Je sortis de la chambre, Calum était dans la cuisine.

Moi : vous dormez jamais ou quoi ?

Calum : je suis du matin.

Il était en short de sport.

Moi : sport ?

Calum : ouais.

Moi : t'as fini ?

Calum : j'allais commencer.

Moi : je peux faire avec t...

Calum : non.

Moi : steuplait Calum.

Calum : non.

Moi : je faisais du sport deux fois par semaines avant et ça me manque.

Calum : on joue pas dans la même catégorie.

Moi : s'il-te-plaît, faut que j'évacue tout ce que j'ai en moi ou je vais exploser et faut que je m'endurcisse.

Calum : tu veux t'endurcir ?

Moi : oui.

Calum : deux conditions.

Moi : ok.

Calum : tu te plains pas.

Moi : et ?

Calum : tu suis le rythme ou tu vires.

Moi : ok.

Calum : change-toi déjà.

J'enfila vite fait une brassière de sport et un legging avant de me faire une queue de cheval. Ashton devait s'être rendormi. Calum me tendit une bouteille d'eau et descendit au sous-sol, je savais même pas qu'il y avait un sous-sol. Il jeta sa serviette sur un banc en bois ainsi que sa bouteille, je fis pareil.

Calum : quatre séries de vingt demi squats.

Des demi squats ? Il commença direct et je le suivis. Il allait hyper vite bordel ! La première série se fit sans problèmes, mais mes jambes commencèrent à hurler au début de la deuxième.

Calum : respire, tu vas exploser.

Il n'avait pas l'air mal du tout alors que je suais déjà à grosses gouttes. On termina la deuxième.

Calum : 20 secondes de repos, respires bien.

J'essayais de reprendre mon souffle.

Calum : on repart.

Mes jambes ne voulaient plus descendre, Calum me regarda et je repris rapidement. Je ne voulais pas qu'il me vire alors qu'on en est qu'au premier exercice. On termina les demi squats et mes cuisses était au bord du décès. Je pris ma bouteille et bue un peu.

Calum : abdos.

Il se mit en place et commença, il allait super vite, mon bourrelet n'aimait pas mais je faisais sans broncher. Je respirais comme un mammouth à l'agonie.

Calum : pompes.

Je me plaça et en fit une, Calum en avait déjà fait une dizaine. J'en étais à cinq quand il se releva, je pensais qu'il allait me virer mais nan.

Calum : on va travailler les bras, t'en a besoin.

Il commença à faire un enchainement de saut extension, position pompe puis retour debout et je le suivis, il dû le faire une vingtaine de fois avant de se relever. Je bue de l'eau et resserra ma queue de cheval. Calum sortit des gants de boxe et m'en jeta une paire.

Calum : t'as déjà fais de la boxe ?

Moi : trois mois au lycée, de la boxe française.

Calum : *rire* c'est pour les tapettes. Viens.

Je me mis devant lui.

Calum : frappes moi.

Moi : t'es mala..

Il voulut me mettre un coup mais j'écarta ma tête.

Calum : bonne esquive mais j'y suis allé doucement. Aller frappe.

Je lui mis un coup dans la poitrine mais il ne bougea pas.

Calum : plus fort.

Je recommença.

Calum : plus fort !

Je recommença et il bougea légèrement.

Calum : encore.

J'y mis toute la colère que je gardais et il bougea un peu plus.

Calum : il y a du potentiel. On en a fini pour aujourd'hui, tu peux remonter.

Moi : et toi ?

Calum : remonte Hayley.

Je pris ma bouteille et remonta, je galéra à monter les marches à cause de mes jambes qui souffraient.

Calum : prends une douche froide.

J'hôcha la tête, j'alla dans la salle de bain et alluma la douche. Il me fallut quelques minutes pour m'habituer à l'eau froide mais ça me faisait du bien. Je pris mon temps pour me laver, j'enfila un short, un petit top et une chemise avant de sortir : je mourrais de faim. Calum était là, il me tendit un verre.

Calum : bois ça.

Moi : c'est quoi ?

Calum : recette familiale.

Je pris le verre et bue une gorgée : c'était infect.

Moi : c'est dégueulasse.

Calum : j'ai jamais dis que c'était bon, mais le corps aime ça.

Il partit dans la salle de bain, je termina son truc dégueulasse et fis la vaisselle. Il était 08h30 : la journée va être longue. J'entendis du bruit dans la pièce d'à côté, je colla mon oreille à la porte : de la batterie. Ça ne peut être qu'Ashton, Michael et Luke dorment comme des merdes sur le canapé. Je m'asseya de l'autre côté de la porte pour écouter : il jouait hyper bien mais tapait trop fort. Je l'entendis râler à un moment, il venait sûrement de casser une baguette. Je me leva et partis me vautrer sur Luke qui me fit une place sous sa couette et je me rendormis.

oooooooooooooooooooooooooo

Ashton : Luke ! Debout !

Je grogna et fronça les sourcils. Luke se tourna et me fit tomber du canapé.

Moi : aïe !

Luke : merde, tu vas bien ?

Moi : ça va.

Ashton : levez-vous bordel !

Ma séance de sport m'avait claquée.

Luke se leva et moi aussi.

Ashton : Luke, faut que je te parle.

Ok, faut que je bouges, je partis dans la cuisine et Ashton ne me calcula pas.

Calum : tu t'es rendormie ?

Moi : j'avais rien d'autre à faire.

Je me fis un thé. Calum était sur son téléphone.

Moi : tu fais quoi ?

Calum : twitter, instagram, tout ça.

Moi : t'as instagram ?

Calum : surprise ?

Qu'est-ce qu'un membre de gang met sur instagram ?

Moi : tu postes des photos de cadavres ?

Calum : *rire* nan.

Je bue une gorgée de mon thé et Calum se leva pour sortir.

Calum : tu devrais manger un truc, tu l'as mis de mauvaise humeur.

Il ferma la porte. Je mangea une pomme et sortis de la cuisine. Luke et Ashton étaient sur le départ.

Moi : vous allez où ?

Luke : au..

Ashton : ça ne te regarde pas.

Qu'est-ce qu'il a encore ?

« il s'est levé du mauvais pied, laisse »

Il était pourtant déterminé ce matin. Calum les rejoignit et ils partirent. Michael jouait à la console.

Moi : et toi, tu fais quoi au juste ?

Michael : je décompresse, j'ai passé la nuit dehors.

Moi : à faire quoi ?

Michael : je devrais te tuer si je te le dis.

Moi : la confiance règne c'est fou.

Michael : le seul à te faire confiance ici est Luke.

Moi : je le savais déjà.

Je m'installa dans le canapé, à côté de lui.

Michael : honnêtement, si ça ne tenais qu'à moi, tu ne serais pas là.

Moi : pourquoi ?

Michael : dès qu'une fille est mêlée à nos affaires ça termine mal.

Moi : comme avec Maddie ?

Michael : comment tu connais Maddie ?

Moi : Georg m'en a parlé.

Michael : il peut jamais fermer sa gueule lui.

Moi : il ne risque plus de l'ouvrir.