Dans le lit, l'homme endormi se retourne.
Meredith tourne la tête vers lui,
Elle sourit avec tendresse. Sirius dort paisiblement.
Un instant, ses pensées s'égarent, sur son mari, et finissent par revenir sur Cette tragique erreur.

Dans les premiers temps, tout semble avoir repris son cours, la gêne ne dure que quelques jours.
Rassurés, Méredith et Regulus reprennent le cours de leur vie, ensemble, comme les amis de toujours, qu'ils avaient toujours été.

Un mois, plus tard, Meredith se réveille, étrangement opressée.
Elle se redtesse et fut prise de nausée, qu'elle a du mal à refouler.
Elle n'en dit rien à Regulus, pensant que ça lui passera.
Et au cours de la journée, à part une certaine fatigue inhabituelle, elle se sent plutôt bien.
Le soir venu, elle n'y pense plus, et passe une agréable soirée, devant un film, en compagnie de Régulus.
Mais le lendemain matin, au moment de se lever elle se sent de nouveau nauséeuse et cette fois elke z tout juste le temps de se rendre aux toilettes.

Réveillé, Regulus la rejoint.
- Ça va ? Tu as besoin d'aide ?
- Je....Non....Ça va. Marmonne t'elle entre deux vomissements.
Il grimace.
- D'accord. Je m'occupe du déjeuner alors.

Un haut le coeur lui répond, et il descend préparer le petit déjeuner.
Elle finit par le rejoindre, et l'odeur du bacon grille provoque un nouveau malaise.
Elle se rue dans la salle de bain.
- Tu devrais consulter. Lui conseille t'il.
- inutile, c'est sans doute rien.
Il n'insiste pas.

Mais jour après jour, le malaise persiste, les nausées s'intensifient.
Au fond d'elle, elle sait ce qui ne va pas, mais refuse de l'admettre.
Elle lui cache autant qu'elle peut ses malaises, mais lorsque lors d'une mission, une nausée brutale et importune, manque la faire tuer, elle comprend qu'il est temps de consulter un médecin.

Elle se rend en toute discrétion chez un médicomage.
Et le verdict vient confirmer ce qu'elle redoute le plus.
- Vous êtes enceinte.
Elle ferme les yeux.
C'est le pire scénario catastrophe, qu'elle puisse imaginer.
Elle se retrouve dans la rue, sonnée comme un boxeur, après un ko.
Elle déambule dans les rues de Londres, sans but précis. Les pensées en bernes, et confuse.

Elle ne va pas le garder. C'est impossible. Comment le pourrait elle ? Comment élever un enfant né d'une épouvantable erreur.
Comment pourrait elle exiber l'enfant devant Regulus, lui rappelant sans cesse, ce qu'il considére à tort, comme une trahison envers son épouse défunte ?
Sans compter leurs propres enfants respectifs, votre petite soeur, frère, rst aussi votre cousine, cousin.
Non, chaque fois qu'elle posera les yeux sur le bébé aussi innocent qu'il soit, elle se souviendra qu'il est le fruit d'une faute que ses parents voudraient oublier.

Sans s'en rendre compte, elle est arrivée devant le ministère.
Elle jette un regard sur le bâtiment, puis, envoie discrètement un patronus à Sirius, avant d'entrer dans le pub, juste en face.
Elle sait que c'est une erreur mais elle a besoin de parler à quelqu'un, de se confier.

Elle commande un whisky. Oui, il est tôt, mais elle a besoin de quelque chose de fort. Au moment de le boire, elle songe au petit être en elle, et hésite.
De toute façon, depuis, quelques temps, elle boit beaucoup trop, ce bébé baigne dans l'alcool.
Cette pensée lui arrache un sourire.
De toutes façon, elle ne va pas le garder.

Sirius arrive, et elle retient un sourire admiratif.
Comment fait il, pour être toujours plus beau, plus sexy, chaque fois qu'elle le croise ?
Il.lui sourit, de son petit sourire en coin.
- Salut, ça va Mèry ?
Elle hoche la tête, par habitude,
. Oui...Enfin...pas tant que ça. Merci d'être venu.

Il fronce les sourcils, l'observe.
- Qu'est ce qu'il y a ?
Elle baisse la tête.
- J'ai...tu avais raison.
- J'ai toujours raison, mais...à propos de quoi cette fois ?
Elle lève les yeux au ciel, mais ne renchérit pas. A quoi bon ?
-On...on a merdé, Reg...Et moi.

Il déglutit. Elle sait qu'il a compris, mais il veut le lui entendre dire.
- On avait trop bu...
Il soupire.
- cherche pzs d'excuse Mèry. Vous vivez ensemble, vous êtes seuls et malheureux
Elle tente de protester
- Tu sais que j'ai raison.
- Ce n'est arrivé qu'une fois.! Une seule fois.
Il hausse les épaules.
- Qu'est ce que tu attends de moi au juste ? L'absolution ? Vous êtes adultes, et célibataires, vous faites ce que vous voulez.

Son regard dément ses propos. Il a beau essayer de le cacher, il est jaloux. Il a toujours été jaloux de leur relation, mais il se consolait en se disant qu'elle n'aimait pas Reg, comme elle l'aimait lui.
Mais leur relation a pu évoluer. Depuis la mort de Fleur, ils vivent ensemble, comme un couple, de quoi se re-découvrir autrement, peut être que maintenant ils sont plus que des amis. Cette idée le ronge.

- Je suis enceinte.
Un silence pesant suit cette nouvelle.
Il la regarde, tente d'assimiler la nouvelle
- Enceinte.. De lui ?
- Bein oui, pas de Dumbledore !
- Bein je préférerais !
- Très drôle !
- Non Mèry, ce n'est pas drôle, c'est dramatique.

Elle baisse la tête.
- Je vais avorter.
Il soupire
- C'est sûr que c'est la meilleure chose à faire.
- Je sais. Et lui, qu'est ce qu'il en dit ?
- Il n'est pas encore au courant..

C'est à lui qu'elle s'est confiée, quelque part ça le flatte.
- Tu dois lui dire.
- Je sais. Je voudrais pas être à ta place.
- Tu veux bien venir avec moi, pour lui parler ?
- Tu plaisantes j'espère ! Tu n'es pas venu me chercher pour coucher avec lui, tu ne m'as pas écouter, quand je t'ai mise en garde, pourquoi je t'aiderais à lui parler ?
- Il avait besoin de moi !
- Mais il n'avait pas besoin d'une tentation telle que toi. Bon sang Mèry.
Qu'est ce que tu croyais ?
- Je... Je sais pas !

Un silence pesant, encore.
- En tout cas je t'avais prévenu !
- Oui oui, je sais ! Je suppose que tu jubile !
Il se lève, blême, ses yeux gris couleur d'orage lancent des éclairs.
- Pourquoi devrais je jubiler Mèry ? Tu as coucher avec mon frère, tu attends un enfant de lui, Alors dis moi ce qui devrais me faire jubiler la dedans ?
- De quel droit me fais tu des reproches ? Tu vis avec une autre femme depuis trois ans.
- La faute à qui ? Qui m'a jeté dehors sans aucune raison ?
- J'avais une raison !
- Je parlais d'un une raison valable, pas d'un délire post traumatique.

Elle se lève à son tour.
- Comment oses tu ?
- Et toi, comment as tu osé ? Tu m'as viré de ta vie pour te jeter dans les bras de mon frére !
- Ce n'est pas ce qui s'est passé !
- Ah non ? Bein ça y ressemble en tout cas. Tu m'as toujours fait passer après lui ! Tu crois que j'ignore vos petits rendez vous secrets, à l'époque ou il était avec les mangemorts ?
- Tu ne comprends rien, Tu mélanges tout. Tu es simplement jaloux !
- Et Bein oui, je le suis ! Je.. Et et puis merde ! Vous n'avez qu'à vous marier, élever cet enfant ensemble...Et démerdez vous.
Sort en claquant la porte.
Méredith sort à son tour.
"Qu'est ce qui lui a pris de lui en parler ? Elle aurait du savoir qu'il ne lui serait d'aucun secours."

Elle sort et déambule dans les rues, au hasard. Elle est furieuse, après Sirius, après Regulus après elle, après le destin, qui l'a placé dans une telle situation.

Elle arrive devant le chaudron baveur, au moment où la nuit tombe.
Voilà ce dont elle a besoin.
Un exutoire à sa colère
Elle trouvera forcément quelques mangemorts à asticoter.

Elle passe à travers le mur sur le chemin de traverse, et se rend dans l'allée des embrumes.
Elle erre dans les ruelles sombres.
Et alors qu'elle commence à désespèrer de trouver des adversaires, elle les aperçoit.
Ils sont quatre, encapuchonnés fans leurs longs manteaux noirs.

Elle se dirige droit vers eux.
- Alors, Messieurs, on se ballade ? On cherche à faire de mauvais coups ?

Elle est un peu déçue, elle espérait que ses frères ou au moins l'un d'eux, seraient là, mais elle se contentera de ceux là.
Ils savent qui elle est. Elle sent leur peur.
- Le seul mauvais coup qu'on va faire c'est de te tuer.
Elle sourit. Il joue les bravache, mais au fond de lui, elle sent qu'il a peur.
- Bonne mentalité, voyons voir, si tu as le courage de tes ambitions.

Déploie un bouclier, et guette leur attaque du coin de l'oeil.
Ils tentent de l'encercler, mal leur en prend.
Avec la rapidité d'un félin, elle jette un premier, un sort de découpe qui lui ouvre le ventre. Il s'effondre dans un barbarisme, et tient ses boyaux
Aussitôt, les sortilèges fusent.
Elle virevolte, se baisse, bondit feinte, et tir. L'un après l'autre, ils tombent, qui se vide de son sang, à la suite d'un sectum sempra, qui se prend un sort d' étranglement et étouffé lentement.
Le dernier, terrorisé essaie de transplaner elle lui jette une dague en argent dans le dos. Il s'effondre.
Elle s'approche le domine du haut de son mètre soixante dix sept.
- Alors tu voulais me tuer hein ? C'est dommage, tu t'es,clairement surestimé. Ou c'est moi que tu as sous-estimé. Une erreur que tu n'auras jamais,l'occasion de réitérer
- ppppitiee.
- Pitié ? Tu voudrais que je t'epargne ? Dis moi, tous les gens que tu as tué, ils t'ont suplié de les épargner. Mais,tu l'as pas fait. Alors,pourquoi le ferais je ?
- Lll'ooordrre ne têtue pas
- L'Ordre ? Oui, on a l'ordre de vous arrêter, vivant. mais on ne t'a pas prévenu ? Je ne suis pzs douée pour suivre les Ordres qui ne me conviennent pas. Et puis comme le dis mon ex époux, un bon mangemort est un mangemort mort.
Elle tend sa baguette.
- Avada Kedavra. Désolé, mais, j'étais énervée.

Elle prévient les nettoyeurs du bureau des Aurors, et transplane.
Regulus à donne à manger aux enfants et les à coucher.
Il s'impatiente, inquiet qu'elle ne soit pas encore là.
Lorsqu'enfin elle rentre, elle est couverte de sang
- Que s'est il passé ? Tu es blessée ?
- Non, ce n'est pas mon sang.
- Tu as été attaquée ? Rod ? Ou..Bella ?
- Ni l'un ni l'autre, juste une bande de crétins inconscients, qui se croyaient plus malins qu'ils ne l'étaient.
- Je vois.

Regulus, n'insiste pas. Il sait trop bien, la peur qu'elle inspire aux hommes de Voldemort. Ils l'ont surnommée la faucheuse. Elle ne fait pas de quartier et peu d'entre eux peuvent se venter de l'envoir croisé et être vivant pour en parler.

- Je vais me changer.
Elle monte, et il s'affale dans un fauteuil.
Autant l'avouer, il a eu peur. Il a toujours peur maintenant. Et si elle se faisait tuer ? Comme Fleur. Certes elle sait se défendre, et jusque là,elle a eu de la chance.
Il se sert un whisky. Un seul. Après tout, un seul verre ne peut pas engendrer une catastrophe.
Elle arrive après,avoir pris une douche et s'être changée
Elle s'installe en face de lui.
Elle a l'air anxieux et l'angoisse revient le hanter.
- Reg ...Je suis passé voir un médicomage, aujourd'hui,et....
" Oh non ! Que va t'elle lui annoncer ? Elle est malade ! Non . Mourante Oh Morgane, elle va mourir

- Non Reg, je ne vais pas mourir ! Cesse de paniquer !
- Arrête de lire dans mes pensées !
- Et Bein bloque moi alors !
Il marmonne des paroles incompréhensibles. Et elle lève les yeux au ciel.
Ce qu'il peut être exaspérant, parfois.
- Bon, alors que t'a dit le médicomage ?
Elle baisse la tête, hésite, se murmure en permanence que ça va aller, puis, se lève, va vers la grande.baie vitrée, et se lance.
- Je suis enceinte.

Une bombe vient d'exploser dans le salon. Mais elle n'a fait aucun dégât matériel.
Regulus est sous le choc..son cerveau tente de recoller les morceaux du puzzle. Mèry enceinte ? Mais de qui grand dieu ?
- Attends, comment ça tu es enceinte ? De qui ?

Elle s'était attendue à tout, sauf à cette question.
Regulus s'est levé et lui fait face.
- Comment ça de qui ? Tu crois peut être que je couche avec n'importe qui ?
- Non ! Non bien sûr mais. Je veux dire...Je te vois avec personne, alors...Sirius ! Vous êtes de nouveau ensemble ! C'est génial ! Et vous allez avoir un bébé wouah, vous perdez pas de temps !
- Ça y est ? Tu es fini de faire l'andouille ? Non je ne me suis pas remise avec Sirius. Il est de toi, ce bébé !
Il la regarde, hébété, comme s'il venait de recevoir un uppercut au menton.
- Reg ? Tu as entendu ? J'attends un enfant de toi.
Il est livide. Cette fois ça y est il a compris.
- De..de moi ? Mais....
- Ça fait un mois et demi. Oui, Reg, de toi.