœur. Le retour de Bill va apporter des tonnes de merde alors on a d'autre choses à penser tu vois.

Luke : vous me faites chier.

Ashton : merde ! Michael, je veux savoir s'il est rentré en ville. Calum et Luke, allez faire un tour sur les docks.

Luke : pour que tu baises ma sœur ?

« ferme ta gueule Luke »

Calum : qui est Dwayne Pinton ?

Ashton : ça, c'est moi qui gère.

Calum : ok.

J'entendis la porte se fermer. Je me rhabilla rapidement avant d'aller dans le salon, Michael était assis dans un des canapé : je croyais qu'ils étaient tous partis.

Moi : tu fais quoi ?

Il leva la tête vers moi sans répondre.

Moi : laisse moi deviner, tu devras me tuer si je te le dis.

Un sourire prit place sur son visage et il se reconcentra sur son ordinateur. Je m'asseya en face de lui, mon carnet de dessin trainait et je le pris. Je fis un croquis rapide de Michael avant de reprendre plus en détails.

Michael : je pensais que t'allais pas revenir.

Je releva la tête en fronçant les sourcils, Michael avait toujours les yeux sur son ordinateur.

Moi : pas revenir ?

Michael : t'était sortie du pays, Ashton n'avait plus de pouvoir sur toi et tu es quand même revenue, pourquoi ?

Moi : pour Luke.

Il ria.

Michael : tu ne sais pas mentir.

Moi : quoi ?

Michael : t'es revenue pour Ashton.

Moi : nan.

Il releva les yeux vers moi avec un sourire en coin.

Michael : tu mens très mal.

Moi : n'importe quoi.

Il regarda mon carnet sur mes genoux.

Michael : tu me dessines ?

Il fronça les sourcils.

Michael : fais voir.

Je plaqua mon carnet contre ma poitrine.

Moi : pas si tu ne me dis pas ce que tu fais.

Michael : t'as pris de l'assurance, c'est bien. Tu fais partie des nôtre maintenant.

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