☆ Soixante-huitième regard ☆
Aujourd'hui, en arrivant au collège, je me suis quelque peu disputée avec l'une de mes amies. Son regard distant et rempli d'incompréhension quant à mon point de vue m'a sèchement rappelé que j'étais la seule à l'avoir.
Je ne vous raconterai pas toute l'histoire car elle relève de la vie privée d'une autre élève de l'établissement. Il faut simplement que vous sachiez qu'elle avait dû quitter les cours pour se rendre à l'hôpital suite à une longue dispute avec des membres de l'administration car ceux-ci s'étaient rendus compte que ses poignets étaient recouverts de coupures.
Et ce matin, j'ai eu la preuve même que chacun pouvait retourner sa veste plus vite que son ombre : mon amie, qui était également celle de la concernée, l'a laissée se faire insulter et l'a elle-même fait de, pardonnez mon langage grossier, "grosse pute", de "grosse tarée" et de "folle bonne à enfermer" puisque apparement, elle va passer quelques temps en section psychiatrique à l'hôpital à cause de l'état de ses poignets - je ne sais même pas si c'est vrai.
Ces propos m'ont, je l'avoue, profondément choquée. Si, pour une histoire de mensonges et de photos, des prétendus amis peuvent se retourner contre une personne sans réfléchir et laisser libre cours à leurs insultes, où va le monde ? Il est... pitoyable.
Et j'ai drôlement hâte qu'il change, car moi, je ne compte pas changer pour lui.
23/03/2021
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