1. Le Départ
«Rappelle-toi, le plus grand échec est de n'avoir jamais essayé»
«Le bien que l'on fait parfume l'âme» Victor Hugo.
Une douce lueur enflammait le ciel, au-dessus de la petite ville d'Hymian, où l'un de ces rayons illuminait la pièce. Les murs de ma chambre étaient délabrés, seules les photos accrochées au mur rendaient l'atmosphère plus gaie. Le plafond et le sol sont aussi minable l'un que l'autre, bien le peu de meuble investi, la pièce était aussi petite qu'à l'origine.
Pendant que cette boule de feu montait de plus en plus haut dans le ciel, je restait là, immobile, fixant droit sur ma valise posée sur le lit, comme si j'attendais désespérément que quelqu'un puisse la remplir.
Je tenais entre mes doigts, une lettre de mon transfert dans la grande ville de Sky Eye, une ville rempli de technologie où chacun peut devenir ce qu'il veut, disait-on. Ce papier m'a récompensée pour mes efforts, mais maintenant que je l'est entre mes doigts, je me sens encore plus bas que d'habitude. Comme si quelque chose m'en empêchait. Quelque chose ou bien quelqu'un.
-Lexi, tu es prête ? Cria une petite voix, venant du rez-de-chaussée.
-Oui, une seconde maman.
Après une longue hésitation, j'ai donc pris la décision de rassembler toutes mes affaires et de les entamer dans ma valise ainsi que de quelques petites babioles; comme par exemple des livres, mon ordinateur portable-auquel j'ai gagnée à une course au collège-, des papiers, mon mp3, mon couteau a multifonction -que ma offert mon père étant enfant-ainsi que mon portable dans mon sac à dos.
Une fois fini, je contemplais une dernière fois la pièce d'où j'ai grandi, dans chaque recoins, chaque détails qui puisse rester tel que dans mes souvenirs. Puis, c'est avec mélancolie que je referme la porte de ma chambre. Une dernière requête laissait à faire. Je me dirigeais ensuite dans l'une des pièces, la plus importante de la maison: Le bureau de papa.
Tout était resté tel qu'il l'a laissé à son départ. Les étagères étaient rempli de vieux bibelots, ses armes soigneusement ranger dans une armoire, sa bibliothèque remplie de vieux livres d'histoires et de merveilles, et même ses vieux papiers éparpillé étaient encore posés sur la table. Pas la moindre poussière en vue. Auquel ma mère prenait le temps chaque semaines de nettoyer chaque recoins, en prenant la précaution de laisser la pièce tel qu'elle l'était autrefois. Enfin, mes yeux s'arrête net sur une de ses photos encadrée, posé sur son bureau.
C'était le jour où nous avions campé et pêcher tous ensemble pour la première fois. Nous nous sommes balader en forêt, pêcher dans ces grandes étendu d'eau, préparées un feu de camp avec de la bonne nourriture. J'y est même attrapé un poisson avec mon petit frère Zack, mais trop gros pour nous, qui nous as fit tomber systématiquement dans la rive. Durant la nuit, on avait eu le droit au frayeur de Zack, qui avait une peur bleu de tout ce qui pouvait surgir au milieu de la nuit même la plus petite des araignées. C'était un souvenir amusant.
A cet instant, j'ouvris l'un de ses tiroirs et enfila son collier en argent qu'il portait lors de ces entraînements ou de ses missions. Il y contenait un médaillon en forme de plaque, auquel est inscrit les noms de notre famille, dont nous quatre. La boule au ventre, je refermait la porte de son bureau, lentement, avec méfiance comme si tout cela allait disparaître avec lui à jamais.
-Je suis très fière de toi ma chérie, dit-elle en tripotant mes cheveux. Tu es sûr que ça va aller ?
Je vis dans son regard, ses yeux rempli peu à peu de larmes et ne put m'empêcher de détourner les yeux avec un signe de tête.
-Tu va revenir nous voir, hein ? S'interrogea Zack.
-Évidement, dis-je en posant une de mes mains à chacune de leur épaules, je reviendrais, c'est promis. Je n'ai pas l'intention de vous abandonner.
Je serrais ma mère et mon petit frère dans mes bras une toute dernière fois et les embrassait très fort. Zack me prit la main en m'accompagnant jusqu'à la porte de mon wagon, d'où le numéro 49, laissant notre mère à quelques mètres de nous.
-Pendant mon absence, tu devras veillée sur maman, d'accord ? lui confiais-je en toute condition.
-Oui, bien sûr, promit-il.
Je sortis un petit paquet de la poche de ma veste et le lui tendit dans le creux de sa main.
-Je sais que ton anniversaire n'est que demain, mais étant donné que je ne serais pas là...-il prit le paquet et l'ouvrit-, un cadeau pour tes onze ans, il te plaît ?
Le présent n'était autre qu'une petite sculpture, en forme de loup, ajouté d'une touche de petites perles autour de son cou.
-Oh que oui ! S'exclama-t-il, je le garderais sur moi tous les jours !
-Contente qu'il te plaise, -je refermait la petite sculpture sur sa main- Il s'agit d'être fidèle et de protéger sa famille, c'est pourquoi j'ai choisi le loup.
Le train crachait déjà de sa vilaine couche de vapeur autour de nous et retentit son sifflet sonore, désignant le départ. Ma mère a fini par nous rejoindre, tandis que je montais les marches en transportant mes bagages. La porte de l'encadrement se referma derrière moi, formant une barrière entre moi et les membres de ma famille. Ils agitaient tout deux leur bras en guise d'au revoir et je leur réponds de même tout en envoyant un baiser envolée. Tout d'un coup, le train se mit à avancer peu à peu, m'éloignant de ma famille, puis de plus en plus vite, je vis Zack se mettre à courir vers moi jusqu'à qu'ils ne disparaissent, formant deux petits points noir à l'horizon.
Dans le wagon n°49, les sièges en cuir noir formant deux colonnes; dont une à gauche et une à droite, ne comportait que deux autres voyageurs. Le premier voyageur était un homme corpulent d'où les boutons de sa chemise étaient sur le point d'exploser, fumant de son énorme cigare entre ses lèvres, les yeux braquer dans ses papiers, éparpillées sur sa petite table en marbre. Quant au deuxième voyageur, c'était une vieille femme toute ridée, tel une vieille plante du désert asséchée au soleil, ses cheveux gris lui tombait au visage, tout en tricotant une écharpe en laine bleu. Leur porte-bagages étaient vide. Seul l'homme corpulent possédait une petite valise noir sur sa table en marbre, tandis que la vieille femme possédait, elle, un petit sac à main à peau de léopard. Une fois installée à mon siège, certains chariot venaient d'ici et là, proposant des menus de notre choix et des boissons volontés. Un serveur du nom de Berlioz, inscrit sur sa plaque, me conseilla de nombreux plat mais déclina son offre par manque d'appétit. La tête posée sur la vitre, j'observais le défilement des arbres tout à tour, me faisant planer dans un autre univers.
Les arbres tournaient autour de moi, tandis que moi, je courait parmi eux afin de rattraper mon fugitif. Il possédait quatre pattes, une longue queue touffue et son pelage coloré de rouge et de noir: un renard. Plus je courais après lui, plus j'avais la sensation d'être plus libre que jamais. Mes nattes brunes dansaient à la vitesse du vent et mes pas rendaient mes pas plus intense. Lorsque je m'apprêtais à le rattraper, je le vis traverser un tronc d'arbre, au-dessus d'une rivière auquel j'abandonna l'idée de le suivre et le vit disparaître au loin, dans l'obscurité.
-Lexi ?! S'inquiéta une grosse voix parmi les arbres.
Un homme grand et fort courait à toute vitesse vers moi afin de me rattraper. Sa chevelure brune brillait à la lumière du soleil ainsi que son médaillon d'argent, il paraissait plus jeune mais sa barbe et ses quelques trait de son visage, trahissait son âge.
-Ah, te voilà -il s'accroupit près de moi- qu'est-ce qui se passe trésor ?
-Le renard... il est partit là bas, disais-je en montrant du doigt l'endroit où l'animal avait disparu.
-Tu ne l'as pas poursuivi ?
Je regardais le ruisseau couler entre les pierres près de la grotte sombre. Le tronc d'arbre mort, qui avait servi de pont à mon fugitif, se trouvait être à quelques mètres de hauteur, de la rivière. Et lui seul, savait de quoi j'avais réellement peur.
-J'ai peur...
Mon père, Carl Maccall, examina la situation, puis, se tourna vers moi d'un air de compréhension, mais il ne s'en arrêtait pas là.
-Il ne faut pas abandonner après chaque obstacle trésor-il prit ma main entre la sienne- il faut toujours se contenter de la simplicité que de la facilité. Viens.
Trottinant derrière lui, tenant fermement ma main sur la sienne, il m'emmena vers le bord de la rivière et fit un pas sur le tronc d'arbre mort, étendu au-dessus de cet étendue d'eau.
-Viens, suis-moi.
Je fis non de la tête.
-Considère ces obstacles comme un test, si tu veux aller plus loin que tes désires, il faut avancer, tu comprends ? -je hoche la tête en guise de réponse- fais un pas après l'autre, m'encouragea-t-il.
J'entamais un à un mes pas, puis mes yeux dérivèrent brusquement vers cet étendue d'eau en pleins dans le vide, auquel j'eu un au-le corps et celui-ci le remarqua.
-Ne regarde pas en bas, regarde-moi, droit dans les yeux, me dissuada-t-il
J'écoutais ses instructions à la lettre, le regardant droit dans les yeux, oubliant ce qu'il y avait sous mes pieds. L'arrivée fut proche et réussi le premier obstacle.
-J'ai réussi ! Criais-je toute heureuse, puis mon regard se posa sur la grotte sombre.
-Quant au deuxième obstacle -il s'accroupit de nouveau-tu ne dois jamais laisser la peur te trahir. Il est normal d'avoir peur, on a tous peur de quelque chose, mais tu es capable de l'affronter comme n'importe qui.
J'acquiesça d'un signe de tête et m'avança la première, vers l'entrée de la grotte. En quelque pas, tout était devenue noir et froid. Je ne pouvais que distinguer les formes se trouvait sur mon chemin. Je reconnais la haute silhouette près de moi avec une douce chaleur au creux de sa main, qui appartenait à celle de mon père. Quelques pas, encore quelques pas et je distinguais une douce lueur montrant la sortie de la grotte. Encore quelques pas et je fut arrivée à destination. La sortie montrait tout un monde nouveau, les arbres n'étaient plus serrer les uns contre les autres, l'eau coulait doucement le long de la lumière, l'herbe fraîche reflétait la clarté du soleil tandis que les animaux allaient et venaient se désaltérer.
-Wouaahh ! Dis-je impressionner.
-Oui trésor, et c'est toi qui l'as trouvé. Tu as su braver les obstacles qui te faisaient face et quoi qu'il en soit on en est toujours récompenser.
Il sortit son couteau suisse de la poche de son jean et me fit signe de le suivre. Nous nous approchons d'un des arbres le plus proche, puis, à l'aide de sa lame il y tailla sur le tronc d'arbre, un symbole.
-Une flèche et un huit à l'envers ? formulais-je perplexe.
-Oui -il pointa son index sur la flèche- elle montre qu'il ne faut pas perdre ses objectifs et qu'il faut toujours aller de l'avant, -il pointa de nouveau son index sur le l'huit à l'envers- l'infini, signifie sans limite. Quand tu es fasse à un problème, pense à ce symbole et tu pourras aller de l'avant.
Me détachant de la vitre du regard, la manche de mon bras droit retroussée, je caressais le dessin qui s'y formait. Un tatouage avec des couleurs d'aquarelles, représentant la flèche et l'infini réuni. Puis, de mon autre main, je serrai son médaillon tout en regardant le ciel.
-Je vais de l'avant papa et je n'abandonnerai pas, murmurai-je à moi-même..
J'espère que ce premier chapitre vous aura plus ! :) merci de me donnez vos avis
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top