Chapitre 14 : Liz et Kyrell
Point de vue de Liz
Je déteste cet homme, mais je me déteste encore plus d'avoir demandée à Huda de me suivre dans cette boîte de nuit. Toute cette histoire a commencé de mon fait. Lorsque cet homme a intégré sa vie, tout a changé. Je regrette de l'avoir poussée à demander gain de cause lorsque ce verre lui fût versé dessus.
Je n'arrivais pas à y croire quand Clyde m'a annoncé sa mort. Elle n'a jamais été de ceux qu'on tue, cela a toujours été celle qui tenait le couteau sur sa gorge. La perte de Cornelia fut le moment la plus dure de ma vie. Je n'aurais jamais cru que le parrain était derrière tous ses malheurs.
En intégrant le système des cartes, mon objectif était de retrouver une paix intérieure. Mais ce fut tout le contraire, le parrain fît de nous les monstres qu'il a toujours voulus auprès de lui.
Être un membre des trèfles représente davantage que le fait de porter une carte, nous y dédions, corps et âme. Sur une route longue et parsemée d'épines, nous avons réussi à nous mettre au-dessus de ces guerres et de préserver notre amitié.
Le parrain ne la méritait pas, mais Kyrell non plus, il n'est avec elle que pour ce qu'elle est, cet homme est une pourriture de première et jamais, je n'arriverai à le considérer autrement.
J'observais Zachery du coin de l'œil qui lui ne cessait de se fondre en excuse pour le comportement désagréable de son porteur. Mais je n'en avais absolument rien à faire, Cornelia m'avait fait savoir qu'il m'avait tiré dessus.
Mes sentiments pour Zachary ont commencé à naître le soir où nous nous sommes rencontrés. Je n'ai jamais souhaité en parler. Ni à Cornelia ni à personne. Je ne pouvais me permettre d'avoir des sentiments pour lui. Les règles nous les interdisent, et puis Zachary et son insolence m'ont fait reculer. Après avoir couché avec moi, il avait disparu le lendemain matin ne laissant aucune nouvelle.
Après cette nuit, je me suis promis de ne plus jamais m'approcher de cet homme, mais c'était sans compter sur les bêtises de Lia. Et aujourd'hui, il est là m'observant comme si j'étais la plus belle femme au monde, au beau milieu de cette île paradisiaque en Italie, et je n'arrive pas à lui pardonner tant ma haine pour son porteur est grand.
S'il profite à nouveau de mon amie, je risque de vraiment le tuer de mes propres mains.
Zachary s'approche de moi et je me relève pour rejoindre la plage, mais sa main entoure mon poignet et il m'attire violemment contre lui.
- Tu vas devoir me parler, car je ne suis pas près de rentrer chez moi.
- Je n'ai aucune envie de discuter avec un pique.
- Je n'étais pas un pique lorsque tu me griffais le dos.
- Je ne savais pas qui tu étais, tu sais très bien que si tu t'étais présentée à moi comme un pique, jamais je ne me serai donné a toi. Tu serais certainement mort si pied sous terre.
- Et pourtant tu l'as fait, et tu as envie de le refaire, je reprends l'avion demain, Liz, moins tu te poseras des questions plus vite, tu me pardonneras et lorsque tu me pardonneras, nous aurons le temps de remplir cette île de tes crie et moi de me fondre en toi.
- Tu rêves si tu crois que je vais te laisser me toucher à nouveau.
Il caresse mes lèvres avec son doigt, avant d'attraper violemment ma mâchoire, en approchant sa bouche de la mienne. Ses yeux me percutent comme une voiture, je retiens ma respiration et lui rends son regard.
- Tu ne veux pas arrêter cette guerre débile ?
- Non, je n'ai aucune envie de le faire.
- Et de quoi as, tu envie ?
- Que tu ailles te faire foutre.
Il me fait un grand sourire et relâche mon bras, avant que je n'arrive à la porter, je me sens être propulsé contre le mur, contre toute attente ses lèvres se fondent sur les miennes, 545 jours plus tard...
Je déteste les trèfles, je déteste le fait de me sentir aussi faible, mais je suis follement amoureuse de Zachery.
Point de vue de Kyrell
J'observe son visage encore sous le choc, Lady Kate est pleine de surprises et de frissons. Et lady Aziza, me fait la guerre du matin au soir alors que nous rêvons de nous prendre dans toutes les positions possibles.
J'aime bien les deux, chacune a une manière différente d'exprimer son besoin ou son envie. Putain ses yeux ne me quittait plus, elle n'en avait rien à foutre de son cousin, elle me voulait moi. Je meurs d'envie de la mettre à quatre pattes et de m'enfoncer violemment en elle. Mais je ne veux pas faire l'amour à lady Kate, je veux baiser Lady Aziza, et ceux avec toutes ses capacités. Pour qu'elle comprenne que j'ai toujours eu raison, que ce sera toujours, elle a moi.
Cornelia, va me faire, complètement perdre la tête, m'enfonçant dans mes pires retranchements, la femme qui me déteste et qui me désire en même temps me manque. À elle, j'étais ça red card, son ennemi et son amant. À elle j'ai laissé voir les pires facettes de moi. Mais alors que je pensais être au bout de la corde, je me rends compte que Lady Kate à la différence de Lady Aziza, elle, n'en a rien à faire, de mon comportement de merde, de mes mimiques et de mes menaces.
Ces yeux m'observaient comme si elle voulait analyser chaque courbe de mon visage, elle parsemait mon corps d'un regard séducteur alors que ses dents mordillaient la peau de sa lèvre inférieure, je rêvais de m'en délectais, de l'embrasser, de la sucer. Je menais une guerre contre moi même pour ne pas la mettre à quatre pattes ici même.
- Je veux que tu me prennes Kyrell. Je n'ai jamais ressenti une telle envie avec quelqu'un, je veux que tu assouvisses mes désirs, que ma peau se souvienne de toi, je veux surtout que tu me fasses comprendre comment tu désires que je t'appartienne.
Je l'observe sans mots. Putain de bordel de merde, mon membre réagissait à chaque mot qui sortait de sa bouche. Mon cœur dansait un tambour lent tant je me contenais, c'est la première fois qu'elle me demande davantage depuis cette fameuse nuit dans ce bureau.
Elle pose sa main sur mon torse un petit sourire en coin, et son autre main ramène mon visage à elle. Son nez caresse tendrement le mien, je ferme les yeux et me délecte de chaque sensation de sa peau contre la mienne. J'ouvre les yeux et dans ceux-ci, je ne retrouve qu'une seule personne, ma Cornelia, son regard sur moi était le même.
- De quoi as tu peur ? Pourquoi ne me touches-tu pas ?
Ses yeux étaient malicieux, et son sourire ne quittait pas ses lèvres. Elle se joue de moi.
- As-tu peur d'aimer ce que tu verras, où l'aimes-tu déjà ?
À quoi elle joue ? Où est Cornelia dans ce corps ? Elle est en train de jouer avec moi. Et je suis le connard en chaleur qui tombe dans son piège.
- Ma chambre n'est qu'à deux minutes d'ici, comble-moi Kyrell. Je te pensais plus audacieux, n'est-ce pas toi qui me disais il y a une seconde, que tu ferais en sorte que je ne marche plus, eh bien concrétise tes paroles.
Ses lèvres frôlent à nouveau les miennes, je ne voulais pas que cela se passe comme ça, mais cette façon qu'elle a de me regarder, la façon dont son corps réagit au mien. Mon cœur ne cesse de battre à tout rompre.
J'attire son visage contre moi, et maintiens sa mâchoire près de ma bouche, alors que je voyais sa langue rose prête à s'enfoncer dans ma bouche. Cette Cornelia est une vraie perverse.
- Je ne te toucherai pas même si je le voulais, et afin d'être claire à nouveau, que je ne te revoie plus avec ton cousin.
- Je n'ai pas pour habitude de ne pas avoir ce que je veux et si tu ne me le donnes pas, j'irai ailleurs le chercher Kyrell.
- Et qu'iras-tu chercher ?
- Eh bien un homme capable de me faire découvrir toutes les autres planètes. Je veux du sexe, aucun attachement, pas de sentiments. Je pensais que tu étais là pour la même chose, que tu désirais dîner avec moi, pour une, nous terminions la soirée ainsi.
Elle est à la recherche d'un plan cul, d'un homme qui la rendra heureuse le temps d'un instant.
- Je ne suis pas la recherche d'une relation Kyrell, je veux quelque chose de simple. Je suis censée me marier avec mon cousin. Je n'en ai pas forcément envie. Mais ma famille est assez complexe pour diriger le sens de toutes les relations que j'entretiens.
- Je ne suis pas un plan cul. Et je ne serai pas les tiens.
- Donc nous n'avons plus rien à nous dire, je te prierai de rentrer chez toi Kyrell.
J'étais sous le choc, cette fille n'était pas celle que j'avais connue, aucun rapport. J'avais l'impression d'être en face d'une nouvelle personne. Elle me disait concrètement, baise-moi, ou rentre chez toi.
- À première vue, je croyais avoir une femme respectable en face de moi et qui ne se laissait pas aller, mais en effet, tu n'es pas très loin des coups d'un soir que je me suis faite il y a quelques jours.
- Je suis tout sauf un plan cul d'une nuit Kyrell, je sais ce que je veux, sauf que je ne peux l'avoir, et puis merde, nous ne nous connaissons que depuis aujourd'hui. Pourquoi j'ai l'impression que tu tiens plus à cette rencontre que je ne le croyais.
- Je pense que tu as raison, je vais rentrer chez moi.
- Eh bien, tu connais le chemin, sale mauviette.
Mon sang ne fait qu'un tour lorsqu'elle prononce ses mots, je tire sur ses cheveux et écrase mes lèvres contre les siennes, sa langue réchauffe instantanément ma bouche, j'ai l'impression d'être électrifié sur place, sans arriver à bouger. Son gémissement me réveille de mes songes, j'ai l'impression de retrouver le paradis dans cet enfer que nous vivons. Nos lèvres s'adonnent à une danse violente et vibrante. Elle m'avait tant manqué. Je l'avais tant espéré.
J'espérais qu'en ce baiser qu'elle retrouve la mémoire, que nous nous refassions la guerre, que nous nous retrouvions, dans nos tortures.
Ses mains étirent mes cheveux et elle impose ses lèvres contre les miennes plus fort, comme si elle souhaitait se délecter de ma bouche à jamais. Mes mains entourent sa taille et je la rapproche de moi. Alors que je l'embrassais, ses mains déboutonnent les boutons de ma chemise, je l'emporte avec moi en la portant.
- Les écuries. Souffle-t-elle contre mes lèvres.
Je l'emmène dans ceux-ci, avant de la plaquer contre la porte en bois. Ses gémissements s'accentue et elle m'embrasse plus fort en tirant sur ma lèvre inférieure, cette femme veut réellement causer ma perte. Je souris contre ses lèvres, elle était impatiente et bornée. Putain qu'ai-je fais pour devoir supporter le fardeau d'être épris de cette jeune femme. Elle était comme un film pour moi, et ne cessait de mettre des pauses pour revivre chaque instant encore plus profondément.
Je décolle mes lèvres des siennes et elle ouvre les yeux, le regard couvert de désir et lèvres rosies à la suite de notre baiser, son corps tremblant comme une feuille, elle me fixe sans arriver à dire un seul mot. Mais la mauviette que j'étais n'en avais pas finie avec elle.
J'enlève son body et la découvre avec un soutien-gorge, noir, mais ce qui m'interpelle encore plus c'est cette marque sur son épaule, un tatouage. Le même que celui de Zayed, les quatre cartes sur son épaule. Les piques et les trèfles sur l'épaule droite. Ensuite le cœur et les carreaux sur l'autre épaule.
Son regard suit le mien, mais afin de me faire quitter le regard sur ceux-ci, elle écrase à nouveau ses lèvres contre les miennes et suce délicieusement ma langue. Ma queue vivait toutes les tortures du monde.
Ses mèches rebelles s'abattent sur son visage alors que ses yeux ne me quittaient pas. Je la fais descendre avant de la retourner et de plaquer sa joue contre la porte en bois. J'entreprends de faire descendre lentement son bas, jusqu'à sa cheville, me redonnant une vue entière sur son cul rebondie et sa peau laiteuse, je caresse lentement ses fesses avant de les prendre dans ma main, elle gémit en serrant les cuisses.
Je me mets à genoux derrière elle et prends son string avec mes dents le lui retirant doucement. Je vous prie de m'excuser d'avance pour les chevaux qui vont devoir entendre Lady Kate se faire défoncer par ma main.
Elle essaye de se retourner, mais je me relève au même moment et la plaque encore plus violemment contre la porte la faisant hurler.
- Putain ça fait mal.
- Tu veux bien la fermer.
Mes mains se frayent un chemin entre ses cuisses et atteins progressivement son entrejambe, elle gémit lorsque ma main recouvre l'entièreté de son intimité. Elle était humide, gonflée et prête à être baisé, sauf que j'avais d'autres plans. Sa peau lisse m'accueille en un clin d'œil. De mes doigts, j'écarte sa fente et la caresse de haut en bas, ses gémissements s'intensifient, alors qu'elle essaye de serrer les cuisses. Je colle ma braguette contre son cul pendant que sa délicieuse chatte me laissait la prendre comme je le souhaitais au beau milieu de cette écurie. Comme quoi au lieu de monter à cheval, je vais la monter en l'air.
J'entame, un long va bien de son vagin à son clitoris en faisant entrer et ressortir mes doigts si lentement, qu'elle suffoquait de plaisir. Bordel, je vivais une guerre contre moi-même, elle était si mouillée que j'en avais pleins les doigts et je rêvais que d'une chose de recouvrir ma queue de cette mouille, de la prendre jusqu'à ce que même les chevaux se demande depuis quand une femme crie aussi fort.
Elle s'accroche alors que son corps était remplie de spasme. Je pose mon menton contre son épaule et lui caresse l'oreille avec ma langue ainsi les doigts continuaient à lui faire comprendre à quel point il m'était facile de lui faire oublier jusqu'à son nom de famille.
- C'est ça que tu veux ?
- Oui... Kyrell....
Mes va-et-vient se firent plus vite, plus fort, son vagin se resserre contre mes doigts alors que découvrait encore une fois cette chatte étroite et humide. Elle rejette la tête en arrière et gémit plus fort tandis que ses lèvres cherchaient à étouffer les miennes une nouvelle fois, je retire mes doigts et la décolle du mur, avant de coucher sur la paille sous nos pieds. Je revois sa fleur, trempais et rose, Putain jamais un vagin n'avait été aussi beau à voir pour mes yeux.
Je retire son pantalon et son string qui étaient resté à ses chevilles avant de me placer entre ceux-ci, j'enlève le zip de ma braguette et elle baisse les yeux sur mon pantalon, sa petite main, caresse mon membre à travers mon pantalon et je la vois encore plus mouillée sous mes yeux, ses yeux se ferment alors que ses cuisses se frottent l'une contre l'autre, j'ai l'impression que mes yeux allaient quitter mes orbites. Sa fleur se remplie sous mes yeux et je la vois couler délicieusement. Quelle putain de spectacle.
Elle caresse mon torse et découvre mes tatouages de sa main avant arriver à mon nombril, sa main s'insère dans mon caleçon lentement.
Lorsqu'elle touche Ares pour la première fois,
J'ai l'impression de vivre un putain de rêve, il se durcit encore plus entre ses mains et me caresse de haut en bas, je maintiens ses cuisses écarter pour observer les réactions de son vagin lorsqu'elle ne touche. Ses jambes s'entourent autour de ma taille et elle me rapproche d'elle, avant de soulever son bassin et d'aller à ma rencontre.
- C'est ça que tu veux ?
- Oui... Je t'en... oh putain...
Je caressais mon membre contre son vagin si lentement, à travers mon boxeur, elle le sentait dur et prêt à la prendre. Elle ferme les yeux et son corps se réchauffe sous moi, mes frottements se firent plus vite, plus fort, mon âme allait me quitter si je ne baisais pas cette femme, elle gémit plus fort en se retenant à mes épaules, mes doigts remontent sur son clitoris et je la découvre encore plus mouillée, son humidité coulant de son clitoris à ses fesses. Je reprends mes va-et-vient, lentement, tendrement, violemment, jusqu'à ce qu'elle hurle et qu'elle ne ressente plus sort corps la soutenir, je la retourne et la mets à quatre pattes avant de lui donner une énorme claque sur son cul lui provoquant des spasmes dans son vagin, je lui en donne une nouvelle alors que ses cheveux retombaient sur son visage et qu'elle criait à nouveau, à la troisième fois, je sens ses jambes trembler, elle va jouir d'une seconde à l'autre, elle enfonce ses mains dans la paille en attente de sa délivrance, une main sur son cul et l'autre dans sa chatte à cet instant, je faisais d'elle ce que je voulais. Elle gémit si fort que j'eus peur qu'elle s'évanouisse, mais alors que les plaisirs de la jouissance approchait, je la laisse tomber en retirant ma main et en me relavant.
Elle se retourne sous le choc. Les jambes tremblant comme une feuille. Je prends ma chemise et ses vêtements dans mes mains.
- Bordel à quoi tu joues.
- Quelle jolis jurons des lèvres d'une Lady. La prochaine fois supplie-moi, et sois plus convaincante. Je ne suis pas ton gigolo.
- Es-tu sérieux là sale fils de pute ?
- Qu'est-ce que je disais, une lady à première vue et une Catin dans les écuries. Soulage-toi en pensant à ce que t'aurait fait mon membre si tu lui avais accordé un minimum de respect. Sur ceux, très belle après midi, ce fut un plaisir de monter derrière vous, mais encore plus de vous faire croire que j'allais vous baisez aussi tendre ait été votre chatte.
Elle fulmine et me regarde dans les yeux, la colère lui prenant tout son air, lui empêchant ainsi d'en placer une.
- Je me rappellerai certainement ses vacances à Monaco. Bonne journée Lady Kate.
J'emporte ses vêtements avec moi et me dirige vers la grande sortie sous le regard étonné des gardes. J'entre dans ma voiture et vis Max m'attendre sous le choc.
- Sans commentaire mon amie.
– Je ne t'ai jamais vue bander aussi fort pour une autre femme.
- Max, je me suis battue contre moi-même, pour ne pas détruire son cul et qu'elles finissent à l'hôpital.
Il explose de rire et je dépose son vêtement sur mon pantalon pour cacher mon état désastreux. Il faut que je parle à Bella, bordel qui est cette femme, Cornelia, était pleine d'envie, mais Lady Kate, putain est une vraie putain de psychopathe en chaleur.
Je rejoins mon hôtel une demi-heure plus tard et après une longue douche froide, Max m'informe que la voiture est prête pour que nous puissions aller voir Bella.
- Nous avons reçu un appel de Mika, ton frère a tenté de s'enfuir, mais il a été enfermé à nouveau dans la cave. Tu ne penses pas qu'il est temps de l'achever ?
- Je le ferai bientôt dès mon retour en Russie.
- Bien, les cœurs se posent des questions Kyrell, s'ils ne se battent plus entre gardien ou porteur doivent-il considérer leur carte sans porteur ?
- Qui leur a mis de telle stupidité dans le crâne ?
- Je me suis posée la même question, Ares, nous ne pouvons pas arrêter nos activités, j'ai l'impression que tu te relâches, Kyrell.
Il n'avait pas totalement tort, depuis la sois disant mort de Cornelia, je m'étais renfermée sur moi-même. Je ne faisais plus les choses comme avant. Je me sentais perdue au beau milieu de toutes ses cartes, ils nous faut des porteurs, mais cette fois-ci de confiance. Il n'y a que ceux qui étaient présents ce soir-là à Dublin qui savent que Lia est la red card.
Je n'ai jamais demandé à Sarah quel serai le rôle de la red card une fois retrouvée. Avant de sauter de cette colline, elle m'a fait savoir que j'étais la sienne, le seul problème étant aujourd'hui, que Cornelia n'est plus là et que Lady Kate, elle n'en a rien à foutre. Je suppose qu'elle n'est même pas au courant de son importance au sein de ce système.
- Qui nous opportune dernièrement Max. Je n'ai pu faire ce que je voulais cet après-midi, donne-moi quelqu'un à tuer.
- Les carreaux, se sont désigné un nouveau porteur, après que ton père soit mort, sauf que celui-ci n'était ni sa deuxième main, ni son gardien, il n'était qu'une nouvelle recrue, il est temps que l'on s'en débarrasse. J'ai l'impression que quelqu'un leur chuchote à l'oreille que faire pour t'irriter.
- Ces derniers temps raconte-moi tout ce qu'il s'est passé Max.
— Les carreaux, se sont rebellés, les cœurs, attendent toujours que tu ailles les voir Kyrell. Pour nos hommes tout se passe très bien et pour les trèfles il y a eu deux trois écarts, de personne qui ne désiraient pas la mort du parrain, mais Clyde les a fait tuer.
- Dis-moi qu'il a fait plus que leur tirer une balle.
- Tu connais la méthode de travail des trèfles, ils ne cachent pas leurs corps ni ne les brûlent, ce sera un exemple pour tout autre personne désirant enfreindre les règles.
- Que désirent nos hommes Max ?
Il se retourne et observe le paysage avant de se retourner vers moi.
- Ils veulent que la red card régissent les règles Ares.
- Cela signifie changer les porteurs et les mettre tous en guerre.
- Oui à peu près.
- Dis-moi clairement ce qu'il se passe Maxwell ?
- Ils veulent te retirer ta carte Kyrell, ils trouvent que tu ne t'impliques plus.
- À qui veulent-il la remettre ?
- Aux fondateurs, ou à d'autres personnes, je n'en sais rien, mais quelqu'un tire les ficelles sans que nous soyons au courant. Avec nos autres hommes, nous essayons de savoir ce qu'il se passe réellement.
Ils essayent de me faire un coup d'État, ces connards qui ne vive que grâce à moi aujourd'hui veulent me reprendre ce que j'ai. Il faut que je les regroupe tous autant qu'ils sont, l'odeur du sang manque à mes narines et quel meilleur moyen de leur permettre de se retrouver pour un magnifique bain de sang.
- Nous allons organiser un bal cher ami, à Londres, là où tout a commencé.
- Quand souhaites-tu organiser cela ?
- Dans trois jours, nous allons rentrer ce soir, elle est en vie, c'est ce qui m'intéressait, et en une journée, je suis passée de la surprise à l'incompréhension. Je veux cette femme, mais je désire encore plus ces cartes. De ce fait, j'appellerai Enzo pour qu'il organise le bal.
- Ou veux-tu que nous le fassions ?
- Nous allons aller au club, ce théâtre que j'ai transformé en endroit de plaisir.
- Un bal à la Vasilkova.
- Un bal digne d'une red card, car je te rappelle qu'elle m'a donné sa carte, je suis le seul détenteur de toutes ces cartes, j'ai envie que Londres redevienne mien.
Il me jette un regard suspicieux alors qu'un sourire se dessinait sur mes lèvres. J'allume ma cigarette et me concentre sur l'extérieur, un bain de sang, ne leur fera pas de mal.
Ma voiture se gare dans la cour principale de mademoiselle Bianchi.
Il me fallait allumer un joint et boire un verre avant d'affronter cette connasse effrontée. J'entre dans le salon et la retrouve avec un homme, aux cheveux blond, il était torse nu, et le tatouage au centre de son dos me rappelle immédiatement la mafia Russe, moi qui croyais qu'elle nous détestait. L'homme en question se retourne et me fait un grand sourire que je lui rends instantanément.
- Bonjour Harry.
- Bonjour Kyrell. Quel plaisir de te revoir.
- Tu ne te terres plus dans les quartiers Est ?
- Disons que je ne sors de ma tanière que lorsque cette jeune femme se pointe devant ma porte.
- Quelle sacrée copine, tu as là, dit donc.
- Que fait tu ici, face de rat ? Me demande l'insolente qui sert d'amie à ma blondie.
- Je ne savais pas que tu étais avec Harry, et je vais éviter de te manquer de respect devant mon mercenaire préféré. Harry puis je parler à ta copine quelques instants.
Il l'attire contre lui et lui donne un baiser avant de me regarder dans les yeux.
- Ne t'avise plus de l'insulter. Ares, je pense que tu connais bien mes méthodes, pour savoir que je ne te laisserai plus faire.
Je lui fais un sourire en coin et hoche la tête, avant de me retourner en face de Bella.
- Que veux-tu Kyrell, tu ne penses pas en avoir fait assez ?
- Je viens te dire que je dois rentrer, une petite urgence à régler, je te laisse prendre soin d'elle et l'observer même si c'est à distance.
- Quelle est cette urgence ?
- Je ne te demande pas ce qu'il se passe dans ton monde, donc ne te mêle pas du mien.
- Nous n'avons plus rien à nous dire alors Kyrell.
- Garde un œil sur elle, le temps que je reviennes, c'est tout ce que je te demande.
- Je le ferai, mais pas pour toi.
- L'essentiel, c'est que tu le fasses, et la prochaine fois que tu me traiteras de connard demande-toi ce qu'est ton copain.
Deux jours plus tard, Londres.
Ces derniers jours furent animés, par l'installation d'une salle des miroirs et d'envieux de carte d'invitation. Chaque groupe en a reçu une. De ce fait toutes les personnes ayant un rapport de près ou de loin avec les cartes été convié à cette fameuse soirée. Un bal masqué me permettait de me fondre dans la masse et de régler mes conflits avant de retourner à Monaco.
J'observe autour de moi, la boîte de nuit avait été totalement rénovée, Enzo avait fait un boulot de maître dans l'organisation. Chaque chose était disposé de sorte que tout le monde puisse se sentir à l'aise. Assez à l'aise pour se laisser tuer.
Zachery est revenue de son aventure dans les îles, très heureux et avec un grand sourire. Un sourire qui me faisait bien comprendre qu'il avait repris ses mauvaises habitudes avec la fameuse suicidaire. Cette chère Liz avec son comportement et ses maniérés désagréables.
Je descends sur la piste de danse ou mes hommes attendaient mes instructions.
- Bonsoir à tous, demain, nous tiendrons, le bal des porteurs. Détenant en ce moment les autres cartes, je suis considérée comme leurs porteurs à tous. Demain, vous serez repartie en groupe de 8, je veux des hommes à chaque entrée, chaque porte, je veux que l'accès aux étages soit limité. Et s'il vous plaît tuez toutes les personnes qui vous dérangent.
- Avons-nous le droit d'enfreindre les règles demain ? Me demande Lucas.
- Demain Lucas nous leur montrerons qu'ils leur faudra plus qu'un coup d'État pour me faire abdiquer et ils le savent très bien.
- Et concernant la red card, Kyrell savons-nous qui essaye de la récupérer ?
- Eh bien Mika, nous le saurons demain, vos costumes sont prêts, vos armes également, l'objectif est de définir nos ennemis.
- Kyrell devons-nous envoyer une carte aux Alexander ?
- À Zayed Alexander, Oui !
- Très bien.
Le lendemain soir, je m'installe dans mon bureau et allume toutes les caméras.
- Nous sommes prêts Ares.
Je sors de ma jolie salle de contrôle et m'installe dans mon canapé observant tout ce qu'il se passait autour de moi.
- Ils sont tous là il ne manque plus que Zayed.
- Ma patience ne peut attendre ce connard.
J'active mon micro, sans me déplacer voulant qu'ils écoutent ce que j'avais à leur dire sans me voir.
- Bonsoir à tous, bienvenue au bal des piques, j'apprécie l'effort effectué à travers vos costumes, je suis Ares, votre maître de cérémonie. Il y a quelques jours, mes hommes et moi avons appris qu'il se déroulait une vendetta derrière mon dos. Je laisse mes hommes vous accueillir avec grand soin.
J'entends des chuchotements, et les gens se regarder entre eux, sauf que personne en dehors de moi ne savait qui se cachait derrière son masque. Parmi ces imbéciles seuls deux personnes étaient les principales personnes que j'avais envie de tuer. Zayed et Amir, le petit con qui veut se présenter en tant que porteur des carreaux.
Je désactive mon micro et me retourne pour faire face à Zachery.
- Retire nos alliés et ramène mon ennemi dans le bureau s'il te plaît.
- Et les autres invités ?
– C'est bien toutes personnes qui veulent que je sois démis n'est-ce pas ?
- Oui avec les cœurs, c'est la liste que nous avons réussi à mettre ces dernières heures.
- Tuez-les tous Zachary, à la fin, allume le la mèche.
- Tu es sûre de vouloir en arriver là ?
- Zachary, il est temps qu'ils comprennent tous que je suis toujours le même .
- Eh bien Mika prévient nos hommes.
- C'est l'heure de la purge.
Mika explose de rire et rejoint les escaliers.
J'entre dans mon bureau et retrouve Amir, toutes les lumières étaient éteintes. Je vois sa stature debout dans un coin de la chambre. Aujourd'hui, il ne s'agissait ni de mes malheurs, ni de mes peines. Ma relation avec cette satanée blonde, ne m'aura causé que des problèmes et il était temps d'y palier.
- Bonsoir Amir.
- Bonsoir Kyrell.
- Que fais-je ici ?
- Il n'y a que les traîtres qui aient été autorisés à entrer dans mon bureau, te considères-tu comme un traître Amir ?
- Non, j'ai surveillé les carreaux pour toi depuis que tu as tué ton père, je fais en sortes que nos affaires tournent pour le bien de tous.
- Te penses-tu légitime de devenir un porteur Amir.
- Oui. Je le pense.
- Et pourquoi donc ? Ne suis-je pas ton garant ?
- Non Kyrell, je n'ai aucune envie que le fil d'une femme qui se faisait battre et violer soit mon porteur, et j'ai encore moins envie que tu nous représentes. Tu as toujours été l'enfant non désirée, mais je ne t'apprends rien.
Je souris et avance lentement dans sa direction, pour observer son visage. Et assimiler les phrases qui venaient de quitter ses lèvres.
- Donc pour toi, je suis indigne de porter ces cartes.
- Tu es indigne d'être un membre de cette organisation, une mauviette qui se cache derrière la porte alors que sa mère se faisait assassiner.
Je n'en attendais pas moins de ce fils de pute, je savais très bien ce qu'il me restait à faire, je l'observe la main sur son arme, mais ce qu'il ne savait pas c'était que j'étais plus rapide que lui.
- Je te donnerai la carte des carreaux, si tu le désires.
- Où est le piège dans tout cela ?
Je pose ma main sur son épaule et le fixe dans le blanc des yeux.
- Le piège, c'est toi Amir.
Je le désarme rapidement ne lui laissant aucun temps, avant de lui planter mon couteau en plein dans la clavicule. Il tombe face à moi, le corps baignant dans son propre sang, mais il m'en fallait plus, il me fallait l'achever. Pour avoir insulté ma mère, et pour sa trahison.
Je retire le couteau et le lui plante cette fois-ci dans le cœur, un jet de sang jaillit de son cou, s'écrasant sur mon visage, mais je n'en avais que faire, il me fallait absolument le sentir partir.
- KYRELL ?
Cette voix. Mon cœur s'arrête un instant et je me retourne pour faire face à mon interlocuteur.
Mes yeux tombent sur cette robe noire et ces cheveux attachés en queue le cheval un rouge à lèvres rouge surplombant cette délicieuse bouche qui m'empêche de dormir et son regard, choquée, étonné et surprise.
Elle clique sur l'interrupteur allumant ainsi toutes les lumières. Une personne suivait elle. Venu d'un costume, cet homme aux boucles d'or que j'ai tant voulu retrouver ses dernières heures. Amir n'aurait jamais osé une vendetta s'il n'avait pas été aidé par des personnes puissantes. Il se retourne face à moi un petit sourire en coin. Mais ma blondie reprend d'une voix tremblante.
- Je cherchais cet endroit depuis deux jours, jusqu'à ce que mon oncle me demande de l'accompagner, et je t'y retrouve. Tu m'avais dit que ce n'était pas toi, mais là je te vois au-dessus de cet homme en train de lui prendre ce qu'il lui reste de vie. Qui es-tu Kyrell ?
- Kyrell est le porteur des piques Lady Kate.
- Ça je l'ai compris, je veux savoir ce que je faisais dans ce bureau dans tes bras vêtus d'une robe blanche et toi en train de me marteler le cul, où tu vas me sortir que tu ne te rappelle cela aussi ?
- Lady Kate...
- LA FERME, je te vois Kyrell, en train de m'étrangler dans un ascenseur, DIS-MOI BORDEL DE MERDE QUI TU ES POUR MOI ?
- Lia ?
- Lia ? Pourquoi m'appelles-tu ainsi ? Putain répond moi, ou non attend, j'ai encore mieux, pourquoi je te vois me jeter sur des escaliers, ou même danser avec moi alors que j'étais vêtue d'une robe blanche. JE VEUX SAVOIR J'EN AI MARRE DE CES MENSONGES.
Mes cerveaux tilt et j'en comprends qu'elle nous a vu, dans ses flashbacks, elle n'est pas au courant du rôle que j'ai eu dans sa vie, mais elle se souvient c'est minimes, certes, malgré tout cela me réconforte. Je m'approche d'elle et observe ses yeux, le visage couvert de sang. Elle recule un instant, mais continue de me fixer.
- Je suis ton rêve, et ton cauchemar, tes désirs et tes peines, je suis ton arme et toi mes balles, je suis pour toi ce que l'on appelle une malédiction chez toi et que l'on appelle une obsession chez moi. Bébé regarde-moi, tu n'es pas Lady Kate, tu es Cornelia Aziza, tu es ma red card et je suis la tienne.
Elle écarquille les yeux et se retient à la rambarde, cette putain de sorcière a réussi à me rendre fou d'elle.
Bonne nuit mes red cards.
Désolé pour ce long retard, je suis en vacances, il est quatre heures à l'heure où je vous écris ces mots, pleins d'amours, belle soirée à tous ❤️.
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