Chapitre 5
Le lendemain le sujet de la salle commune des Poufsouffle était sur toutes les langues. Tout le monde se demandait ce qui avait bien pu se passer, pourquoi la salle commune s'était retrouvée dans un tel état. Et plus les conversations s'animaient, plus les informations commençaient à fuiter.
Rapidement Harry entendit que toutes les affaires des élèves avaient été fouillées, que leur salle commune avait été mise sens dessus-dessous, que les tableaux avaient même été arrachés et que celui qui s'était introduit avait usé d'un sort d'embrouillement. Par conséquent les habitants des tableaux n'avaient rien pu voir.
Évidemment le jeune Potter possédait qu'un seul coupable dans son esprit, mais sa seule intuition ne pouvait conclure que Drago Malefoy était responsable. Ce qui manquait aussi était la motivation, pourquoi quelqu'un aurait eu à fouiller cette maison. Qu'est-ce que cet individu cherchait ? Et surtout l'avait-il trouvé ?
Aucune personne n'avait la réponse, ce qui irritait encore plus le héros.
McGonagall avait fait réunir tous les élèves de l'école, leur annonçant l'incident dans la salle commune des Poufsouffle, qu'une enquête était en court et que l'élève responsable risquait d'être renvoyé de l'école. Elle disait qu'elle pourrait se montrer clémente si l'élève se dénonçait de lui-même, mais qu'en attendant le fin mot de cette histoire, les surveillances par rapport aux déplacements des élèves au sein du château allait être renforcées.
La réaction des élèves ne se fit pas attendre, ils se plaignirent rapidement, être surveillés leur rappelait la guerre, leur absence de liberté. La directrice en avait conscience, qu'elle n'avait pas instauré de couvre-feu pour laisser les élèves vaquer à leurs occupations, mais que cet incident était trop important pour être traité à la légère.
Harry se dit rapidement qu'il allait devoir être encore plus discret avec ses sortis parfois nocturnes, surtout que les tableaux faisaient un rapport tous les soirs à Rusard. Il ne fallait pas qu'il soit vu en dehors de son dortoir, car rapidement McGonagall comprendrait qu'il se mêlait d'une histoire.
Pendant le discours de la directrice, Harry avait plusieurs fois jeter des coups d'œil vers les Serpentard. Il avait analysé le visage de Drago Malefoy, mais celui-ci n'avait laissé paraître qu'un profonde indifférence. Un masque, il maîtrisait cette capacité à cacher ce qui se passait réellement dans sa tête, et le brun ne se laisserait pas tromper par les apparences.
Après un certain temps les élèves avaient été libérés pour retourner à leurs occupations.
***
Hermione et Ron se trouvaient tous les deux sur le canapé de la salle commune des Gryffondor, totalement amoureux l'un de l'autre.
Leur ami, même s'il les appréciait énormément, n'était pas un très grand fan d'une telle démonstration d'amour. Il s'était éclipsé dans sa chambre pour travailler, mais dû toute fois en sortir quelques instants plus tard. En effet Harry quitta de la tour des Gryffondor pour se diriger vers la bibliothèque, ayant besoin d'un livre pour son devoir de Métamorphose. Il arpentait les couloirs en observant les autres élèves, tous plus ou moins occupés.
L'ambiance ressemblait à celle de ses premières années à l'école, même si une tristesse persistante imprégnât dans les murs du château. Les plus jeunes profitaient de cette nouvelle expérience, tandis que les anciens s'accrochaient à ce sentiment doux et amer à la fois, laissant leur passé remonter à la surface.
Harry sentit une pointe dans sa poitrine, même s'il se donnait les moyens d'aller de l'avant, il ne pouvait oublier ceux qu'il avait perdu, aux épreuves qu'il avait dû traverser, la peur, la haine et la tristesse.
Le garçon sentit toutes ces émotions lui tomber dessus avec force, si bien que ses épaules s'affaissèrent et que ses membres commencèrent à trembler. Il connaissait ce sentiment, ce moment avant la crise. Harry plongeait doucement, mais surement, dans une crise de panique qu'il s'était entrainé à contrôler depuis ces derniers mois.
Il y avait trop de monde dans le couloir pour qu'il se laisse aller à ce flot négatif de pensées et d'émotions, par conséquente il se précipita à travers les couloirs pour trouver un endroit un peu plus tranquille.
Ses pas le guidèrent jusqu'au septième étage, près de la salle sur demande.
Le brun trouva avec peine un banc et s'y assit. Il plongea sa tête dans ses mains, ses coudes posés sur ses genoux tandis qu'il essayait de remettre en ordre ses pensées.
Il respira calmement et profondément à plusieurs reprises, pendant un long moment.
Cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu de crise aussi forte, même s'il en avait connu des pires, celle-ci se révéla douloureuse et longue à calmer.
Le Gryffondor resta là, un moment, se ressourçant sur un banc avant de reprendre son chemin en direction de la bibliothèque.
Cependant, alors que le couloir avait été désert auparavant, il entendit des bruits de pas provenir d'un peu plus loin. Naturellement, Harry leva la tête pour voir qui venait de le rejoindre dans ce couloir du septième étage.
Il ne savait pas si c'était par curiosité ou par surprise qu'il réagit ainsi, mais presque immédiatement il se retrouva debout sur ses pieds quand il posa ses yeux sur un Malefoy prit au dépourvu.
Drago s'était immobilisé en voyant Harry assit sur un banc dans le même couloir que lui et, comme un réflexe, le jeune blond tourna rapidement les talons pour s'éloigner du garçon à la maison de lion.
C'était étrange et suspicieux, Harry ne pouvait laisser une telle situation lui échapper. Il partit donc sans attendre à la suite du Serpentard, courant presque pour éviter de le perdre à nouveau.
Il marcha d'un rythme rapide et retrouva Malefoy dans un couloir adjacent. Ce dernier comprit qu'il avait été repéré et qu'il devait se débarrasser de son poursuivant sans tarder.
Harry le suivit et l'aperçut entrer dans une salle abandonnée. Sans réfléchir, il entra à son tour, sans se soucier du potentiel danger qu'il risquait.
A peine eut-il franchi le seuil la pièce que la porte claqua derrière lui et se ferma magiquement à clef, indiquant que la situation n'était pas aussi favorable qu'il avait pu l'imaginer. En réflexe, Harry sortit sa baguette et chercha dans l'obscurité la présence du garçon aux cheveux blonds. Cependant, il ne tarda pas à sentir le sort de désarmement lui atteindre la main, et sa baguette lui échappa des mains.
Harry se trouvait sans arme, à la merci de celui qui hantait ses nuits depuis son retour à l'école. Il savait que la situation ne jouait pas en sa faveur, mais il s'adressa à son adversaire d'un ton hargneux.
- Malefoy, montre-toi.
Un craquement sur la droite attira l'attention du Gryffondor.
Drago Malefoy s'avança dans la lumière, tenant dans sa main sa baguette ainsi que celle de son ennemi. Il affichait une expression hargneuse, son nez plissé par la colère, tandis qu'il s'adressait à l'autre avec la même agressivité.
- Potter, tu ne changeras donc jamais, toujours à foutre ton nez dans les affaires des autres.
- Dans les affaires des Mangemorts bien évidemment !
Drago ne parut pas affecté par l'accusation de Harry, ne réagissant même pas au fait qu'il l'associait toujours aux soldats de Voldemort. Il se contenta de croiser ses bras contre son torse et poursuivit avec colère.
- Chaque fois que je me déplace dans le château tu es derrière moi. Je commence à trouver ton obsession pour moi dérangeante. Je ne savais pas que tu avais si peu de chose à faire de ton temps libre.
Harry, même sans baguette, s'avança en direction du Serpentard, une expression mauvaise sur ses traits. Il s'avança jusqu'à se retrouver à un mètre du blond tout en répondant avec autant de dégoût dans la voix.
- Mon temps libre aurait été différent si tu n'étais pas revenu à Poudlard. Je sais que tu caches quelque chose.
- Mon retour ici n'a rien d'un plaisir, j'ai été forcé de retrouver une place dans l'école pour me réinsérer. Mais avec ta présence sur le dos, je n'arrive pas à passer à autre chose.
- Passer à autre chose ? C'est-à-dire que tu es toujours dans tes anciennes habitudes ?
Malefoy soupira devant la remarque de son ennemi, mais ne prit pas la peine de répondre à cette accusation. Au contraire s'avança d'un pas et leva sa baguette, la dirigeant vers la gorge du brun en s'exclamant d'un ton froid et contrôlé.
- Laisse-moi tranquille Potter, et mêles-toi de ce qui te regarde.
- Je te l'ai dit, je sais que tu manigances quelque chose. Comme il y a deux ans, tu agis de la même façon. Qui dois-tu tuer cette fois-ci ?
Drago Malefoy afficha un air noyé par la haine tandis qu'il enfonça un peu plus sa baguette dans la peau du garçon.
Or Harry ne parut pas impressionné et s'autorisa un dernier commentaire.
- Rogue n'est plus là pour t'épargner le sale boulot cette fois, tu iras donc jusqu'au bout, n'est-ce pas ?
- Potter, menaça Drago. Tu as eu de la chance jusque-là, ne te risque pas à perdre ce qui te reste.
Les deux avaient franchi une limite, la tension entre eux l'exprimant à la perfection. L'ambiance était tendue, explosive, si bien qu'il fallait la laisser se déchainer.
Et Harry fut celui qui brisa la tension.
L'élu fut celui qui asséna le premier coup de poing, surprenant le Serpentard qui en laissa tomber sa baguette. Puis Harry vint avec un second choc qui fit basculer Drago en arrière, ce dernier se tenant au pull du brun, l'emmenant avec lui dans sa chute.
Harry se débattit puis se redressa au-dessus du blond pour continuer de le frapper. Drago, même si cela revenait à se battre à la manière moldue, réagit au quart de tour et frappa à son tour le Gryffondor, lui donnant des coups dans les côtes.
Les coups s'échangeaient avec colère et avec une volonté de blesser l'autre, quand un dominait l'autre faisait son possible pour reprendre le dessus.
Si bien que finalement les deux finirent par se laisser tomber chacun de leur côté pour reprendre un souffle saccadé à cause de la douleur.
Harry sentait qu'il avait mal, son nez saignait et ses côtes piquaient à cause des hématomes qui commençaient déjà à apparaître. Il plissa les sourcils de douleur en se redressant, ayant du mal à bouger à cause de la douleur. Sa tête pivota à sa gauche pour regarder le blond, lui aussi du sang sur son visage, et particulièrement sur ses lèvres. Cependant ce dernier sembla un peu mieux physiquement, son visage ne laissait apparaître aucune douleur et il se releva comme si rien ne s'était passé.
Drago fit quelques pas pour ramasser sa baguette, puis donna un violent coup de pied dans celle d'Harry pour la faire glisser sous une grosse armoire. Il jeta un regard noir au brun encore sur le sol, puis il déverrouilla la porte d'un moulinet du poignet et quitta la pièce sans dire un mot.
Harry se laissa tomber en arrière, sa main sur ses côtes droites, ses paupières closes. Il ne s'était pas attendu à ce genre d'échange violent avec le blond. Mais il savait maintenant que sa curiosité gênait le Serpentard et le jeune Potter prit ça comme une victoire.
Après un certain temps il se redressa et partit récupérer sa baguette avec difficulté. Puis à son tour il quitta la pièce abandonnée en essuyant le sang qui coulait de son nez avec sa manche.
Le garçon arrivait devant les escaliers de la tour des Gryffondor quand il entendit quelqu'un descendre les marches. Il voulut faire demi-tour pour cacher l'état de son visage, mais ne fut pas assez rapide.
- Mon dieu Harry, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
De toutes les personnes qu'il aurait pu croiser, Ginny était la dernière qu'il avait voulu voir devant lui. Et comme si la journée n'avait pas été déjà assez pénible, la jeune femme rousse posa sa main sur la joue du brun pour regarder avec un peu plus d'attention les traces de bagarre.
Harry ne la repoussa pas mais secoua doucement la tête en répondant d'un ton courtois.
- Je me suis juste battu, tout va bien.
- Mais non ça ne va pas, avec qui est-ce que tu t'es battu ?
L'angoisse se faisait entendre dans la voix de la jeune fille, elle s'inquiétait pour Harry malgré le fait qu'il l'avait ignoré depuis la rentrée.
Le garçon s'en voulut de cette attention et prit la main de la rousse dans la sienne tout en s'adressant à la jeune femme.
- Ne t'inquiète pas Ginny, tout va bien.
- Mais-
- Est-ce qu'on peut parler tous les deux ?
Le changement de sujet fut brutal, si bien que Ginny se déconnecta de l'état du visage du héros. Elle essaya de parler, en vain, puis elle prit une grande inspiration en récupérant sa main pour la poser près de sa poitrine. Et finalement, elle articula quelques mots.
- Bien sûr. Allons dans un endroit un peu plus à l'aise.
Harry acquiesça et suivit la jeune Weasley vers un banc dans un couloir tranquille près de la tour des Gryffondor. Elle s'occupa de remettre en état le visage de l'élu, puis elle prit une inspiration en attendant que le brun s'adresse à elle.
Le jeune homme aux cheveux de jais mit quelques minutes, mais finalement, il s'exprima avec un peu de maladresse.
- Je suis désolé de t'avoir ignoré depuis Septembre.
- Merci, répondit la jeune femme d'un air un peu triste. Mais pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
- Je-
Harry essaya de lui donner une réponse, mais c'était difficile. Comment lui expliquer que la voir le mettait mal à l'aise, qu'il se sentait mieux quand il se trouvait loin d'elle alors qu'avant la guerre les deux partageaient une sorte de relation amoureuse ?
Ginny voyait qu'il avait des difficultés mais elle fit le choix de ne pas l'aider, ce que Harry comprenait bien.
Il chercha ses mots et tenta d'être doux avec les mots qu'il utilisait.
- Depuis la fin de la guerre j'ai eu besoin d'être seul, de me retrouver. Revenir ici me ramène un peu en arrière, mais je ne veux pas que tout reprenne comme si rien ne s'était passé. Je sais que nous avons eu une relation toi et moi mais je ne sais pas si elle était bien motivée ?
- Si les raisons qui nous ont rapprochées étaient les bonnes ?
- C'est ça. Si je n'ai pas profité de ta présence pour avoir un peu de douceur et d'amour dans ces moments sombres.
Harry s'était fait calme et réfléchit, mais ses mots furent comme un tsunami dans le cœur de la rousse.
Ginny essuya une petite larme au coin de son œil, puis se força à parler pour être bien sûre de ce que le garçon était en train de sous-entendre.
- Tu veux dire que tu ne ressens rien pour moi ? Que tout ça c'était seulement pour avoir un peu de compagnie ?
- Non, se précipita t il de répondre. Tu es quelqu'un qui compte beaucoup pour moi, je t'apprécie énormément. Je pense que je t'ai aimé, mais j'étais tellement dans l'obscurité que la lumière que tu m'apportais me semblait éblouissante.
- Et maintenant ?
- Je pense que mes sentiments étaient exagérés et que je ne veux pas te blesser à faire semblant de ressentir la même chose que toi alors que ce n'est pas le cas. Même si tu restes quelqu'un de très chère à mes yeux.
- Très chère mais pas assez pour essayer de construire quelque chose avec moi ?
La situation était blessante, déchirante pour Ginny. Elle afficha un air attristé, puis haussa les épaules en essayant de feinté un sourire.
- Au moins je suis fixée maintenant.
- Ginny...
- Non ne t'inquiète pas, c'est bien de me l'avoir dit, dit-elle avant de faire une petite pause. Mais s'il te plait, ne m'évite plus à l'avenir. C'est désagréable de te voir tourner les talons en m'apercevant.
- Je suis désolé...
La jeune femme fit un sourire triste au brun, puis elle se redressa en prenant une grande inspiration. Elle essuya les larmes sur ses joues d'un revers de la manche, puis elle conclut d'un ton fort qui signifiait qu'elle allait s'en remettre.
- Je serai toujours là si tu as besoin, j'espère que tu le seras aussi pour moi, comme deux amis ?
- Bien sûr Ginny.
La rousse se voulait être forte, mais la micro expression de douleur la trahit, juste avant qu'elle ne fasse un geste de la main et qu'elle s'éclipse de cette bulle de rejet qu'Harry avait créée.
Le Gryffondor s'en voulait, mais au moins cela était réglé.
Harry se leva à son tour, puis regagna sa salle commune.
Alors qu'il avait évité que Ginny ne lui pose trop de question par rapport à son visage en virant de conversation, il avait vite compris qu'en voyant le visage ébahi d'Hermione, qu'il allait avoir plus de mal à s'en sortir.
- Harry ! Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est Malefoy n'est-ce pas ?
Ce n'était pas pour rien que la brune était la plus maligne du trio d'or. Lui mentir n'apporterait rien de bon, donc il opta pour lui dire la vérité.
- Oui, je l'ai suivi dans une pièce abandonnée. Il m'a dit d'arrêter de le suivre, mais je l'ai accusé d'avoir des plans derrière la tête.
- Pas très malin ça, et donc il t'a frappé ?
- Alors pas tout à fait...
La jeune femme ferma les yeux tandis qu'elle anticipé déjà la réponse de son meilleur ami.
- J'ai donné le premier coup...
- Harry !
- Oui je sais, ce n'était pas très malin. Surtout qu'il n'a rien avoué, on s'est juste battu et il est parti.
Hermione lâcha un soupir de fatigue devant le comportement d'enfant de son ami, puis elle approcha sa baguette du nez du garçon avant d'y lancé un sort.
Ce n'était pas la première fois qu'Harry se cassait le nez, cependant le remettre en place faisait toujours aussi mal. Il plissa son visage de douleur et posa ses mains sur son nez de nouveau à sa place.
- Je ne peux rien faire pour les hématomes par contre. Tu vas avoir un beau coquard demain, c'est sûr. J'en vois même un sur ta mâchoire.
- Oui je sais, j'espère que le visage de Malefoy est dans le même état.
Hermione ne répondit pas à la dernière remarque d'Harry, or elle profita de ce moment pour faire la morale à son ami. Elle lui dit qu'il se devait de se montrer plus prudent, que le passé de Malefoy n'était pas si loin derrière lui et qu'il pouvait sûrement se montrer cruel. Le brun le savait bien, mais sa curiosité l'emportait sur sa sécurité et Malefoy réussissait à la perfection de le mettre hors de lui.
Le Gryffondor promit de faire plus attention et de ne plus confronter directement le Serpentard avant d'avoir des preuves de toute sorte de culpabilité.
Il promit, mais Harry n'avait qu'une hâte, retourner auprès de la carte des Maraudeurs et surveiller le blond au poing plutôt bien entrainé.
Harry resta le reste de la journée avec ses deux amis, Ron ayant la même réaction qu'Hermione face au visage boursoufflé du héros. Il montra cependant un peu plus de fierté quand son ami lui dit qu'il avait frappé le blond à plusieurs reprises, ce qui lui valut un regard noir de la part de sa petite-amie.
Et finalement vint le moment de se coucher.
Harry patienta de voir ses camarades endormis, puis se saisit de sa carte et chercha immédiatement le nom de Drago Malefoy. Ce dernier se trouvait dans les dortoirs des Serpentard, mais Harry savait que le jeune pouvait sortir à tout moment. Il resta un moment les yeux rivés vers le papier et éventuellement il s'endormit, son regard plongé dans les lettres qui formaient le prénom et nom du blond.
AudreyPh18
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