5. Le Boulevard de l'Harmonie

La journée a été longue et rien n'est plus apaisant qu'une bonne douche bien chaude. L'eau glissa rapidement le long de mon corps rendant un aspect délicieux. Une fois sortit de la cabine de douche, je regagnais jusqu'a mon casier, accompagnée de la jolie blonde platine, tout en remettant nos affaire de la veille. Lorsque je commençais à ficeler mon leggings noir, une ombre plana prêt de moi. Cette ombre n'était nul autre qu'Olivia Stewart. Me perçant de son regard glacial. Puis elle passait son chemin de l'autre côté des casiers pour rejoindre le sien.

-Elle te suit comme ton ombre, murmura Camille qui avait tout vu de la scène.

-Oui, depuis notre dernier combat elle n'a pas été de main morte, avouais-je.

-C'est par ce que tu es la meilleure, nargua-t-elle.

Une fois sortis des vestiaires pour filles, même les plus haut placées se préparaient à rentrer chez eux pour de bon. Certains avaient des robots à disposition avec chauffeur, et d'autre se servaient de leur propre moyens. Becky nous attendait avec impatience, devant les portes de l'accueil prête à partir. Elle ne manqua pas de nous féliciter pour notre belle défaite, la connaissant à peine, elle était toujours là pour remonter le morale, toujours la mine joyeuse.

-Hey les girls, -Nerva nous rattrapa d'un pas pressant-,ça vous dit de venir se soir au Boulevard de l'Harmonie ? Il y aura toute la bande et il y aura un petit carnaval sur la place.

-Carrément ! Affirma Camille.

-Ouais pourquoi pas, ça te dit Lexi ? Questionna Becky.

-Non, allez-y sans moi, je commence à être fatiguer et puis ce n'est pas trop mon truc d'être au milieu de plein de monde.

-Oh allez !! Tu ne vas pas me laisser toute seul, implora Camille, et puis comme ça tu feras plus ample connaissance avec les autres.

-Mmm, je sais pas trop...

-S'il te plaît ! Implora-t-elle.

Devant la mine implorante, tel un chien battu, je ne pouvais refuser plus longtemps. Après tout pourquoi pas, ça me permettrais d'en savoir plus sur jadis, l'équipe bleu. Mais avant d'arriver sur les lieux, il faudrait que je passe du temps avec ma mère et mon petit frère Zack. Ils doivent être impatients de savoir comment c'est passé ma première journée, surtout Zack, lui qui adore l'action.

-Bon d'accord... -elle cria de joie- mais seulement pour une heure.

-Super ! Tu me rejoindras devant le parc, je te donnerais l'adresse.

Une heure c'est écoulé, lorsque j'affirme pour de bon que je suis complètement installée. J'ai pris grand soin de triée chaque vêtement dans mon nouveaux placard, d'y ranger mes quelques livres sur une étagère vide, ainsi que mon ordinateur portable et ma tablette positionner sur mon bureau, sans oublier mon précieux skateboard PX41 que je mettais à côté de mon placard.

Il m'arrivait de faire quelque petite bricoles dans notre garage, je raccommodais souvent les petits problèmes électroniques aux habitants de ma ville, à Hymian. On me surnommait «Le cerveau de l'omniscience». Un soir, j'ai retrouvé ce skateboard à côté des poubelles, abîmé, instable. Puis je l'ai rafistolée, en plus avancer. A l'aide d'un rotor, trouvée dans une voiture à jouet; de quelques fils, d'une carte électronique, des interrupteurs, de grosse roue et le tour est joué ! Il est même pliable pour plus de facilité et de rangement. Depuis ce jour, je ne m'en sépare plus. Le fait de sentir l'air du vent et d'aller toujours plus vite, ça en est devenu presque une drogue.

Il fallait aussi dire qu'Androu avait bon goût pour l'immobilier, auquel je me suis particulièrement attaché à cet appartement de 104m² pour moi toute seul. La plus grande pièce était la salle à manger lier au salon; la cuisine aussi grande en longueur qu'en largeur, assez de place pour cuisiner; deux chambres dont la mienne et une pour les invitées portaient de couleur pâle et moderne; la salle de bain était assez spacieuse pour contenir 3 personnes, douche et baignoire y compris. Le plus important, dans ce petit appartement, au troisième étage, c'est la propreté des pièces. Perdu dans mes pensées, mon téléphone vibra sur mon bureau, laissant un message de Camille.

"Soit là pour 20h30 devant le parc et habille-toi classe :)." 19h07

Je souris au deux dernier mots de son message. Je me doutais bien où elle voulait en venir. J'ouvrais en grand mon placard pour mieux distinguer mes affaires et prit ce qui me tombait sous la main. J'adoptais un jean noir déchirée au niveau des genoux, de simple basket blanche, un tee-shirt souple noir et blanc à manche mi-longue, accompagnée de ma veste en cuir noir. Je me voyais mal me mettre en robe ou en jupe, du simple fait que cela ne me va absolument pas. Encore moins pour ce qui est du maquillage, je préfère rester naturelle.

Je contemplais une dernière fois mon reflet. J'avais l'impression de revoir mon père... la même forme symétrique de son visage, j'avais également ses frisottis de ma longue chevelure brune et puis il y avait autre chose qu'on ne pouvait voir de l'extérieur. Sa force. Mais je tenais également de ma mère, pour ses yeux vert émeraude et son entêtement.

Je regardais mon portable auquel l'heure affichait dix-neuf heure vingt, ce qui me laissait encore du temps. Je n'avais pas vraiment faim et puis ça se trouve on grignotera une fois sur le Boulevard. Puis une idée me vint. Puisqu'il me restait un peu plus d'une heure je décidais d'appeler ma mère sur Skype, celle-ci répondit au bout de la quatrième sonnerie.

-Bonjour maman, comment vas-tu ? Entamais-je la conversation.

-Oh bien bien, un peu fatiguer de la journée mais ça va.

-Où est le petit monstre ?

A la prononciation de son nom, Zack accourût tout exciter devant la caméra.

-Alors Lexi ?! Raconte-moi tu as fait de la bagarre ?! Tu as arrêté les méchants ?!

-Zack, je ne suis pas officiellement Traqueuse tu le sais, pour l'instant je m'entraîne, il faut se préparer avant de braver ce qu'il y a dehors.

-Raconte-nous ta première journée, comment ça s'est passé ? S'intéressa ma mère.

Je leur racontais dans tous les détails: la grande ville de Sky Eye, ma rencontre avec le sénateur Hariston Smith Harper, les membres des Braises d'Argent, sans oublier la défaite de notre défis. Cela fait beaucoup rire Zack sur notre défaite. J'ai même énoncé le fait que le sénateur met remis le badge de mon père, ce qui émue tout comme moi, ma mère. De leur côté, ils me racontaient leur journée, que les voisins Brunier sont toujours aussi agaçants, qu'ils ont fait bon marcher, et que Zack est passé sa journée avec son camarade Théo à jouer au bord du lac.

Les conversations devint des minutes puis une heure passa, que je n'ai même pas vu le temps passé. Moi qui suis du genre très ponctuelle, je suis officiellement en retard de dix minutes. Dix minutes parait une éternité. Surtout si cette personne t'attends au coins de la rue en pleine nuit et par un petit froid glacial.

-Il faut que j'y aille, je vais me balader un peu en ville avec l'équipe. Ça fait plaisir de vous voir de si bonne forme.

-Oui tu as raison, profite bien de ta soirée. On t'aime.

-Bisooouuuuuu seurette !! cria Zack.

-Sois sage avec maman. Je vous aimes.

L'appel raccrocher, je pris rapidement mon petit sac à dos ou je rangeais mon skate et partit tout en éteignant les lumières et la porte fermé à clef. Dehors, c'était une nuit de pleine lune, elle était si énorme qu'on pouvait presque la touchée. 

Tout était tranquille dans le quartier de Minuit, rien d'invraisemblable. Je longeais le long de la ruelle, de quartier en quartier sur mon skate. La nuit était calme et douce, malgré le froid qui y régnait. Même dans l'obscurité, je pus voir le parc baigner des douces lumières provenant des lampadaires. Au loin, une jeune femme attendait patiemment sur le banc devant le parc. Ses cheveux blond platine étaient ramenés sur le côté bouclé, une jolie robe bordeaux faisant ressortir ses belles jambes, avec un peu de dentelle au-dessus de la poitrine, des petites bottines noir et une veste en cuir noir. La tête relever, elle fut soulagée de me voir.

-Tu es en retard, me reprocha-t-elle.

-Désolé, je n'ai pas vu le temps passé.

-Tu aurais pu comme même faire un effort, se moqua-t-elle.

-Les robes ce n'est pas trop mon truc, mais toi tu vas tous les faire tomber, la joignant dans son rire.

-Merci, j'ai comme même mis du temps à me décider. On y va ?

Je lui donnais un signe de tête et marchons jusqu'au Boulevard de l'Harmonie rejoindre les autres. A chacun de nos pas, la musique retentit et de milliers de couleurs s'étendaient à perte de vue. Le Boulevard était blinder de monde, mais il y avait un grand espace où plusieurs gens dansaient au rythme de la musique, déguisées de toutes sortes. Plusieurs confettis tombaient sur nos têtes avec quelques paillettes.

-Les filles par ici ! Cria Mike en agitant de la main.

Les quatorze élèves de l'équipe des Braises d'Argent étaient tous réunis autour d'une grande table, rassemblant quelques verres et quelques trucs à manger. Il n'y avait plus les deux équipes qui s'affrontaient sur le terrain, tous étaient dispersés pour discuter. Becky était là elle aussi, discutant avec Neva et Mike.

-Mon dieu Camille, tu es magnifique ! S'épanouit Neva.

-A tomber par terre, ajouta Mike

-Merci.

-Magnifique le carnaval n'est-ce pas ? Rajouta Becky.

En effet, moi qui n'ai jamais participer à un carnaval, c'était assez époustouflant. J'admirais avec mes compagnons, leurs danses traditionnelles avec grâce et beauté. La première partie, représentais des femmes menue avec des décolleter, des têtes d'oiseaux sur leur crâne, plusieurs plumes entourer à leur dos de différentes couleurs; au deuxième plan se fût le tour des enfants, avec de gros nœud jaune et rouge au sommet de leur crâne, des leggings bleu avec des jupons rouge et blanc, très colorés, faisant bouger leur bâton de ruban; ensuite vint le tour des poulpes en combinaison, avec leur tentacules qui ressortent de tous les côtés; puis vint encore d'autres comme les pirates, les fermiers, les clowns, les rugbyman... Même les plus âgés et les infirmes y participaient. C'était totalement féerique !

Pendant un court instant je me retrouvais seul à observer le carnaval, refusant de danser avec les autres. En vérité, danser n'étais pas non plus mon point fort, en me voyant faire on pourrait croire à un canard boiteux.

-Salut, on ne sait pas présenter je crois, dit une voix douce et familière.

-Heu, non...

-Je m'appelle Tia Reyes, enchanté de te connaître, salua la jolie rousse.

Cette jeune femme était nul autre que l'adversaire de Camille et Neva lors de notre défi, au troisième étage. Elle qui se trouvait être agressive aux combat tel une tigresse déchaînée se trouvait être un gentil petit ange, de sa voix douce et de son sourire agréable.

-Moi de même, dis-je en lui serrant la main.

-C'est un beau combat que tu nous as fait lors du troisième étage, tu as l'air déterminé.

-Pas autant que toi, tu es du genre d'arrache-pied, en lui donnant un compliment.

-Viens je vais te présenter les autres membres de l'équipe.

Elle me fit rapidement les présentations vers les autres membres qui étaient au début du défi, son équipe. Pour commencer elle me présenta un jeune robuste, cheveux court blond, du nom d'Alan Parker qui selon elle est un fan de dispositifs technologique qui d'ailleurs avait utilisées les balises contre nous lors de notre challenge. Le deuxième membre fût le tour de Kaya Brook, la sosie «parfaite» de blanche neige dans la série Once Upon a Time, cheveux noir corbeau, peau blanche comme neige, aussi timide qu'elle en a l'air. Ensuite vint le tour de Cody Johnson, un beau ténébreux auquel je vois encore son sourire narquois lors de notre rencontre dans le vieux bâtiment abandonné. Lors du quatrième, elle me présenta Nathan More, je le distinguais de la tête au pied et me donnait la conclusion qu'il avait un look punk; cheveux mi-long sur son côté droit du visage, les pointes vert fluo, les yeux marron, un piercing au menton, qui selon les ressources de la rousse, il serait gay mais très gentil et confiant. Aussitôt une jeune fille apparût devant nous, ramenant deux verres de vodka.

-Voici la charmante Olivia Stewart qui était aussi ton adversaire.

-Enchanté de te connaître, dis-je en tenant ma main vers elle.

-Je t'ai rapporté ton verre, -elle tendit le verre à Tia tout en m'ignorant- je vais voir les gars.

Elle partit vers le groupe d'Imaé, Alan et Kaya, sans regarder derrière elle. Elle est vraiment de mèche avec moi depuis notre dernier combat, comme si je lui avais dérobé quelque chose en sa possession.

-Ne t'en fait pas, elle est toujours comme ça avec les gens, mais au fond c'est quelqu'un de bien, elle finira par te parler. Bon je te présente maintenant notre dernier membre, Oèn Gibson.

Seul contre un petit muret, fumant sa cigarette il me regarda de haut en bas. Je n'arrive jamais à comprendre ses expressions, est-ce qu'il était sérieux ? Méfiant ? Négligeant ?Personnellement, je pense opter pour la troisième option.

-C'était surprenant...heu...la façon d'on vous nous avez vaincu, lors du défis, bafouais-je en entament la conversation.

-Mm.

-C'est un pro de la technologie, toujours des bonnes idées celui-là, ajouta Tia, je reviens je vais chercher des verres.

Elle partit en direction du bar sans un mot.

-C'était facile, ironisa-t-il.

Je me retourne en entendant ces mots.

-Quoi ? Comment ça ? M'intéressai-je à sa réplique.

Lentement il se redressa, écrasant sa cigarette dans le cendrier et me fit fasse. Il avait l'air très sérieux et son regard si provoquant.

-Pourquoi les nouveaux font-ils toujours leur intéressant dès le premier jour ?

-Où tu veux en venir au juste ?

-T'es exactement comme ton père, -il mit ses mains dans ses poches- lui aussi s'est voiler la face dès le premier jour. Quelqu'un de bien dit-on, mais si naïf -il souligna le mot«naïf» dans un sifflement-, qui se croit supérieur aux autres. Tu t'es focaliser sur ta fierté sans même savoir ce qui traquait derrière-toi. Tu n'avais pas remarqué que tout semblait trop facile lorsque tu as franchi le vieux bâtiment ? Que tout était comédie ?

-Je crois surtout que tu es de mèche avec moi, depuis que j'ai mis les pieds dans cette ville.

Il rit doucement et me regarda droit dans les yeux.

-Il n'y a pas de place pour les faibles, ici. J'ai bien peur que tu ne fasses pas le poids face aux Lames Noir ou même face à la facette du monde -il se rapprocha de moi, sentant son souffle sur mon museau- tout comme ton père.

A l'évocation de mon père, je commençais à avoir la boule au ventre comme impuissante face à ce démon blond. Je ne sais pas ce qui se cache derrière son masque, mais une chose est sûr, on n'était pas apte à s'entendre, ni même à nous qualifier d'«ami».

-Tu aurais dû rester dans ta petite ville démuni.

Sur ces mots, il partit de son côté, me laissant seul, abasourdi par ces propres paroles. Je ne désire maintenant que d'une chose, m'éloigner du groupe et boire n'importe quel alcool qui me tomberais sous la main.

Je traversais la route vers un autre bar auquel était inscrit Chez Mo. Au moins, je pouvais être sûr de ne croiser personnes de mon équipe, de plus, j'avais besoin d'être seul. Je demandais au barman une bonne bière fraiche afin de me détendre un peu. Sérieusement, je ne savais pas du tout quoi en penser de ce type. Ni même ce que j'ai pu faire pour qu'il me déteste à ce point. Il faut le dire, c'était vraiment ma soirée. J'ai jamais était doué pour me faire des amies, encore moins d'être apprécier. Je me demande même si Camille m'apprécie autant que moi je l'apprécie.

Je continuais à me morfondre, buvant toute la surface de ma bouteille, la bière à plein nez, me transportant dans un autre monde. Mais cela ne dura pas longtemps, au bout de quelques secondes, mon téléphone vibra dans la poche de ma veste, affichant un message d'une personne en particulière.

"Où es-tu ? Oèn t'as dit quelque chose ? Je suis inquiète, répond moi vite." 21H43.

Le message me confirmait deux choses: la première, est que je n'ai plus de soupçon sur le lien qui nous lie avec Camille, la deuxième c'est que la jolie rousse a dû lui expliquer de nous avoir vu bavarder avec Oèn. J'avais aussi deux options, rejoindre les autres peut importe leur avis envers moi ? Ou rester là en continuant de les ignorer ? J'ai choisi la première option. Peu importe ce qu'on pense de moi, je suis venu ici pour devenir une Traqueuse, les fuir, leur rendrait plus supérieur.

Je déposais la monnaie sur le comptoir et me dirigeait vers la foule. Un vrai labyrinthe, on ne peut même pas faire un pas de plus sans se faire marcher les pieds ou de se faire bousculer. Au même moment, je fus bousculé par une personne qui me fit tombe par terre.

-Non mais t'es malade ou quoi ?! Regarde où tu marches bêta ! Cria la personne.

Hey hey ! J'espère que ce chapitre vous à plus et si vous avez le temps votez et commentez ! :)

Qu'en pensez-vous des personnages ?

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