☆ Soixante-quinzième regard ☆
Aujourd'hui, j'ai fait face à mes copies de brevet blanc. Celle m'ayant le plus marquée, pour cette première journée, est sans doute celle de français - une double feuille quadrillée pour répondre et plusieurs comportant les documents et les multiples questions.
J'avais longuement fixé les différentes consignes. Pas pour les analyser dans le moindre recoin et ne rien oublier, non, mais plutôt pour me donner une idée temporelle du temps que je pourrais accorder à chacune. Puis j'ai commencé à remplir mes copies, en gardant un regard nerveux sur ma montre. Malgré cela, je n'ai pas réussi à finir la toute dernière question par manque de temps.
Au contraire, pour la rédaction, je n'ai pas jeté un seul coup d'œil à ma montre... et j'ai fini avec tellement d'avance que j'ai pu prolonger mes lignes et en faire quelques relectures.
La notion du temps qui passe est terriblement relative. "Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité.", comme a dit Einstein.
C'est vrai : quand quelque chose nous plaît, on ne voit plus le temps passer alors que quand cela nous déplaît, cela semble être une éternité. Or, c'est l'exact contraire quand l'on a une durée limitée : ce qui nous plaît est souvent fini en avance alors que pour le reste, nous n'avons jamais assez de temps.
C'est étrange, la relation que nous avons par rapport à l'écoulement du temps. C'est même, si je ne m'abuse, la chose la plus subjective du monde.
30/03/2021
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