Des larmes débordèrent de tes yeux, mais tu les cachas, ne voulant pas que Reiji les remarque. Il tira sur tes cheveux, relevant ta tête de tes genoux et tu serras les yeux pour ne pas le regarder. Ton cuir chevelu commençait à souffrir de ce que Reiji faisait, mais tu te mordis la langue pour ne faire aucun bruit.

« Comme c'est ennuyant. » Ses mots piquaient, mais tu ne fis que trésailler. Alors il accentua la pression sur tes cheveux, t'arrachant un petit cri étouffé, mais tu retins encore tes larmes. Sa main abandonna tes mèches et tu sentis des lèvres glacées contre ta joue froide. « Arrête de pleurnicher. » Il déposa encore un baiser, laissant ses lèvres s'attarder sur ta douce chaire.

« Reiji... » murmuras-tu en ouvrant les yeux, uniquement pour voir son regard transpercer le tien. Il s'abaissa, sa main caressant ta tête, et t'embrassa au creux du cou. Il murmura à son tour : « Ne te laisse pas affecter par de telles bêtises. » Tes yeux s'écarquillèrent de surprise à ces quelques mots doux. Reiji était tout sauf doux, mais tu supposas qu'il y avait une exception de temps en temps.

Tu répondis en chuchotant : « Désolée... » et portas tes bras lourds pour enlacer la tête de Reiji, mêlant tes doigts à ses cheveux. Après une petite pause, tu sentis 2 bras enlacer ta forme tremblotante, s'accrochant à toi. Chacun de vous resta là un bon moment, prenant le temps de la savourer. Un petit sourire vint illuminer ta face. Pour le moment, tu étais heureuse.

Les bras de Reiji serrèrent délicatement ton buste quand il commença à bouger, t'emmenant avec lui. Son acte te surprit mais tu ne fis aucun geste pour l'interrompre, quoi qu'il ait prévu. Tu enfouis son visage dans son cou et respiras son odeur fraîche, les jambes enroulées autour de sa taille fermement.

Il ne fit pas un bruit, pas même un soupir lorsqu'il se releva et commença à marcher. Il te portait délicatement et si précautionneusement, cela te donnait l'impression que tu pouvais te fondre en lui et sa chaleur. Tu respirais doucement tandis qu'il se dirigeait vers ton lit pour s'asseoir dessus et toi sur les genoux. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il te porte encore, tu pensais qu'il allait juste te déposer et partir.

Personne ne dit un mot, restant ainsi, les membres enlacés, chacun de vous appréciant la compagnie de l'autre. Tu gardas longtemps le silence par peur de briser ce moment de douceur et de tendresse. Mais à ta plus grande surprise, ce fut Reiji qui brisa le silence : « Je t'aime. »