3. Le Premier Jour
Je traversais le long du gymnase et dès lors où j'ouvrais la porte des vestiaires pour femmes, une douce fraîcheur frappa sur mon visage. Les vestiaires étaient aussi grande qu'elle pouvait contenir une piscine d'intérieur, ou peut être exagérais-je. Mais il y avait assez de places pour tous nos besoins. Le sol était constitué de parquet de couleur noir, tandis que le plafond et les murs sont fait d'une seule couleur: le blanc. En face de moi se trouvait un énorme banc en métal gris pâle, faisant tout le long de la pièce, laissant beaucoup d'espace autour, hormis quelques plantes par-ci par-là. A ma droite se trouvait une petite pièce ouverte: celle des casiers. Les casiers étaient positionnés au cœur de la façade, formant un demie-cercle, autour de la pièce. Et enfin, à ma gauche, après le banc en métal, je localisais la pièce la plus importante qui n'était nul autre que la salle de bain. Le sol était jonché de carrelage blanc, de bleu marine et de gris pâle, le design identique à celle d'un damier. Contre le mur, on y avait placés de grosses colonnes à eaux, contenant de petites méduses lumineuses et bien vivante. C'était un beau spectacle de voir ces animaux marins bougés en toute liberté.
Après quelques minutes de visites guidée, j'enfilais vite fais bien fait mon jogging gris ainsi que mon débardeur bleu foncé, qui va parfaitement bien au thème des Braises d'Argents afin d'être prête pour mon premier jour d'entraînement. Au moment même où je nouais mes lacets de mes baskets neuves, une fille apparût. La tête basse, elle traça son chemin jusqu'à la salle de bain. Elle ne me remarqua pas tout de suite, car je me trouvait à l'opposé de la pièce, dont la salle des casiers. Elle s'est précipitée jusqu'au lavabo pour boire une gorgée d'eau. Vu de profil, elle était très jolie, elle pouvait faire carrière de mannequin avec sa mince silhouette et ses longs cheveux blond platine. Quand elle but sa dernière gorgée d'eau, essuyant les dernières gouttes dégoulinant de son menton à l'aide de son bras, puis, rajusta son débardeur et me vit pour la première fois. Vu de face, elle était encore plus jolie qu'elle ne l'était de profil, ses yeux bleu éclatant comme deux diamants faisant ressortir son doux visage remplie de joie de vivre.
-Ah, salut ? -elle me fit signe de la main- tu es la nouvelle, dont tout le monde parle ? dit-elle combler.
-Faut croire que oui, répondis-je.
Elle s'avança à grand pas vers moi et me tendit sa main.
-Camille Delaunay, mais tu peux m'appeler Cam. -je lui rendit la pareille- D'où est-ce que tu viens ?
-De l'Hymian, et toi tu viens sois d'Ambrage soit de Minastirite...lui coupais-je dans son élan, mais je pencherais plutôt pour Ambrage je crois.
-Et comment...
-Comment je peux en être sûr ? dis-je, tout en coupant sa phrase. Disons que j'ai l'œil, et que je peux même en savoir d'avantage rien qu'en te serrant la main.
-Ok...murmura-t-elle interloqué. Dit moi au moins trois choses sur moi et pas des choses que tout le monde peut savoir sur commande comme par exemple mon âge, plaisanta Camille.
-Tu insinues que je ne suis qu'un amateur ? souriais-je en suivant sa plaisanterie.
-Alors prouve-le.
-Très bien, certifiais-je en m'avançant droit vers elle.
-Premièrement, je sens que tu de la callosité au niveau de l'épiderme et je vois aussi que tu as de la corne sur les mains avec quelques bleus en-dessous des poignets, donc j'imagine que tu fais de la gymnastique car c'est spécialement dans les barres à symétrique qu'on à ce genre de chose. Deuxièmement, je vois que tu prend bien soin de toi, -j'approche ma tête vers la sienne afin de mieux l'analyser- ta peau est lisse, je dois même dire qu'elle est parfaite, même tes sourcils sont très bien dessinés. -Mes yeux atterrissent de nouveau sur ses mains- de même pour tes ongles, il n'y a peut être pas de vernis mais ils sont également bien mimer tandis que tes dents sont extrêmement blanche, d'ailleurs je ne sais pas comment vous faites vous les riches à avoir des dents aussi blanche comme neige.
Elle eut un petit rire nerveux, ce qui me mettais sur la bonne voie à son sujet.
-Tandis que pour cette montre que tu portes est le dernier model de chez Newton, bien sûr on peut l'acheter part tout dans le monde tu va me dire, mais pas celle-ci. -Je lui fais montrer un petit symbole sur le côté de son gadget qui avait plusieurs formes géométrique tel que des cercles et des rectangles avec pour milieu en grosse lettre, la lettre A- Ce qui m'amène à croire que tu es une fille de classe aisée et qui vit à Ambrage. Oh, et bien sûr qui as arrêter la gymnastique il y a pas si longtemps que ça. Ai-je vu juste ?
Elle reste figée sur place, les yeux et la bouche grande ouverte, stupéfier par mes impressions envers elle. Elle me cherchait du regard comme si j'étais une étrangère débarquant d'une autre planète.
-Je...Je...Je m'attendais pas du tout à ça -elle eut un petit rire impressionner- mais oui tu as vu juste. J'ai arrêté la gymnastique dès que j'ai su que j'étais prise à Sky Eye. Mon père s'attendait à ce que je fasse carrière d'avocate ou bien femme d'affaire comme ma mère, alors j'ai profité de l'occasion et de partir très loin de mon petit coin de luxe. Etre Traqueuse ça été mon choix et je ne reviendrais pas sur ma décision, j'en suis très fière me révéla-t-elle.
Je suis à la fois admirer par sa détermination et sa franchise. Lorsque l'on devient Traqueur on n'a pas seulement les risques à prendre mais aussi les conséquences...Et j'en paye le prix de me séparée des deux dernier membres qu'il me reste de ma famille.
-Que tout le monde se rassemble s'il vous plaît, avertis le colonel de l'autre côté de la porte.
Nos regards se croisèrent d'un air coupable et nous nous précipitons vers la porte avant de passer un mauvais quart d'heure. Notre Colonel, Xavier Blackmore, tapait du pied au milieu du gymnase, attendant que ses élèvent se réunissent pour de bon.
-J'ai votre attention ?
-Oui M'sieur ! crièrent la majorité.
-Parfait. Premièrement, nous avons un nouveau membre dans notre groupe -il me désigna d'un geste de la main- Lexi Maccall et est aussi la fille de Carl Maccall.
A l'entente du nom de mon père, tous chuchotèrent au sein du groupe à mon sujet. Eh oui, Carl Maccall n'était pas un nom inconnu dans le monde de la justice. C'était un héros pour nous tous, c'est même lui qui à sauvé d'innombrable vie lors des situations périlleuses, c'est également lui qui à déjoué tous les mauvais plan des plus grands criminelles de la région. Il était loyal, juste, audacieux et est prêt à donner sa vie pour sauver des âmes innocentes.
-Mais avant tout elle fera partie de l'équipe et sera un membre à part entière comme vous tous.
Il m'encourage à rejoindre la troupe auquel je me place en fin de file au côté de Camille.
-Deuxièmement, le Sénateur à décréter que désormais, nous commencerons et finirons les tests avec la deuxième équipe des Traqueurs, dont le premier commencera tout juste le lundi 31 mars.
-Quoi !? Mais c'est une blague M'sieur ? Souffla l'un d'eux.
-Nan, ceci n'est pas une blague, Mike. C'est pourquoi vous devriez tous vous préparer pour les tests qui suivent.
-Ça nous laisse tout juste une semaine, s'inquiéta une asiatique.
-Exactement Imaé et c'est pourquoi j'attends de vous que vous puissiez mettre le meilleur de vous même, aujourd'hui et la semaine qui suive.
Les membres de mon équipe me paraissaient anxieux du temps limite et exaspérer de travailler avec la deuxième équipe. Avant aujourd'hui, je ne me souvenais pas d'avoir entendu parler d'une deuxième équipe de Traqueurs. Mais, en y repensant, la lettre qui m'à été adressée m'à bien informer de me transférée "à l'un de [leur] poste de Traqueurs [...]» A l'époque où mon père n'était qu'un étudiant dans ce domaine, la ville contenait certes plusieurs campus militaires mais qu'un seul poste pour les Traqueurs. Alors pourquoi en faire un deuxième ? Serais-ce justement pour qualifier les meilleures d'entre nous ? Où est-ce pour nous donner plus de tensions aux épreuves qui suivent ?
-Et puis pour être franc, j'espère sincèrement que mes efforts n'aurez pas été en vain, souhaita-il.
-Allez les gars, ce n'est pas cette bande d'imbécile qui va nous intimider. Quand on veut on peut, et ensemble nous les affronteront avec fierté et satisfaction !
Ça ce sont les paroles d'un meneur digne de ce nom. Certains applaudissent, d'autres crient d'excitation et d'autres se tapaient des mains entre eux en signe d'encouragement. Même Camille à mêler sa voix dans la foule qui se manifestaient. Moi, je contentais de sourire en guise de bienveillance.
-J'ignorais qu'il y avait une deuxième équipe de Traqueur, murmurais-je à Camille.
-Il y a toujours eu deux postes de Traqueurs, enfin depuis que le colonel Blackmore a fini sa formation pour devenir entraîneur.
-Quelque chose me dit qu'il y a une histoire derrière tout ça, ironisais-je tout en souriant.
Elle rit à son tour.
-Xavier Blackmore et Steve Underwood se sont toujours détester, personnes ne sais pourquoi et ont tous deux voulut faire carrière d'entraîneurs. Du coup ils ont créés deux postes, travaillant chacun de leurs côtés. Nous, les Braise d'Argents, puis, eux, nos adversaires, les Lames Noirs.
-Ils sont si terrible que ça ?
-Des idiots de services, fulmina-t-elle, il se préoccupe surtout à draguer, grimper de partout, faire peur aux gens que de faire leur boulot. Ils se croient tout permis à quiconque, mais par contre ils n'aiment pas qu'on fouille dans leur petites affaires. Mais c'est aussi une équipe très dangereuse, même voir très compétents.
-Je vois...Dans ce cas c'est l'occasion ou jamais de les dresser, ricannais-je.
-Je t'aime bien toi ! -elle me donne une petite tape dans le dos- je sens qu'on va s'entendre.
La matinée a été très active, surtout au moment de l'échauffement. Blackmore à opter pour la forêt, «un lieu attrayant pour un bon échauffement» avait-il dit. Malgré le bon temps d'un jour de printemps, un vent glacial nous heurtait de plein fouet. Mais c'est à cause du vent, que l'échauffement soit des plus motivé afin de nous réchauffer. Notre température ambiante augmentait à chacun de nos souffles, à chacun de nos mouvements, lors de nos vingt tours de notre trajectoire.
Puis tout allait très vite. Squats, pompes, sauts, squats, pompes, saut...puis vint les plaintes de ma camarade.
-Il veut nous achever avant ce soir ou quoi ?... je sens plus mes jambes. A se rythme là, on ne sera plus que poussière lors du test, se plaigne celle-ci.
-Il veut simplement qu'on soit au meilleur de notre forme, bafouais-je.
-Tu parle, d'ici là on ne sera plus que béton.
Je ne pouvais m'empêcher de rire aux plaintes de Camille, mais je pensais au verdict «il faut souffrir pour être belle», sauf que là la situation serais plus «il faut souffrir pour braver le monde ?». Après tout, c'est notre but. Protéger les faibles, arrêter les criminelles et surtout garder la tête froide en toute situation. Mais dans ce monde, on nous réserve bien des surprises.
-Bien maintenant que vous êtes prêt, on va passer à l'étape suivante, expliqua notre meneur. Dans cette partie du terrain, nous avons placé différentes simulations pour chaque obstacle. Le but est de tous les éviter et de retrouver ceci.
Il montra l'objet entre ses doigts devant chacun de ses élèves. L'objet en question avait une taille d'une balle de golf recouverte de métal.
-Savait-vous ce qu'est cet objet ?
Un jeune homme leva la main à moitié courber sur sa hanche. Jusqu'à maintenant je n'ai pu remarquer à quel point il était maigre, comme si il manquait à sa faim et surtout très frêle. Ses yeux noir se remplissait de détermination sans fin, ses cheveux mi-long blond en bataille lui donnait un petit air de voyou avec un demie sourire pleine de sournoiserie.
-Nous t'écoutons Oèn.
-Ceci Mesdames et Monsieur -avec une pointe d'amusement-il s'agit d'une balise, il fait non seulement «simulateur» tout en créant des obstacles comme nos peur les plus obscures ou bien des choses qui dépasse de l'ordinaire.
-Mmm...Continue, encouragea l'entraîneur.
-Mais pour pouvoir créer ses simulations -tout en mettant ses mains derrière sa nuque- les balises utilisent des ondes et entrent dans nos esprits ce qui peut nous... comment dirais-je..., dit-il avec ironie, neutralisé comme soumis. Ces petites merveilles servent aussi à nous observer grâce à leur petite caméra, tel un film dramatique.
Il appuya sur le mot «merveille» comme si cela semblait être amusant d'être observé et de voir la race des Homme s'écrouler autour de lui. Blackmore observa le jeune homme avec insistance, comme pour découvrir s'il y avait un tel mensonge dans son explication.
-Je suis impressionné. C'est exactement ce que dit votre camarade et croyez moi, vous aurez besoin du fil à retorde. C'est un des principaux outils préférée des Fantômes, les pirates de technologie. Il y a tout juste deux ans, on autorisait les citoyens à participer à un jeu de combat virtuelle, connu sous le nom de Green Judicious. Il a été l'un des jeux les plus populaire dans le monde entier. Le but de ce jeu était de créer un avatar et de le diriger pour combattre son adversaire avec une illusion très réaliste. Cependant, il y a neuf mois ans, le jeu à dérapé et à causer des dégâts ainsi que des blessures superficielle aux jeunes citoyens. Et on n'en a plus jamais entendu parler du jeu appelé Green Judicious.
Il fit les cents pas devant nous, comme pour chercher une résolution à cette affaire.
-Mais on à fini par découvrir que quelqu'un est pu posséder le contrôle totale du jeu Green Judicious auquel même le créateur n'est plus accès. Ce n'était plus du tout le jeu que l'on connaissait jadis et le pirate qui à réussi à possédé ce jeu en a fait des ravages. Les premières victimes ont commencées il y a tout juste cinq ans, pendant les premières affaires, ont croyais qu'à un simple incident, mais ça à continuer. On ne c'est ni quoi, ni comment ils choisissent leur victimes, ni même comment ils les tuent ni même comment ils réussissent à ne laisser aucune traces sur le corps de leur victimes. Aucuns d'eux ne disposaient de blessures quelconque. On sait simplement qu'ils utilisent les même méthodes qu'avec le jeu précédent, celle des simulations. A notre dernière affaire, nous avons repérée ceci -il nous montra la balise entre ses doigts- et nous avons réussi à découvrir ses secrets. Et c'est exactement ce que dis Oèn, cette balise à le pouvoir de crée n'importe quel simulation tout en vous analysant et même le pouvoir de vous espionner même dans les coins les plus sombres. Ce sont des balises extrêmement développer. Voilà pourquoi nous vous avons préparées ce test pour vous mettre à l'épreuve.
Ses pupilles commencèrent à rétrécir comme pour annoncer une mauvaise nouvelle. Il se tenait bien droit, face à nous et continua son récit.
-J'aimerais vous préparer à ce genre de situation afin que vous soyez prêt. Vous n'êtes pas seulement la pour nous rendre service mais aussi pour ceux qui en ont le plus besoin. Certains d'entre vous on peut être perdue des êtres chères à leur yeux, certains qui sont mort dans ce jeu. Si vous réclamer justice, si vous voulez vous battre, il va falloir non seulement me faire confiance mais aussi ce qui peuvent vous attendre dans le monde de dehors, car ça peut très bien arrivée à vous. A vous tous.
Il avait raison sur tout son récit. Il allait falloir nous battre pour protéger les gens qu'on aimes et défier tous les obstacles qui s'y trouve sur notre chemin. J'ai perdu un être chère, un être important à mes yeux, il n'a peut être pas trouver la mort dans ce jeux malfaisant mais il ressemblait beaucoup l'une de ces victimes. Rien n'était plus atroce que de ne peut pas connaitre la cause de la mort d'une personne surtout si celle-ci ne conservait aucune trace du crime commis. Xavier Blackmore prit un des carnet posé sur l'un des banc du terrain et comme pour clôturer son rapport, il ouvrit son stylo à bille tout en appuyant sur le bouton, prêt à écrire.
-Bien, il va y avoir deux équipes dont un seront l'équipe bleu, qui seront les soldats et l'équipe rouge qui joueront le rôle des Fantômes. Et il y aura un seul otage qui se trouvera dans l'entrepôt en ruine -il désigna la forêt- le but est simple : tuer ou être tuer. Prenez toutes les possibilités qui vous plaise mais il n'y aura aucune tricherie. Par conséquent, je veux que vous preniez cette exercice comme une véritable situation. -il fixa son bloc note, le stylo à la main- John, Camille, Mike, Imaé, Nerva, Lilien et Lexi vous serez dans l'équipe bleu, tandis que Oèn, Cody, Nathan, Olivia, Kaya, Tia et Alan vous serez dans l'équipe rouge. Il est maintenant l'heure du déjeuner et je vous souhaite un bon repos avant votre épreuve.
Après que le Colonel Blackmore nous est situé dans chacune de notre équipe, nous avons pu prendre notre pause de déjeuner. Camille était heureuse de se retrouver avec moi, dans la même équipe en tant que «soldats» et se voyait déjà de passer à l'action. Tout le monde semblait intéresser par ce sujet, puis une question avait trottiné dans la tête de la jeune fille. Elle demanda à Blackmore qui serait l'otage en question, le vieux Colonel avait esquissé un sourire amusé et avait seulement répondu «Ne vous en faites pas pour ça».
Le réfectoire étaient bondé de monde, tel que les secrétaires, les assistants, les analystes, les collaborateurs, les sous-chefs, sans oublier les Traqueurs.
-Je suis sûr que vous allez réussir cette épreuve, et montrer au monde vos talents cachés ! S'exclama Becky avec excitation, pendant que nous prenions notre repas.
Camille a eu le privilège d'inviter Becky pour le repas, celle-ci faisant complètement partie de notre famille et avons dû expliquer à celle-ci ce qui nous y attendait.
-Becky on ne passe pas à la télé,expliqua la blonde platine. Même si mon père voudrait bien.
-Oui, oui bien sûr, mais au moins vous feriez vos preuves sur le terrain.
A peine quelques pas de notre trajectoire,John, un garçon à la peau mate avec un visage d'ange, souriant de toutes ses belles dents blanches, agita la main en notre direction en nous incitant à manger avec eux. Nous nous installons sur la grande table, dont je m'installais à côté de ce fameux John que Camille parlait souvent avec, pendant l'échauffement. L'équipe en tant que «soldats» étaient au complet tandis que l'équipe «Fantômes» se trouvait à la table d'en face, se trouvant derrière Camille et Becky. Ils bavardaient sans doute d'un plan d'attaque pour notre exercice, sans oublier de dénicher une bonne blague pendant le repas. Mes yeux dérivèrent sur Oèn, lui qui semblait si fragile et si sombre, semblait bien s'entendre avec ses coéquipiers. Puis une voix m'interpelle, et détacha mes yeux du blond, vers John qui me tendit sa main.
-John Lenor, -je lui rendis la pareille- on peut dire que je suis le cerveau de l'équipe, le leader, formula-t-il sur son dernier mot.
-Ne l'écoute pas, il aime bien se complimenter devant les jolies filles, taquina sa petite camarade aux cheveux court, il est loin encore d'avoir le cerveau de Frankenstein.
-Mais il à comme même réussi à motiver l'équipe tout à l'équipe avec les paroles d'un vrai leader, affirmais-je avec amusement.
-Merci, j'apprécie le compliment. Elle c'est Neva Andersoon, -désigna-t-il de son doigt-, c'est une vrai warrior, il ne vaut mieux pas la mettre en colère.
Le mot «warrior» correspondait parfaitement bien à la petite brune aux cheveux court, elle montrait avec sa corpulence qu'elle était résistante comme invincible face aux garçons.
-Ça c'est vrai, je suis imbattable mais bien sûr je suis toute ouverte, -elle me tendit sa main- enchanté de te connaître, on a de la chance d'avoir une Maccall dans notre rang, je ne doute pas que tu sois aussi compétente que ton père, il a toujours été d'un grand secours pour nous tous.
Je souris gêner à son compliment.
-Je vais te présenter au reste de notre équipe. Alors à ma droite, nous avons la charmante asiatique Imaé Tohato: aussi intelligente que par sa beauté !
-Tu me flatte ! Dit celle-ci.
-Elle est très douer à l'informatique et sera une très bonne analyste. En face d'Imaé, nous avons l'imbécile de première Mike Tompson.
-Hé ! Réclama celui-ci.
-Mais il a toujours le sens de l'humour, c'est même sa plus grande qualité !
-J'aime mieux ça, grogna celui-ci.
-Et puis enfin, nous avons Lilien White, il est non seulement le plus rapide mais aussi le plus fort d'entre nous, rien ne l'arrête.
-Tu parles ! Je pourrais le mettre au tapis en même pas trois secondes, se moqua Mike.
A la fin de sa phrase, à la vitesse de l'éclair, Lilien prit son bras gauche, le mettant derrière son dos et plaqua sa tête sur la table. Certaines personnes se retournaient vers notre table, pour voir d'où provenait le brouhaha.
-Tu disais quoi déjà ? Ricana son adversaire.
-Ok, ok, ok ! Ta gagné mec ! C'est toi le plus fort ! Je retire ce que j'ai dis !
Tous s'esclaffèrent devant la soumission de Mike qui avait bien trop cherché Lilien. Puis, tout le monde se mit à me poser des questions du genre «tu viens d'où ?», ou bien «c'est quoi ton talent ?», c'est à cette question que Camille expliquait la façon dont j'ai deviné sa personnalité lors de notre première rencontre dans les vestiaires. Puis vint les chamailleries entre Mike et Lilien, qui n'arrêtait pas de se provoquer l'un l'autre. Entre temps, j'écoutais la conversation de mes deux camarades d'en face, auquel Becky racontais à Camille les exploits des anciens Traqueurs qui ont travaillé ici-même dans le poste des Braises d'Argent. On dit qu'à l'époque, le Colonel Blackmore, en son temps, était un type «féroce» aux combat, il pouvait trancher la gorge de deux ennemies en un seul coup de couteau, de briser les os à la seul force de ses poings et bien entendu il ne ratait jamais sa cible.
Mon père, Carl Maccall, me racontait souvent les épreuves qu'il avait eues. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de me parler de sa petite bande d'amis avec Xavier Blackmore, le sénateur Hariston Smith Harper et Alexandra Cortez. Pour Steve Underwood... Le chef et le capitaine de l'équipe du deuxième poste des Traqueurs que l'on surnomme les Lames Noir, n'a jamais été vraiment un grand ami pour mon père Je n'ai jamais pût comprendre pourquoi il y avait une telle pression entre lui et ses camarades dans le temps. Ni même ce qu'il s'est passé lorsque mon père est partit à tire-d'aile vers la ville d'Amballa, derrière les montagnes. Il précisait que c'était «important» et qu'il devait s'y rendre au plus vite. C'est seulement quelque jours après, qu'on nous dévoila sa mort.
-Oh my god, je revis ! S'écria Camille, après avoir dévoré son repas.
-Je n'arrive jamais à comprendre comment tu peux manger autant de chose sans même prendre un seul kilo, se moqua Becky.
-Je n'en sers rien,-elle entame sa clémentine, la bouche pleine- mais Dieu sait que j'aime la bouffe !
-Mais Dieu sait aussi que tu as oublié tes bonnes manières, remarquais-je.
-Face à des hommes d'affaires je reste modèle -elle boit une gorgée d'eau- tandis qu'à l'extérieur je ne suis qu'une Traqueuse à l'ennemie et qui adore la nourriture.
-J'espère que tu avale aussi bien tes adversaires que ce qu'il y a dans ton assiette, ajouta Becky.
Au moment où je fixais mes deux partenaires, Oèn me repéra un bref instant le sourire aux lèvres puis reprit la discussion avec ses coéquipiers. J'avais la conviction que ce type voulait m'affronter ou bien de m'éviter ? J'avais besoin d'en savoir plus sur ce drôle de bonhomme.
-Dit moi John -il se retourna vers moi- tu le connais bien ce Oèn ?
-Aussi bien pour savoir qu'il a été impliqué dans une affaire de meurtre.
-Quoi !? répondis-je surprise.
-On dit qu'il a été complice sur la mort d'Ana Baker, qu'il l'est peut être empoisonné. On raconte même qu'il soit maudit pour tous ceux qui s'approche de lui.
-Ana Baker ? S'interrogea Becky, la fille du Commandant Lokar, le chef des armées militaires ?
-Oui c'est bien elle.
-Mais en quoi serait-il maudit ? M'informais-je.
-Tous ceux qu'il s'approche de lui finissent par le quitter avec le cœur briser, ou bien il y a des morts. C'est quelqu'un de très mystérieux et de très réserver. Mais honnêtement, malgré toute cette histoire, quand on le connait suffisamment bien, c'est un brave type. il va toujours jusqu'au bout de ces objectifs et malgré son caractère froid et sournois, c'est aussi quelqu'un qui ne se pose pas de question et qui na peur de rien.
-Et toi t'y crois à ses rumeurs ? l'interrogeais-je.
-Je ne lui ais jamais vraiment posé la question, mais peut importe. Le principal c'est qu'il fasse son travail et qui n'hésite pas à aider les autres en cas de difficultés. Après tout, nous sommes tous là pour le même but, nan ?
-Je n'ai jamais eu l'occasion de bavarder avec lui mais c'est vrai qu'il soutient l'équipe, ajouta Camille. Toute ces histoires ne sont que des suppositions les média aiment bien changer les versions de l'histoire, croyez-moi j'en connais un rayon.
-Ah oui ? En quoi par exemple ? S'intéressa Becky.
-Par exemple, le fait que tout le monde croit que j'ai couché avec mon coach pour pouvoir rentrer au poste des Braises d'Argents.
-Non tu rigole ! écarquilla la blonde.
-Les gens pensent que le fait que je sois riche et belle me permettent de négocier avec n'importe quelle affaires même les plus attrayants.
Il est vrai qu'on ne peut pas juger une personne en manque de preuves. Surtout que je ne crois qu'à ce que je vois et non à ce que j'entends. Mais pour la simple et bonne raison, j'ai l'instinct conviction que j'en apprendrais bien des choses sur ce drôle de voyou sournois.
Si vous avez lu jusqu'ici c'est probablement par ce que cela vous a plus ! Bonne journée ! :)
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