Chapitre 12: Les quatre cartes
Chapitre à lire mot à mot, hyper important, pour la compréhension de l'histoire.
Les trèfles
Vingt-trois ans plus tôt...
Je n'arrivais pas à croire qu'elle se soit mise avec quelqu'un d'autre. Elle était censée m'attendre. Nous étions censés nous marier, il me fallait finir totalement ma formation chez les trèfles pour pouvoir être porteur. Mais elle a décidé de se remettre avec quelqu'un d'autre.
Il ne me restait plus qu'à savoir qui est cette personne. Je la vis sortir de ce magnifique château, vêtue d'une robe blanche et ses cheveux blond plaque parfaitement donnant fin à un chignon. J'observe ses yeux bleu cristal qui pouvaient me vider de mon âme en un regard.
Je fais descendre la vitre de ma voiture afin qu'elle puisse me voir, Lady Kate était magnifique. Son sourire disparaît lorsqu'elle vit mon visage, malgré à tout, elle se rapproche de ma voiture et me tend sa main, que j'embrasse tendrement. Cette femme avec cette beauté extraordinaire était aussi belle que manipulatrice, son tatouage aussi bien dissimulé soit-il, je réussis à le voir la porteuse des quatre cartes. Les intouchables.
- Comment vas-tu Richardson ?
- Je me porte très bien, tu m'as manqué, Kate.
- Toi aussi, comment se portent les trèfles ?
- Bien, nous préparons les derniers points de la réunion.
- J'ai eu une conversation avec Marcel et il m'a fait savoir que tu seras nommé en suite dans la liste, pour le moment, tu ne pourras être que deuxième main.
Je méritais d'être bien plus qu'une seconde main, elle le savait, et elle m'avait promis une place en tant que porteur, je ne peux attendre dix ans de plus.
- Je ne peux attendre Dix années de plus Kate.
- Oh si tu pourras pour le moment, il n'y a pas de disponibilité et je ne peux faire descendre Marcel.
- Tu es dans la famille des fondateurs, tu peux en décider autrement.
- La discussion est close chéri, tu ne seras que deuxième main. Contente-toi de cela, dans dix ans, tu seras porteur, c'est la seule chose que je pourrais te promettre.
J'observe cette malice dans ses yeux et elle me regarde avec un petit sourire en coins, elle se moquait de moi. Ses hommes étaient à moins de cent mètres d'elle. Elle observe mes yeux et relève lentement mon menton avant décrasser ses lèvres contre les miennes, j'étais sous le choc.
Sa langue s'accroche à la mienne alors que mon cœur allait sortir de ma cage thoracique. Elle met fin à notre baiser et m'embrasse tendrement la joue.
- Rentre chez toi maintenant, tu n'as rien à faire sur la devanture de ma maison.
J'étais amoureux de cette femme, mais Marcel m'avait défendu de l'aimer, il m'avait interdit de coucher avec elle, goûter au fruit défendu. Me faire voyager dans le fin fond du monde pour que je la fasse jouir encore et encore.
J'avais envie de la tuer, de la dépossédée de sa vie, mais aussi de déchirer cette robe blanche et de découvrir à nouveau la tendresse de sa peau.
Elle se retourne et rentre dans sa maison, retrouver cet homme, cette pourriture qui était pire qu'elle. Cet amant avec qui elle avait passé ses deux derniers mois, son cousin.
La famille fondateur devait être éliminé, leurs retours n'apporte rien de bon. Nous devions éviter la naissance d'un autre Alexander. Les membres de cette famille sont sournois et trompeur. Et Lady Kate en était la pire, elle tuait de sang-froid, mais surtout, elle ensorcelle tous les hommes stupide comme moi qui ont fait l'erreur de trop la regarder. Il me fallait me venger, dix ans sont suffisants, pour lui faire payer.
Je ferme les yeux et revois son corps aller et venir contre moi, la façon dont ses hanches me laissait la prendre. La colère me faisait bouillir le cerveau. Les trèfles se vengeront. Et je ferai naître cette haine au fond d'eux. Cette femme va disparaître, si je ne réussis pas à l'avoir, personne ne l'aura.
Retour dans le présent
Point de vue de Cornelia.
Flash-back
- Aujourd'hui quelqu'un viendra à la maison, prend une douche et fais-toi belle Cornelia.
- Et cet homme, c'est un gros porc comme toi père ?
- Cornelia, si tu acceptes de faire cela pour moi, je ne te toucherai plus.
- Je vous tuerai un jour, il me reste juste à savoir quand.
Il attrape mon menton et me fixe droit dans les yeux, un petit sourire en coin.
- Tu vas faire ce que je te demande, sinon très chère Huda, je te foutrais tellement en l'air que tu ne pourras plus respirer.
- Tu as déjà foutu ma vie en l'air en abusant de moi sale porc.
Il me donne une énorme gifle qui me fait tomber à la renverse. Je reste au sol assez longtemps pour voir le regard triste de ma mère, elle ne le savait pas encore, mais elle aussi fera partie de ma vengeance. Tous les élèves de ma classe étaient allé en vacances. Et moi, j'étais ici, dans une maison à Londres, laissant celui qui me sert de père et ses amis abuser de moi, encore et encore. Avant-hier, je me suis évanouie, épuisée, je manquais d'air, et je les suppliais d'arrêter.
Ce jour-là effectivement, l'homme au masque doré était revenue, mon père m'avais par la suite bandé les yeux, et je me suis fait prendre sur le canapé de notre salon. Le seul endroit qui n'avait pas été souillé. Mes larmes avaient disparu et mes suppliques également.
Depuis mes douze ans, aucun homme n'avait eu le droit de me toucher, jusqu'à Ismaël, et cela ne se limitait qu'à des caresses. Ensuite, j'avais rencontré, cet homme, aux cheveux noir, qui m'a fait perdre l'esprit en un regard, ses yeux verts me transperce encore aujourd'hui, Kyrell était mon poison. Je ne pourrais jamais laisser quelqu'un d'autre avoir ce qu'il a eu de moi.
Quelque chose nous liait et je crois que cela vient de nos enfances terribles, je ne connais pas les conditions de la mort de sa mère, si ce n'est que c'était la faute d'Ismaël. Mais je sais qu'il est aussi torturé que moi. Tous les psychologues que j'ai eus m'ont dit que j'avais besoin d'être dans un centre, car je n'allais pas bien. Je les ai tous tué.
Ils pensaient vraiment que c'était ce qu'il me fallait. Au lieu de me soigner, j'ai fait de mon arme ma guérison, tuant encore et encore pour le plus grand bonheur de mon parrain. D'ailleurs, il ne le sait pas encore, mais la réunion sera ma dernière participation à l'organisation des trèfles. Le parrain m'avait menti, sur ma vie, sur mes parents. Le fait qu'il pense que je sois assez stupide pour croire cette histoire de parents junkie en était la preuve. J'ai été loyale durant onze années de ma vie, j'ai eu à tuer pour lui, j'ai respecté mon engagement. Je me suis battu pour lui. Mais j'avais besoin de savoir qui j'étais. J'avais besoin de ressentir de la compassion, de regretter.
Je ne ressentais absolument rien dans mon cœur, j'avais l'impression d'être morte et de me pavaner au beau milieu des hommes sans objectif de vie précis. Le fait que l'on ait atteint Liz sous ma surveillance à réveiller énormément de choses en moi. Je passais mes nuits en cauchemars.
Je ne pouvais pas faire confiance en quelqu'un qui m'avait suivi une année et demie avant de me recruter. J'aime le parrain, il est la personne la plus importante de ma vie. Mais à quel prix est mon amour pour lui ? Je lui ai promis la red card et je la lui apporterai.
Kyrell avait raison, cette guerre avait commencé avec nous, la mort de Varney avait mis le feu aux poudres. J'avais tué Varney sous la demande de mon porteur et je ne le regrette absolument pas.
Mon besoin de savoir qui j'étais était essentiel. Pourquoi j'ai ses flash-back ? Pourquoi j'ai l'impression de ne jamais me trouver à place ? Pourquoi mes parents m'ont abandonné ? Le parrain peut dire ce qu'il voudra, mais je ne croirai jamais au fait qu'ils étaient des junkies. Il a sous-estimé ma capacité à déceler le mensonge de la vérité.
J'observe mon soi-disant mari qui s'était réveillé, selon les infirmières depuis hier soir, lorsque je tirai sur son frère.
Il se réveille lentement et observe autour de lui avant de poser son regard sur moi.
- Bon retour parmi nous Ismaël.
- Cela fait combien de temps que tu couches avec mon frère ?
Je lui fais un petit sourire en coin, donc il nous entendait parler. Il n'était pas réveillé, mais son subconscient lui était là.
- Nous n'avons pas couché ensemble, même si nous le voulions terriblement.
- Quelle salope tu fais, j'ai cru en toi...
- Une belle salope, qui t'a fait perdre la tête, et qui ne veut plus de toi. Tu croyais vraiment que je t'aimais ? Je ne t'ai épousé que pour la notoriété de ton nom, chose qui ne me sert plus aujourd'hui. J'étais venue pour te dire Adieu cher Ismaël.
- Tu ne t'en sortiras pas comme ça.
- Afin si je crois que je m'en sortirai. Je te remercie pour cette belle année à tes côtés. Mais une chose est sûre, c'est que tu ne seras jamais ton frère.
- Kyrell, ce morveux, non désirée, le gosse à qui je brisais les os étant plus jeune, j'ai foutu sa vie en l'air, donc il ne sera jamais mieux que moi.
- Bien. Un détail t'échappe, c'est qu'il n'est plus ce gosse comme tu le dis. C'est un homme, avec un très grand H. Un peu psychopathe sur les bords, mais putain qu'il est intelligent, et lorsqu'il apprendra que tu es bien réveillé et en forme, je pense que ta tombe sera creusé plus tôt que prévu, s'il ne te brûle pas à nouveau bien sûr.
- Tu penses vraiment que j'ai peur de Kyrell, mon père le tuera avant, ou je le ferai une fois que j'irai mieux.
Je rigole et me penche au-dessus de lui et serre son menton entre ma main.
- Je pense qu'il te tuera plus tôt, et si tu veux un conseil, cache-toi, le plus loin possible. Enfin, je n'aurai pas de contrat de divorce à t'envoyer étant donné que ton frère a fait en sorte que ce mariage soit faux avant même que je n'arrive devant la mairie.
- Je le tuerai, et toi aussi, tu ne me connais pas Cornelia.
- Oh si je te connais petit ange, moi, tu ne m'auras pas, jamais. Je suis trop forte pour me faire tuer par un homme qui ne m'a jamais baisé. Mais si tu touches Kyrell, bébé, je reviendrai, te retrouverai, et cette fois-ci, je ferai en sorte qu'il ne reste que des cendres de toi.
Il me regarde sous le choc, je lui embrasse la joue. Et m'avance vers la sortie.
- En passant, la lune de miel, c'était simple, la parfaite combinaisons entre escorte et drogue, ça te donne un Ismaël éméché et brûlant d'excitation. Je n'ai même pas mouillé en vous observant, quelle tristesse. À Dieu ex-mari.
Ce jour-là, nous fûmes récupéré par Bella à l'aéroport et transporter sur l'île D'Elbe en Italie. Bella avait une très belle maison au beau milieu de cette île.
Trois médecins était présent pour s'occuper en urgence de Liz et un hélicoptère à notre disposition, j'avais détruit nos téléphones, les ordinateurs. Et vider notre appartement ce matin, tout était dans des camions en déplacement, ils devaient rejoindre la Croatie. Il ne me restait plus rien à Londres, ni à Manchester. Tous les trèfles avaient quitté la ville, le parrain en premier. Les QG furent mis à feu. Rien ne pourrait permettre aux autre groupe de nous retrouver. Trois semaines de préparation, c'est ce que nous avions avant la réunion. Après celle-ci de nouvelles règles seront mises en place, un nettoyage sera fait, et de nouveau QG attribué. Je ne serai plus du voyage.
Je savais que si je disais au parrain que je quittais les trèfles, la mort m'aurait déjà trouvée. On ne quitte pas son porteur, on meurt pour lui.
Kyrell n'était pas mort, je ne pouvais pas le tuer du moins pas comme cela, je voulais le faire le jour de la réunion, mais il fallait qu'il sache que c'était moi. Je voulais animer sa haine de moi à s'agrandir. Avec de la haine, on défit les lois qui définissent les sentiments. Il fallait qu'il mette une croix sur cette nuit dans son bureau et moi aussi, peu importe mon envie d'y retourner.
Je sors sur l'île pour m'installer à l'extérieur, l'ordinateur militaire de Bella en main, je me décide à entamer mes recherches, la première chose qui me vient en tête, c'est l'hôpital saint marie, il y a vingt-deux ans, là où je suis née. Dans cette nuit étoilée, je retrace la vie de cette blonde aux yeux bleue née vingt-deux ans plus tôt.
Point de vue de Kyrell
- Tu es sûre que tu as vu son visage Kyrell ?
- Le visage que je mémorise le plus dans ce monde, c'est celui de cette femme, tu crois vraiment que je me tromperai.
Zachery n'arrêtait pas de me poser des questions. Mais en ce moment, plus rien ne m'importait, je l'aurais. Elle avait fait tuer mes amis, mes hommes, des personnes qui m'ont confié leurs vies.
Je ferme les yeux et la revois debout, en face de moi. Il n'y avait plus cet air de jeune femme gentille et douce, il y avait trèfle devant moi. Son arme à la main. Elle aurait pu me tuer, mais elle ne l'a pas fait. Tant mieux pour elle, car moi, je ne me retiendrai surtout pas.
Je la verrai dans deux semaines. La balle étant ressorti, je me remettais encore de ma blessure. Ainsi donc, j'avais raison depuis le début, cette femme avec qui j'ai eu tant de plaisir et tant de fantasme, était réellement mon interdit. Celle que je devais tuer. Les yeux fermé, je visualise encore la scène. Sacrée Huda. Quelle femme intelligente. Je vis un nouveau message de Claire, me demandant où j'étais passée. Ismaël, c'était réveillé, Huda avait disparu de la circulation et Liz également. Donc j'avais le temps de me concentrer. Ismaël ne mourra pas de suite, je désirais prendre mon temps avec lui.
Cette situation me torturait, j'avais l'impression d'avoir eu une chance de survie. Elle ne m'a pas tué, alors que moi, je n'aurai jamais hésité.
Je ferme les yeux et revois ma mère au beau milieu de son sang. Les yeux vides de toute humanité, mon père tirant sur lui.
Je me rappelle toutes les fois où, il la battait devant moi, toutes ses fois où il ne voulait qu'une chose, lui prendre son âme. Comme s'il la haïssait. J'étais appelé le morveux, non désirée par mon frère. Mes parents ne voulaient pas d'enfants. Mais j'étais arrivée, différent, sa photocopie. Lui rappellent à quel point il était misérable. Christopher Williams, n'était pas prêt, pour ce que je lui prépare actuellement.
Flash-back
- Arrête je t'en supplie, arrête de faire du mal à ma mère.
Mon père était au-dessus d'elle, alors que les vêtements de ma mère étaient déchirés sur le sol. Ne la protégeant aucunement de l'impudeur de cet homme. Il voulait abuser d'elle, et je l'avais compris pendant que je n'avais que sept ans.
J'entends les sanglots de ma mère, mon père se relève et je ferme les yeux pour ne pas voir ma mère dans cet état. Je me retourne en face de la porte, je sens une main sur mon épaule l'agrippant violemment, il me retourne pour que le regarde.
Ce jour-là, je pensais mourir. Mon père avait une arme en main, et il m'avait plaqué d'une main contre le mur.
- Qu'est-ce que je t'ai dit Ares ?
- De ne pas... me... mêler de vos histoires...
- Bien et que fais-tu ici alors, tu as envie de mourir.
Je hoche la tête, ma mère sanglote plus fort. Je voulais mourir, plus tôt que de voir la femme qui m'a mise au monde mis à nu de cette manière.
- Tant mieux, ta mort sera la meilleure chose qui puisse m'arriver. Ouvre la bouche.
- Christopher, je t'en prie. Ce n'est qu'un enfant. Je te supplie à genoux. Je... Fais de moi ce que tu voudras, mais laisse le tranquille, je t'en prie.
Il me regarde avec une haine viscérale dans les yeux. J'ouvre la bouche et il insère l'arme dans ma bouche.
- CHRISTOPHER JE T'EN SUPPLIE.
Ma mère pleurait plus fort sans arriver à respirer. J'étais si fatiguée que je ne luttais plus. Je n'avais plus de force.
- Bam, et tu es mort.
Je ferme les yeux, attend ma sentence. Mais il retire l'arme de ma bouche et me fait descendre. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, il me pousse hors de la chambre et ferme la porte. Ce jour-là, je suis restée devant la porte des heures durant, entendant les cries de ma mère. Se faisant violer encore et encore. Pleurant, encore et encore, alors que mon frère était assis devant la télé entrain de regarder un match.
Je me lève pour prendre le fixe et appeler la police, mais je fus arrêté par mon frère qui n'a trouvé rien de mieux que d'essayer de me noyer dans la baignoire en rigolant, jusqu'à ce que je le supplie d'arrêter. Il voulait que je l'appelle maître. Chose que j'ai finis par faire pour survivre. Le lendemain matin ma mère resta enfermée dans sa chambre. Sa dignité bafouée. J'avais de la haine en moi. Ce jour-là, j'ai détesté ma mère, d'avoir choisi cet homme comme père pour moi. Mais j'ai encore plus détesté Christopher, me promettant une seule chose encore et encore, la vengeance. Ce jour-là dans les beaux quartiers de Londres, dans cette maison parfaite, mes crises d'angoisses commencèrent.
Fin flashback
J'ouvre les yeux et vis mon meilleur ami me fixer, demain, cela fera sept ans que je l'ai perdue.
Zachary se rapproche de moi. Je savais ce qu'il allait faire. Mais je ne voulais pas de sa pitié. Parfois, j'avais l'impression que ma vie n'avait aucun intérêt. Je n'arrivais jamais à m'engager, car je ne souhaitais aucunement aimer quelqu'un. Ma réalité me bouffait la vie.
Zachary me serre contre lui. J'étouffe un sanglot alors que mon cœur souffrait douloureusement. J'avais l'impression que j'allais mourir. Pourquoi lui a-t-il fait tant de mal ? Et pourquoi est-elle restée avec lui ?
- Nous allons leur rendre le mal qu'ils t'ont fait subir, je te le promets Ky.
Mon corps était secoué de spasmes, j'avais l'impression d'avoir du mal à respirer. Je n'ai jamais pleuré sa mort. En sept ans, c'était ma seule fois où je me laissais aller. Cette torture de savoir mon père vivant me brûlait la peau. Je sur analyse, en fin de compte, je ne saurai peut-être jamais pourquoi Lia à tuer ses parents, mais parfois la meilleure chose est de les sortir définitivement de nos vies.
Mon téléphone vibre sur la table et j'efface d'un revers de main mes larmes, et observe Zachary qui avait le visage tout rouge. Je savais qu'il souffrait de me voir dans cet état, il connaissait toutes mes tortures et l'âme misérable qui habitait ce corps.
Je découvre le nom de Sarah et décroche aussi tôt.
- Bonjour Ares.
- Bonjour Sarah, comment vas-tu ?
- Bien, je tenais à t'informer de cela par moi-même.
- Que se passe-t-il Sarah ?
- Les Alexander ils sont de retour. J'ai revu Zayed.
- Voua avez eu à parler Sarah ?
- Oui, je lui ai posé deux questions, s'il était revenue pour la red card, et ce qu'il comptait faire. Je l'ai enregistré à son insu, je te laisse écouter sa réponse, je viens de l'envoyer à ton ami dont tu m'avais donné le contact au cas où je n'arriverai pas à te joindre.
J'écoute attentivement l'enregistrement, son accent anglais était très prononcé. Il venait certainement de l'Essex.
- Vous avez toujours cru que nous n'étions que des fondateurs alors que non. Ce qui se cache derrière tout cela, c'est une personne. Après la mort de nos grands-parents, nous n'étions plus que trois. Nous avons fait en sorte de disparaître. Jusqu'à ce que nous retrouvions la lettre de mon père. Nous n'étions pas que des fondateurs, nous sommes la red card. Nous ne formons qu'un. Et si je le voulais, je récupèrerais la carte de tous ces imbéciles que j'observe depuis plusieurs années. Lorsque la red carte n'était que l'assemblage des quatre carte, nous avions compris que ce serait facile de nous la voler ou de nous tuer, de ce fait les règles ont été changés. Lady Kate était la red card avant sa mort. La red card est une personne Sarah et cette personne devait être choisie par Lady Kate avant sa mort tout comme son père la choisie elle avant qu'il ne meure.
- Si elle est morte, comment sais-tu qui est la red card ?
- Je l'ai trouvé. Cette personne dépasse toutes mes attentes. Et j'ai hâte que ses droits lui reviennent.
- Que compte-tu faire alors lorsque celle ou celui-ci aura récupéré ses droits.
- Lui montrer le chemin, et m'occuper de venger les Alexander.
- Donc ainsi, ils se battent tous pour rien ? En cherchant à retrouver ses cartes ?
- Non. La personne disposant des quatre cartes aura la réponse de la red card, le prénom ou une information concernant cette personne. À la suite de cela le choix revient à la red card, de dépouiller chaque porteur de sa carte, ou de la leur laisser, mais dans le second cas, les décisions passeront par Cette personne, comme avec Lady Kate, et enfin, le choix peut-être aussi de déléguer toutes les cartes à un porteur.
- Je n'aurais jamais cru que le système avait été formé de cette manière.
- Enfin il y a un dernier point, le
Porteur qui aura la red card dans ses rangs, c'est lorsque son choix sera d'intégrer une congrégation, donnant ainsi l'occasion à son porteur de détenir les quatre cartes.
L'enregistrement s'arrête et je regarde Zachary sous le choc.
- Il n'a pas laissé une seule fois entrevoir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
- Exactement. Il a quitté le café après notre discussion. Il a fait exprès de se montrer à moi , Kyrell, il doit savoir que tu as une partie des cartes.
- S'il sait de qui il s'agit, pourquoi ne rien dire à cette personne ?
- Je n'en sais rien Ky. Connaissant Zayed, la mort de toute sa famille fut un vrai coup dur, l'objectif sera de tous les venger. Les Alexander ont assez de moyens afin de faire plier n'importe quel groupe. Ce qui m'intrigue, c'est qu'il est admiratif de cette personne. Zayed n'a jamais apprécié qui que cela soit. Les Alexander ne se marient qu'entre eux, c'est-à-dire entre cousins, personne n'intègre leurs familles. Si la red card s'associe à lui, ce sera un énorme problème pour vous tous.
-Comment dois-je faire alors Sarah ?
- Retrouver cette putain de personne. Je n'arrive pas à y croire, nous nous sommes fait la guerre en cherchant des cartes, même si c'est un Alexander qu'il nous fallait trouver.
- Merci infiniment, je vais m'occuper du reste.
- Bien, tu me tiens au courant Ares.
- Ne t'inquiète pas Sara.
Je raccroche et observe Zack qui s'était couché sur la moquette de ma chambre encore sous le choc.
- Putain comment nous allons retrouver cette personne, qui ne sait même pas qu'il ou elle est la personne la plus convoitée au monde.
- Tant mieux qu'il ne soit pas au courant, de ce fait, nous pourrons rentrer dans sa tête plus facilement.
- Que devons-nous faire Kyrell.
- Préparer la réunion, j'ai un pressentiment, clair, la red carte sera présente lors de cette réunion.
- Et ta blondinette, on en fait quoi ?
- Je m'occupe de Cornelia personne n'a le droit de s'en prendre à elle.
Il m'observe avec un petit sourire en coin.
- Elle t'a tiré dessus.
- Je le sais Zack.
- Elle a tué nos hommes.
- Je le sais également.
- Je vais te poser la question une nouvelle fois, mais en plus claire, comment allons-nous éliminer Cornelia ?
- Cornelia et moi notre guerre nous appartient, et comme je viens de te le dire, personne ne s'approche d'elle, peu importe ce que l'on en pense.
- Tu...
Il se dirige vers la porte sans continuer sa phrase.
- Continue ta phrase Zack...
- Je pense que tu n'as pas envie de la tuer.
- Qu'est-ce qui te fait dire cela ?
- On ne tue pas une personne que l'on aime.
- Et pourtant tu as tiré sur Liz.
- Il m'a fallu le faire pour savoir que j'étais dingue de cette femme. Mais toi, tu n'as pas besoin de le faire, Cornelia c'est ta fin.
- Je ne ressens rien pour cette femme Zack.
- Très bien.
Point de vue de Cornelia
- Je n'ai rien trouvé Bella cela fait trois semaines que je n'ai rien.
- Les réponses que tu cherches ne se trouve peut-être pas devant un ordinateur.
Je m'installe et observe mon amie, je n'avais rien trouvé, personne n'a voulu répondre à mes questions. Soi-disant confidentiel, c'était une énorme merde.
- Nous continuerons de chercher jusqu'à ton retour, ici.
La voix de Liz me redonne du courage. Ma meilleure amie s'est réveillé de son coma hier. Elle était très faible, mais l'essentiel étant pour moi qu'elle soit en vie.
Je me suis caché sur la plage pour pleurer toutes les larmes de mon corps suite à son réveil, je n'y croyais tout simplement plus.
- Il faut vraiment que tu fasses attention à toi Lia.
- C'est le soir des vérités. Tout se passera bien. Il me doit ma liberté.
- Je sais, le problème qui se pose est de savoir si lui, il sait qu'il te doit cette liberté dont tu parles.
Ce jour-là, je pris l'avion pour Dublin. Nous étions huit. Au total, avec le parrain, quatre gardiens, une main et deux hommes de main. Chaque groupe avait pour obligation de ramener ce nombre de personnes au total.
Ce hangar habitait le secret de notre venue ici. Nous nous sommes préparé depuis si longtemps pour ce jour. Toute notre formation. Toutes ses années à nous battre. Aujourd'hui l'objectif était de récupérer toutes les cartes peu importe ce que cela nous coûtera. Il me fallait respecter ma promesse. Lui donner cette carte et enfin m'en aller.
J'étais installé derrière le parrain dans son box et nos hommes surveillaient les différente entrée. Tous les porteurs de cartes étaient installés dans différents boxe.
- Comment te sens-tu parrain ?
- J'irai bien lorsque tu me diras pourquoi tu as déménagé toutes tes affaires et pourquoi je n'arrivais pas à te joindre.
Ce ne sera qu'à la fin de ma réunion que je lui parlerai de mon départ.
- J'avais besoin de temps.
- Du temps, nous n'en avons pas aujourd'hui. Es-tu prêtes à t'occuper de ces porteurs ?
- Oui.
- Bien, c'est tout ce qui m'intéresse pour le moment.
Les micros sont activées. Et j'entends assez aisément la voix de Kyrell dans le micro principal.
- Bonsoir chers amis meurtriers.
Je souris intérieurement, il ne changera jamais cet homme.
- Kyrell ?
- Bonsoir père.
Bonsoir père ? Comment cela père ? Comment ça il s'agit de son père ?
Le parrain m'observe du coin de l'œil, mais je le regarde encore plus intensément. Putain de merde. Oh mon Dieu ! Je reconnais la voix du père d'Ismaël. Le parrain ne semblait pas surpris. Que se passe-t-il ici ?
- Bonjour Christopher.
- Bonjour Trèfle. Kyrell depuis quand est-ce que tu es devenu porteur des piques ?
- Des piques et des cœurs père.
Le parrain se retourne violemment pour me demander du regard. Mais mon choc était principalement dirigé sur le fait que le père de Kyrell était un carreau. Et que mon parrain était au courant. J'essaye de comprendre la situation dans laquelle j'étais confrontée, s'il connaît son père, il sait qu'il est le père de Isma étant donné que c'est lui qui à effectué son enquête sur mon ex-mari. La vérité était clairement sous mes yeux et je n'ai absolument rien vu.
- As-tu mis en scène ce mariage ?
- Pas maintenant trèfle.
- Oh, elle est là, ma chère Cornelia, bonsoir bébé.
Mon sang se glace, je vais tuer Kyrell s'il ne la ferme pas. Le parrain me regarde à nouveau étonner, mais il n'avait pas le droit, pas après m'avoir menti pendant tout ce temps .
- Pas maintenant parrain.
- Pouvons-nous au moins connaître le prénom du porteur qui se cache de tout le monde ?
- Nicolaï Williams Richardson. Ton oncle, cher fils.
J'écarquille les yeux sous le choc. Un long silence s'ensuit alors qu'aucun mot ne quittait mes lèvres. C'est une blague, j'espère ?
- Le demi-frère qui a tué quinze de mes hommes même si nous étions censés être des putain d'alliés.
Demi-frère ? Oh seigneur , c'est quoi tout cela ? Je pense qu'il s'agit là d'une réunion de famille. Le père de Kyrell était en colère, ainsi le parrain semblait très serein.
- Christopher, je ne te savais pas aussi rancunier, est-ce Parce que j'ai défié ton autorité face à tes hommes ?
Je comprends mieux pourquoi, il m'a toujours dit que c'est lui qui se chargera des carreaux, que je devais me concentrer sur les piques et les cœurs.
- Que faisons-nous ici parrain ? Ceci n'est pas une réunion, mais une rencontre familiale, qu'est-ce que c'est ce bordel ?
- Lady Aziza, ce n'est pas le moment de te mettre en colère. Nous avons à faire. Mes raisons sont claires, tous vous butez tous et récupérer vos cartes.
- Pique, il serait peut-être temps que tu arrêtes de donner des surnoms à ma main.
- Demande à ta main pourquoi j'aime tant l'appeler bébé ?
- Je pense qu'il est temps de relever ses rideaux, car nous savons tous ce qui en découle, si nous ne nous butons pas ici, nous le ferons demain.
J'éteins le micro du parrain et le fixe droit dans les yeux, j'étais toujours en étant de choc. Il est le demi-frère du carreau, mais pire encore, l'oncle, d'Ismaël et de Kyrell. Mon cœur allait sortir de ma poitrine, j'étais sous le choc.
- Tu vas me dire tout de suite, Lui as-tu demander de venir à la galerie ?
Il me fixe dans les yeux et respire profondément alors que je tremblais encore sous la surprise des révélations. J'avais l'impression d'être au milieu de cette putain de réunion.
- Oui. Tu commençais à te rebeller, et il me fallait te canaliser et savoir ce que tu faisais en permanence, et mettre mon neveu sur ton chemin était une bonne chose, je n'aurai pas imaginé que cela atteindrait le cap du mariage, mais oui, c'est moi qui l'ai envoyé à toi.
- Pourquoi ? Oh mon Dieu ...
- Parce que il me faut avoir un contrôle sur la vie de ma main. Peu importe ses sentiments.
Je l'observe sous le choc, alors lorsqu'il me disait de ne pas me marier, toute cette histoire n'était que de la comédie. Lorsqu'il critiquait Ismaël tandis qu'en fait, il me la envoie. À quoi sert cette réunion alors ? Que faisons-nous ici ? Je ravale la boule dans ma gorge et lui pose mes questions
- Que faisons-nous ici parrain ?
- Nous sommes ici pour clarifier les choses. Tu savais que Kyrell était un double porteur et tu ne m'as rien dit.
- Tu penses vraiment avoir le droit de me demander cela après tous ses mensonges. Tu m'as utilisé. Tu as contrôlé l'entièreté de ma vie.
Les rideaux se lèvent et je me retrouve face à mon destin. Il était là vêtu d'un costume noir sans cravate comme à son habitude. Nos regards se rencontrent et pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression que mon âme se donnait à lui en un regard. Kyrell détourne son regard et se concentre sur son père. J'avais l'impression d'étouffer, qui est le parrain ?
- Nous sommes demi-frères, mais sans plus, je n'ai aucun lien avec lui, je l'ai utilisé comme la marionnette qu'il est et tant mieux. J'étais au courant que ton fils était devenu un porteur bien avant que ma main ne m'en informe, malheureusement pour lui, il fait confiance aux mauvaises personne, n'est-ce pas Adrian ?
Kyrell relève les yeux sur son ami, qui sous le choc recule. Mais avant qu'il ne dise un seul mot, Zachary lui tire une balle en plein cœur. Kyrell hoche la tête et se retourne vers nous. Le parrain l'observe, suspicieux.
- Certes, il m'a rapporté le pouvoir que tu détenais actuellement, la moitié de la red card. Mais il ne m'apportait plus d'informations depuis que ma main avait quitté ta maison.
- Tu penses vraiment avoir des jours ces cartes ?
- Oh mon garçon, ce n'est pas mon intention, la seule personne qui m'intéresse, c'est ma main. Je n'en avais rien à faire de ces cartes. Vos baisers dans le bureau de la galerie, à vos caresses dans ta maison, je suis au courant de tout.
J'étais définitivement sous le choc. Je n'ai pas été sur mes gardes et j'allais le payer aujourd'hui. Il était au courant de tout, du kidnapping, de nos baisers, de nos moments intimes. Tout. J'ai sous-estimé le parrain.
- Lia est maligne. Très intelligente, mais elle oublie certaines fois que j'ai construit sa vie. Tu aurais même pu la faire tomber amoureuse de toi, elle revient toujours à moi. Si je te tuais aujourd'hui, ce ne serait qu'un mort de plus pour elle. J'ai formaté ma main, à mon image. Sans sentiments et sans regrets.
- Ces beaux discours ne valent rien Nicolaï.
- Oh si mon frère, il faut que ton fils comprenne que je mène la danse et a ma manière. Ta mère avait un amant, tu crois que ce qui te sert de père ce lâche pouvait être au courant de cela. J'ai fait une chose très simple. Demander à une petite fille de douze ans de me parler des aller et venue d'une certaine femme. Sans donner de nom, juste lui montrer sa photo et son trajet habituel. Ta mère marchait beaucoup, un peu trop d'ailleurs. Et cette jeune fille de douze ans n'est autre que celle surplombée tes rêves. Elle n'a jamais su que ses informations avaient fait tuer ta mère. Et Ismaël n'a aucune photo de votre mère chez lui, de même que toi d'après Adrian tout est rangé dans ton bureau. Donc, je n'ai fait que la remettre au centre de l'équation en mettant Ismaël sur son chemin.
J'étais tellement sous le choc que je me suis accroché au mur. Kyrell avait les yeux fixé sur moi. Je n'aurais jamais cru que j'avais été utilisé de cette manière. Que j'avais fait tuer sa mère avec mes informations. Je me rappelle exactement son visage et de celui de l'homme qu'elle fréquentait à cette période. Kyrell me décimait du regard, avec une telle haine, que j'en ai froid dans le dos.
- Donc c'est toi qui as fait tuer ma mère ?
- Oh non, j'ai juste partagé l'information à cette merde qui te sert de père. Et je sais que tu étais là. Le jour de sa mort, j'avais fait installer des caméras chez vous, je voulais avoir de quoi le faire chanter toute sa vie. Pauvre petit garçon en colère qui retourne en Russie et qui se bat pour devenir un porteur de carte.
- Quel est le but de tout cela ?
Ma voix tremble alors que je lui pose la question. Mon cœur se ralentit et j'ai l'impression d'avoir la vérité et la cause de mes malheurs en face de moi.
- Toi, Cornelia. Tout ce qui se passe depuis vingt ans, ces guerres et ces conflits ne sont rien d'autre que de ton fait.
Dublin, Ireland
La réunion des porteurs.
Point de vue de Kyrell
Le choc que je ressentais n'étais rien par rapport au visage de Cornelia qui se décomposait. J'avais finalement compris. C'est donc elle qui a donné une raison à mon père pour qu'il tue ma mère. Mais le maître d'orchestre n'est rien d'autre que cet homme, qui dit être le demi-frère de mon père.
Zachery recule afin de parler dans son oreillette.
- Nous devons tous les tuer Kyrell.
- Je sais, écoutons la fin de l'histoire, j'ai besoin de savoir.
- Tu n'as jamais été Cornelia Aziza. Même si c'est ce que ces connards que j'avais engagés ont tenue à te dire.
Elle s'accroche à la porte pour ne pas tomber. Une larme coule silencieusement sur sa joue. Le flash back lui revenait. J'essaye de me concentrer sur ses yeux pour aspirer chaque douleur qui fractionne son âme. La glace de cette femme se brisait sous mes yeux, et par personne d'autre que son porteur.
- Ta mère était ma compagne , du moins c'est ce qu'elle m'a fait croire, jusqu'à ce qu'elle me trahisse, me prenant un droit que je méritais et en se mettant avec son cousin. Car elle ne devait pas se mélanger avec les autres. Me faisant voyager de ville en ville rien que pour que je la fasse jouir, j'étais son gigolo de service. Jusqu'à ce que doive être un porteur et qu'elle capote tous mes rêves. Quelque temps plus, cette magnifique blonde décident de se marier avec son cousin. Deux mois plus tard, elle est enceinte, pas de moi, mais de son cher époux.
Lia s'assoit par terre sur le sol froid, le corps tremblant comme une feuille, sous le choc, mais mon oncle n'avait pas fini. Je voulais savoir pourquoi il s'en était pris à elle, pourquoi il lui avait voler sa vie.
- À ta naissance, je lui ai laissé le temps de profiter de toi pendant une année. Jusqu'à ce qu'elle prenne sa décision te concernant. Une nuit alors qu'elle conduisait pour aller en Essex, je me décide à causer un accident de route, sauf qu'il y avait une survivante, toi. Je t'ai confié aux pires personnes que je connaissais ainsi si elle ne souffrait plus, il me fallait détruire ton enfance. Ainsi, je lui demandais d'abuser de toi, il aimait cela, et tes suppliques le faisait continuer. Jusqu'à ce que je veuille découvrir moi aussi ce qui se trouvait sous tes jupes. J'étais l'homme au masque doré Lia, je te baisais toujours en levrette .
Mes yeux allaient sortir de mes orbites. Je ne pouvais plus écouter cela. Zack était autant sous le choc que moi. Mon père reste stoïque, il était au courant de tout. Ils lui ont pris son innocence, sa vie, je n'aurai jamais cru que Cornelia avait vécu de telles choses pendant son enfance.
Je prends mon arme, il me fallait tuer cet homme, nous débarrasser de cette pourriture.
- N'essaye pas Kyrell, je n'ai pas fini. Il faut que vous écoutiez la fin.
Lia était dans un état second. Les yeux rouges. Elle fixait cet homme droit dans les yeux. Sans ciller une seule fois, elle n'était plus ici, en fait, c'est ce qu'il voulait, la déposséder de toute son âme.
- Jusqu'à ce que j'aie ce que je voulais, que tu comprennes que la solution était de tuer tes parents, j'ai fait de toi une meurtrière, je t'ai pris ton bonheur, en te faisant croire que j'étais ta clé, ton parrain. Je t'ai pris pour ma marionnette exactement comme elle l'a fait avec moi. Jusqu'à ce que tu rencontre cet homme, en face. Que tu commences à penser à lui, ton esprit ne m'appartenait plus et cela ne m'arrangeait pas, donc j'ai fait une chose, réveiller ta colère, et pour cela, il me fallait juste envoyer Liz, tuer quelqu'un dans un endroit où se trouvait une main. Mais pas n'importe quelle main celle des piques.
Ainsi c'est lui qui est à la tête de toute cette histoire depuis le début.
- Lia, la seule raison pour laquelle cette réunion a été organisée, c'est pour leur annoncer ce que je rêve de leur dire depuis dix ans. Ton nom n'est autre que Cornelia Kate Alexander.
Je fais tomber mon verre, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE.
- J'ai en main ce que tout le monde cherche depuis tant d'années , la raison de toutes ses guerres, la seule red card.
Mon père écarquille les yeux sous le choc, lui non plus n'était pas au courant.
Cornelia relève lentement les yeux et avant qu'il ne dise autre chose et se rapproche de lui et lui plante un couteau dans le cou.
Personne n'intervient, il tombe face à elle alors que je la voyais pour la première tuer quelqu'un. Le couteau allait et venait dans le corps de cet homme encore et encore.
- J.. J'ai réussi... je t'... ai bousillé.. j'ai eu... ma... vengeance...
Elle se met au-dessus de lui et continue de plus planter le couteau, éclaté et encore sans arrêter, il était mort. Il n'était plus avec nous. Mais elle en voulait plus. Elle ouvre la porte de leur boxe, couverte de sang, son visage tachée par les éclats de sang. Elle s'arrête devant mon box et prend l'épée que trimbale partout où je vais. Et se dirige à nouveau vers cet homme, elle soulève l'épée et lui tranche la tête d'un coup sec, avant de sortir son allumette et de le jeter sur lui.
Les autres trèfles étaient tous en retrait.
- Clyde...
Un homme se rapproche d'elle.
- Oui Lia ?
- Donne-moi sa carte et rentrez à la maison.
Il récupère la carte sur la table et quitte la salle.
Elle récupère son arme par terre et se met en face du box de mon père. Avant de leur tirer dessus, mais alors que je pensais qu'elle viendrait vers moi par la suite, je sors mon arme et la fixe dans les yeux. Elle dépose l'épée sur ma table et jette son arme par terre.
- Je te laisse finir le boulot avec ton père.
Je hoche la tête, toujours sous le choc.
- Kyrell ?
- Oui.
Elle jette la carte des trèfles par terre en se dirigeant vers le bord de la colline et me fixe droit dans les yeux.
- Tu es ma red card.
Avant que je n'arrive à elle, je vis la femme de ma vie sauter dans le vide. J'enlève rapidement mes chaussures pour sauter dans cette eau et la retrouver, avant de me faire propulser en arrière par Zachary et Max.
- T'ES MALADE OU QUOI ? TU VAS MOURIR SI TU FAIS ÇA.
- Si tu ne me lâches pas, je te tuerai Zachary.
- Tue-moi, mais là pour l'instant, je refuse que tu meures.
Je ferme les yeux et une vive douleur s'installe dans ma poitrine, m'empêchant de respirer, elle ne peut pas mourir, pas comme ça, pas sans que je n'aie eu le temps de lui changer la vie. Pas avant que je ne change son histoire. Que je me consume avec elle dans sa douleur. Que je lui dise que jamais je n'aurai réussi à la tuer, je ne peux pas l'avoir perdue.
Pas comme ça...
Ma lady Alexander, ma red card.
La première partie est officiellement terminée , vos avis , la suite dans la semaine .
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