Chapitre 26 : Qui est Kyrell Ares Vasilkova ?

J'ai atterri à Moscou vers 2 heure du matin, la seule personne étant au courant de mon arrivée était, Max. Il est passé me récupérer à l'aéroport et après un très long trajet, nous avons pu rejoindre le manoir de Kyrell.

- Il est en train de dormir. Me dit-il alors que je retirais mes bottes.

- Tu penses qu'il va vouloir me parler ? Lui demandais-je suspicieuse.

- Il m'a fait savoir que tu jouais beaucoup dernièrement et qu'il n'avait pas de temps pour cela. Je pense que tu sais pourquoi tu es là Cornelia, et tu sais également à quel point il est amoureux de toi. Kyrell déteste ne pas avoir le contrôle. Un peu comme nous tous finalement.

- Je vais aller affronter ma vie.

Il rigole et passe une main dans ses cheveux. Alors que je ressentais de l'angoisse rien qu'à l'idée de rejoindre les escaliers.

- Cela fait quoi ?

- De quoi parles-tu ?

- Cela fait quoi d'être l'objet des rêves de quelqu'un, sa plus grande obsession et en même temps sa plus grande force.

Maxwell inspire et se tient à la rambarde en me
Fixant dans les yeux.

- Le soir où tu as éliminé Marcel, je n'ai pas dormi de la nuit. Je suis censée protéger un homme qui l'est déjà à tes côtés. Il ferait n'importe quoi pour que tu sois heureuse, donc marie-toi avec lui s'il te plaît, il mérite d'être heureux. Il mérite d'avoir quelqu'un comme toi. Je suis peut-être très calme, sans travers, mais je vous ai observé, j'ai vu dès le premier jour qu'il t'a ramené à la maison, que tu lui prendrais son cœur en entier. Mais je n'aurai jamais cru qu'il prendrait ton âme et toi la sienne et que tu l'aimerais autant.

- Max...

- C'est un petit garçon torturé qui a beaucoup souffert, Zachary ne l'assume peut-être, mais nous ne l'avons jamais vu aussi heureux depuis que vous aviez tout repris à zéro. Alors merci.
Ky m'a sauvé la vie tant de fois que je ne saurai les dénombrer. C'est quelqu'un de bien qui n'a pas connaissance de sa bonté. Je ne demande qu'une chose, qu'il soit heureux. Il revit à chaque fois que tu es auprès de lui. Tu es sa red card mademoiselle Alexander.

- Je... merci de me dire cela...

- Tu sais la red card n'est pas forcément la personne qui tue ou qui dirige tout ce système de merde qui nous a tous fait vivre un enfer. La red card est celle qui assemble ses hommes, qui aime sans condition, qui y croit jusqu'au bout. Tes parents ont fait le bon choix, car malgré toutes tes conneries, tu es quelqu'un de bien au fond. Ky est meilleur à tes côtés.

Je hoche la tête et efface la larme qui venait de traîner sur ma joue. Il disparaît du couloir, il me faudra une dizaine de minutes pour le décider à aller rejoindre, Kyrell a l'étage.

J'ouvre lentement la porte et le retrouve endormi, j'avance et le découvre torse nu, avec un pantalon de pyjama. Je retire mon jean et mon pull et enfile le t-shirt qui était posé dans le fauteuil.

Quelques instants plus tard, je rejoins la chaleur de ses draps et prends le temps d'observer chacun de ses traits. Il est incroyablement beau, et je n'ai de cesse de lui faire savoir. Cet homme est la réincarnation de la perfection. Ses épaules larges, et ce corps pourrait détourner plus d'une personne. Il semblait si paisible, je ne voulais pas le réveiller. Je rabats la couverture sur nos corps et ferme les yeux.

Je commençais à être pris de Morphée lorsque je sens quelqu'un au-dessus de moi avec un métal froid contre mon front, c'est une blague. J'ouvre lentement les yeux, et observe Kyrell au-dessus de moi.

- Qu'est-ce qui ne va pas bien chez toi BORDEL DE MERDE ? Dis-je sous le choc.

- PUTAIN TU NE POUVAIS PAS ME PRÉVENIR ?

Non, mais il pensait avoir qui dans son lit ce petit con ?

- Retire cette arme de ma tempe ARES. TOUT DE SUITE MERDE !

Il met son arme à côté avant de me fixer droit dans les yeux.

- Que fais-tu ici Lia et puis dans mon t-shirt ?

- Tu m'as manqué, et je voulais te voir. Dis-je en posant ma main sur sa joue.

- Tu es dingue, tu le sais ça au moins ?

- Oui. Tu vas bien ?

- Oui.

Il s'allonge sur moi en soufflant, sa tête entre mes seins. Il frotte son visage contre celles-ci avant de relever son visage sur le mien.

- Putain, tu m'as manqué. Lui dis-je en embrassant son front.

Il me fait grand sourire.

- C'est très maternel ce que tu viens de faire.

- Je suis désolé de m'être comporté comme une vraie peste.

- Non, tu n'étais pas une peste, qu'est-ce qui t'amène ici ?

- J'accepte de t'épouser.

Il hausse le sourcil, un sourire béant collé sur ses lèvres.

- Et si moi, je ne le veux plus.

- Tu n'as pas le choix. Tu es à moi et je suis à toi, alors on se marie.

- Tu es sérieuse ? Cornelia, je ne me suis jamais autant contrôlé depuis que tu as décidé de faire ta grève de merde.

- Je me suis excusé, et puis ma grève de merde est officiellement terminé.

Il se relève entièrement de mon corps et je pose ma jambe sur son torse, ses yeux me scrutent au millimètre près. Je pose mon pied sur son membre que je sens chaud. Putain, il me manque terriblement.

- Enfile un pantalon et tes chaussures, on s'en va.

- Ou veux-tu que l'on aille. Ky, je veux que tu me baises dans ce lit. Demain, nous ferons toutes les choses que tu voudras.

Point de vue de Kyrell.

Ma petite blonde m'observait avec impatience croyant que j'allais être sous sa botte comme d'habitude. Je lui fais mon plus beau sourire. J'allais la baiser jusqu'à ce qu'elle ne tienne plus debout, ou qu'elle s'évanouisse, mais tout ce que je veux faire ne peut être fait ici. Mes hommes risquent de me détester demain matin.

Son pied se frotte contre mon membre qui se durcit de plus en plus, bordel, j'ai tellement envie de la prendre. Cette fille était devenue si perverse que j'en perdais mon russe.

Tu es vraiment faible, me rappelle ma conscience.

Cornelia m'observe dans les yeux, bordel cette femme était pire que le diable. Cette moue sur les lèvres me fait perdre la tête. Je n'aurais jamais cru vouloir autant une femme. Elle m'excite et me tient entièrement par les couilles. Quelle putain de torture ! Et quel homme faible, je fais.

- Comment es-tu arrivé ici ?

- J'ai pris deux avions différents, tu as vidé ton appartement et ramener mon chien. J'ai eu peur d'être allé un peu trop loin.

- Essayer de me tuer plusieurs fois de suite , c'est cela aller un peu trop loin. M'interdire de te toucher c'est un plaisir que j'ai décidé de te donner. Tu voulais te venger et je le méritais. Sinon Lia même si chaque membre de ma famille quittait sa tombe et me demandait de ne pas te toucher, je n'en ferai rien. Et puis mon pays n'est pas ton putain de marché, tu n'arrêtes pas d'aller et venir sans prévenir.

- Tu voudrais que je te prévienne à chaque fois que je me déciderai à venir te voir ? Nous habitons ensemble, je ne préviens pas pour rentrer à la maison.

- Acceptes-tu de vivre avec moi ? Ou non attend tu ne te décides de vivre avec moi que quand cela t'arrange Kate. Nous habitons ensemble quand madame veut du sexe du matin au soir, lorsque madame est en colère et qu'elle boude, elle rejoint son appartement. JE NE SUIS PAS TA CHOSE KATE.

- Tu n'es pas ma chose Ky, tu es mon amour. Je suis désolée pour mon comportement, je ne suis qu'une petite conne. Cesse de m'appeler Kate s'il te plaît. Ky, nous habitions ensemble il y a encore quelques semaines. Je veux me marier avec toi.

- Cornelia ce jeu du chat et de la souris ce n'est pas pour moi. Je ne cherche pas à avoir Milles choses, je veux juste être avec toi, mais il faut toujours que tu cherches un problème là où il n'y en pas. Nous ne sommes plus des enfants.

- Je sais bébé, je veux me marier avec toi.

- Je crois que je vais réfléchir à ta proposition.

Je fais redescendre sa jambe de mon torse et remarque qu'elle portait un string blanc, qui semblait d'autant plus humide. Je lui fais mon plus beau sourire et m'allonge sur elle. Ses doigts retrouvent mes cheveux et je me sens d'autant plus détendu.

- Tu termines quand ton année ?

- Dans trois mois. Tu voudrais qu'on aille à Londres ensemble ?

- Je pensais que tu bannissais Londres.

- C'est la raison pour laquelle j'ai envie d'y aller avec toi, je me sens bien à partir du moment où tu es auprès de moi.

- Bien, je viendrai avec toi.

Je savais à quel point Londres était un point sensible pour elle. Tous ses souvenirs la torturent en permanence. Ces malheurs ont commencé dans cette ville. Ce que ma blondinette ne sait pas, c'est que quel que soit l'endroit où elle ira, même si ce pays est le plus crade et complexe au monde, je le trouverais beau, car elle y sera.

- Tu es sûr de vouloir m'y accompagner ?

- Oui. Où veux-tu aller en premier ?

- En Essex, je voudrais te présenter mes parents. Même si c'est bizarre de présenter l'amour de sa vie à deux pierres tombale.

- C'est important pour toi ?

- Oui.

- Alors, je serai là. Parle-moi de tes parents.

- Je t'avais déjà raconté ce que j'avais eu à voir sur les vidéos. Ils avaient une maison sur une île, c'est dans celle-ci que je me suis cachée ses deux dernières années.

- Elle est comment cette maison. Dis-je me relève pour observer son visage.

- Elle est magnifique, j'ai beaucoup de baies vitrées et je vois la mer à perte de vue, Bella aime beaucoup cette maison. Là ba, je ne suis pas Lady Kate ou je ne sais quoi, je suis une jeune femme de 25 ans qui croque la vie à pleines dents, qui monte sur des tables pour danser. Je suis celle qui joue avec les enfants sur la plage, je redeviens une enfant. C'est mon coin de paradis l'air est pure, tu t'y plairai, Miller adore cet endroit.

- J'ai hâte que tu m'y invites. Mes chiens sont accros à la neige, c'est pour cela que je ne les ramène que très rarement au soleil.

- Nos chiens bébé les nôtres.

- J'aime beaucoup quand tu me dis nous, je suis peu inclus dans la vie des gens à part ceux de mon groupe.

Elle prend mon visage dans ses mains et m'embrasse tendrement.

- Tu es ma famille Ky et je ne ferai plus rien dans ma vie sans que tu fasse partie du voyage.

- Mon frère, me disait souvent que je n'étais qu'un rejeton et que tout le monde me regrettait. Plus jeune, j'y ai cru, tu sais, pendant très longtemps j'y ai cru, je me suis détesté d'avoir été la raison des malheurs de ma mère. Après, je t'ai rencontré, cette nuit dans cette boîte de nuit, j'ai touché une femme qui m'était pourtant interdite sans le savoir. Puis à chaque fois que je te voyais, j'avais besoin de plus, plus de toi. Mon père avait vu comment je t'observais, il me l'a fait savoir après que tu as disparu du mariage,

- Que t'a-t-il dit ? Demande-t-elle en m'embrassant à nouveau.

- Il m'a fait savoir que je te regardais avec beaucoup d'insistance. Et ce connard m'a dit je cite, un beau-frère ne regarde pas sa belle-sœur de cette manière. Alors, je me suis permis de lui répondre en une seule phrase. Je lui ai dit, que je tuerai Ismaël et que toi , ma lady, tu serais mienne. Je n'ai pas eu tort, car trois ans plus tard, tu es dans mes bras et tu viens de dire oui à ma demande de mariage. Le monde est plein de surprises.

- De mon côté, j'ai été tellement formé à duper, trahir, mentir et tuer, que chaque membre de mon corps n'était destiné qu'à ça. J'ai fait beaucoup de mal autour de moi. Huda Cornelia Aziza, était un mercenaire et une femme qui se haïssait, j'en ai voulu au monde entier pour ce qui m'était arrivée étant plus jeune. J'ai aimé le parrain, je l'ai pris pour mon sauveur, donc le jour de la réunion, apprendre que j'étais Kate, que le parrain m'avait dupé , et assumer être le poids de cette organisation était trop pour moi.

- Le parrain est un connard que j'ai toujours haï, mais tu n'as jamais été une mauvaise personne, tu n'as pas eu d'enfance.

- Nous n'avons pas eu d'enfance. Je ferai de sorte que cela n'arrive jamais à nos enfants.

- Tu veux réellement avoir des enfants ? Du moins est-ce que tu souhaites que nous en ayons ?

- J'aurai voulu, il y a un mois encore, je t'aurais dit non, mais oui, j'en veux avec toi. Le problème se situe dans le fait de le pouvoir, car j'ai subi une intervention étant plus jeune, tu le sais aussi bien que moi. Cela fait plusieurs fois que nous entretenons des relations sexuelles non protégées et je ne me suis jamais inquiété, car je n'ai pas le faire. J'adorerais porter ton enfant Ky, mais puis je en avoir ça, c'est un autre sujet...

À cet instant, je haïssais encore plus le parrain. Je ne verrai jamais son ventre devenir arrondie, et je ne la verrais jamais porter notre enfant.

- Tu voudrais que nous allions parler à un gynécologue demain ?

- Oui, nous pourrions essayer d'y aller demain.

- Bien, tu m'avais dit avoir retrouvé les journaux de tes parents et de tes grands-parents, la maison où ils allaient s'installer et leurs habitations. Qu'à tu retrouvais d'autres ?

- Mon héritage. Elle rigole, puis reprend son sérieux.

- J'ai retrouvé toutes les familles fondatrices, leurs descendants, j'ai retrouvé un tableau, peint par mon arrière-grand-père, il se trouve dans ma maison sur l'île. Au delà de cela, j'ai compris qui j'étais réellement. Ces deux dernières années, j'ai noyé ma réalité dans l'alcool et le sexe.

Je détourne mon visage ce qui lui tire une explosion de rire. Elle me renverse pour se mettre au-dessus de moi, son menton contre ma poitrine et ses yeux bleus scrutant mes faits et gestes. Bon dieu que j'aime cette femme.

- Lorsque nous nous sommes croisé en Italie, j'ai eu l'impression d'être dans un rêve.

- Tu allais rentrer avec Jayce...

- Tu m'en veux encore pour cela ? Tu te fous de moi j'espère ?

- Non je ne t'en veux pas pour cela, j'étais jaloux, et fou de rage de te voir l'embrasser et vous bécoter à l'extérieur de la boîte de nuit.

- Je n'en avais absolument rien à faire de tes sentiments à ce moment-là, je te haïssais, de plus je t'aimais, mais je te détestais en même temps, je t'en voulais.

- Je sais.

- Bref, où voulais-tu que l'on aille ce soir ?

- Dans un endroit insolite. Nous irons demain. Je suis épuisée , j'ai eu une très longue matinée.

- Tu as fait quoi aujourd'hui ?

- Ma tante à décider d'aller s'installer en Grèce avec son nouveau petit ami, que je déteste à l'occasion donc nous avons passé la matinée à nous disputer. Ensuite, je me suis disputé avec Zachery, car il m'a séparé de Harry avant-hier lorsque je lui donnai tune raclée à, je l'ai retrouvé avec une femme...

Je regrette immédiatement mes mots lorsque son regard change et qu'elle se relève instantanément.

- Il était avec quoi ? Qui ? Une autre femme ? QUAND ? JE VAIS TUER CE CONNARD !

Sa respiration devient saccadée et je ressens sa colère sourde. Harry était stupide et moi, je devais la fermer. Bella et Lia ont une relation que je ne comprendrai jamais, mais que j'accepte, car c'est la seule qui réussi à raisonner la femme que j'aime. Elle n'avait pad la même relation avec Liz. Avec Elisabeth, ma jolie blonde était un peu plus dans la réserve et la protection. Avec Kiara, elle se lâche, et devine une tout autre femme, elles se comprennent en un regard.

- C'était avant-hier, Lia. Écoute...

- Non ! Je n'écoute pas. Tu lui as bien botté le cul ? Rassure-moi, car sinon je prends le premier vol pour détruire le visage de cet imbécile. BELLA L'A ATTENDU ! Elle n'est pas comme moi, elle n'a pas fréquenté d'autres hommes, elle lui a dit qu'elle l'aimait et depuis ton ami ne cesse de la faire tourner en rond. J'ai toujours su que c'était un connard. Il ne la mérite pas. Alors rassure-moi que tu ne l'as pas raté, dis-moi que tu as cogné assez fort.

- Bébé, il l'aime aussi.

Ses yeux me fusillent comme si j'étais une cible à abattre.

- Il ne l'aime pas. Il ne ressent rien pour elle. Putain ça fait trop longtemps que cela dure. Tu ne l'as vu pas quand elle est dans le mal. Tu ne l'as pas vu lorsqu'elle arrive sur l'île la tête dans le cul, sans réussir à faire une seule chose. Sa famille pense que c'est l'homme parfait alors que ce n'est qu'une merde de première. Il couchait avec cette femme ? Je t'en prie dit moi ?

- Non. Elle était tout simplement assise sur elle.

- Kyrell ne me ment pas. Il a fait quoi pour que tu t'en prennes à lui ?

- Il l'a embrassé dis-je en la ramenant contre moi.

Son corps tremblait et sa colère se faisait de plus en plus vive. Elle prend son téléphone au même moment et compose un numéro que je ne reconnais pas.

- C'est une ligne sécurisée. Où es-tu ?

J'entends la voix de Bella dans le combiné.

- Je vais au Brésil voir mes grands-parents.

- Dis-moi que tu ne lui as pas pardonné. Je t'en supplie.

- Je lui ai défoncé la gueule, ce connard croyait revenir après tout ce temps et que je lui pardonne tout. Non, mais il rêve.

- Putain merci mon Dieu. Je vais faire tuer ce type, tu n'as qu'un seul mot à dire.

- Je ne sais Lia. Je ne lui pardonnerai pas, surtout pas avec ce qu'il m'a avoué. Il était avec une femme et Ky lui a défoncé la gueule, remercie-le pour moi d'ailleurs.

- Je veux que tu sois heureuse Bella.

J'entends un sanglot dans le combiné et vois le visage de Cornelia changer totalement.

- Je t'aime Kiara, tu le sais. Tu veux... que je te retrouve. Je peux demander à Ky s'il peut me prêter son jet. Je te retrouve où tu veux.

- Lia... je suis épuisée. J'en ai marre de me battre pour lui. Je suis épuisée de l'aimer, de ne pas arriver à le haïr.

- Bella... nous ne pleurons pas, tu as oublié...

- Je sais... ces petits cons nous ont rendu molles comme des guimauves. Reste avec Ky, je sais qu'il te manquait. Je resterai avec ma grand-mère et je l'écouterai me raconter ses missions.

- Où est ta mère ?

- Secret défense, même moi, je ne le sais pas, elle ne l'a dit qu'à mon père.

- J'ai envie de tuer Harry. Mais qu'est-ce qui ne va pas bien chez ce type ?

- Tu sais ce qui me fait mal ?

- C'est de ne pas arriver à l'oublier, c'est de ne pas arriver a aller voir ailleurs, c'est de l'aimer chaque jour un peu plus.
Comment je peux être une putain de sadique quand il s'agit des autres et être amoureuse au point de perdre la tête pour un con qui ne cesse de me briser le cœur ?

- Je vais le tuer.

- Non, cette fois-ci, il va regretter chaque jour de sa vie , toutes les fois où il m'a fait du mal. Il le paiera.

- D'accord, appelle-moi une fois à Rio.

- Toujours. Je t'aime Lady Alexander.

-Je t'aime, signorina Bianchi.

Elle rigole et raccroche en posant le téléphone contre sa poitrine. Je ne rivalise pas avec Bella, mais je crois que si elle était un homme, je n'aurais pas tenu. Kate se retourne dans ma direction et m'observe avec un sourire en coin.

- Si je te vois avec une autre femme Kyrell, je te tuerai, toi et cette femme comprise. Et si c'est dans une boîte de nuit où je ne sais où ? Je ferai brûler cet endroit et toutes les personnes qui ont accepté cette situation avec. Compris ?

- Compris ma lady.

Elle écrase ses lèvres contre les miennes et se retourne pour mettre ses jambes de part et d'autre de mes hanches, mon souffle se ralentit et sa bouche me gratifie d'un baiser sensuel et torride. Avant qu'elle ne recule pour m'observer. Cette femme causera ma perte.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi. D'ailleurs qui t'a récupéré à l'aéroport ?

- Max . J'aime beaucoup Maxwell. Je le trouve très loyal et gentil comparé à Zachary. Aïe...

Je la pince pour qu'elle se taise.

– Parlons de nous, ou veux-tu habiter après le mariage, je sais que tu étudies à New York, que tu adore ton appartement, mais tu as trois appartements à Londres et un bon nombre de propriétés que tu n'as pas brûlée en Essex, puis il y a l'île. Moi , j'ai mon appartement à NYC, mon manoir à Moscou et mon deuxième manoir à latoutsk, mais il y fait très froid, donc je ne suis pas sûr que tu aies envie d'y habiter, après, j'ai deux appartements, à Londres et une maison aux Hampton. Nous avons un large panel de choix.

- Je termine bientôt mes cours, nous pourrions vivre un peu partout, et en été, nous serions sur l'île. En hiver ici.

- Tu souhaites avoir une salle de peinture ?

- Oui, s'il y a un peu de place  bien sûr.

- J'aménagerai une salle pour toi ne t'inquiète pas. Et vu que tu adores les pianos et que j'ai détruits celui que tu avais à Londres, j'en ai un aux Hampton et ici également.

Elle lève les yeux au ciel puis se mord la lèvre en frottant son nez contre le mien.

- Je ne coucherai pas avec toi sur tous les pianos que nous aurons.

- Ce ne serait pas une si mauvaise idée bébé.

- Kyrell... nos relations intimes sont assez bruyante pour ne pas faire encore plus de bruit avec un piano. Et si nous allions embêter Becky.

J'explose de rire, nous avions traumatisé Becky.

- Tu penses qu'elle travaille toujours au café ?

- Non, elle a dû investir, je n'en sais rien.

- Retrouve là bébé et allons accentuer son traumatisme.

- Tu es mauvaise Cornelia.

- Je le sais et toi cher futur époux, sexy, élégant, torride et complexe, tu adores ça.

- Alors nous allons nous marier ?

- Oui, je vais porter ton nom. Une cérémonie simple Ky. Nous, nos amis et nos chiens. D'ailleurs en parlant de chien. Je veux un canecorso.

Je lève les yeux au ciel quatre chiens dans la même maison, ça ne risque pas de le faire, je n'arrive pas à y croire.

- Non.

- S'il te plaît, je t'en prie. Ils sont si mignons et protecteurs.

- C'est Clyde qui t'a mis cette idée en tête ?

- Non, j'adore les cane corso, mais Miller m'a fait de l'œil, le jour de ma visite, du coup je l'ai adopté et je l'aime infiniment, mais je veux un quatrième chien.

- Lia... Non.

- Promets-moi d'y réfléchir au moins...

- Non, car je ne veux pas un quatrième chien.

- Un chat alors.

Je me lève immédiatement du lit, non, mais elle se fout de ma gueule. Elle explose de rire et se retourne dans le lit en continuant de rigoler.

- JAMAIS DE CHATS.

- Comme tu voudras. Mais je veux mon cane corso, c'est une très belle race et ils sont très aimants.

- Je ne t'aime pas assez, tu veux dire ?

- Bébé ça n'a aucun rapport, tu ne vas pas être jaloux d'un chien rassure-moi ?

- Je ne veux pas d'un autre  chien. Dis-je catégorique.

- Pas de sexe tant que je n'aurai pas mon chien .

- Cela me va très bien toute façon ça me fera des vacances.

Elle se relève immédiatement du lit.

- J'ai mal entendu ? Attend, tu n'as plus envie de moi ?

- J'ai dit que cela me ferait des vacances, j'en ai ras le cul de tes grèves à la con, c'est stupide. Tu es la seule à ne pas voir que tu mouilles pour moi ta culotte était trempée il y a encore quelques minutes. Je ne veux pas d'un autre chien, et si tu veux faire une grève cela te concerne. Tu es chiante Cornelia.

- C'est une blague ?

- Non !

- Je rentre chez moi.

- La porte est ouverte.

Elle me défie du regard, mais la sentait blessée, elle se lève du lit et retire mon t-shirt, je me retourne pour ne pas regarder ce corps, qui me fait perdre mes moyens. Je la vois enfiler sa veste et récupérer son téléphone. Elle est vraiment sérieuse ? J'en ai marre de cette gamine puérile. Il faut réellement que je lui parle et qu'on arrête de se disputer en permanence.

- Je vais y aller.

- Assieds-toi dis-je en lui prenant la main.

Elle dégage sa main de la mienne. Ok

- Cornelia Alexander assied toi.

- Non, je m'en vais.

- TU VAS T'ASSEOIR TOUT DE SUITE.

Elle me regarde sous le choc avant de s'installer dans le canapé. Je m'assieds à côté d'elle.

- Que veux-tu de moi Lia ?

- Je veux être avec toi.

- Pourquoi tu cherches toujours la petite bête même lorsque tout va bien ?

- Je... je n'en sais rien.

- Je te veux Lia , ça ne changera jamais, j'ai envie de toi en permanence, si je pouvais, j'habiterais en toi tellement je te désire. C'est pour cela que je hais tes grèves. Je ne peux pas m'éloigner de toi. Et concernant ce chien, nous allons y réfléchir ensemble d'accord ?

Elle se retourne vers moi.

- Ok.

- Je n'ai pas envie de passer ma vie à me disputer avec toi, nous avons passé trois ans de notre vie à nous faire la guerre, je veux t'aimer ma lady. Je veux t'aimer au point de t'étouffer de mon amour, et je veux te faire l'amour tous les jours de ma vie sans cesse jusqu'à ce que nous ne soyons que des épaves qui ne pourra plus se lever d'un lit. Lorsque je te dis que je te veux pour la vie, c'est réel, lorsque que je te dis que je n'aime personne sur cette terre comme je suis éprise de toi, c'est vrai.

- Je t'aime aussi et je ne peux vivre sans toi. Je ne sais pas pourquoi, je veux toujours me disputer avec toi, je ne sais pas pourquoi je cherche la petite bête. Je ne me suis jamais senti aussi aimé par un homme, et cela me fout une trouille bleue Kyrell. J'ai l'impression de me perdre quand tu n'es pas là. Je jouais à la femme forte il y a cinq minutes, alors que j'allais me mettre à pleurer une fois dans la voiture comme une putain de madeleine.

- Vient là. Dis-je en ouvrant mes bras.

Elle se blottit contre moi et me serre très fort contre elle. Je respire contre ses cheveux et la garde contre moi, sans que nous disions un seul mot.

Quelques instants plus tard, elle s'endort dans mes bras. Je la porte lentement jusqu'à mon lit et lui retire sa veste et ce jean qui moulait parfaitement ses fesses. Je m'allonge à côté d'elle en la serrant contre moi, avant de finir par m'endormir, respirant dans ses cheveux et son visage coller contre mon torse.

Le lendemain matin Lia dormait encore à mon réveil. Je rejoins le séjour ou max était installé fumant une cigarette.

- Nuit agitée ?

- Nuit sans sexe... je veux l'amener au club.

- Au club ? Vraiment ?

- Disons que ce que j'ai envie de faire risque de détruire mon lit alors au club oui.

- Espérons qu'elle ne finisse pas à l'hôpital.

-  Si tu fais allusion à l'hôpital du plaisir ainsi oui, elle y sera. Cette fille me rend dingue.

- Il n'y a aucune nouveauté sur ce que tu viens d'avouer.

Je me sers une tasse de café.

- Elle m'a dit oui.

Max me fait un grand sourire, comme s'il était déjà au courant.

- Elle est folle de toi, et te fait un vivre un enfer pour l'avoir rendu aussi accro, si ça, c'est un problème, je voudrais bien avoir les mêmes problèmes que toi Ky.

- Je l'amène au club ce soir. Tu pourrais me trouver un Genycologue, une femme de préférence.

- D'accord, Zack et Mika sont allé voir comment se déroulent les livraisons, nos hommes découvrent de nouveaux marchés, les affaires marchent et c'est assez plaisant. Hier  avant d'aller récupérer Cornelia, j'ai tué un imbécile qui refusait de payer sa dette après nous avoir pris du matos. La police a reçu sa paye du mois, nous avons livré Harry, avant son voyage. Enfin, nous sommes à jour sur tout actuellement.

- Merci frérot. Tu crois que je dois acheter une bague ou que j'attende le jour du mariage ? D'ailleurs, tu as une idée de lieu de mariage ?

- Ou l'as-tu embrasser pour la première fois ?

- La galerie de Londres. Mais vu que nous avons redémarré à zéro à New York, je considère cette ville comme le début de notre vraie relation.

- Pourquoi pas la maison au Hampton, il y a un piano, et Zachary m'a parler de ce que tu avais fait à son piano à Londres. Vous pourriez finir votre soirée dessus.

J'explose de rire et allume ma cigarette en fixant mon ami.

- Elle trouve que baiser sur un piano, c'est trop bruyant. Et je t'assure que ma blondinette est assez bruyante comme cela. Mais les Hampton c'est une super idée, je vais lui demander son avis. Max ?

- Oui ?

- Veux-tu être mon témoin ?

Il me fait son plus beau sourire.

- Tu es le seul à avoir cru en nous depuis le début. Et Lia t'adore.

- Zachary risque de m'en vouloir.

- Il le sait déjà. Il sera mon deuxième témoin , en vue de ses relations avec Lia.

- Je serai ravie d'être ton témoin Kyrell. Ce sera avec plaisir.

- Merci. Prépare-toi mec, je me fais passer la corde au cou.

Il explose de rire, et se lève pour me serrer dans ses bras.

- Je suis heureux à partir du moment où tu l'es.

- Cette folle me rend heureux.

- Tant mieux. Je vais prévenir Jane de vous préparer un petit déjeuner.

-Merci Maxwell.

Je rejoins ma chambre et vis Cornelia toujours endormie. Je m'approche du lit et me décide de la réveiller avec des baisers. Elle ouvre lentement les yeux.

- Tu sens la nicotine.

- Je viens de fumer. Dis-je en la portant pour l'amener à la salle de bain.

- Comment vas-tu ?

- Bien et toi blondie ?

- Tu es obsédé par mes cheveux, j'ai l'impression.

Elle vient tout juste de le comprendre, je ne cesse de parler de ses cheveux en permanence.

- Ils sont mon point faible. Tes cheveux, tes yeux et tes seins. Dis-je en empoignant son sein droit.

- KYRELL, répond-elle faussement offusquée.

- J'aime aussi chaque partie de tes courbes, tes fesses putain, j'adore cul rebondit et ce qu'il cache. J'aime ce qu'il y a entre tes cuisses et chaque partie de ce qui le compose.
Tu es parfaite bébé.

Je la mets debout et elle prend ma brosse à dent au même moment. Je me place derrière elle et l'observe se brosser les dents. C'est crade, je sais , mais quand vous serez obsédés par une femme, vous aurez le droit de me juger.

Elle termine de se brosser les dents puis retire son t-shirt et sa culotte afin de me rejoindre dans la baignoire. Son dos collait contre mon torse.

- Il y a un tatouage que tu as sur les côtes ou le dos, je l'ai remarqué depuis assez longtemps... c'est une carte, rouge, comme la red card, je veux...

- Oui il s'agit de toi. Si c'est ce que tu veux savoir.

Je me penche vers elle pour regarder son visage. Elle avait fermé les yeux et assimilé l'information. Je lui embrasse tendrement la joue.

- C'est le seul que tu aies ?

- Non, j'en ai cinq qui sont reliés à toi. Il y a la carte, l'arbre sur ton dos que j'ai en moins grand sur l'arrière du mollet, la date à laquelle tu as décidé de me reprendre dans ta vie sur l'omoplate, à côté du serpent, la phrase que tu m'as dite pour me dire que tu étais amoureuse de moi. Un trèfle est tombé amoureuse d'un pique. Je l'ai gravé sur mon épaule et le dernier, c'est juste un A majuscule, pour ton nom de famille sur mon poignet.

- Pourquoi l'arbre ?

- Car je voulais vivre tes peines avec toi.

- Tu es sûre d'être réel Kyrell ?

Je rigole avant d'embraser son cou. Elle se blottit contre moi caressant ses fesses contre mon membre à l'occasion.

- Et pourquoi le A sur ton poignet.

- Tu vois lorsqu'on te met des menottes ou des chaînes au poignet ?

- Oui, je vois l'idée.

- Tu m'étais interdite beauté, et cela, uniquement à cause de ton nom de famille.

Elle se retourne pour me faire face. J'en profite pour glisser mes doigts entre ses cuisses. Ce qui lui tire un long gémissement. Ses fesses vont et viennent contre mes doigts, ils suivent chaque rythme que je prends. Son souffle s'abat contre mes lèvres et elle gémit plus fort lorsque j'accélère mes doigts en elle.

- Ky.... Oui... Plus vite...

Je la relève puis retire mes doigts au même moment, j'entre dans la douche avant  de soulever pour plaquer son dos contre le mur.

- Ky... je...

Je la pénètre sans ménagement, putain, c'était si bon de la retrouver. Son vagin se resserre autour de ma bite et je me retire lentement lui tirant un râle avant de m'enfoncer à nouveau en elle. Elle se maintient à mes épaules alors que je la pilonnais de plus en plus fort . Ses cris emplit la salle de bain, je sens ses jambes tremblant même si je grossissais encore en elle, putain ça ne me suffit pas. Elle allait jouir d'une minute à l'autre et moi avec. Elle s'agrippe plus fort alors que la prenait si vite et si durement, nous finissons par ne plus tenir debout, elle jouit, une fois puis une deuxième fois tandis que je continuais de la pilonner jusqu'à ce que je la rejoigne, je sens sa chaleur contre moi m'accueillir comme toujours. Nos souffles se ralentissent même si j'en voulais toujours plus. Je ne pense pas pouvoir attendre ce soir.

Elle respire contre mon torse.

- Putain... Je...

J'allume l'eau chaude sans me retirer d'elle. Elle m'embrasse doucement.

- Kyrell ?

- Oui...

- Je veux que tu me prennes d'une autre manière aujourd'hui.

Mon sourire s'agrandit avec l'impression qu'elle lisait dans mes pensées .

- C'est ce que je compte faire.

- Alors ça ce n'était qu'une piqûre de rappel ?

- Oui bébé. Va t'habiller , nous irons voir le médecin ensuite je m'occuperai de toi.

Une demi-heure plus tard, nous étions dans le  centre de Moscou, dans le bureau de la Genycologue que Max avait trouvé. Heureusement pour nous, elle parlait anglais, ainsi Cornelia pouvait lui raconter exactement ce qu'il s'était passé.

- Bonjour, je suis le docteur Shaik, comment puis-je vous aider.

- Je suis Cornelia et voici ma fiancée, Kyrell. J'ai subi une ligature des trompes à ma majorité, donc aujourd'hui, je ne peux plus tomber enceinte.

- D'accord et aujourd'hui, je suppose que vous en voudriez ?

- Oui, je souhaiterais en avoir.

- Dans ce genre de situation ce qui le plus recommandé serait de faire une FIV, une fécondation in vitro, cela prend du temps, et je ne vous assure pas qu'il fonctionnera à 100 %, mais nous pouvons essayer. Nous aurons besoin de votre sperme afin de féconder l'ovule. De quand date votre dernière relation sexuelle.

- Il y a moins d'une heure.

Elle rougit immédiatement, je retiens mon sourire.

- Daccord, euh mademoiselle Alexander veuillez venir avec moi, nous allons vous faire passer un scanner et des radios ensuite, nous terminerons par l'échographie.

Après deux heures à la clinique, Cornelia termine enfin tous ses examens.

- J'ai besoins de la journée, vous aurez votre bilan et l'entièreté des résultats en fin de journée. Je ne veux pas me prononcer sans avoir vu le reste des résultats.

- Bien, merci pour tout, nous resterons joignables.

Nous rejoignons ma voiture et je conduis jusqu'au club.

- Il te reste combien de jours avant la fin de tes vacances ?

- 15 jours.

- D'accord. Viens, nous passerons la nuit ici.

- Dans cet endroit ?

- Cornelia, tu veux bien avancer. Dis-je en tirant sur son poignet comme une petite fille.

Nous entrons dans la salle, à l'entre elle observe tout le monde porter un masque sur le visage. Gabriel me tend un ruban que je lui avais demandé un peu plus tôt dans la matinée.

Je retourne ma lady pour qu'elle me fixe dans les yeux.

- Tu me fais confiance ?

- Oui...

Je lui prends ses affaires que je place dans un des placards avant de me placer derrière elle pour attacher le ruban sur ses yeux. Je l'attire vers l'étage et l'aide à monter. Suivit par Gabriel qui me suivait avec mes clés.

- Combien de temps souhaitait vous rester monsieur ?

- Nous passerons la nuit ici Gabriel.

- Bien. Nous avons libéré l'étage, il n'y personne actuellement.

- Merci Gabriel.

Je m'arrête devant ma porte et lui prend les clés avant d'ouvrir la porte. Cornelia marche dans la salle sans vraiment savoir dans quel genre d'endroit elle se trouvait.

- Je sens du cuir .

- Il y a du cuir un peu partout dans cette salle.

- Décris-moi la salle Kyrell.

Je me mets en face d'elle et déboutonne salle
Chemise blanche, lentement, afin de découvrir ses seins, nue et pointant dans ma direction comme s'ils attendaient que je  les délivrent.

J'entame de masser ses seins en lui détaillant chaque point de la salle.

- Nous sommes dans une salle, un peu comme une chambre, mais c'est tellement charnel que je préfère ne pas l'appeler une chambre. Il n'y a pas de lit juste un canapé lit, il fait l'affaire, je dirai, il est en cuir. Ensuite dans un coin de la chambre, tu as différents sextoys, chacun avec un rôle différent, les un pour ton sexe, certains pour tes fesses et d'autres pour tes seins. De l'autre côté, tu as des huiles que je risque de vider en massant tout à l'heure ton corps. Nous avons sur le toit des accroches où je peux t'attacher pour te baiser dans n'importe quelle position. Pour le reste, ce sera une surprise.

Je prends tendrement sa main et la pose contre mon pantalon. Elle gémit lentement lorsqu'elle découvre mon érection contre ses doigts.

- Enfin j'ai ceci avec lequel je compte te prendre toute la journée et toute la nuit jusqu'à demain

- Putain.

- Tu as raison de dire putain.

Je déboutonne son jeans et le lui retire par la même occasion, ses bottes finissent au sol de même que mes vêtements.

- Tu m'as fait une requête ce matin qu'étais ce ?

- Pourquoi veux-tu que je me répète ?

- Car je ne le sais pas.

- Tu sais ce que je veux Ky.

J'empoigne son sexe entre mes mains ce qui lui tire un petit cri.

- Putain Kyrell....

- Alors que m'as-tu demander plus tôt ?

Elle ne me répond pas, je l'allonge sur la moquette et vais chercher un sextoy suivi de mon huile de massage préféré.

J'écarte ses cuisses et y pose le sextoy froid, ma jolie blonde était tellement mouillée que je n'avais même pas besoin de lubrifiant.

- Putain c'est quoi ce truc ?

Avant qu'elle ne me repose une seule question j'enfonce mon nouvel ami en elle, elle hurle avant de se retourner me donnant une vue imprenable sur son sexe, gonflée et dégoulinant de sucs. Mon corps se tend et je sens les muscles de mon sexe se durcir dans mon pantalon.

Je clique sur le bouton au même moment et je vois le visage de Lia devenir totalement rouge, ses jambes tremblaient et son sexe avalaient encore et encore mon nouveau jouet.

- KY... putain... arrête ça... je...

Elle mouillait de plus en plus, ses cuisses se relevant encore et encore pour aller à la rencontre de ce jouet que j'avais hâte de remplacer.

- KYRELL.

J'attrape ses mains et les plaque au-dessus de sa tête afin qu'elle ne puisse pas retirer son ruban. Je sens ses jambes tremblantes sous moi alors que mes yeux ne cessaient d'observer les réactions de son sexe. Je retire le sextoy et le jette de l'autre côté de la salle pour le remplacer par ma langue, ses jambes se mettent automatiquement de part et d'autres de mes épaules. Ma langue la lèche si lentement pendant qu'elle essaye d'aller à l'encontre de ma bouche, je la plaque au sol d'une main.

- Tu vas me laisser y aller à ma manière.

- Je... n'en peux plus... Ky...

J'embrasse son sexe en y laissant traîner mes doigts en même temps, sa prise sur mes épaules s'intensifie et j'entends chaque gémissement. Ma
Jolie dégoulinante petite blonde, se met à prononcer des jurons que je lui aurai jamais crus capable de dire, dehors, elle est là lady de tous ses connards, avec moi, elle redevient une putain de dévergondé et j'adore ça.

Je retire ma langue alors qu'un orgasme allait prendre d'une minute à l'autre.

- VA TE FAIRE FOUTRE KYRELL.

Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que la colère et la frustration prenait chaque fibre de son corps.

- Une lady ne doit pas prononcer de tel mot beauté.

- Lady de mon cul ouais. Hurle-t-elle à nouveau.

J'explose de rire avant de la mettre à quatre pattes. Ses cheveux recouvrant son visage.

- Eh bien laisse-moi m'occuper de ce cul comme tu dis.

- Kyrell si tu me donnes une fessée, je vais te casser la gueule.

Ma main s'abat automatiquement sur ses fesses, lui tirant un nouveau cri.

- Je te déteste. Souffle-t-elle dans un gémissement.

J'emprisonne ses cheveux dans une de mes mains et commence à lui donner des claques encore et encore sur les fesses jusqu'à ceux qu'ils deviennent tout rouge. Mes doigts se faufilent en elle et je la découvre encore plus mouillée que tout à l'heure.

- Je n'en peux plus Ares.

- Moi qui pensais que nous venions de commencer.

Je la prends avec mes doigts en même temps que je continue de lui donner des fessées. Elle respire plus vite et enfonce ses doigts dans la moquette. Les spasmes de son vagin s'accentuent contre mes doigts, et je la sens palpiter sous moi.

- oh putain...

L'orgasme montait en elle si vite qu'elle ne tenait plus en place , je continue de frotter mes doigts contre son clitoris, mais alors qu'elle pensée être enfin délivrée , je retire mes mains.

- SALE CONNARD...

J'explose de rire avant de l'aider à se lever, mais mon amour ne tenait plus debout, je la porte puis l'allonge dans le canapé. Elle se met en position assise, et je taquine ses lèvres avec mon membre.

- Ouvre les lèvres.

- Oblige-moi.

Cette fille pouvait causer ma perte. Mon membre se durcit suite à ses mots. J'agrippe son menton et enfonce mes doigts dans ses joues ce qui l'enjoins à ouvrir la bouche, je pénètre ses délicieuses lèvres et sa bouche m'accueille. Sa langue lèche ma queue de toute sa longueur, avant qu'elle ne me prenne plus profondément me faisant me tenir à sa tête. Putain...

Elle recule avant de me prendre plus profondément, elle aimait cela, car à chaque fois que j'allais et venait dans sa bouche son corps tressauter pour me prendre encore plus profondément. Son souffle se ralentit et je remarque ses jambes en train de trembler. Quelle profiteuse elle voulait jouir alors qu'elle me faisait une fellation, je retire mon membre de ses lèvres même si cela me coutait cher.

Elle s'affale dans le canapé en léchant ses lèvres.

- Je... je ne sais pas ce que tu veux de moi putain... je... suis au bord de l'évanouissement et putain... tu...

- Que m'as-tu demander plus tôt Lia....

- Je ne te dirai pas ce que tu veux entendre.

Je retire le ruban de ses yeux et fixe ses yeux, elle me haïssait en ce moment.

Je la porte à moi, avant d'embrasser ses lèvres, elle mordille ma lèvre inférieure si violemment que je sens le sang couler dans ma bouche. Mais cette sorcière ne cesse de m'embrasser, sa langue se faufile dans ma bouche pour me faire payer toute sa frustration. Son sexe se frotte contre mon bas ventre alors que je répondais plus sérieusement à son baiser.

Je retire mes lèvres des siennes.

- Si tu veux me faire dire ce que j'ai dit Kyrell, tu devras me baiser jusqu'à ce que je ne sente plus mes os. Mais je te comprendrai aussi si tu n'y arrives pas.

rêve où elle est en train de me défier. Je la renverse en la tête en l'air et maintins fermement ses hanches avant de m'enfoncer brutalement en elle. Putain c'est si bon de rejoindre enfin son corps. Elle gémit si fort que cela bourdonne en nous. J'entame des pas et viens si fort et brute qu'elle bouge dans tous les sens. Ce n'était pas de la baise, c'était bien plus, nos deux corps en avaient besoin, c'étaient des putains de retrouvailles, son sexe se resserre autour du mien alors que sentait mon corps être pris d'un courant d'air.

Je la relève avant de la remettre à quatre pattes, je m'enfonce à nouveau en elle, cette fois-ci son cri est plus brute. Ses spasmes se firent plus intenses et plus fort. J'ai l'impression de me découvrir une face plus sombre, putain.

- Qui te baise Cornelia...

Je ralentis la cadence et ondule les hanches en allant à la rencontre de son sexe, elle gémit bruyamment sans pouvoir en aligner une seule.

- Je t'interdis de jouir Lia.

- Putain...

Je la remets sur le dos, une jambe sur mon épaule et m'enfonce à nouveau en elle, j'en profite pour soulever ses hanches afin qu'elle me prenne tout.

- OH...

Ses cris s'intensifient, putain, c'était si bon que j'en avais le souffle coupé, son corps était à ma merci.

- Qui te baise Cornelia dis-je en soulevant des deux jambes contre mes épaules.

- Putain c'est toi.

- Moi qui ?

- BORDEL... TU ES LE SEUL... KYRELL...

Elle gémit de plus en plus fort alors que mon corps ne tenait plus en place.

- Putain... Ky....

- Supplie-moi , ma lady...

- Putain... non...

- T'en les sûre ?

Je donne une claque sur son vagin lisse et remplie de mon membre. Elle hurle plus fort sans arriver à tenir.

- Je... t'en prie....

- Que veux-tu Cornelia ?

- putain laisse-moi jouir...

- Demande plus gentiment.

- Je te hais...

Je m'enfonce plus profondément en elle me bloquant au fond d'elle sans bouger. Je vois ses larmes couler sans arriver à dire un seul mot. Putain.

- Je t'en supplie laisse-moi jouir.

Je la pilonne plus vite, de manière plus brute, ses jambes tremble et elle explose pris par un orgasme si violent que je ressens chaque fibre de sa jouissance. Je continue de la pilonner avant qu'elle ne soit pris par un deuxième orgasme, ses jambes ne tiennent plus sur mes épaules. Je continue de la prendre encore et encore avant d'exploser en elle , son corps me rejoint à nouveau dans un putain de troisième orgasme, je jouis profondément en elle mais lorsque j'ouvre les yeux, je découvre ma blondinette évanouie.

Je me retire lentement d'elle et prends une bouteille d'eau avant de lui mettre un peu d'eau sur le visage. Elle se réveille trois minutes plus tard. Sans arriver à me regarder une seule fois dans les yeux. J'observe son corps marqué par mes mains et par chaque partie de nos ébats. Je la porte afin de l'allonger dans le canapé. Je ramène la couverture sur elle et elle se retourne enfin pour me regarder.

- Tu veux de l'eau ?

Elle hoche la tête et je tends la bouteille sur ses lèvres, elle la boit en entier avant de la repousser. Je dépose la bouteille sur la table basse.

- Ky....

- Oui...

- C'était quoi ça ? Tu ne... ne m'as jamais...

- Bienvenue en Russie ma lady...

Je me relève pour ramener une huile de massage elle écarquille les yeux son regard posé sur mon membre.

- Kyrell, tu viens de jouir et ton cher ami ne redescend toujours pas ?

- Il n'en a pas fini avec toi bébé.

- Kyrell mon corps n'est pas un dépotoir ou tu peux me remplir encore et encore.

- Retourne-toi Lia.

- Non.

- Cornelia, tu veux bien te retourner.

- Non.

Je la retourne et m'enfonce à nouveau en elle la faisant hoqueter.

- PUTAIN...

- Tu disais quoi ?

- Je pense que nous allons habiter ici.

J'explose de rire avant de commencer à la pilonner une nouvelle fois.

Deux jours plus tard.

Nous n'avions toujours pas les résultats de la Gynécologue et Cornelia me fuyait, disons qu'elle n'entrait plus dans aucune pièce où j'étais. Elle est resté toute la journée d'hier clouer au lit. J'ai passé ma journée et la nuit à lui faire découvrir tous les plaisirs du sexe et dans toutes les positions possibles.

Comme je l'avais deviné , le canapé nous avait lâché au bout de la cinquième fois. Et pourtant je ne me suis pas arrêté. Je pense qu'elle ne pensera plus jamais à faire une grève.

- Vous allez continuer à ne plus vous parler pendant combien de temps ? Demande Max.

- Le temps qu'il faudra, je ne veux plus qu'il s'approche de moi, je suis traumatisée lui répond Cornelia.

La gynécologue entre dans le séjour une demi-heure plus tard.

Max se retire du séjour nous laissant seules avec elle.

- Alors, je m'excuse de ce retard mais c'est un cas exceptionnel et il me fallait l'avis de mes compères.

- Que se passe-t-il s'il vous plaît ?

- Mademoiselle Alexander, une seule de vos trompes a été ligaturée, et votre utérus est encore apte à porter un enfant. Après vos radios, je ne le pensais pas possible. Mais la FIV ne sera qu'en dernière option, vos ovules sont sains, vous pourrez tomber enceinte à n'importe quel moment. Je continuerai à vous suivre et nous ferons en sorte que cela arrive au plus vite avec un traitement pour la fertilité.

Lia était stoïque et j'étais sous le choc. Elle pouvait enfanter. Je n'arrivais pas à y croire.

- Je peux avoir des enfants ?

- Oui Mademoiselle Alexander. Est-ce que vos rapports sont protégés du côté de monsieur Vasilkova ?

- Ils ne l'ont jamais été, car nous pensions qu'elle ne pouvait pas enfanter.

- Eh bien si un miracle s'y joint, et que vous entamer le traitement, vous pourrez tomber enceinte Cornelia.

J'entends un sanglot, et puis un deuxième, je vois Cornelia se lever sans mots par la suite s'asseoir sur le sol.

- Je... peux avoir un enfant... je peux devenir mère...

Je m'approche d'elle afin de m'assurer qu'elle va bien.

Je m'agenouille à sa hauteur et prends sa main, un sanglot quitte à nouveau ses lèvres.

-J'avais si peur Kyrell... je... vais devenir mère... je... vais porter notre enfant à nous... il ne m'a pas tout pris Kyrell...

Je comprends qu'elle fait allusion au parrain. Ce connard.

- Il ne m'a pas tout pris en fin de compte...

Elle explose en sanglot dans les bras en pleurant si fort que je n'arrivais plus à dire un mot. Ma lady va être enfin heureuse.

- C'est la meilleure nouvelle de mon existence. Nous allons être parents... ils ne nous ont pas tout pris, je...

Elle pleure encore plus fort dans mes bras sans arriver à parler et une larme coule le long de ma joue. Je comprends sa souffrance, ses peines et je comprends pourquoi elle est dans cet état, la vie nous donnait une nouvelle chance. Une chance de ne pas être comme nos parents, une chance de donner à cet enfant tout ce à quoi nous n'avions pas eu droit.

- Je t'aime lui répétais-je dans son oreille. J'aime tant cette femme. Je t'aime Cornelia... Nous allons y arriver... Nous serons meilleurs qu'eux...

Elle sanglote dans mes bras et je remercie des yeux la gynécologue, Max a l'entrée nous observe un sourire en coin, ne remarque Zachery derrière lui qui serre son épaule. Je comprends enfin que je cherchais un amour qui avait toujours été sous mes yeux. Cornelia était infiniment ma red card. La red card n'était pas qu'une carte qu'il me fallait avoir, elle était mon obsession, la chance d'avoir une nouvelle vie, elle est l'amour de ma vie... Elle porte des cheveux blonds soyeux, elle a des yeux bleus qui consument mon âme en entier. Elle est ma délivrance. Celle qui pleure dans mes bras aujourd'hui est ma destinée, cette petite fille qui était assise dans ce siège arrière que j'avais réussi à entrevoir alors que je me cachais sous les jupes de ma mère. La red card pour laquelle ils se sont tous battus est mienne, et c'est mille fois mieux que d'avoir du pouvoir, j'ai l'amour de la femme que j'aime plus dans ce monde.

Et elle s'appelle, Kate Cornelia Alexander Vasilkova.

Ma chère et tendre lady Alexander, Je t'aime de toutes les manières possibles.

Bonne nuit à tous, le dernier chapitre, je commencerai à l'écrire demain.

Alors vos avis  ? 💗💗

Prenez soin de vous 💗 je vous embrasse 💗

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