Comme je n'arrête pas de le répéter, depuis quelques temps, les journées se rallongent et se réchauffent. Cela veut donc dire qu'à mon plus grand effroi, les insectes reprennent du service.

Dans la cour, aujourd'hui, un garçon de ma classe a, plusieurs fois pendant la même demi-heure passée en extérieur, réussi à faire tenir un petit papillon sur sa main - il l'a surnommé Gérald ou Gérard, je ne sais plus. Puis celui-ci a commencé à voler pour s'éloigner avant de, résigné, revenir vers l'élève.

Je me suis alors demandée comment nous, les humains, réagirions si jamais des êtres vivants beaucoup plus imposants que nous apparaissaient du jour au lendemain, et qu'ils jouaient avec nous comme avec des insectes. Agirions-nous comme ce papillon, trop craintifs des potentielles conséquences de notre fuite, ou comme des guêpes, qui piqueraient la main les retenant ?

25/02/2021