8. Un Drôle d'ami

Retrouvant un rythme normal, je me concentrai sur la voix. Ma vision se troublait, je ne voyais qu'une silhouette noire se pencher vers moi, puis tout devenait plus clair.

-Voilà c'est ça. Respire un bon coup, m'encouragea-t-elle.

Elle devait avoir le même âge que moi, des yeux bleus d'azur, un visage fin, elle portait une casquette et une veste noir et blanc du style Adidas, ses cheveux bruns en forme de queue de cheval sortant de sa casquette. Elle m'aida à me relever, prenant un de mes bras autour de son cou.

-Allez on y va.

-Où...où ça ? Articulais-je malgré ma faiblesse.

-Bah à l'hôpital.

-Non...ça va aller. Je me débrouillerais...toute seule.

Je commençais à me détacher d'elle, mais mes jambes n'étaient pas en forme pour rester en équilibre. J'avais l'impression d'avoir épuisé toute mon énergie et ramolli tel un glaçon fondu en pleine chaleur.

-Tu plaisante ou quoi ! Tu tiens à peine sur tes jambes!

Elle n'avait pas tort. Je n'avais plus aucune force. Cependant, je détestais les hôpitaux, même si je ne suis jamais allé, cet endroit n'inspire que la maladie et le désespoir.

-Tu sais, moi non plus je n'aime pas beaucoup les hôpitaux -remarquant mon visage frustré- mais c'est pour ton bien,et puis je peux te dire que tu as eu de la chance. Personne ne revient vivant dans le Red Perfidious.

D'un seul coup, je restais paralyser, comme au moments où ses horrible algues m'avaient immobilisée me privant de mon oxygène. Tous mes membres se contractèrent. Avait-elle dit «Red Perfidious» ? Puis, je me remémorais le soir même du désastre avec les Lames Noirs, c'est en sortant mon téléphone de la poche de ma veste, que je découvris cette mystérieuse carte. Les mots telle étaient écrites se sont maintenant gravé dans ma tête: Tu as été choisi. Alors, toute cette peur, ce désastre, ce torrent,cette nausée, le changement de paysage, n'était nul autre quel'œuvre du Red Perfidious ? J'étais donc choisi pour mourir ?J'étais donc parmi ces milliers de victimes qui ne se sont jamais ressorti indemne ?

-Tu as bien dit... Red Perfidious ?

Nous étions en train de marcher jusqu'à l'hôpital me retenant toujours sur ses épaules.

-Tes petits copains ne te l'ont jamais expliqué ? Lexi?

-Que...Comment connais-tu mon nom ? Dis-je déconcertée.

-J'étais au Boulevard de l'Harmonie ce soir-là. Tu étais du genre d'arrache-pied avec Maya, souriait-elle

Je me souviens maintenant, elle faisait partie du clan des Lames Noir. Je ne n'avais pas vraiment fait attention à tous les membres de leur équipe à ce moment-là, mais assez pour différencier le peu de leur visage. Je me souviens avoir vu cette même casquette sur une jeune fille.

-Pourquoi est-ce que tu m'aide alors ? Vous n'avez pas l'air de nous apprécier, ironisais-je.

-J'aime mieux t'affronter sur tes deux jambes qu'à ton cadavre.

Je souris face à sa remarque.

-Dit moi un peu plus sur le Red Perfidious.

-Ce sont des personnes douées en piratage informatiques qui ont créés ce jeu dont la signification «Rouge Perfide», le rouge désigne le sang et perfide veut dire dangereux. Mais personnes ne les as jamais retrouvées, ils disparaissent toujours sans laissé de traces c'est pourquoi on les appelle les Fantômes. Voilà la raison pour laquelle nous sommes ici. Si nous ne les arrêtons pas-elle fit une pause pendant un court instant- qui le fera ?

A sa dernière phrase, je sentis comme une légère tristesse dans sa voix. Avait-elle perdu un proche dans ce jeu dangereux ?

-Si ce n'est qu'un jeu, alors pourquoi est-ce que je ressens la douleur ?

-Le paramètre est désactivé dans ce domaine. Les douleurs que tu as ressenties ou bien tes émotions, atteignent ton corps d'origine.

-Si je comprends bien, je suis dans le jeu en tant qu'esprit et les douleurs atteignent mon corps ?

-C'est ça.

Nous avancions dans de nombreuse ruelles, afin d'y arrivée plus vite avant que le soleil ne disparaissent totalement derrière les nuages. Je racontais à ma nouvelle camarade tout ce qu'il s'est passé dans le Red Perfidious. La foudre qui frappaient et avançaient à grande vitesse, la peur de mourir, ma noyade avec les algues... Elle expliqua que les Fantômes utilisent souvent notre esprit pour découvrir nos plus grandes peurs ou bien c'est eux qui la créent. A ce moment-là, ils ont utilisé les deux options. La foudre est et a toujours été ma plus grande peur et ceux depuis ma plus tendre enfance. J'avais toujours peur qu'il débarquait la nuit et finit par atterrir sur nos têtes. Alors pour me rassurer, mes parents fermaient les rideaux et me blottissaient contre leur corps chaud. Quant à la rivière, ce fût complètement une idée de leur part mais qui m'a tout de même donner un sentiment de peur et d'angoisse.

-Nous y sommes, s'exprima mon acolyte.

Un gigantesque bâtiment s'opposait à nous. Aussi grand en hauteur qu'en largeur. Les toits et les murs portaient des designs différents, telle que les arrosas et cerceaux en marbre blanc. La verdure dans les balcons sur certaines façades rendait un aspect plus gai, avec une jolie ouverture de baie vitrée. L'écriteau du bâtiment, en grosse lettre grise, désignait: Hôpital de Sky Eye.

En entrant dans le bâtiment, pleins de gens se baladais à droite et à gauche, se précipitant sur leur dossiers ou bien sur leur patients. L'intérieur lui-même était intéressant à voir,avec ses couleurs chatoyantes, ses grands espaces, mais ce n'était pas pour autant que j'aimais les hôpitaux.

Un robot aussi propre que le bâtiment, s'approcha de nous, montrant de ses longues pinces du bout de ses mains et une grosse lumière rouge pour seul œil.

-Puis-je vous aider ? S'interrogea-t-elle d'une voix féminine.

-Une de mes camarades a été entraînée dans le Red Perfidious. Il faudrait l'hospitaliser.

-Très bien, veuillez-vous allonger là, je vous prie.

Elle traîna derrière elle un grand plateau blanc qui semblait être un petit lit, volant à l'aide de la gravité. Mon acolyte me déposa avec douceur et m'allongea sur le lit douillet.

-Je préviendrais ton entraîneur en passant, tâche d'être en forme pour notre affrontement, déclara-t-elle en me faisant un clin d'œil.

Je n'ai même pas eu le temps de lui remercier que le robot filait déjà à toute allure. J'ai même oublié de lui demander son nom.

Malgré mes marques rougeâtre sur mes poignets et mes chevilles, les infirmières ont déclarées que je n'avais rien de grave, seulement besoin de repos et que je pouvais reprendre l'entraînement d'ici après-demain à condition d'y aller doucement. Mon acolyte avait tenu parole et avait prévenu immédiatement Blackmore, auquel mes amies s'inquiétaient sur mon état et m'ont rendu visite ce soir. Beky était toute agitée qu'elle fit les grands pas dans la pièce. Mike pense et en est sûr que c'est un coup de Maya.

-C'est pas par ce que tu la déteste que c'est forcément elle ! Protesta Lilien, même si j'avoue qu'elle a un grand tempérament.

-Lilien à raison, ajouta John, on ne peut pas accuser quelqu'un sans preuve.

-Ça doit être un de ces sales coups des Lames Noirs je te le dit et si c'était celle qui à aider Lexi ? Si c'était un coup juste pour diminuer les soupçons ?! S'emporta Mike.

-Oh je t'en prie !

-Tu regarde trop de film, rajouta Lilien.

Mike avait une bonne raison de soupçonner les Lames Noirs mais comme dit John cela ne pouvait être n'importe qui. Un des passants auraient pu me le mettre dans la poche de ma veste sans que personne ne s'en rende compte. Mais un autre visage m'apparût. Et sic'était...non non je me fais des idées. Oèn a beau me détester mais pas à me...non c'est impossible on est une équipe ! Même si il me déteste, il reste fidèle à ses autres coéquipiers ainsi qu'à Blackmore.

Imaé avait mis un terme à la discussion en nous racontant leur journée d'entraînements. Ils se sont tous entraîner au tir mais ont surtout évolué leur épreuves physique tel que la corde, les course poursuites, l'escalade et les combats à main nu. Camille a dû avouée qu'elle avait perdu au combat contre la mystérieuse Blanche Neige, Kaya Brook.

-C'est par ce que tu n'es plus là, chercha-t-elle une excuse, tu me portais chance hier.

Le lendemain matin ce fût le tour de Stella Blackmore. Elle transportait avec elle un sac plastique d'où une délicieuse odeur de dinde farcie et de patate douce flottait dans l'air. Je n'avais pas beaucoup dormi se soir-là mais j'avais cruellement faim. On a beau à avoir évolué dans le temps, mais l'hôpital restait toujours un désastre niveau alimentation.

-Je me suis dit que tu aurais sans doute faim, -elle présenta le sac en plastique et me servi sur un plateau ou elle y ajouta son menu dans l'assiette et un verre d'eau bien rempli- c'est le reste de notre dîner, mais il est encore bon. Je sais à quel point les hôpitaux n'ont jamais été de bon cuisiniers, plaisanta-t-elle.

-Merci.

Une fois m'y avoir remis le plateau sur mes genou,elle s'installa confortablement sur la chaise en cuir blanc et me prit la main. Elle effectuait une douce caresse à l'aide de son pouce comme une mère, qui s'inquiète pour son enfant. Puis un bruit assourdissant vint à mes oreilles, comme un battement de cœur, non pas le mien ni celui de Stella. Il venait de quelqu'un d'autre. Et c'est là que je le constatais en observant un peu plus son ventre.

-Heum... Vous êtes enceinte ?

-Oh oui -elle caressa son ventre dodu comme si il y contenait un trésor fabuleux et ce fût le cas- ça fait quatre mois déjà, s'épanouit-elle.

La première fois que je l'ai vu, je n'y avais vraiment pas fait attention, de plus son grand gilet noir cachait toute cette construction. Je n'osais pas lui avouer que j'entendais le cœur de son enfant battre sans même y coller mon oreiller contre son ventre, je me ferais bien passer pour une folle attarder. De plus, je voulais sortir d'ici le plus rapidement possible.

-C'est une chance que tu t'en sois sorti, réprimanda-t-elle la conversation d'un air plus sérieux. Tu ne devrais pas rentrer toute seul la nuit.

-Je vais bien, ne vous en faîtes pas.

En vérité tout ne va pas bien. Entre le Red Perfidious et mes superbes «compétences», je commençais vraiment à me poser des questions et pas qu'une seul.

-Tu sais... nous étions très proche mon mari et moi, avec tes parents, ils faisaient partit de la famille et pour moi...Tu es un peu comme ma nièce. Si cela doit se reproduire, je ne sais pas si tu auras encore de la chance...

Je comprenais parfaitement à ce qu'elle voulait me dire. Moi aussi je considérais les amies de mon père comme ma propre famille et je comprenais son inquiétude. Je me doute bien que cela risquerais de se reproduire.

-C'est pour ça que je suis ici. J'ai choisi d'être Traqueuse, par ce que je veux rendre service à la ville. C'est peut être arrivé à moi mais ça arrivera à d'autres personnes. Si je suis venue ici, c'est par ce que j'ai accepté de relever tous les défis. Un jour où l'autre ils feront une erreur et à ce moment-là nous les arrêteront.

Elle me sourit mais cela ne l'empêchais pas des'inquiéter sur mon cas.

-Tu es bien comme ton père. Mais je veux que tu fasses très attention à toi et si jamais il y a le moindre problème, tu peux compter sur nous.

Pa pa pam. Quelqu'un frappait à la porte et interrompit notre conversation. Stella ouvrit la porte et découvrit deux policiers. L'un était grand et large et l'autre plus petit et gros.

-Mademoiselle Blackmore -le plus grand la salua d'un signe de la tête- Nous aimerions posez quelques questions à Lexi Maccall au sujet de l'attaque virtuelle.

-Ah non ! Cette jeune fille a besoin de repose ! Intervint une des infirmières qui se sont occuper de mes blessures.

-Je vous promets Madame que ce ne sera pas long.

L'infirmière a fini par céder et à leur autoriser que dix minutes d'interrogatoire. Quand à Stella, elle me posa délicatement un baiser, de ses lèvres fin sur mon front et me laissa seul avec ces deux policiers. Ils s'installèrent tout deux sur une des chaises, prenant en note toute information importante. Je leur expliquais ma soirée au boulevard, ma rencontre des Lames Noir puis ma surprise de recevoir la carte du Red Perfidious dans la poche de ma veste.

-Vous pensez que c'est un des membres des Lames Noir ?Suggéra le plus petit des deux, de sa longue moustache rousse.

-Je ne sais pas. Un de mes amies le pense mais ça ne pourrait être n'importe qui.

-Avez-vous vu quelque chose de suspect ? Ou bien quelqu'un qui vous en veux ? Des menaces peut-être ? Suggéra le premier.

-Vous savez, pour ce qui est des menaces, mon équipe et moi-même sommes très attentionnée de la part de l'autre équipe.

-Je vois.

Subitement je pensais à Oèn, c'était le premier sur la liste à m'en vouloir mais jusque-là il ne m'a fait aucune menace. Puis ils enchaînaient sur plusieurs sortes de questions. La description de la peur, les décisions prises pour me sortir de cette enfer...et rien qui indiquait les traces des Fantômes. Les minutes me semblait des heures que j'en ai le mal de crâne et je remercie l'infirmière de stopper leur interrogatoire après les dix minutes passé. Je passais donc toute mon après-midi à rester là, allonger sur ce lit inconfortable, à regarder ce qui se tramait dehors, à travers la fenêtre.

C'est seulement à partir de quatre heures, que j'ai pu sortir sans problèmes. Évidement ça n'as pas été facile de convaincre l'infirmière Davis, elle qui voulait que j'y reste plus longtemps. Mais j'ai pu finalement la convaincre que je me sentais parfaitement bien et que tout allait bien se passer. Elle a même essayé de m'appeler un taxi, étant pas du tout rassurer d'y aller seul. J'ai donc mentis sur le fait que ma camarade -celle qui m'a ramené ici même- est en route pour venir me chercher. Par chance, elle accepta sans crainte et me fit promettre de ne pas trop abuser des entraînements qui suivent.

En sortant du bâtiment, je ne rêvais que d'une chose:prendre une bonne douche bien chaude. Je repris le chemin dans lequel j'avais empruntée avec mon acolyte, tout en évitant la fameuse ruelle qui m'est condamnés dans ce jeu lugubre. Peu m'importais si le fait de la contourner, prendrait cinq minutes de plus et cette fois avec plus de prudence tout en allant moins vite. J'entrepris de préférence, des petites ruelles sans défenses. Pratiquement arrivée de chez moi, je ralentis l'allure et rangeais mon skateboard dans mon sac à dos noir.

Au bout de la rue, les déchets étaient bondant et une quantité de sac bloquait presque le passage, signe que les employer de la déchetterie ne sont pas encore passé. Mais quelque chose attira mon attention. Quelqu'un était allongé là, par terre,sur les milliers de sac poubelles, les yeux clos. Sans y réfléchir,je m'approchais de la personne et m'accroupis afin d'être à sa taille. Ce n'était pas une personne mais un robot. Qui de plus, était en très mauvais état. Il devait être là pendant un bon moment et pourtant, personne n'y a fait attention.

Sa tête avait la forme d'un ballon de rugby, des yeux tel des ampoules, de grand et mince bras avec pour quatre doigts, son corps était aussi ovale que sa tête et des pieds en forme d'un hublot pour bateau, sans vitre ni transparence. Je ne pouvais déterminer sa couleur exacte tellement qu'il était rouillé et sale, mais je pensais opter pour le marron. En grattant un peu sa plaque à l'endroit de son cœur, une série de numéro était inscrit: W15-B8B2-52. C'est un ancien numéro de série, ce qui veut dire que ce robot est un modèle ancien de plusieurs années.

Ancien ou nouveau, peu m'importe, j'avais pris la décision de le ramener chez moi, de plus je manquais cruellement de compagnie et le bricolage me manquait horriblement.

                                        ----------------------------------------------------------->

Deux heures de travail. Deux heures à changer les pièces à ce robot d'ancien numéro de série. C'est seulement après ces deux heures que je pu m'accorder une pause dans une douche bien chaude auquel j'en avais rêvée de la journée. La vapeur m'emmenais déjà dans un autre monde, tandis que l'eau tombait sur le long de mon corps nu. Je me sentais détendu, malgré l'ampleur de la journée. Une fois sortis et sécher je me préparais les bonnes pâtes carbonara que j'aimais temps. Évidement je n'ai jamais été très doué en cuisine, mais j'arrivais tout de même à me débrouiller, même le self au poste de Traqueur se débrouille mieux que moi. Par contre je battais amplement celle de l'hôpital. Dès ma première bouchée, j'entrepris d'envoyer un message à ma mère pour la rassurer auquel elle a été mise au courant par Stella. Elle avait l'air de beaucoup s'inquiéter pour moi. Mais vu son état,elle ne devrait pas stresser comme ça, ce serait mauvais pour le bébé. A la dernière bouchée, je me promis d'aller voir Blackmore d'aller à la fois m'excuser pour mes paroles en l'air sur notre dernière conversation, mais aussi de réconforter sa femme lui montrant que j'allais bien.

-A toi mon bonhomme.

Je m'installais sur un des tabourets de la salle à manger, face au robot et réglais les derniers réglages. La batterie était au plein, le générateur fonctionnait, tout était parfaitement régler. Je lui avais même installé l'une des pièces manquantes à l'arrière de son crâne qui avait à la place, les puces à l'air. J'ouvris la porte au niveau de son cœur et activait tout son système afin de le régénérer. Sa tête bougeait en premier par de petites vibrations, puis il se redressa, ses ampoules qui servent de yeux se mit à clignoter quelques secondes, un instant il s'immobilisa, me regardant droit dans les yeux puis cherchait à sortir des sons de sa bouche.

-Oh, attends je vais régler ça.

Je fis quelque petites manip sur le fil rouge et vert reliant au générateur, et sa voix prit forme.

-...o...où...où suis-je mes alleux ? S'inquiéta-t-il en regardant autour de lui.

-Tout va bien. Tu es chez moi, au quartier de minuit, plus précisément dans la ville de Sky Eye, lui souriais-je.

-Oh ! J'ai donc un nouveau maître ! Enchanté, me salua-t-il d'un geste de la main- Je suis un robot de type W15-B8B2-52 et je m'appelle...heu...je m'appelle....heu...

-Tu ne sais plus comment tu t'appelles ? M'inquiétais-je à mon tour. Qui était ton maître avant moi ?

-Eh bien... il se trouve que j'ai perdu la mémoire -il toucha l'arrière de son crâne à l'endroit où je lui ai placé la pièce manquante- mais...ohhh...je vois que vous y avez placé ma pièce manquante. C'est là où se trouve...enfin se trouvait ma mémoire d'origine.

-Oui. Alors tu ne te souviens vraiment de rien ?

-Heu non, il fit une mine triste.

Cela dit je le comprends, ce n'est pas drôle d'avoir une amnésie sans même savoir d'où il vient ou encore son nom.

-Et si je te donnais un nom ? Heu...que dirais tu de Nono ?

-Nono ? Ce ne serait pas dans Ulysse ça ?

Je ris à son argument. Nono est le petit androïde dans le dessin animé Ulysse 31.

-Bon alors Jojo -il fit non de la tête-, ou bien heu...Sony ? Non Zolkad ! -toujours pas convaincu- ou alors... Robi ! C'est bien ça Robi, nan ?

-Robi...Robi..., -il plaça sa main sur son menton pour y réfléchir- oh oui ça me plaît ! Robi à votre service maître,dit-il en faisant un geste militaire, la main sur le côté de sa tête.

-Écoute ne m'appelle pas maître, d'accord ?Appelle-moi Lexi.

-Vraiment ? Oh...heu...je suis enchanté de faire votre connaissance Lexi ! Je ferais de mon mieux pour vous aider dans votre quotidien.

Je ris face à son attitude de manager. Je ne l'est peu-être pas réanimer pour rien, avec ses connaissances et son intelligence il pourrait peut-être m'aider dans mon enquête ou bien dans le cas de mon père qui c'est ?

-Que ce soit bien clair, tu n'es pas un esclave, ne te sens pas obliger à faire quoi que ce soit, d'accord. Et autre chose,si je suis de mauvais poil au réveil c'est tout à fait normal.

-C'est entendu ! Mais alors ça veut dire... qu'on pourrait être ami ?! S'illumina-t-il.

Ami. Pourquoi pas. Ce serait peut être un moyen de me convaincre, qu'il peut détecter tout danger. Et puis...il est seul, il n'a plus nul part où aller mis à part la beigne à ordure.Il y a pas à dire, c'est vraiment un drôle d'ami.


Voillllààà j'espère que ce chapitre vous y à plus les amies !! à votre avis qui est le coupable dans cette histoire ?? Serais-ce son sauveur ? Maya ? Un des Lames Noirs ? Oèn ? Ou juste un passant ? Je vous laisse y réfléchir ah ah :) Allez à la prochaine !! Et n'hésitez pas à commenter et à voter.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top