6. Les Lames Noir
Heureusement, je n'avais rien de casser, seulement des égratignures sur la paume de mes mains. Je levais la tête vers la personne qui me faisait face. C'était une jeune femme. Ses cheveux était rasés sur le côté droit de son visage laissant le reste de ses cheveux court, blond du côté gauche, le regard dur et son visage crispé.
En baissant les yeux, plusieurs tâches apparaissaient sur son débardeur blanc, plus bas un verre traînait par terre, ébréchée. Je compris que je lui avais fait renverser son verre de champagne sur elle. Ce n'était comme même pas ma faute ! «Bêta» avait-elle dit ? Moi une bêta ?! J'étais prête à me relever pour lui flanquer une bonne droite, d'avoir sorti ces mots, quand un garçon apparût.
-Maya, qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-il d'un ton calme.
-Demande à cette bêta, elle m'a bousculée et voilà le résultat ! S'énerva-t-elle en désignant son débardeur.
Agacée par son comportement, je me levais d'un bond, montrant mon air sérieux, la faisant comprendre que je ne me laisserais pas dompter aussi facilement.
-J'étais sur le point de faire mes excuse mais apparemment ta langue de vipère m'a fait faire changer d'avis. La Bêta comme tu dis! Elle te dit VA TE FAIRE FOUTRE !
La jeune rebelle, recula son poing pour me le mettre en pleine figure, mais quelqu'un la stoppa, empoignant sa poigne.
-Voyons Maya, ce n'est pas une façon de parler aux gens, persuada-t-il avec un malin sourire aux lèvres.
La jeune rebelle qui prétendait être cette fameuse Maya, quoi qu'il fût son nom, sembla se détendre peu à peu en sa présence. Quand il lâcha son bras, celui-ci me dévisage.
-Désolé pour son comportement, elle est un peu excentrique quelques fois, mais au fond c'est une bonne personne.
-C'est drôle, elle a l'air de bien le cacher, c'est à cause de la pleine lune ? Répondais-je en direction de la blonde avec fureur.
Celle-ci rageait intérieurement, lançant un grognement pour me provoquer, quand à l'autre personne il souriait. Plus précisément, il souriait malicieusement, comme si cette situation l'amusait beaucoup. Malgré ce petit défaut, il était beau garçon. Mes yeux plongea dans les siens, dévoilant son côté mystérieux. Ils étaient noirs. Une couleur si rare. Si impressionnant. Un doux visage au teint clair. La chevelure du châtain en disait grand.
-Il y a un problème ? La voix de John retentit à nos oreilles.
Le groupe des Braises d'Argent se trouvaient là, tous réunis. Et j'avais le sentiment de ne pas en avoir terminé avec ces intrus.
-Tout va bien Lexi ?
-Ouais ça va, ce n'est rien, mentis-je.
-Lexi ? Jolie nom... tu fais donc partit de cette équipe d'insignifiant ? Souris le châtain.
-Fait attention à ce que tu dis Wayne, s'empressa Oèn.
Je fus un instant abasourdi. Est-ce qu'ils se connaissaient ? Puis, une chose me vint à l'esprit.
-Vous... vous êtes les Lames Noir ? M'interrogeais-je au châtain dénommé Wayne.
-On n'est pas là, pour chercher les ennuies, ajouta l'un des intrus qui avait tout vu de la situation le premier, entre moi et Maya.
L'homme à la chevelure brune ramener en chignon, qui semblait proche de ces fameuses personnes, était sur le point de partir avec les deux autres mais Mike ne fût pas de cet avis.
-Ouais c'est ça dégagé ! Bande de brutes ! Vous n'êtes que des charognards !
Maya se retourna à vive allure, s'avançant dangereusement vers Mike.
-Maya attends, reviens ! Rappela son ami.
-Répète ?! -elle agita le doigt sur son torse, l'air furieuse- Sache que tu ne vaux pas mieux qu'un Traqueur, Mike Tompson, t'es aussi lamentable que tu en à l'air, espèce de fumier!
A cet instant, ce fût le chaos total. Mike s'est jeté sur la gorge de Maya, qui finit par se transformer en bataillon. D'autres membres se ramenaient vers l'étrange brouhaha, essayant de stopper Maya tandis que mon équipe et moi stoppions Mike. Tous deux étaient devenu des fou furieux prêt à s'entre tuer si on avait par malheur de les relâcher. Beaucoup de personnes nous épiaient autour de nous. Mais la musique battait toujours en son plein.
-Tu sais ce qu'il te dit le fumier ?! Aboya Mike.
-Mike calme toi s'il te plaît, maîtrisa Lilien.
-Attends que je te mette mon poing sur la figure, ça va te calmer ! Protesta la deuxième.
-Laisse tombé Maya, il n'en vaut pas la peine, rejeta une gothique.
Tous essayèrent de calmer leur camarades, des deux côtés et commencèrent à s'adoucir. Tous deux ne se quittaient pas de vue, si ils avaient des mitraillettes à la place des yeux, ils se seraient entre-tuer en moins de deux.
-Tu va le regretter ! Cracha un deuxième châtain.
-Ça suffit Dixon ! Prévint Wayne.
-Oui il est inutile de se battre, alors que nous aurons l'occasion de faire nos preuves sur le terrain, tu ne crois pas ? Intervint John en s'adressant à Wayne.
Les deux chefs des deux équipes, dont Wayne et John, s'avancèrent l'un vers l'autre. Il n'y avait pas de colère dans leur yeux mais plutôt comme attentif à la situation.
-Alors je tiens mon engagement, dit le châtain en tendant sa main droite.
John lui rendit la pareille.
-On se voit dans six jours alors, salua John avec méfiance.
Avant de partir, il me lança un dernier regard le sourire aux lèvres. Il fit signe à ses compagnons de le suivre et s'éloignèrent. John fit de même avec ses coéquipiers. Mais avant de les rejoindre, une fille m'interpella. Ai-je des hallucinations ? J'ai beau cligner des yeux mais elle était toujours là, lançant un dernier regard derrière elle, puis traça son chemin.
-Sa sœur... s'incrusta une voix.
Je me retournais pour voir d'où provenait la voix.
-Heu...quoi ? Balbutiais-je.
-Tina Reyes est la sœur de Tia Reyes, murmura Camille, marchant côte à côte.
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Elle n'en parle pas beaucoup, elles ne s'entendent pas très bien.
-Oh...
Alors Tia avait une sœur... de vraies jumelles, elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau ! La même chevelure flamboyante telles les flammes d'un dragon cracheur de feu, la même grandeur... cependant, il y avait une différence, contrairement à Tia, son visage contenait quelques tâches de rousseur sur ses joues.
Deux sœurs identiques, ayant des choix différents.
-Ça va tu n'as rien ? Je me suis inquiéter tu sais...
-Non ça va je vais bien, désoler de t'avoir inquiéter tout à l'heure.
-Ce n'est rien. A partir de maintenant on se quitte plus de vue, affirma-t-elle en me tendant son auriculaire, afin de conclure une promesse.
-Promis, assurais-je en liant mon auriculaire avec le siens.
Cette soirée m'a permis de comprendre plusieurs choses, comme se fier aux apparences, être confiante, et surtout ne pas se laisser abattre. Néanmoins, je ne rêvais que deux choses: prendre un cachet pour mon mal de tête et aller au lit.
Heureuse de rentrer, je débarrassais vite fait bienfait mes affaires dans la chambre, et profitais de chercher un Doliprane dans la salle de bain. Un 500 me suffisait amplement. Il y a pas à dire, ces Lames Noir sont vraiment de «grosse brutes» comme le disait Mike. Avachi sur le canapé, je tournais en boucle tous les événements de cette soirée. Entre Oèn qui me méprise moi et mon père, puis Olivia qui reste froide, faisant tout pour m'éviter et maintenant cette Maya qui commence à chercher l'embrouille et la pagaille au sein de nos deux équipes. Rien qu'en pensant à elle, la colère me revint. Si jamais je la retrouve encore en face de moi, je ne sais pas si je tiendrais le coup pour lui flanquer une bonne droite sur cette face de rat. Et puis ce Wayne... la façon dont il me souriait, la façon dont il prenait les choses à la rigolade. Ce type était étrange et mystérieux à la fois.
Brusquement, quelque chose vibra dans la poche de ma veste et me tira de mes pensées. Sûrement un message de Camille. Lorsque je tenais en main de mon dispositif, je sentis autre chose au toucher. Je ne sentais pas le cuir de ma coque, c'était autre chose, comme du carton. En le sortant de ma poche, il y avait effectivement un carton entre mes doigts avec mon dispositif.
L'arrière-plan était de couleur marron, un graphique en ligne bleu ciel, comme pour représenter un réseau, un étrange animal s'y tenait au milieu du graphique, on pourrait croire à un loup, mais c'était différent. Ses pattes étaient plus large, son museau plus mince, des oreilles plus pointues semblables à celle d'un renard roux. Un coyote.
Il était rouge, de la même couleur que celle de l'inscription auquel on pouvait lire: Red Perfidious. D'où la signification «Rouge Perfide».
En le retournant, je vis une inscription blanche en italique
Tu as été choisi.
En quoi ai-je été choisi ? Est-ce une farce pour me faire peur ? Cette carte ne me disait rien qui vaille. Si ceci était une farce, cela n'avait rien de drôle. J'abandonnais la carte sur la table en verre devant moi et prit la direction de la salle de bain pour me changer. J'enfilais un jogging noir ainsi qu'un tee shirt tout en restant décontracter. Une fois installée sur mon lit, j'avais oubliée que je n'avais pas lu le message qui m'était adressé.
On pouvait voir sur l'écran de déverrouillage, une photo de mes parents, mon petit frère Zack et moi. Une époque où nous étions encore une famille, réunis mais qui, au fur et à mesure du temps, nous à enlever un des membres. Je ne comprendrais sûrement jamais ce qui lui est vraiment arrivée, même les autorités ne nous ont pas donné de preuves fiables. On n'a même pas retrouvé son corps. Depuis, ma mère croit et est de l'espoir qu'il revienne un jour et frapperait à notre porte, dévoilant au grand jour. En le déverrouillant, un message de Becky apparût.
Coucou, je voulais m'excuser de m'être absenter durant cette soirée, je devais faire quelques dossiers avant demain :( en tout cas j'espère que tu as passé une bonne soirée et que tu as fait plus ample connaissances avec le reste de l'équipe. On se voit demain allez ciao:).
PS: je vois bien que tu es du genre méfiante, sûrement une habitude. Mais si jamais tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas. 22H10
Sacré Becky ! Toujours en train de s'inquiéter pour rien. C'est même sa plus grande qualité. Camille m'avait expliqué son éclipse pour le travail, pendant que moi je me morfondais Chez Mo. Elle avait raison sur un point: j'étais méfiante. Du sens que je n'étais jamais très douer pour me faire des amies mais aussi par ce que je m'étais habituer et j'aimais être seul. Quand on s'attache trop à une personne, elle finit par s'éteindre... Tout comme mon père.
Ton excuse est accordé seulement si tu m'offre un café :P, et oui c'était une bonne soirée. A demain, bis. 22h11
Il était inutile de lui expliquer les dégâts de la soirée, de plus, je n'avais pas vraiment la force d'en parler. Elle ne sera qu'au moment du déjeuner. Les yeux fermés, planant dans l'obscurité, je fini par tomber dans les bras de Morphée.
Helooooooo !! Alors ce chapitre ?? :) Que pensez-vous des Lames Noirs ? De ce mystérieux message ?? Et surtout que va-t-il se passer ? Je vous laisse imaginer les pires scénario, allez ciiiiiaaaaoooooooo !!
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