Chapitre 8: Kyrell ♠️ et Cornelia ♣️

Je ne pense pas avoir été aussi confus de toute mon existence. Elle était là étendue sur le sol, le sang avait maculé, le tapis blanc. Je n'arrivais pas à y croire. Qu'est-ce qui lui a pris ?

J'enlève ma veste le plus rapidement possible et ma chemise avant d'essayer de stopper l'hémorragie.

- Il est où le médecin Zack ?

- Il arrive. Kyrell je...

- Pas maintenant Zachary, surtout pas maintenant !

Je la porte dans mes bras et descends les escaliers, tout le monde s'écarte de mon chemin et me laisse arriver en bas des escaliers. Ces énergumènes m'observaient comme s'ils assistaient à un film. Mes envies de meurtres me montaient à la tête alors que ma colère brûlait en moi comme un feu.
Amy était là debout, en train de m'attendre, dire que sa présence m'intéressait serait mentir. Cette fille doit se faire à l'idée qu'à part réchauffer mon lit, elle ne représentait rien d'autre pour moi.

À chaque fois que je me suis perdue en elle cette semaine, mes yeux ne voyaient qu'une seule âme, ma foutu belle-sœur.

Je passe devant elle, avant qu'elle n'essaye de me tenir le bras sa main frôle Cornelia. Cela s'est passé très vite, mais j'ai eu le temps de voir sa main la toucher. Toucher à ce qui m'appartient, ce que j'ai refusé de lui laisser, à ce connard d'Isma. Amy était ma nouvelle cible. Je la ferai tuer d'ici demain matin si elle récidive.

- Si tu refais cela, Amy, je creuserai moi-même ta tombe. DÉGAGE TOUT DE SUITE DE MON CHEMIN.

Elle se pousse apeurée, avant de disparaître de mon champ de vision.
Je n'en revenais pas, cette blonde avec qui je passe mon temps à me disputer est celle qui m'a sauvé la vie aujourd'hui. Avait-elle fait exprès ? Je n'en savais rien.

Quelques heures plus tard...

Étendue sur le lit depuis des heures, j'observe ses cheveux qui tombent sur son visage, alors que mille questions emplissent mon cerveau.

Pourquoi a-t-elle fait cela ?

Elle aurait pu y rester et pourtant elle n'a pas hésité une seule fois. C'est d'ailleurs ce qui me surprend le plus. Le fait qu'elle m'ait poussé pour prendre cette balle. Cornelia est la définition même de la stupidité. Je n'aurais jamais pris une balle pour elle. J'avais l'impression d'être dans ses films à l'eau de rose, ceux qui me donnent envie de gerber. Qui sauve la vie à son kidnappeur ?

– Kyrell, il faut vraiment qu'on parle avant la réunion.

J'allais me prendre des sermons, j'allume ma clope et essaye de me concentrer sur les dires de mon ami.

- Je t'écoutes Zachary.

- Les autres ont peut-être peur de te dire la vérité. Mais cette fille ne peut plus rester ici.
Tu l'emmènes à Londres dès qu'elle se réveille.

Je l'observe endormie, Cornelia était d'une beauté à vous faire tourner la tête. Ses lèvres pulpeuses se muaient d'une moue que j'avais envie d'embrasser encore et encore. Dévorant sa bouche au point de ne lui laisser aucune respiration. Elle n'avait pas tord, je ne l'ai pas ramener chez moi  que pour cette histoire de carte, il y avait un mélange de jalousie, de colère et possessivité.

- Pourquoi dois-je la laisser rentrer à Londres ?

J'avais besoin que l'on me dise ce que je ne voulais pas l'entendre ni l'accepter. Elle n'était pas mienne, mais je m'y refusais.

- Elle n'est pas trèfle, tu le sais très bien, cette fille est très intelligente, mais elle ne connaît pas nos règles. Et putain parmi ces derniers, il n'y a pas de place aux SENTIMENTS BORDEL.

- Je n'ai pas de sentiments pour elle Zachery.

À part mon sexe qui la réclame à tout va et mon désir de me perdre en elle, la faisant ainsi mienne. Cette fille est un poison pour moi. Un poison que je refusais de boire, c'est purement sexuel, aucun sentiment naissant.

- Tu en es sûre Ky ? Étant donné que, je ne t'ai jamais vue dans cet état, putain. Comment vous pouvez vous battre, vous insulter et avoir envie de baiser tout le temps.

J'ai envie de la baiser depuis qu'elle est entrée dans cette boîte de nuit. Mais encore plus lorsque j'ai compris qu'elle était destinée à mon frère. Mon désir de la faire mienne, et de détruire ses belles fesses contre mon bureau ou mon lit, ne me dévieront surtout pas de mon plan final. La red card.

- Zachery, il n'y a rien eu entre nous depuis le bureau et tu le sais.

Mentir à mon ami n'étais pas la bonne solution. Malgré tout, l'autre matinée, il m'était nécessaire de perdre mes doigts en elle, sentir son vagin se resserrer contre mes doigts. Cette pensée donne des pulsions ma queue, désireuse de s'enfoncer profondément en elle. Jusqu'à ce qu'elle explose, et que le masque tombe. Pour qu'enfin tout le monde la voie comme moi, cette fille imparfaite, rebelle, perdue dans un monde dans lequel elle s'accommode entre les règles de la bonne société, et d'un autre côté, la fille qui était sur mon bureau, torride, mouillée, chaude qui se serait donné à moi jusqu'au petit matin sans me demander une seule fois d'arrêter.

- T'en est sûre ? Avant-hier matin, tu n'as pas activé ton insonorisation, et puis la douche froide dans ma chambre. Tu es sûre d'aller bien Ky ? À quel point dois-je m'inquiétais ?

- Zack...

- IL N'Y A PAS DE ZACK, JE SUIS TON PROTECTEUR, TA DEUXIÈME MAIN. CETTE FILLE EST TA LIGNE ROUGE. TU DOIS ARRÊTER MAINTENANT MERDE, RÉFLÉCHIS PUTAIN KYRELL. ON A UNE GUERRE À MENER.

Ligne rouge ? Poison ? Sorcière ? Blondie ? Lady Aziza ? Ma blondinette? L'entrée de ma belle-sœur de ma vie ne m'aura apporté que tourments, et cela, en une semaine.

- Je suis toujours ton porteur, je te rappelle Zack, c'est ma guerre et j'en ai conscience.

- Tu t'es perdue depuis cette nuit dans ton bureau, et heureusement que vous n'aviez pas couché ensemble, sinon tu serais totalement accro. Dès qu'elle ira mieux, je la ramène à Londres.

- Je ne suis pas accro, Zack, je le pensais vraiment, qu'elle était trèfle. J'y croyais.

Accro n'était pas le terme approprié, j'étais obsédé par ce poison, désireux le boire jusqu'à la dernière goute. Sauf que je n'en ferai rien, Zachery avait raison, beaucoup trop de vies dépendent de moi, pour que je me fasse dévier par une chatte, aussi douce et aussi bonne soit elle.

- Je sais, et je le comprends, mais elle ne l'est pas. Et même si elle l'était, elle t'aurait déjà tué et tu le sais.

Ça, je n'en étais pas très sûre, mais pour une fois, il me fallait accepter les dires de mon ami. Si elle est n'est pas trèfle, sa place n'était plus dans cette demeure.

- Elle peut raconter tout ce qu'elle a vu ici.

Des excuses, encore des excuses... Ma conscience essaye de le faire un rappel à l'ordre. Mais je tais cette voix dans la tête.

- Cette fille ne dira rien Kyrell. Elle ne te laisserait pas la toucher si elle te détestait.

Elle ne me sauverait pas aussi si elle me détestait.

- Zachery...

- Reprends-toi Ky, nous sommes là pour nous venger. Cette situation dure depuis une semaine et demie. Elle ne finira pas le mois dans cet endroit. Il est temps qu'elle retrouve sa vie

- Prévient Max, s'il te plaît.

- Ils ont déjà été mis au courant. Tu as tué Markus, il nous faudra affronter les cœurs. Tu viens de tuer leur deuxième main. Mais pour l'instant, nous avons l'adresse du porteur des trèfles, nos hommes sont déjà en repérage.

- Très bien, tu me tiens informé. J'aurais tué Markus, dans tous les cas. Dès l'instant où il a parlé d'elle, j'ai eu envie de lui briser les os. Elle est mienne Zack.

Il m'observe du coin de l'œil, avant de se tirer les cheveux, comme à chaque fois qu'il était stressé. Cet homme en a définitivement marre de mon comportement, mais malgré tout, il restait là, à ma côté de ma main droite. Toujours loyal, servant pour ma cause, et éliminant, toutes personnes qui me dérange.

- Elle n'est pas tienne Ares, comprends-le et accepte-le. Elle t'a sauvé la vie, je te l'accorde. Mais les regrets, nous ne les connaissons pas. Les regrets ne font pas partie de notre monde. Tu as fait ce que tu avais à faire, lorsque tu croyais qu'elle était encore un danger pour nous.

- J'ai compris, elle retourne à Londres. Tu la ramèneras, demain, je dois aller à Miami, pour la femme qui détient soi-disant la red card.

Pourquoi ses mots sonnent si faux entre les lèvres, une douleur s'infiltre dans mon cœur et vient se perdre dans les côtes. Un sentiment désagréable naît en moi.

- Bien.

- Si Gregory t'appelle pour te menacer, dis-lui qu'Ares à décider de te tuer. Je vais me débarrasser de lui aussi.

Le chef des cœurs aura été un très bon ami, mais il était tant que je récupère sa carte. Ce fut une semaine intense avec Cornelia, mais une semaine de trop, dans ma quête de vengeance et de pouvoir. J'avais raison, cette femme n'était pas faite pour moi. Nos souffles ne devraient pas se mélanger et son corps ne devait pas me faire défaillir.

- Là, je te retrouve. Dès que j'aurai plus d'informations concernant le trèfle qui à essayé de te tuer, je t'appellerai.

Zack sort de la chambre, me laissant empli de doutes. Le cerveau en vrac. Qu'est-ce qu'elle m'a fait ? Quelle malédiction d'être tombée sur elle, ce soir-là. Mon ami avait raison, si j'avais couché avec elle, ou même si je l'avais embrassé, je ne l'aurais plus jamais laissé partir.

Serait-ce mon interdit à jamais ?

Je m'enferme dans la salle des miroirs et me dirige vers ceux-ci, les coups commencent à pleuvoir, alors que j'essayais d'entailler mes mains, la douleur était la guérison, plus je me faisais souffrir moins, je me détestais. La colère monte de plus en moi et je revis mes cauchemars, mes nuits enfermés, mes désirs de meurtres, l'âme d'un enfant perdu et sans amour.

Flash-back

- Tata, tu sais pourquoi elle m'a parlé des cartes ?

- Kyrell, il faut vraiment que tu arrêtes de me poser toutes ses questions.

- Comment arrêter de poser des questions sur les derniers mots de ma mère, mon père, est-il un gardien ?

- Ky...

- Je veux savoir comment il fait, comment il a toutes ses informations, comment se fait-il qu'il soit au courant de tout ce qu'on fait sans même qu'on lui dise ? Comment se fait-il qu'il n'y ait pas eu d'enquête suite à sa mort ? Pourquoi il est tant protégé ?

- Kyrell, ta mère savait ce qu'elle risquait en se mariant avec cet homme. Et lorsqu'il l'a trompé et qu'Ismaël est arrivé à la maison, c'était de mal en pis. Dans sa tristesse, elle a rencontré un autre homme, qu'elle aimait, et a voulu quitter ton père, c'est pour cela qu'il les a tués, elle et cet homme.

- Qui est mon père ? Je veux savoir, j'ai besoin de savoir. Tu me le dois. Cet homme me torture depuis mon plus jeune âge. Ismaël et lui ont fait de ma vie un enfer. Je veux savoir.

- Ton père est le porteur des carreaux, et il est un allié des trèfles.

Ma tasse se brise et j'ai l'impression d'étouffer, oh mon Dieu. Mon père était un allié des trèfles ? Mais le pire, c'est que mon père est le porteur des carreaux. Comment tuer un porteur de carte, si on n'en est pas un ? Comment faire ? Pourquoi ma mère m'a choisi cet homme comme père? Je lui en voulais, pour ces marques dans mon dos, ces brûlures, cette haine et cette colère, due à son amour pour ce chien qu'était Christopher Vasilkova.

Je voyais plus clair dans son comportement, toutes les fois où je l'ai vu menacer ma mère. Toutes les fois où nous avons voulu nous enfuir, pour finir par rester à la maison. Toutes les fois où elle criait sous ses coups. Il avait de quoi la faire souffrir.

Ma mère avait donc rencontré quelqu'un. Ainsi, c'est pour cela qu'il l'a tué. Ce cher Christopher était un porteur de carte.

Au fond de moi, je le savais, un seul choix s'imposait, il me fallait être un porteur, même si cela signifiait devoir  tuer toutes les personnes sur mon chemin. La red card, serait à moi, un jour, très proche.

Fin flash back.

Une petite voix me sort de ma transe, les mains couvertes par mon propre sang. Je sors précipitamment de la salle pour la voir à peine consciente en train de regarder autour d'elle.

Je prends ma serviette dans la chaise et essuie rapidement mes mains. Ses paupières s'ouvrent et elle regarde autour d'elle. Peut-être croit-elle être dans un rêve ? Un cauchemar ? Je ne saurai le dire. Mais son visage empli de peine me donne une sensation très étrange.

Son regard ne quittait pas le mien, en attentes de réponse, et d'explication.

- La balle est ressortie aussi vite qu'elle est entrée. Le médecin n'a pas trouvé nécessaire de t'opérer. Comment te sens-tu ?

- Il aurait eu quoi s'il ne m'avait pas soigné, ce médecin ?

Je lui aurai tiré une balle dans la tête, ou brûler, la seconde option me donnerait un plaisir sans nom.

- Il serait mort. Lui et sa famille. Réponds-moi, comment te sens-tu ?

Elle lève les yeux au ciel, je risque de faire une connerie si elle s'avise de le refaire.

- Comme la pute que tu as envoyée pendant dix minutes dans cette chambre.

Elle était en colère, je le comprenais et l'acceptais. J'ai été un sacré con avec elle. Mais je ne lui dois rien. Il faut que j'oublie cette nuit dans ce bureau, mon envie de découvrir cette blondinette, ne m'a causé que des ennuis. Les mots de Zachery me reviens en tête et assez aisément, je prends conscience de mes obligations. Je ferme mon visage et me remets derrière ce grand mur qui me rend aussi inhumain que je le souhaite.

La règle numéro 8, je ne pouvais pas l'oublier. Je n'avais pas le droit de l'oublier. Des milliers de vies dépendent de moi.

- Tu le sais bien mon ange, tu l'as dit toi-même. Je suis un monstre. J'avais l'impression d'être face à une vierge, lorsque tu as commencé à pleurer. Bien heureusement cette pensée fut balayé de mon esprit en un revers de main. Comment oublier que tu voulais que je te baise dans ce bureau ?

Une larme coule sur sa joue, il fallait qu'elle ne soit plus attachée à moi. Autant la briser tout de suite. Elle pensait que je ne le voyais pas. Mais j'avais remarqué la façon. Aucune personne saine d'esprit, ne se ferait tabasser, presque tuer, et vouloir toujours d'une ordure comme moi.

Je ne connaissais pas Lady Aziza, mais une partie de moi, refuse d'accepter qu'elle
Ne sois qu'une peintre. Cette fille est beaucoup trop intelligente, et beaucoup trop rebelle pour ne se limiter qu'à couvrir un tableau de couche de peinture.

Elle était une lady mais je refusais de lui dire, et je ne le ferai jamais. Ma chère, tendre et délicieuse, Lady Aziza.

Sa main fait disparaître cette larme avec
Rage. Est elle aussi torturé que moi ? Je crois bien que oui...

- Que vas-tu faire de moi maintenant ?

- Tu retournes à Londres, reprends ta vie là ou elle s'est arrêté. Ne parle jamais de moi, de ce qu'il s'est passé ici. Je n'ai pas besoin de te menacer, tu es assez intelligente pour savoir que je peux te reprendre quand je le souhaite.

Je m'approche d'elle et passe ma main dans ses cheveux blond, les mêmes que celles de ma mère. Elle ferme les yeux et repousse ma main.
Mais je ne les retire pas. Mes mains emprisonnent ses mèches blondes dans mon poing lui arrachant des cris de douleur.

- Rentre chez toi, peint tes tableaux, peut-être, aurais-je été une inspiration pour toi.

Je pense l'avoir été et pas de la meilleure des manières

- J'ai une question.

- Laquelle ?

- Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Pourquoi s'intéresse-t-elle à ce que mon frère a fait à de pareil instant.

- Pourquoi ?

- Je veux savoir si je dois retourner avec lui ou me limiter à mon aventure de merde avec son diable de frère.

- C'est un meurtrier. Nous sommes différents, certes, mais nous sommes faits du même bois.

Elle écarquille les yeux sous le choc. Aucun mot ne quittant ses lèvres.

- Bien, merci.

- Et moi, j'en ai une pour toi.

- Je t'écoute.

- Ça fait quoi, d'être aussi parfaite sous toutes ses couches d'horreur. Je sais que ta réaction d'hier soir venait d'un traumatisme. Tu n'as pas peur de moi lorsque, je te touche. Sauf qu'il aura fallu que tu aies moins de dix minutes avec Markus pour que tu exploses.

- Le poids est insupportable. Mais on apprend à vivre avec. Ses couches d'horreurs sont comme un bouclier. Et je vois souvent la perfection là où il n'en existe pas.

- Et la perfection l'as-tu déjà trouvé ?

Elle relève les yeux et me fixe d'un regard affirmé, sans aucune émotion.

- Si tu veux savoir Kyrell, tu ne seras jamais ma perfection. Tu n'es rien d'autre que l'homme qui m'a fait jouir dans ce bureau, qui m'a battu, étrangler, pousser sur ses escaliers. Tu es un rebelle, un perdue, une merde comme ont en voit très peu, certes, tu fais peur. Mais derrière toutes ses couches d'ombres. Tu es aussi vide qu'une coquille. Ton âme est perdue, et aucun humain sain d'esprit ne ferait de toi sa perfection.

Ces mots viennent s'insinuer en moi comme une braise. J'ai envie de tuer quelqu'un. Ce sera pour plus tard. Un sourire naît sur mon visage, pourquoi attendre si je peux mettre un terme à cette discussion ? Le plus important, étant que je soit pas le seul à me sentir mal dans cette situation.

Mon visage se met au-dessus du sien, mon nez parcourt le sien comme une caresse jusqu'à son oreille. Son odeur naturelle me frappe de plein fouet. Si seulement nous étions dans un autre monde...

- C'est ce que je croyais moi aussi, j'y crois toujours d'ailleurs. Personne n'aime les rebelles. Mais lorsqu'on déteste quelqu'un, on ne le sauve pas n'est-ce pas ? Alors, je me pose une question, À quel point trouve-tu, ta perfection dans mon horreur mademoiselle Aziza ?

Sa respiration saccadée me donne mes réponses sans même qu'elle n'ait à ouvrir les lèvres.

- Ce fut un plaisir de te rencontrer. La prochaine fois ne me sauve pas la vie. Moi, je ne l'aurais pas fait pour toi. En dernier lieu, je tenais à ce que tu saches.

Je pose mon front contre le sien, nos lèvres se frôlant presque, quelle torture de ne pouvoir m'en emparer. Ses yeux m'observent d'une manière qui me déconcerte. Comme à son habitude, elle attend des réponses.

- Même si tu ne comprends soi-disant pas ce monde, et que j'ai peut-être, eu tort en t'appelant trèfle. Hier soir l'espace d'une seconde, tu as fait de moi ton porteur de carte en me sauvant la vie. Ainsi, j'ai compris que, tu n'en avais que faire de la perfection. Tu es une rebelle, et en moi, tu ne cherches pas un homme bien, tu apprécies ma noirceur plus que je ne l'imaginais. Chaque caresse, chaque toucher de ma peau contre la tienne, te rappelle que pour la première fois, tu as trouvé, quelqu'un à qui tu ressemblais. C'est douloureux n'est-ce pas ? De savoir que la personne que l'on désire, est celle qui peut nous tuer, nous détruire.

Elle hoquette contenant ses larmes du mieux qu'elle le pouvait, mais nous le savions tous les deux. Ces airs de bonne fille de la société qui veut se marier et avoir des enfants n'était pas fait pour les gens comme nous.

- Tu ne sais pas qui je suis Kyrell, et je suis bien heureuse que tu ne le saches jamais.

- Certes, je ne sais pas qui tu es, mais que ça doit être terrible, d'avoir sauvé la vie à notre reflet. Car comme ses miroirs dans la salle contiguë. Tu te vois en moi sans aucune brèche. À Dieu blondie.

Elle ferme les yeux et avale mes mots douloureusement, avant d'étouffer un sanglot. Cette fois-ci, j'en étais convaincu, ces larmes étaient bien réelles.

Je me relève et sort de la chambre sans regarder son visage une nouvelle fois. Je pensais chaque mot que je venais de dire. J'étais certes une coquille vide. Mais elle n'était pas mieux que moi. Derrière cette chevelure blonde se cachait une femme sombre, comme chacune de ses toiles que j'ai découvertes.

- C'est réglé ?

- Oui Adrian. Elle ne sera plus un problème. Je vais me changer et nous allons retrouver le soleil de Miami.

- Comment te sens tu ?

- Comme un monstre, mais ce n'est pas nouveau n'est-ce pas ?

- Tu n'es pas un monstre Kyrell. Nous avons une guerre à mener et cette jeune femme aussi belle soit elle, était un virus qu'il te fallait combattre. Alors, je te repose la question, comment te sens tu ?

- Très bien. Va te préparer. Un long voyage nous attend.

Je m'enferme dans la chambre d'amis, en quête d'une longue douche. Son sanglot, retentissant en moi, comme si j'y étais encore. Pourrais-je un jour connaître son histoire ?

Trois heures plus tard, nous étions dans l'avion, nous quittions, Iakoutsk, en Russie pour nous diriger, vers l'Amérique.

Je ferme les yeux, mes pensées furent torturé par cette magnifique blonde, aux yeux perçant À son répondant que j'adore, mais surtout, à cet être qui en un seul regard arrive à vous faire dévier.

Ma queue souffrait de cette torture, et regrettait de ne pas avoir connu sa chaleur. L'hôtesse de l'air passe une seconde fois devant moi, mes yeux se posent sur son décolleté plongeant, depuis quand cette jeune femme m'aguiche-t-elle sans même que je m'en rende compte.

Tu es trop occupé à penser aux courbes de ta belle-sœur. Me rappelle ma conscience.

- Marissa ? C'est bien ça ?

Elle se retourne sous le choc, et hoche la tête sans arriver à placer un seul mot.

- Pourriez-vous m'attendre dans la suite s'il vous plaît.

- Je devais...

Je relève mes yeux sur elle, et la fais taire en un regard.

- Bien monsieur.

Quelle docilité !

- Adrian, nous nous verrons plus tard.

- Devrais-je mettre mes écouteurs ?

- Oui et n'hésite pas à mettre le volume au maximum.

J'entre dans la petite chambre du jet privée et referme la porte derrière moi.

- Mets-toi sur le ventre les fesses relevé Marissa.

Elle déglutit et essaye de se déshabiller.

- Non ne retire rien. Reste avec tes vêtements.

J'ouvre ma braguette et prends un préservatif dans la commode. Je me place derrière son dos, agrippe ses fesses contre moi avant d'enrouler sa chevelure rousse contre mon poing la faisant crier.

- Alors cela fait combien de temps que tu attends que je te prenne Marissa ?

- Depuis votre premier jour dans cet avion...

Je soulève d'éclatement sa robe et la découvre en string noir, mes pensées devient vers Cornelia, elle en portait une de la même couleur, lors de notre rencontre.

Je décale son string sur le côté et enfile le préservatif avant de m'enfoncer en elle. Elle était tellement mouillée que je me fondais en elle.

- Oh putain...

Sa voix se brise lorsque les coups de reins deviennent plus intenses, plus affirmé.

Ma main s'enfonce dans la peau de son cul, pour la marquer, je souhaitais qu'elle n'oublie jamais que je l'avais pris, de cette manière. Le visage enfoncé dans les draps et le cul a l'air.

Les gémissements de Marissa s'infiltrent dans mes oreilles comme une douce mélodie, alors que mes yeux ne voyaient que Cornelia. Je me voyais me perdre en elle. Encore et encore.

Son vagin se resserre autour de ma queue, tandis que j'ondulais les hanches afin d'aller à sa rencontre.

Elle hurle plus fort, mes coups se dorent plus vite, plus intense, ma petite blonde avec sa délicatesse. Mon cœur explose lorsque je la sens venir, ainsi je serrais plus fort ses cheveux, elle renverse sa tête en arrière en suffoquant.

La jouissance l'atteint et me renverse également ma délivrance, me soulage. Mais lorsque mes yeux s'ouvre, je réalise enfin. Je n'étais pas avec Cornelia. Marissa, soupire de plaisir même si j'avais l'impression de perdre la tête. Je n'arrivais pas à réaliser. Je la voyais elle, j'avais son corps sous mes yeux.

Putain qu'est-ce que tu as fait de moi Cornelia ?

Des heures plus tard, me voilà devant la porte de cette femme. Adrian m'attendait un peu plus loin.

La porte s'ouvre après une énième sonnerie. C'était une dame, elle devait avoir quoi ? Là
Cinquantaine. Markus m'avait menti.

- Bonjour madame.

- Bonjour qui êtes-vous ?

- Je suis Kyrell Ares Vasilkova, le porteur de carte des piques.

Pourquoi mentir, lorsqu'on peut dire la vérité ? Je voulais qu'elle me fasse confiance.

- Que fait un pique sous le pas de ma porte.

- Vous savez ce que je suis venue chercher.

- Vous n'êtes pas le bienvenu ici.

- Et je n'en ai absolument rien à en faire.

Je la pousse et entre à l'intérieur avant de m'installer dans le canapé. La maison était magnifique, et sur chaque mur se trouvait l'emblème de nos cartes. Est-elle une descendante de l'un des fondateurs.

- Je vais être bref, je veux la red card.

Elle explose de rire, avant de s'installer en face de moi.

- Je suis la fille de l'ancienne porteuse des trèfles. Ma mère à porter cette carte durant 20 ans, puis il a pris sa place. Une place qui ne lui revenait pas de droit. Mais ma mère n'était pas qu'une porteuse de carte, elle faisait partie des quatre gardiennes choisie pour la carte rouge.

- Des gardiennes, pour la red card ?

- La carte rouge est dispatché dans quatre familles. Les Mitford, mes ancêtres, les Hastings les gardiens des carreaux, les Howards pour les cœurs, et les Vasilkova pour celui des piques.

J'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. J'étais tellement sous le choc. Comment se fait-il que ma famille détienne une part de la red card ?

- Ta mère était Alanna Vasilkova ?

Je hoche la tête, perplexe, comment connaît-elle ma mère ?

- Ta mère était une amie, Kyrell, ses yeux verts, je les aurais reconnus entre mille, tu lui ressembles plus que je ne le croyais. Comment va ce cher Christopher ?

- Il attend que je le tue.

- Bien, n'hésite pas à m'envoyer un bout de sa personne, quand il sera mort, il a tué ma
Meilleure amie.

- Je ne comprends plus rien madame.

- Je suis Sarah Milford, gardienne d'une partie de la red card et ton père a pris le nom de ta mère, car elle avait l'autre partie. Ta mère était la deuxième main de son porteur, elle était un pique.

J'avais l'impression que mon cœur allait exploser, ma mère était un pique.

- Tu crois que ta tante t'a fait rencontrer Michael pourquoi ? Tu penses qu'elle t'a envoyée en Russie pourquoi ? Cela m'étonne d'ailleurs que tu ne sois pas encore au courant de tout. La partie de la red card que tu cherches si désespérément est entre les mains de ta tante mon grand. Et celle que j'ai en ma possession appartient aux trèfles, ma mère me l'a donné et elle ne devra être remis qu'aux mains d'un Milford. Tout comme la tienne ne sera remis qu'à un Vasilkova.

- Donc le vrai nom de ma mère est Vasilkova.

- Oui et celui de ton père est Williams, pour la puissance et l'héritage de ta mère, il est devenu un Vasilkova. En la rendant amoureuse de lui, il lui a fait abandonner les piques, sa vie, et la réduite à une femme au foyer, qu'il torturait à sa guise, à qui il a fait perdre deux bébés sous ses coups. Ton père est un monstre et je regrette de ne pas l'avoir tué plus tôt.

- Ma mère était une deuxième main, et à cause de mon père, elle a fini par tout abandonner.

- Oui. Ton envoie en Russie était une façon de te préserver de ce monstre, mais également de faire de toi son successeur. Ton père cherche la red card depuis plusieurs années, mais jamais, il n'a su qu'une partie de celle-ci était détenue par ta mère.

Une larme coule sur ma joue, je l'efface aussi vite qu'elle s'était pointé. Ma haine était viscérale, et mon envie de meurtre n'a jamais été autant aiguisé.

- Les autres familles ont disparu de la nature. Mais même si tu ne les retrouves jamais, ils ne te donneront ces cartes. La réponse à la red card n'est connu que d'une seule personne, et ce n'est pas moi. Ta mère et la mienne m'avaient expliqué qu'une fois les quatre cartes réunie, elles répondaient à une combinaison. Et celle-ci, était la red card.

- Se peut-il Que la red card soit une personne ?

- C'est la question que je me pose depuis trente ans. La seule chose que je peux te dire, c'est que la première famille à avoir eu la red card étaient les Alexander. Émile Cornel Alexander.

- Et comment a-t-il perdu la carte ?

- Mon arrière-grand-père et les autres familles fondateurs de la congrégation, l'ont confronté et tuer à la suite de cela, ils ont séparé les cartes dans chaque famille. Depuis Emile, elle n'a jamais été mis aux mains d'une autre personne. Le détenteur de la red card est propriétaire de toutes les cartes, de leurs porteurs, de leurs familles, et de leurs gardiens. Il fait ce qu'il désire.

- Donc il y a eu cinq familles fondateur ?

- Oui. Les Alexander sont les détenteurs de la red card. Personne à part eux n'en ont eu droit, et il y a de cela douze ans, j'ai rencontré, Zayed Alexander. C'est le seul membre de sa famille encore vivant. Ils sont tué par les porteurs de cartes à chaque fois qu'une famille Alexander se construit.

- Ils ont peurs, qu'ils réussissent à réunir la carte à nouveau.

- Oui, car ils sont les seuls à connaître la réponse derrière cette carte.

- Ou puis-je le trouver, ce Zayed ?

- Il est comme un fantôme Kyrell. Tu ne le retrouveras jamais. J'ai un seul conseil à te donner, dans cette guerre, tu es seul, ne cherche pas l'amour qu'elle a détruit nos vies à ta mère et moi. Et ne fais confiance à personne.

- Depuis combien de temps m'attendiez-vous ?

- Depuis dix ans Kyrell. Ce n'était pas à moi de te trouver. Mais à toi de venir chercher tes réponses.

Elle se lève et me donne une boîte remplie de carnet. Je l'observe dans l'incompréhension.

- Les journaux de ta mère. Tu y trouveras les réponses à tes questions.

- Merci infiniment.

- Je vais devoir déménager, avant que l'on ne me retrouve à nouveau.

- Et la red card , vais-je avoir votre partie ?

- Oui. Mon emblème ne le mérite pas, et le porteur actuel encore moins.

- L'avez-vous déjà rencontré, connaissez-vous son prénom ?

- Non, mais je sais qu'il a fait tuer ma mère alors qu'elle était déjà mourante à l'hôpital il y a de cela cinq ans.

- Il sait que vous existez ?

- Oui, mais il ne peut pas s'en prendre à moi. Il pense que ma mère à emporter le secret de la carte dans sa tombe. Cet homme ne doit jamais avoir la carte Kyrell. Jamais. Cet homme n'est pas un monstre, mais l'horreur en personne. Et toute les personnes qu'il forme ne deviennent que pire que lui.

- Pourquoi la congrégation a-t-elle était créé?

- Pour donner vie à un monde plein d'interdits, et à travers chacun de ses interdits, chacun de nous trouvait sa perfection.

Elle se lève et touche le tableau à côté de porte. Celle-ci s'ouvre et je découvre une boîte. Elle était ornée de tissus rouges et noire. Elle la place entre mes mains. J'ouvre la boîte pour découvrir une partie d'une carte rouge en métal. Un trèfle dessiné dessus, la première partie.

La première partie de ma vengeance. La première partie de cette guerre.

Je me mets debout et lui prends les mains.

- Je vous remercie Sarah.

- Tuez les tous autant qu'ils sont Kyrell.

Un sourire se dessine sur mes lèvres. Ses longues heures de vol, auront été le meilleur choix de ma vie.

- Vous n'aurez pas à me demander une deuxième fois.

- Je, vous enverrai la tête de mon père sous peu.

- Si vous voulez me retrouver, lisez les carnets de votre mère.

- Bien. À bientôt Gardienne.

- À bientôt Pique.

Je sors de la maison bouleversée, une fois dans la voiture. Adrian m'observe en attente de réponse.

- Il faut qu'on s'en aille d'ici tout de suite.

- Ou veux-tu qu'on aille Kyrell.

- À Paris ?

- Pour y faire quoi ?

- Nous allons tuer le porteur des cœurs Adrian.

- As-tu trouver tes réponses ?

- Mieux que cela Adrian, je sais comment avoir la red card.

Point de vue de Cornelia.

Deux jours plus tard, Zachary m'avait mis dans un avion direction Londres, sans un mot, juste un sac, avec dix mille livres sterling dans la main.

Lorsque mon taxi s'est garé devant mon bâtiment, je n'arrivais pas à croire que mon plan avait fonctionné. Mais j'arrivais encore moins à croire que j'allais revoir Liz.

L'ascenseur s'arrête devant ma porte et je clique deux fois sur la sonnerie.

La porte s'ouvre sur ma meilleure amie, en larmes et les cernes si visibles que j'en déduis qu'elle ne dormait plus. Elle me regarde sous le choc, vêtue de mon pull et les cheveux en bataille.

- Cor... cornelia c'est bien toi ?

Je hoche la tête avant de la serrer contre moi. Elle en met du temps, mais me rend mon étreinte, on explose en sanglot l'une dans les bras de l'autre. Elle ferme la porte derrière moi. Et me serre plus fort en plongeant son nez dans mes cheveux. J'embrasse sa joue, et réalise que dans cette horreur comme le disait Kyrell, Liz était ma perfection.

- Je t'aime tant.

- J'ai eu si peur, tout est ma faute, je ne t'ai pas protégé de lui. Dit moi que tu l'as tué s'il te plaît.

- De quoi tu parles Liz ?

- De Kyrell bien sûr.

- Liz, je n'étais pas avec Kyrell.

Elle me regarde perdue. Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Liz ne devait pas être mêlé à cette histoire. Kyrell la tuerait si je ne la protège pas.

- Mais nous avons pensé qu'il t'avait kidnappé. Kyrell est un gardien des piques Cornelia.

- UN QUOI ?

- Un putain de pique, nous devons tuer tous les piques, tu as oublié ? T

- Non, mais c'est une blague ?

- Mais où étais-tu alors Huda ? Tu me dois des putain d'explications.

- Je me suis enfouie Liz. J'avais besoin de réfléchir.

- Pendant une semaine Huda? Tu te fous de ma gueule ? J'ai failli perdre la tête. Mais qu'est-ce ne va pas chez toi ?

- Liz...

- J'ai cru perdre la tête, je t'ai cru en train de mourir. Je... je me suis fait enfermer dans la cave par le parrain, car il croyait que j'avais fait exprès de te laisser partir.

- Liz...

- NON LA FERME. HUDA IL T'ARRIVE QUOI DEPUIS UNE SEMAINE ? IL T'A FAIT QUOI CET HOMME ?

- Rien, puisque je n'étais pas avec lui.

- Je te connais je te rappelle, arrête de me mentir.

La sonnerie de la porte retenti une nouvelle fois et je me dirige vers celle-ci pour ouvrir.

Le parrain se tenait en face de moi, c'était la première fois qu'il venait chez moi.

- Bonjour Cornelia.

- Bonjour parrain.

- Où étais-tu ?

- Nulle part.

– Clide approche s'il te plaît.

- Je n'étais nulle part.

- Ce n'est pas une réponse. Tu vas me dire où tu étais Cornelia?

- Nulle part parrain.

- Bien. Tu connais la chanson, une semaine dans la cave devrait te mettre les idées en place.

- Liz, je te reverrai bientôt. Change nos serrures, et baisse toutes les baies vitrées et surtout, commence à faire nos cartons, nous quittons Londres.

Le parrain m'observe sous le choc, je fais comme s'il n'était pas en face de moi.

- Ou allons-nous ?

- À Manchester. Nous allons vivre un appartement en dessous du votre parrain.

Il fronce les sourcils sous la surprise.

- Maintenant, vous pouvez décider de m'enfermer moi dans cette cave. Me remettre en état, me faire souffrir, je ne vous dirai pas où j'étais. Ou alors, vous pouvez me donner le reste de la liste et je vous ramène à eux tous leurs têtes en une semaine.

Un sourire se dessine sur ses lèvres et il m'observe ébahi.

- J'ai l'impression que cette semaine seule t'a fait du bien.

- Non cette semaine m'a ouvert l'esprit. Vous désirez la red card ?

- Oui plus que tout.

- Je vous la ramènerai sur un plateau accompagné de la tête du porteur des piques.

Il embrasse mon front.

- J'ai enfin retrouvé celle que j'ai tant cherché ces derniers temps. Bon retour trèfle.

Il quitte mon appartement aussi vite qu'il est entrée. Il avait donc mis Liz sous surveillance. Cela ne m'étonne même pas.

- De quoi parles-tu Cornelia ?

- Je parle du fait que j'ai été assez gentille, je veux que le monde sache qui je suis, je ne me cacherai plus, il n'y aura plus de plan doublure, je veux être consumé par l'horreur de notre monde. Je suis un monstre Liz et ce beau visage que je porte, n'y changera rien.

- Alors laisse-moi être un monstre à tes côtés.

Elle lie nos doigts et me regarde profondément. Elle avait compris, j'étais redevenue la même qu'il y a quatre an. Assoiffée de sang, et sans aucune pitié.

Bonne journée les filles ❤️ alors vos avis ?

J'avais trop hâte de vous le poster.

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