Et je me rappelle encore, de leurs rires profonds, de leurs regards bienveillants, de ces paroles apaisantes et de ces moments uniques.

Ils sont mon réconfort, ma caverne de douceur où je me retranche parfois quand la nostalgie m'emporte.

Le plus fou, est que ces moments passés, ces souvenirs merveilleux ne sont doux et chauds que parce qu'ils sont terminés. C'est parce qu'on ne peut plus y toucher que leur saveur devient plus goûteuse. 

On n' aperçoit le bonheur que lorsqu'il est parti. Comme on atteste les ravages d'un cambrioleur, on remarque les traces du bonheurs sur notre vie passée. On repense à ces instants partagés, on regrette de ne plus pouvoir y gouter et pourtant leur amertume envahit le corps. 

On ne réalise la chance qui nous habitait que lorsque le malheur nous frappe, simplement quand le temps est passé et qu'il n'y a plus aucun moyen d'y retourner. 

Je me rappelle encore, de leurs rires profonds et une chaleur intense envahit mon corps, comme les rayonnements du soleil, ils envahissent ma tête, comblent le vide quand je ferme les yeux. Leur simple souvenir m'embrase et j'ai l'impression de pouvoir y toucher simplement en tendant la main.