Chapitre 6 : Kyrell ♠️

J'étais installé dans mon lit la bouteille que je venais de vider ne me suffisait plus. Cette fille me rendait dingue et avait réussi à mettre le doute dans ma tête, mon intuition ne me trompe jamais, ainsi, elle pourra dire ce qu'elle souhaite, mais jamais, je ne la croirais.

Je l'observe dormir, elle s'était évanouie suite à sa chute dans les escaliers. Cornelia est aussi belle que détestable. Je ne regrette absolument aucun de mes actes, c'est elle trèfle. Rien ne me fera changer d'avis.

Parler de ma mère n'était pas une bonne idée, mais elle l'a fait et dire que cela ne m'avait pas touché serait mentir. J'avais appelé mon médecin pour qu'elle se fasse soigner, je n'en avais pas fini avec elle. Quand je pense que il y a quelques jours mon rêve était qu'elle soit mienne.
Le sexe est si toxique que même dans ses moments, je l'imagine encore, entourant ses jambes autour de ma taille, se balançant contre moi. Après ma réunion avec mes hommes, je vais appeler Amy. Il me fallait quelqu'un pour oublier.

Oublier toute cette douleur qui me prend ce qui me reste d'humanité tous les jours.

Ma mère serait déçu de la personne que je suis devenu. Je me rappelle qu'étant enfant, je désirais devenir Pilote. Je voulais avoir un avion et l'emmener loin de cette merde qui me servait de père. Depuis sa mort, j'ai été quelqu'un d'autre. J'ai cru que les cartes me sauveraient sauf que celle-ci m'ont rendu pire que je ne l'étais déjà.

J'ai intégré les piques par le biais de ma tante, elle était en couple avec un gardien, Michael. Celui-ci m'a tout appris. Jusqu'à ce qu'il se fasse lui aussi assassiner par un trèfle. Ma haine de ce groupe a commencé dès ce jour-là. Ma mère m'avait envoyé en Russie pour m'éloigner de mon père. Nous allions finir par nous entretuer. Chose qu'elle voulait à tout prix éviter. Cela n'aurait pas été si mal que cela. Je me serai débarrassé de Christopher et ma mère serait encore en vie.

Je prends ma bouteille et mon téléphone avant de rejoindre la salle de réunion.

- Tu te sens bien Ky ?

- Oui, je vais très bien...

- Ton frère n'arrête pas d'appeler.

- Mets-le-moi sur une autre ligne, je vais lui répondre.

- Tu vas lui dire que tu as sa femme ici ?

- Mais non, je veux tout simplement me réjouir de sa détresse.

Il rigole et compose le numéro, le petit con qui me sert de frère décroche à la première sonnerie.

- Putain Kyrell, cela fait des heures que j'essaye de te joindre, tu es passé où ?

— J'ai eu une urgence, j'ai dû y aller rapidement, il se passe quoi ?

- Elle s'est enfouie, ou putain, elle a été kidnappée, je n'en sais rien, je ne retrouve pas ma femme depuis qu'elle a dansé avec toi.

- Je ne saurai te dire où la retrouver frérot, peut-être à elle eu peur du mariage. Je n'en sais rien, je suis dans l'urgence là actuellement.

- Tu penses qu'elle ne m'aimait pas ?

Bien sûre qu'elle ne t'aimait pas.

- Si bien sûr qu'elle t'aimait.

- Même sa meilleure amie ne sait pas où elle est. Elle est morte d'inquiétude. Je ne sais plus que faire. Cette femme est toute ma vie Ky.

- Je vais essayer de localiser son téléphone pour toi, envoie-moi son numéro et je te tiendrai au courant. Je suis vraiment désolé Isma.

- Je te l'envoie tout de suite, merci Ky.

- J'espère que je pourrais t'aider.

- J'espère aussi. À tout à l'heure.

Je raccroche sous le regard surpris de Zachery.

- Tu sais que tu pourrais jouer un film.

- Je serai le nouveau Brad Pitt mais avec des cheveux noirs.

Il éclate de rire, je m'installe à table avec mes hommes.

- Alors Adrian, on a eu notre taupe ?

- Oui, il est dans la salle des miroirs. Me répond Adrian.

- Quel plaisir de savoir que j'ai quelqu'un à torturer aujourd'hui. Mika, nous avons reçu les armes il y a exactement deux jours, je souhaiterais que la distribution se fasse différemment. Je t'enverrai les nouvelles adresses.

- Kyrell la réunion arrive bientôt, tu as déjà le plan, me demande Gabriel.

- Oui tout est prêt, et j'ai un As en main, vous serez tous informé deux jours avant, pour que rien ne fuite. Les gardiens ont-ils reçu leurs nouvelles cartes ?

- Oui avec Gabriel, nous sommes chargés de tous leur remettre hier matin.

- Merci à vous deux Mika et Gab. Actuellement, je pense détenir la deuxième main des trèfles. Mais j'ai des zones d'ombre. Si vous deviez chercher quelque chose sur elle que feriez-vous ?

- Elle ? Comment ça elle ? S'exclame Adrian.

- C'est bien une fille.

- C'est une fille qui nous a niqué à ce point ?

- C'est bien une fille Max.

- Putain de merde, tu vas la tuer, j'espère ?

- On va la torturer un peu, vous ne pensez pas ?

- Moi, je l'aurai déjà tué putain combien de personnes ils nous ont pris ses connards ?

- La patience Mika, j'ai tout mon temps pour la tuer, j'aime prendre plaisir à les éliminer donc ne t'inquiète pas.

- Alors si je devais trouver des choses sur elle, je commencerais par sa famille. Derrière chaque famille se trouve une histoire. Où sont ses parents ?

- Ses parents sont morts Max. Tuer dans un foutu incendie chose auquel je ne crois pas d'ailleurs.

- Elle les a peut-être tué.

- Tu vois Zachery, je t'avais dit que Mika me dirais cela. J'ai pensé la même chose.

- Mais pourquoi tuer ses parents ? comment est-elle ?

- Elle est magnifique, grande blonde aux yeux bleue, avec un corps à te couper le souffle. Elle est le genre de fille qui a rendu amoureux mon frère. Et le genre de femme qui peut te prendre ton âme sans attendre. Elle est manipulatrice. À première vue, on dirait un ange, mais son âme doit être plus noire que le mien.

- Personne n'a une âme plus noire que la tienne Ky.

- Tu m'offenses Mika. Cette chère jeune femme est vraiment pleine de surprise , elle te surprendrait.

– Sait-il que nous avons sa deuxième main ?

- Non, mais nous n'allons pas le laisser longtemps dans le doute.

- J'aurais fait de plus en plus de recherches afin d'être sûre de ce qu'elle n'est pas derrière cet incendie. Je sais que les trèfles recrutent vraiment des personnes lorsqu'ils sont encore très jeunes.

- Oui Mika fais des recherches sur sa famille et sa meilleure amie, Liz chamberlain.

- Concernant ma petite Liz ses parents sont morts également. Fuite de gaz apparemment. Me dit Zack.

- Mika, je te laisse t'occuper de cela.

- Très bien, j'élargis mes recherches de sa naissance jusqu'à aujourd'hui.

- Elle s'appelle comment Ares ?

- Elle se nomme Cornelia cette information doit rester entre nous, je ne souhaite pas que nos ennemis soient tenté de la récupérer avant que nous ayons finalisé notre plan.

- Bien, concernant ton père, j'ai eu l'information qu'il nous fallait, son adresse. Ses voyages sont fictifs, il est à Londres depuis huit mois, dans une résidence secondaire.

- Claire est-elle avec lui, elle savait qu'il était à Londres ?

- Ton cher papa fréquente une jeune femme, elle a dix ans de moins que lui, il fait croire à Claire qu'il a du boulot pour s'envoyer en l'air avec cette femme, elle s'appelle Éloïse et il lui fait croire à qu'il est un homme d'affaires.

- Alors comme ça il trompe Claire ?

- Oui.

-Que de bonnes nouvelles, ainsi envoie les photos à Claire à partir de notre serveur, je veux qu'il sache que cela vient de moi. Et dans quelques jours envoie le également à mon frère. Nous allons lui laisser un peu de temps. Il sera surpris de se rendre compte que son paternel qui soi-disant était toujours en voyage trompe sa belle-mère préférée.

- Pour ton père tu veux qu'on s'occupe de lui ?

- Non, lui, je me le garde Zack.

J'observe les cartes sur la table et en tire une au sort, c'était cinq membres des carreaux, qui malheureusement ne seront plus de ce monde d'ici demain. Nous utiliserons la méthode des trèfles afin qu'ils pensent que cela venait d'eux. Quoi de mieux que de mettre en conflit deux groupes que je déteste.

- Zack, je te laisse avec Adrian vous occuper de ces cinq personnes.

- Nous allons y aller tout de suite.

- Je vais voir la belle au bois dormant.

- J'ai l'impression qu'il y a eu quelque chose entre toi et cette belle au bois dormant.

- Il n'y a jamais rien eu entre nous Max.

Il m'observe avec un sourire en coin.

- Quand tu te décideras à la tuer, je voudrais y assister.

- Tu seras aux premières loges Max.

Je me dirige vers les escaliers afin d'aller prendre une douche.

Cornelia était toujours endormie, j'entre sous l'eau froide, l'eau ruisselait sur mon visage. Les parents de Liz sont morts de la même manière que la famille de Cornelia.

J'ai l'impression de vivre une histoire qui se répète.

Je sors de la douche une serviette à la taille et allume la première clope que je trouve sous ma main. Je la vis de réveiller lentement et me regarder totalement perdue.

- Alors ces heures de sommeil ?

- Putain, je croyais que c'était un rêve.

- Un rêve avec toutes ses blessures sur toi, je te croyais beaucoup plus réaliste Trèfle.

- Réaliste, tu sais combien d'années de prison, tu encours ?

- 10 ans ou 15 ans. Je ne ferai ne serait-ce qu'une seule minute en prison belle-sœur, donc il faudra attendre encore.

- Un jour, tu me le paieras.

- Ça je ne crois pas. Mais continue de rêver.

- Je ne sais pas comment tu peux croire que je suis cette fille, tu es un malade mental.

— Je ne sais pas comment tu fais pour mentir aussi bien, car sache-le, tu as une façon très professionnelle de le faire.

- Je ne suis pas une menteuse Kyrell.

- Alors, nous ne sommes plus beau-frère et belle-sœur ? Mon prénom sonne si beau dans la bouche de la menteuse que tu es.

- Ismaël va me retrouver.

- Oh ton cher faux mari a appelé plusieurs fois sans réponse claire. Il m'a même demandé de l'aider, qu'il était amoureux de toi, et tant de choses dégoûtantes,  qui me font encore plus détester l'amour.

- L'amour n'aime pas vraiment les enculés.

- Mais l'amour aime bien les petites petasse qui aime se faire doigter.

- Tu es d'une vulgarité, tu me dégoûtes.

- Alors si nous devions parler du dégoût, je pense bien qu'il porterait ton prénom, Cornelia.
Demain, je ramène une coiffeuse, retour au blond.

- Je n'ai pas envie de redevenir blonde Imbécile, je veux rentrer chez moi.

- La sécante de tout à l'heure ne t'a pas suffi ? Tu en veux plus ?

- Quoi ? Ses petites égratignures, putain, tu es tombée sur la mauvaise personne.

- J'adore ta mentalité résisté à la douleur quelle force Huda, tu m'épates de jour en jour.

- Tu as réellement de la chance que je sois attaché à ce lit sinon je t'aurais défoncé la gueule.

- Et si tu n'étais pas trèfle, je t'aurais déjà baisé.

Elle hoquette et se tait d'un coup. Enfin putain, elle n'arrête jamais de l'ouvrir.

- Même avec un couteau autour de la gorge, je ne coucherai jamais avec toi.

- Quelle mythomane, je n'ai pas eu besoin de te mettre un couteau sur la gorge pour avoir ce que je veux belle-sœur.

- Tu veux bien me laisse retourner à ma vie.

- Il faudra déjà que tu en es une vie.

- Je dois parler à Liz. Il faut qu'elle sache que je vais bien.

- Sinon quoi ? Elle va mourir sans toi ?

- Il faut absolument que je lui parle.

- Il y a quoi entre vous deux ? Comment tu as rencontré Liz ?

- Cela ne te concerne en rien petit con. Je veux parler à Liz.

- Pour lui parler il faudra que je le veuille et ce n'est pas le cas. Fais-moi plaisir, tais-toi.

- Un de ses quatre, tu verras que tu t'es trompé de personne là, on verra comment tu vas faire.

- Je t'aurai tué avant. Alors raconte-moi, toi et Liz ?

- C'est ma meilleure amie, c'est tout ce que tu as savoir.

- Ta meilleure amie au point que vos parents soient mort de la même manière, qu'elle amitié !

- La mort de mes parents n'est pas un sujet qui te concerne petite merde.

- Alors pour toi, c'était quoi ? Père violent, mère narcissique, c'est quoi ton histoire ?

Kyrell, il faut vraiment que tu comprennes que tout le monde ne déteste pas sa famille comme toi. Mes parents m'ont aimé, j'ai été une fille éduquée dans une famille heureuse. Le fait que ton père ait été un connard n'en fait pas une généralité pour le père des autres.

Je m'avance vers elle et m'installe à côté sur le lit.

- Blondie, j'ai encore tout mon temps. Je vais te faire suivre quelque chose en direct. J'aime le fait que tu saches ce qui t'attend dans quelque temps.

Je clique sur le bouton de ma chambre qui donne sur la salle des miroirs.

Cette salle a été mise en place pour les traîtres, tous les gardiens, ou toute personne qui trahissait notre organisation était exécuté ici.

Cette salle me permettait d'être la personne que je vois dans le miroir. Rien et rien d'autre qu'un monstre.

Attaché des pieds et des mains au centre, un homme, avec qui j'ai eu à travailler pendant des années, que j'ai tant apprécié et tant respecté. Mais il y a quelques jours j'ai découvert que celui-ci donnait des informations aux trèfles.

J'entre dans la salle mon arme à la main.

- Tu ne vas pas faire ça n'est-ce pas?

Ma chère belle-sœur me regarde sous le choc, comme si elle n'y croyait pas. Eh bien ! Autant lui offrir le spectacle dont elle rêve tant.

- Bonsoir Kyle.

- Ares, je te jure que cela n'a eu lieu qu'une seule fois. Juste une seule. Je n'aurais jamais dû je le sais.

- Kyle rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis. Alors, je te remercie pour toutes ses années, tu as été un gardien formidable. Mais tu n'as plus de place dans cette organisation.

Je remarque que Zack avait déjà mis l'essence sur le sol.

J'inspire une dernière fois ma clope et la jette au sol. Les flammes jaillissent lentement jusqu'à l'atteindre. Ses cris irritent mes oreilles et je le vis brûler vivant. Je retourne les talons et rentre dans ma chambre. J'active le bouton et referme les portes.

Cornelia avait fermé les yeux et mis ses mains sur ses oreilles le corps tremblant comme une feuille.

- Comme nous venons de finir notre film, je t'écoute comment à tu rencontré Liz ?

- Tu es un monstre.

- Je le sais ça, belle-sœur, j'aime l'entendre plus souvent. Mais à la différence de toi, je suis un monstre qui assume l'être. Par contre, toi, tu es hypocrite avec toi-même.

- Même un monstre a une conscience, toi, tu n'as rien, tu n'as pas d'âme, tu te mets en serviette, et tu brûles un homme dans une salle contigu à ta chambre. Il n'y a que quelqu'un de malade pour faire cela.

- Ma question est claire Cornelia, comment as-tu rencontré Liz ?

- Dans un foyer. J'ai été placé avant d'être repris par ma tante, elle est morte à mes dix-huit ans.

J'ai l'impression que toutes les personnes qui la rencontre finissent par mourir.

- Dans quel foyer ?

- Je n'en sais plus rien merde. Il était à Bristol, et pas à Londres.

- Je ferai mes recherches.

- Pourquoi Liz ?

- Pourquoi pas Liz ?

- Tu as eu ton rituel du sang avec elle ?

- Mais de quoi tu parles ?

- Du fait que si tu es la deuxième main de ton porteur, Liz est ta gardienne, et si elle l'est réellement, je sais comment avoir ce que je veux.

- Je ne sais même pas de quoi tu parles, c'est quoi le rituel du sang.

- Tu le sauras quand tu verras ta meilleure amie brûler dans la salle des miroirs trèfle, Liz est ton talon d'Achille.

Point de vue du parrain

Cela fait 36 heures que ce foutu mariage devait être concrétisé. Je venais de rentrer à Manchester, dès que j'arrive dans ma résidence secondaire mon téléphone se mit à sonner, je décroche trois minutes plus tard.

- Bonjour,

- Bonjour Christopher, pourquoi m'appelles-tu ?

- Mon frère se mariait aujourd'hui et je crois que sa femme a été kidnappée par mon autre fils.

- Tes problèmes ne m'intéressent pas et tu le sais Christopher.

- Tu es le seul qui puisse me régler ce problème.

- Comment s'appelle ta belle fille ?

- Cornelia Aziza.

Un sourire se dessine sur mes lèvres et je réfléchis une nouvelle fois, je l'avais prévenue. Donc Ismaël est le fils de Christopher.

- Je sais que ta deuxième main, elle est la plus compétente permis toute, je sais qu'elle peut la retrouver.

- Ma deuxième main est ma propriété privée, je ne te laisserai plus parler d'elle.

- Tu n'as jamais voulu me la présenter, combien de temps dois-je attendre ?

- Tu m'as appelé pour ma deuxième main , ou pour ta belle fille Christopher ?

- Ma belle fille. Mon autre fils est un malade mental. Il est un gardien des piques.

- Tu veux que je le tue si je la retrouve ?

- Non, ramène-moi juste ma belle fille, mon fils, j'en ferai une affaire personnelle.

-Et j'y gagne quoi Christopher ?

- Donne-moi un montant. Peu importe le prix.

- Je ne veux pas d'argent, tu sais très bien ce que je veux.

- Je ne peux pas te donner ma carte et tu le sais.

- Alors bonne chance avec ton fils et ta belle fille, sacré ménage à trois.

- Ni...

- N'ose même pas le répéter ou je te ferai tuer dans la seconde compris.

- Cette fille que tu gardes sous ta botte. Je sais elle que tous nos plans sont autours d'elle.

- Elle est ma protégée.

- Tu ne souhaites pas qu'on la rencontre pour quelle raison ?

- Parce que ma deuxième main, n'est pas qu'un trèfle. Jamais tu ne la rencontreras mon ami.

- Bien. Et pour ma belle fille ?

- Ta belle fille ne sera rien d'autre qu'un autre dommage collatéral, la famille ne fait pas partie de mes compétences.

Je raccroche et me sers un verre de vin. Sacrée journée, je comprends mieux les dix mille appels manqués de Liz. Je pose mon téléphone sur la table et allume mon PC.

Je ne m'inquiète pas pour Cornelia, jamais, elle va s'occuper de cet homme. D'ici à un mois, le fils de Christopher ne sera plus un problème.

J'allume ma cigarette et essaye d'informer les autres membres de la congrégation.

Cornelia est la personne la plus importante de ma vie, et la plus loyale. Notre relation est empreinte de conflits, mais je la connais assez bien pour savoir qu'elle ne se laissera pas tuer.

Alors un des fils de Christopher est des piques.
Je me décide à appeler Liz, cette fois-ci, elle devait continuer la liste afin que nous ne perdions plus de temps.

- Parrain.

- Tu n'as pas protégé ta porteuse Liz.

- Je le sais parrain, vous êtes au courant ?

- Oui, je suis au courant, c'est un fameux Kyrell qui l'a kidnappé, tu sais quoi sur cet homme.

- Je sais que je vais brûler la boîte de nuit ce soir.

- Brûle-le et s'il y a du monde à l'intérieur fait toi plaisir.

- Je ne lui ai jamais fait confiance ce fils de pute.

- Ce fils de pute comme tu dis est un pique, un gardien.

- Un gardien des piques, c'est une blague ?

- Non Liz, alors tu sais très bien ce qu'il va se passer.

- Cornelia va se débarrasser de lui.

- Mais elle le fait assez bien. Il ne s'attendra pas à ce cataclysme.

- Parrain cet homme est bien plus qu'un gardien.

- Tant mieux, il me tarde d'avoir son cadavre sous mon palier qui qu'il soit. Tu sais ce que tu as à faire gardienne.

- Je le sais, Bon séjour à Manchester parrain.

- Bonne nuit Liz.

Fin du point de vue du parrain

        

Point de vue de Kyrell.

Amy jouit une seconde fois dans mes bras alors que mes mains emprisonnaient ses cheveux. Cette femme crie plus fort qu'une chanteuse d'opéra ,putain. Je la rejoins et la vis resserrait son vagin autour de ma queue.

Je me retire d'elle et me lève du lit. Putain, je n'en ai tiré aucune satisfaction.

- Tu vas bien Ky.

- Habille-toi et va-t'en Amy.

- Il t'arrive quoi, tu ne me demandes jamais de partir dès le premier round.

– Je n'ai pas d'explication à te donner Cornelia.

Putain.

- Cornelia ? C'est une blague ? Tu m'as donné le nom d'une autre fille ? C'est une putain de blague.

- Au moins avec elle, je suis sûre de prendre mon pied même si ce n'est que dans mon cerveau. Rentre chez toi Amy. Je n'ai plus envie de ye voir.

- Je ne m'en irai nulle part Kyrell. Je ne suis pas ta salope.

- Oh si tu l'es, quand je veux, où je veux, dans tous les sens, ta chatte en manque de douceur me réclame matin, midi et soir. Alors, je m'en fous totalement.

Je m'approche d'elle et empoigne ses cheveux.

- Maintenant rentre chez toi avant que je ne me charge de te faire bien pire que te baiser.

Elle se relève dans le silence et se rhabille rapidement. Je me dirige vers la salle de bain sans me retourner.

- Je suis tombée amoureuse de toi Kyrell.

Tout ce que je voulais éviter, putain, pourquoi elles toutes ne se limitent pas qu'au sexe.

- Je ferai virer sur tes comptes assez d'argent pour que tu puisses prendre soin de toi et te refaire une vie. C'est la dernière fois que l'on se verra Amy.

- Kyrell cela fait un an... je...

- Max t'accompagnera.

J'entre sous la douche et allume la chasse d'eau une seconde fois. J'avais laissé Cornelia dans ma chambre pour rejoindre Amy un étage plus bas.

Après ma douche, j'enfile un pantalon et un pull et me dirige vers ma chambre en réfléchissant. Amy n'était pas faite pour moi, et je n'étais pas fait pour elle. Notre relation restait pour moi purement sexuel, malheureusement, elle vient de tout détruire toute la sympathie que j'avais eue pour elle. Lorsque j'arrive devant ma chambre, j'entends des voix.

J'ouvre lentement la porte et la vis se retournait encore et encore dans le lit, encore endormie.

- Non... je t'en supplie, papa... Ne me fais pas cela... je t'en prie...

Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, elle agrippe les draps avec ses mains. Son visage devient tout rouge, et d'un coup, elle commence à hurler, elle criait si fort que j'en étais pétrifié.

Je m'approche, elle était dans son sommeil, mais en sueur , ses yeux bleus s'ouvrent et ses hurlements s'arrête.

- Tout va bien ?

Elle baisse les yeux sur ses mains et serre ses jambes contre sa poitrine. Je n'étais plus en face de la femme forte et confiante qui était entrée dans ma boîte de nuit, j'étais en face d'une jeune femme désemparée et totalement perdue.

Elle éclate en sanglot et serre plus fort ses jambes contre sa poitrine.

Je m'installe dans le lit et la porte pour qu'elle s'installe sur mes jambes mes bras la recouvre comme une couverture et elle pleure contre ma poitrine de plus en plus fort.

- Je... je veux... rentrer chez moi.

- Je sais...

Sa chaleur corporelle me fait réaliser que je ne voulais pas que mon frère vive cela. Qu'en réalité, j'étais jaloux, jaloux de savoir qu'elle pouvait être à lui.

Une demi-heure plus tard, elle se rendort dans mes bras, mon téléphone se mit à sonner je remarque directement qu'il s'agissait de Bruno.
Je décroche rapidement la gardant contre moi.

- Nous avons un petit problème Ares.

- Aujourd'hui ta belle-sœur ou sa sœur jumelle a fait brûler toute l'aile gauche de la boîte de nuit .

- Ma belle-sœur, tu sais très bien qu'elle est avec moi et non à Londres.

- Ares, je jurerai avoir vu le sosie de Cornélia ici. Je te le jure, la même chevelure blonde, les mêmes yeux, le même putain de regard. Une bouteille d'essence à la main et prête à tout allumer.

- Des morts ?

-Non. Kyrell ?

- Oui Bruno ?

- Et si tu t'étais trompé, et si trèfle était toujours à Londres.

- Alors qui je tiens dans mes bras ?

- Et si Cornelia n'était pas Trèfle ?

- Putain de merde Bruno...

- Je suis totalement perdue Ky.

- Celle que j'ai dans mes bras est trèfle.

- Si celle qui est dans tes bras est trèfle, qui est celle qui a essayé de nous allumer aujourd'hui ?

C'est quoi ce bordel ?

- Je serai à Londres demain matin Bruno.

Bisous et bonne nuit les filles ☺️

Alors vos avis ?

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