7 L'heure de la Vengeance

Dans le couloir, James Lily, et Remus.et Dora  attendent.
Lorsque Sirius et Regulus arrivent, personne ne sait encore comment se porte la jeune femme.

L'attente est interminable. Puis, enfin  une médicomage s'approche.
- Elle va bien. Elle a très bien réagit au  traitement. Elle est encore très faible  et à besoin de repos  mais, d'ici quelques jours  elle pourra sortir.
Sirius et Regulus s'adressent un regard soulagé.
- On peut la voir ?
- Pas plus d'une personne à la fois. Et pas longtemps.
- J'y vais. Dit Regulus.
Sirius soupire.
- D'accord, vas y.

Regulus entre dans la chambre.
Le coeur battant.
Elle lui tourne le dos, allongée dans ce lit étroit.
Meredith sait que c'est lui, et se crispe.
Ses mains se referment sur le drap, au point que ses phalanges blanchissent.
- Mèry...
- Va t'en Reg !
- S'il te plaît Mèry...
- Non, Reg !
Elle se retourne vers lui, en grimaçant.
- Notre enfant est mort ! Notre fils, qui n'a même pas un prénom à mettre sur sa tombe  a été.... dévoré vivant, par un monstre ! Alors pour toi c'est un soulagement, mais....
- Je sais, Mery. Je.. Je n'ai jamais voulu qu'il meurt. Et certainement pas comme ça.
- Non, tu aurais juste souhaité qu'il ne vienne pas au monde.
- Oui, c'est vrai.
- Alors pourquoi avoir refusé que j'avorte ? Ça aurait été tellement plus simple.

Il baisse la tête, honteux 
- Je... Je sais pas, je... Croyais,que je pourrais, que j'y arriverais.
Elle soupire.
- Va t'en
- Mais...
- S'il te plaît Reg !
- D'accord, je te laisse, mais....Je reviendrais demain, d'accord.
Elle se retourne sans un mot, et ses larmes glissent lentement sur  ses joues.

Méredith reste trois jours à l'hôpital.
Elle en sort contre l'avis des médicomage. Elle est encore faible, mais elle veut assister à l'enterrement de son fils.
Regulus est venu, la voir, mais elle refusé de lui parler.

C'est Sirius qui vient la chercher. Sous escorte, puisqu'il a appris quexdes,membres du personnel de l'hôpital, renseignaient les mangemorts, c'est comme ça qu'ils auraient su que Meredith et le bébé, séraient chez elle.

Regulus est là aussi, dans ce petit cimetière. Il est rongé par le remord, la culpabilité  et la peine.
Car le chagrin a fini par venir.
Après le soulagement, au contact de Méredith, de sa souffrance, il a réalisé que cet enfant  était aussi le sien.
Une partie de lui a nier cette évidence, afin d'apaiser sa culpabilité, mais, à présent  il a cessé de se voiler la face. Cet enfant était aussi le sien.
Et il réalise, ce qu'il a perdu. Il ne l'a jamais vu, jamais pris dans ses bras  et il en veut à la terre entière.
Il est plus facile de trouver  un exutoire à sa colère. Plutôt que de s'en vouloir à lui même, car il sait qu'il a  de nombreux reproches à se faire.

Il y a trop de monde dans ce cimetière  sous haute protection. De nombreux membres de l'Ordre sont là, les amis, Lily, James, Remus, et les autres. Maugrey, Dumbledore, les Londubat, les Prewett, et des Aurors.
Elle aurait préféré un petit comité.
Elle se tient debout  près de la tombe.
Sirius lui tient le bras.
Elle ne verse pas une larme. Elle n'en a plus. Son coeur est sec, et toutes ses pensées, se concentrent sur sa vengeance. Elle ne pense plus qu'à ça.

Sirius, l'a compris. Il la connaît si bien.  il sait qu'elle partira à la recherche de Greyback. Elle le traquera comme l' animal qu'il est, et le tuera de la pire façon qu'il soit !
Car elle est comme ça, Méredith, aussi douce qu'une femme peut l'être, quand elle aime, aussi dure  que la pierre, lorsqu'on l'on s'en prend à ceux qu'elle aime.

Alors que peu à peu  les gens quittent le cimetière, en lui adressant un mot, leurs condoléances, elle demeure immobile, incapable d'abandonner le petit cercueil.
Bientôt, il ne reste que Sirius et Regulus.
- Mèry ? Je sais ce que tu penses. Lui dit Sirius.
- Alors tu sais que tu ne peux pas m'en empêcher.
- Je sais. Je ne te demande qu'une chose, attends quelques jours. Tu sors à peine de l'hôpital, Il faut que tu reprennes des forces.
Elle soupire 
- Très bien, c'est d'accord 
Il soupire, soulagé.

Puis, ils quittent le cimetière.

Méredith à attendu deux jours. Le temps de se remettre de ses blessures, puis elle est partie en chasse.
Lorsqu'elle sort de chez elle, Regulus est là.
- Qu'est ce que tu fais là ? Demanda t'elle d'un ton glacial.
- Je viens avec toi 
- Hors de question
Il soupire
- Mèry, tu as toutes les raisons  de m'en vouloir, j'ai pas été à la  hauteur, - c'est le moins qu'on puisse dire.
- Mais, c'est aussi mon enfant, et moi aussi je veux le venger.
- Ton enfant ? Vraiment ? Tu ne l'as pas vu ni pris dans tes bras. Et quoi que tu en dises  je sais que sa mort t'a soulagé.
- Oui, c'est vrai, sur le coup, oui, je l'avoue. Mais, je n'étais pas moi même, et puis j'ai fini par réaliser que c'était mon enfant.
- Je ne veux pas que tu viennes avec moi Reg. Je risque de faire des choses susceptible de ne pas te plaire.
- Mèry  tu oublies que j'ai vécu avec les mangemorts, il n'y a rien que tu puisses faire qui soit capable de me choquer.
Elle hausse les épaules.
- Très bien comme tu veux. Mais, tu me ralentis, ou tente de te mettre entre moi et mes cibles  tu dégages.
- Marché conclue.

Elle ne répond pas.
- On commence par quoi ?
- C'était la pleine lune, cette nuit  un enfant a été sauvagement mordu par un animal.
- D'accord  on y va.
Il lui prend le bras, elle hésite  puis transplane avec lui.

Il leur faudra près d'une semaine pour localiser le loup garou.
Durant les trois premier jours, Méredith garde obstinément ses distances, et Regulus ne fait rien pour contribuer à un apaisement.
Au contraire, il lui adresse des remarques railleuses sur ses échecs.
Il la pousse dans ses derniers retranchements.

- Bein alors ? Je croyais que tu avais du flair ? Je te prenais pour un chien de chasse, moi,  finalement tu es un chien de compagnie. Peut être que tu as un peu trop traîné avec mon frère.
Elle plisse les yeux,  des éclairs de colère en ternissent l'éclat.
Mais elle ne répond pas.
Il y est presque, Il le sent. Il va réussir à obtenir une réaction, et peu importe  qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Tout, plutôt que cette froide indifférence.

Ce jour là, ils campent près d'un étang. Méredith a repèré la trace du loup garou, il épie un manoir cossu, qui appartient au directeur du département de la justice magique.
Hors sa fille et son  petit fils, de quatre ans sont  présent dans la maison pour les vacances.
Sa prochaine victime, très probablement.

- Pourquoi on ne lui tombe pas dessus tout de  suite ? Demande Regulus.
- Parce que je veux qu'il jubile ! Qu'il se réjouisse du crime qu'il s'aprete à commettre.
- Ce n'est pas pour tout de suite.
Il surveille sa proie, les habitudes de la famille, il cherche le meilleur angle d'attaque, le moyen le plus rapide d'accéder à l'enfant, il teste les défenses de la maison. Mais il attendra la prochaine pleine lune pour attaquer, si l'enfant survit, il l'enlevera et tuera ses parents.
- Comment le sais tu ?
- Parce que je l'ai vu à l'oeuvre.
- Je vois. Donc on le chope ce soir.
- D'accord.

- Mais, c'est trop tôt.
Elle sort un sandwiches de son sac et lui tend.
Comme il hésite, elle sourit, le premier vrai sourire qu'elle lui adresse depuis longtemps.
- Ce n'est pas moi qui l'ai préparé. Je l'ai acheté.
Il sourit à son tour.
- Alors je veux bien.
Elle le regarde, amusé.
- Tu te fiches de moi ! Je suis une calamité en cuisine, mais je sais quand même préparer un sandwiche.
- Ah tu sais, j'ai toujours été méfiant, dans talents culinaires
- Tu veux dire mon manque de talent.
Ils rirent.

En quelques secondes, ils avaient retrouvé leur ancienne complicité.
- Tu te souviens quand tu as essayé de préparer un ragoût de mouton. Lança Regulus
- Il était pas si horrible !
- Tu rigoles ? Même les rats n'en ont pas voulu.
- Tu exagéres !
- À peine.
Elle lui donna un coup de poing sur l'épaule.
- Aie !

Sans façon  elle s'allongea sur son sac de couchage et posa sa tête sur ses genoux.
- Pourquoi je n'arrive jamais  à t'en vouloir ? Demanda t'elle.
- Ça, c'est parce que je suis un type génial.
- Un emmerdeur oui.
Il rit.

Le silence retombe, mais il n'a rien de tendu, ou pesant.
- Regarde, Reg, ton étoile nous sourit.
Il lève la tête, et sourit.
- Regulus.  murmure t'il.
-  Le coeur du lion. L'une des quatre étoiles fixe. Tu sais, que la lune rencontre Regulus une fois par mois, on dit que le coeur du lion de Nemée battait si fort pour la lune, qu'à la mort de celui ci, la lune demanda à Zeus d'en faire une constellation.
- J'adore quand tu racontes ces vieilles légendes.
- J'adore ça, et oui, Regulus,  ça te va bien. Courage, noblesse.
- Oui, je connais ça par coeur. Mais en ce moment, je ne me sens pas noble du tout.
Elle soupire.
-  Tu n'es pas responsable, enfin pas entièrement  j'ai aussi ma part de responsabilité dans ce gâchis.
- Mais je t'ai dis de ne pas avorter, et après..
- Tu venais de perdre ta femme, et ce moment d'égarement, qui aurait du rester derrière nous et être oublié, est devenu bien trop réel, je comprends tu sais.  Jusque là, j'étais bien trop concentrée sur ma douleur, pour comprendre. Mais...Aujourd'hui, ça va mieux  j'y vois plus clair. Et je sais que le seul coupable, c'est Greyback.
- Alors qu'est ce qu'on attend ?

Elle sourit, ses yeux luisent d'excitation.
- On y va.

Elle se redresse et se lève d'un bond souple.
Il en fait autant, et ils transplanent.
Là, à quelques mètres d'eux, il est là.
Sa silhouette massive, se découpe sous la faible  clarté de la lune.
Il se tient légèrement voûté, dans la posture de la bête qu'il devient à chaque pleine lune, et dont il a épousé  les caractéristiques, sauvage, cruel et  brutal.

Regulus se métamorphose, et un énorme loup noir apparaît.
Un instant, il vient appuyer sa tête contre la cuisse de Méredith avant de disparaître dans les bosquets.
- Ce que j'aimerais savoir faire ça. Murmure Méredith, avant de s'enfoncer à sa suite.

Greyback est concentré sur sa proie,
Mais ses sens aiguisés, lui indiquent  qu'il y a quelque chose, ou quelqu'un qui rode dans les parages, tout près.
Il se retourne  guette les bruits venant du bois.
Et il les voit. Deux yeux sombres l'observent.
Il sort une baguette. Il n'a jamais été très doué avec les sortilèges.
Il préfère se jeter sur ses victimes et les égorger. Sentir la peau se déchirer sous ses crocs, le sang gicler dans sa bouche, sentir la vie s'écouler doucement, voilà ce qu'il aime.

Le loup approche lentement.
- Je te connais toi !
Greyback est si concentré sur le loup, qu'il ne voit pas arriver Méredith.
Elle le désarme.
Lorsqu'il voit sa baguette s'envoler, il suit sa trajectoire et fait face à Méredith.
- Ah, c'est toi ! La putain des Black.
- Je suis celle qui va te tuer.
- Pas si je te tue avant
Le loup retrousse les babines, sur des crocs luisants  et gronde.

Greyback à bien compris qu'il n'a aucune chance, face à eux. Il est vulnérable, lorsqu'il est seul, face à des sorciers  aussi puissants que ces deux là.
Il tente de se jeter sur elle, dans l'espoir de la la mordre, mais elle l'évite d'un bond souple.
Alors il fuit droit devant lui.
Regulus,le rattrape et se jette sur lui.
Un combat féroce commence alors.
Méredith, sa baguette tendue, n'ose pas tirer, de peur de blesser Regulus.

Celui ci enfonce ses crocs dans la chair du loup garou qui grogne de douleur. Il attrape la tête du loup noir, et la cogne durement contre le sol. Le loup gémit. Greyback attrape sa mâchoire  pour la briser,
Méredith intervient alors,  elle le Stupéfixe. Il tombe lourdement sur le dos, dans une attitude grotesque.
Puis elle se précipite sur Regulus qui s'est métamorphosé.
Elle soigne ses blessures.
- Ça va ?
Il hoche la tête.
- Tu aurais du me laisser faire. Proteste t'elle. Il aurait pu te tuer.
- Tu ne l'aurais pas laisser faire
Elle sourit
- Évidemment que non.

Puis elle s'approche de l'homme.
- Tu as tué mon enfant, avant la fin de cette nuit, tu regretteras d'etre entré chez moi.

Regulus,s'éloigne, et allume une cigarette. Il n'a pas envie d'entendre ni de  voir ce qui va suivre. Car Méredith n'a rien à envier à ses frères lorsqu'il s'agit de torture.
Le loup garou hurlé de douleur tandis que ses dents s'arrachent toutes seules de sa bouche.

- Au moins fais le taire. Demande Regulus.
- Hors de question. Je veux l'entendre hurler.
Son regard est glacial. Son ton est dur.
Puis elle se tourne de nouveaux vers le suplicié, haletant de douleur,  maculé de sang, qui dégouline de sa bouche édentée.
- Puisque tu te comportes comme une bête, je vais te traiter comme telle.
Levicorpus
Le corps massif de Greyback se soulève alors et il se retrouve à deux mètres du sol,  suspendu par une cheville.
D'un coup de baguette elle lui retire son manteau, et son pull. Il est torse nu
- D'habitude, poursuit elle, la proie est morte lorsqu'on l'écorche, mais toi, tu n'auras pas cette chance.
Et d'un coup de baguette,
La peau du loup se détache d'essayer chair sanguinolente. Il hurlé de souffrance, à se briser les cordes vocales, il relâche ses sphincters et une horrible odeur d' urine de selles  se repend, et se mêle à celle du sang.
Il s'évanouit, alors elle pointe sa baguette sur son ventre et l'evicère.
Après quoi, elle fait jaillir une corde de sa baguette, et le suspend à un arbre.

Regulus s'est bouché les oreilles à l'aide d'un sort. Il ne veut pas entendre ni voir, le spectacle horrible  qui se déroule quelques mètres plus loin.
Elle le rejoint enfin,
- C'est fini, on s'en va.
Il hoche la tête, et ils transplanent  chez elle.
Il boivent en silence un verre de whisky.
- Et maintenant ? Finit par demander Regulus.
- Maintenant ? Je ne sais pas. Jusque là, je ne pensais qu'à ma vengeance
Maintenant que c'est fait.. Je ne sais vraiment pas ce que je vais faire.
- Reviens vivre à la maison.
- Non. Ce serait pas,une bonne idée, mais,Reg,ça fait un an maintenant que Fleur est partie, tu dois,recommencer à vivre, à t'amuser, à rencontrer des gens. Ton chagrin ne la ramènera pas 
Il soupire
- Je sais.
Elle lui prend la main, lui sourit, de ce sourire très doux, qu'elle n'offre qu' à lui
- Tu m'as,manqué
Il répond à son sourire.
- Toi aussi .

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