Chapitre 10: Kyrell et Cornelia ♠️

La douceur de ses lèvres étaient mille fois mieux que dans chacun de mes fantasmes. Elle s'agrippe contre ma veste alors que mes lèvres se fondaient sur les siennes. Je découvrais les délices de ce bout de femme. Chaque soupir qu'elle me donnait ne faisait qu'accentuer, mon envie de la plaquer contre ce bureau.
Nos dents s'entrechoquent tandis que je la rapprochais encore plus de moi. Sa langue entame un va-et-vient si lent et si bon que ma queue l'en remerciait. J'avais l'impression de faire l'amour avec sa bouche.

Ma main ne quittait pas son cou pendant que j'aspirais sa lèvre inférieure, elle gémit et tire sur mes cheveux, pour me rapprocher d'elle. Nous avions faim , l'un de l'autre. Nos lèvres s'accordent une danse endiablée, pendant qu'elle gémissait encore et encore contre moi. Je me noie dans ce baiser désireux, de ne jamais y mettre un terme. Ma braguette allait exploser, mon cher ami était dur comme un roc et prêt à prendre d'assaut la délicieuse fleur de Lady Aziza.

Elle se détache brusquement de moi, les lèvres légèrement enflées, ses yeux recouverts de désir, et le corps tremblant. Elle serre ses cuisses et j'en devine son humidité, putain, cette jeune femme me fait complètement dérailler.

- Seigneur... On...

Elle cherche ses mots alors que je ne voyais rien d'autre que la goûter à nouveau, savourer cette bouche. Ne jamais m'arrêter.

- Je ne peux pas faire ça... tu... es une putain d'enflure.

Une enflure oui, mais pas à cet instant, en ce moment, j'ai besoin d'assouvir mon envie de dévorer ses lèvres. Ce corps, de la mettre sur ce bureau le cul a l'air et moi en elle.
Je m'approche d'elle et l'observe dans les yeux, putain qu'a-t-elle fait de moi ?

- Je... Nous ne pouvons pas faire cela.

- Et qui va nous en empêcher ?

- Kyrell...

Mon prénom sur ses lèvres fait tressauter ma queue, alors qu'elle cherchait ses mots.

- À ce stade, c'est soit tu me laisses faire de tes lèvres ce que je veux, soit je t'emmène mes à nouveau avec moi, pour finir ce qu'on vient de commencer.

Je la retourne et colle tendrement mon érection contre ses fesses, elle gémit même si mes mains cherchaient un moyen de la caresser. Je la caresse à travers sa braguette et pose tendrement mes lèvres sur la peau de son cou.

- Jamais, je ne te laisserai tranquille, tu es mienne Cornelia. Dis-je en passant mes doigts dans ce jean que je rêve de retirer depuis que je l'ai vu.

Ma main reste à travers sa culotte, je l'empoigne, la faisant reculer contre mon corps, ces gémissements emplissant mes oreilles. C'était si bon de la sentir contre ma main. Je veux qu'elle l'insère dans son cerveau. Elle est à moi.

- Putain... Oh... putain... Kyrell... je... te... déteste.

Elle m'attire violemment contre elle et écrase ses lèvres contre les miennes. J'enlève l'élastique de ses cheveux et la porte alors que ses jambes passaient de part et d'autre de ma taille. Débarrasse le bureau d'un revers de main et l'y installe.

Nos lèvres ne se quittaient pas, j'avais l'impression que je pourrais passer ma vie m'emparer de cette délicieuse bouche. Elle déboutonne les boutons de ma chemise avant de poser ses mains sur mes pectoraux. Sa langue s'emmêle à la mienne alors que mes doigts retrouvaient enfin sa peau tendre. J'insère deux doigts en elle la faisant gémir contre ma bouche.

Nos lèvres se décollent l'une de l'autre, je la caresse de haut en bas pendant qu'elle se fondait sous mes doigts. Nos regards ne se quittaient plus, tandis que ses hanches allaient et venaient contre mes doigts.

- Ky...

Ses gémissements s'intensifient, alors que j'y allais plus vite, elle mouillait encore puis sur mes doigts. Son sexe était  gonflé et humide, je mourrais d'envie de la pénétrer. De me perdre en elle. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle revenait de lune de miel, et que mon frère avait déjà dû se perdre en elle. Encore une nouvelle raison de tuer ce petit con.

- T'es-tu donné à lui ?

Je continuais à la prendre plus vite, alors qu'elle se resserrait encore et encore contre moi.

- Je t'ai posé une question Cornelia, T'es-tu donné à lui ?

Elle commence à trembler pendant que la jouissance pointait le bout de son nez.

- C'est... mon... mari...

Je retire mes doigts, la faisant soupirer. Elle relève les yeux brillant de désir,

– Pourquoi tu t'arrêtes ?

- As-tu couché avec mon frère ?

- C'est mon mari Kyrell que veux-tu ?

- BORDEL CE N'EST PAS TON MARI.

- IL EST MON PUTAIN DE MARI, JE NE DEVRAI PAS ÊTRE ICI À ME DONNER À TOI ENCORE, APRÈS LA FAÇON DONT TU M'AS TRAITÉ.

C'est maintenant qu'elle pense à cela ? Après ce qu'on venait de faire ?

- Je pense qu'au final, j'ai eu raison de traiter comme une merde.

Les mots m'échappent et je vois la fureur dans ses yeux. Putain.

- Je pense qu'il est temps que tu sortes de nos vies.

Elle se relève et remet ses vêtements en état alors que mes doigts étaient encore recouverts par son excitation.

- Pourquoi T'es-tu remis avec lui ?

- Parce que peu importe ce que tu diras, je tiens à lui.

C'est une blague ? Elle était une bonne menteuse, mais à ce point, je lui tire mon chapeau.

- TU TIENS À LUI EN ÉCARTANT LES CUISSES POUR MOI À CHAQUE FOIS QUE JE TE TOUCHE ? TU TE MOQUES DE MOI ?

Elle me donne une énorme baffe, j'en avais la tête retournée encore sous le choc.

- Tu sais pourquoi il sera toujours mieux que toi ? Lui au moins, il sait être un gentleman, c'est un homme bien, il l'a toujours été avec moi. Et si je devais choisir entre lui et toi-même pour une montagne d'or je te ne te choisirais. J'avais bien raison, tu es sans âme et personne ne veut de toi.

Le premier choix a toujours été Ismaël, par nos maîtresses d'école, par mes parents, par nos amis. Cette fois-ci, il ne le sera pas. Cet homme est l'homme qui a motivé mon père afin qu'il élimine ma mère. C'est ce cher Ismaël qui m'a tranché avec un couteau dans le dos lorsqu'il avait essayé de me tuer alors que je n'avais que onze ans. Cet homme que je présentais fièrement comme mon frère, mais que je haïssais du plus profond de mon âme. Si elle l'a choisi lui, pourquoi c'est moi qui suis sur ses toiles ? Pourquoi c'est moi qu'elle regarde comme ça ? Pourquoi c'est avec moi qu'elle est elle-même ? Satanée menteuse.

- Si j'étais autant dépourvu d'âme pourquoi m'avoir utilisé dans ta peinture ?

- Je n'ai absolument plus rien à are dire.

La réponse des personnes qui veulent écourter une discussion. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que j'avais tout mon temps.
Elle ramasse l'élastique et rattache ses cheveux. Huda la fougueuse avait disparu pour laisser place à la fille parfaite en société.

- Lorsqu'on te prévient une fois, essaye de ne plus reproduire les mêmes erreurs. Je tuerai Ismaël, ne t'en déplaise et je t'enverrai son corps en cadeau.

- Si tu fais cela, je porterai plainte contre toi, pour enlèvement, et je te dénoncerai à propos de tout ce que j'ai eu à voir.

Plus elle m'énerve, plus elle m'excite, cette bonne femme croit vraiment que j'en ai quelque chose à en faire de la police, c'est le cadet de mes soucis. Je la détestais de mettre mon frère au-dessus de moi. Je la haïssais encore plus d'avoir consommé ce foutu mariage. Pourquoi persiste-t-elle à rester avec lui ? Elle mérite que je l'allonge sur cette table et que je lui donne une bonne fessée au point qu'elle n'arrivera plus à s'asseoir.

- La porte est grande ouverte, tu peux même y aller aujourd'hui. Je te laisserai ma voiture pour le trajet.

- Si ce n'est pas Ismaël, ce sera quelqu'un d'autre. Mais ce ne sera jamais avec toi.

Je m'approche d'elle jusqu'à être à quelques centimètres de son visage, avant qu'elle ne dise autre chose, mes mains s'enroulent autour de son cou, pour l'étrangler.

- Tu vois, la patience ce n'est pas mon point fort, mais alors là pas du tout, mais je pense que tu ne souhaites pas que m'installe dans l'appartement en face du tien à Manchester. Donc que ce soit bien clair, si je ne fais que te revoir avec Ismaël ou qui que cela soit d'autre, je te dépouillerai de toute envie de vivre sur cette terre. Tous les matins, tu te réveilleras avec un corps calciné devant ta porte.

Je relâche son cou dès que la libère, elle me donne un énorme coup de poing au visage. Je sens que cette soirée va mal se terminer. Depuis quand ma petite blondie sait se battre.

- Je t'avais dit qu'il était temps pour toi de partir.

Son regard n'était pas le même, elle était aussi vide que lorsqu'elle était entrée dans la galerie. Qui est cette femme ?
Ai-je aimé ce coup de poing, Oui, ai, je envie de la baiser encore plus, Oh putain oui.
Comme je le disais tant tôt, Cornelia était mon Karma. Un interdit que je considère mien, depuis que je l'ai vue traverser la piste de danse de ma boîte de nuit.

Avant que je n'arrive à me remettre totalement debout. Je m'en prends une autre, plus violente que la précédente. Bordel, elle en avait de la poigne.

- Tu ne me connais pas Kyrell, et je t'avais défendu de m'insulter à nouveau.

Eh bien, mademoiselle Aziza n'est plus une lady, mais une sacrée boxeuse. Ça faisait un mal de chien.

- Tu essayes de te convaincre que tu as envie de me faire du mal, mais bébé, ce qui m'en fera c'est la frustration de ne pouvoir te baiser encore et toujours encore, de te voir une jambe sur mes épaules alors que je découvre chaque paroi de ton être. T'avoir à quatre pattes devant moi, le visage enfoncé dans mes draps pendant que je te montrerai que personne d'autre ne fait mouiller ta culotte comme je le fais. Et j'en suis sûre à cet instant où je te détaille les choses minimes que je te ferai, ton bas ventre souffre, et ton clitoris se gonfle de plaisir, hâte que je lui apprenne les bonnes manières.

Le visage rouge, elle essaye de s'en prendre à nouveau à moi. Grosse erreur.
Je tire sur ses jambes la faisant tomber avant de me mettre sur elle , les mains au-dessus de la tête, alors que mon érection, qui d'ailleurs avait du mal à descendre, se pointer contre son ventre.

- Tu vas te calmer maintenant belle-sœur ?

- Je ne redeviens ta belle-sœur, que lorsque cela t'arrange.

- Pour l'instant, j'ai hâte que tu deviennes ma putain.

Elle me repousse avec ses bras, mais au-dessus d'elle, elle ne pouvait plus rien faire.

- Je te déteste.

Je lui fais un petit sourire en coin, mais je la déteste encore plus. Je devrais être en train de trafiquer de nouveau plan, ou de couper des têtes, mais à cause de cette fille, me voilà à Londres.

- C'est réciproque. Mais moi au moins, j'assume que malgré ma haine, je te veux toujours dans mon lit.

- Il n'y a donc que cela qui t'intéresse ? Le sexe ? Je ne serai pas un nom de plus sur ta liste.

- Qui y'a-t-il de meilleur que le sexe ? Bébé, je vis de sexe depuis si longtemps, jamais aucune ne m'a été aussi difficile que la tienne.

- Jamais, je ne serai dans ton lit. Pour l'instant, il restera au chaud entre les mains d'Ismaël.

- Oh, mais ça je n'en serai pas si sûre si j'étais toi. Tu sais, ma mère me disait toujours, dérobe ce que tu peux et veux avoir, si la vie ne te la pas offert. Et toi mademoiselle Aziza, je ne compte pas te laisser une seule respiration.

- Eh bien sacrée conseil venant d'une mère.

- Dîne avec moi, Cornelia.

- Non.

J'embrasse le coin de ses lèvres avant qu'elle ne détourne les yeux, j'étais droguée, putain, elle était pire que la cocaïne.

- Bien, je t'enverrai une voiture demain soir à vingt heures.

- Tu es un malade mental, un homme qui brûle les autres, tu es sans cœur.

- Je coupe des têtes maintenant, c'est assez simple en vérité, il me fallait tout simplement une bonne lame, et je l'ai trouvé.

Elle m'observe horrifiée. Comment j'ai pu penser que cette femme était trèfle ? Elle est si différente. Je préfère ne pas la savoir dans mon monde. La congrégation serait la pire chose qui puisse lui arriver. Si son enfance a été aussi terrible comme cela est peint sur ses tableaux, je ne lui souhaite aucunement de passer ses soirées à tuer, encore et encore. Malgré tout, je ne lui faisais aucunement confiance. Et s'il s'avère qu'un jour, je découvre qu'elle fait partie de ce monde. Je la tuerai. Peu importe, mon attirance maladive envers elle.

- À qui t'en es, tu pris cette fois ?

- T'intéresses-tu à mes exploits dorénavant ?

Elle relève les yeux au ciel, et attend que je lui réponde.

- Un monsieur assez stupide pour croire que je serai éternellement son ami. Tu sais blondie, le pouvoir est quelque chose de très agréable.

- L'as-tu ? Le pouvoir ?

- Oui, je l'ai, et plus rien ne m'empêchera d'en jouir. Et si toi, tu étais un obstacle, à tous mes plans, je t'éliminerais également, mais ça je pense que tu le sais déjà.

- Tu ne vas vraisemblablement pas bien. D'un coup, tu veux me faire l'amour, et d'un coup, tu veux me tuer, il faudra te décider.

- Je ne veux pas te faire l'amour, belle-sœur, je veux détruire toute chance que tu n'oses  ne serait-ce ce que de relever les yeux sur un homme. Donc non je te ne te ferai jamais l'amour ce serait beaucoup trop facile. Je ferai mien, toute âme résidant dans ce joli corps qu'est le tien.

Je lui embrasse à nouveau le coin des lèvres, ce soir, je passerai au peigne fin ses nouvelles peintures. Elle m'avait dit avoir eu une enfance heureuse, mais c'est totalement faux. Elle était torturé. Sa sérénité et son contrôle d'elle-même me rappelle vivement quelqu'un.
Cette fille n'est pas qu'une peintre, quelque chose de sombre se cachait autour d'elle et je ferai tout pour le découvrir, même si cela signifie poser à nouveau mes valises à Londres.

Je ne me suis jamais intéressé à une fille, jamais voyagé de ville en ville pour embrasser une femme. Je rêvais de vider cette galerie et de la mettre nue devant ses miroirs afin qu'elle me dise ce qu'elle voyait à travers son reflet.

Sa peau laiteuse, ses lèvres pulpeuses, ses yeux, qui me rappelle tous les jours ceux de ma mère et de sa profonde tristesse. Pourquoi cette fille est-elle tombée sur moi ?

- Mes invités vont s'inquiéter si je ne sors pas d'ici.

- Tu n'es nullement obligé de les revoir.

- Ne t'attache pas à moi Kyrell, tu risques d'être profondément surpris.

Qui lui dit que je me suis attaché à elle ? Ce n'est que du sexe, que de l'attirance, une fois assouvie, j'essayerai de ne pas la brusquer lorsque je la chasserai de mon lit.

Tu en es sûre ? Car à ce que je sache, la toucher serait te condamner à la vouloir encore plus.
Ma conscience me rappelle à l'ordre. C'est dans ses moments là que je souhaite la faire taire à jamais.

Notre étreinte fut interrompue par des coups à la porte.

- Cornelia, tu es là ? C'est Liz, je te cherche partout.

- Oui Liz. J'arrive tout de suite, j'avais besoin d'une minute.

- Là ça fait trente minutes, nous t'attendons pour le toast. Et j'en ai marre de répondre aux questions à ta place.

- Bien, j'arrive immédiatement. Relève-toi Kyrell, me chuchote-t-elle.

- Je n'aime pas ton amie.

- Ne t'inquiète pas, c'est réciproque, nous ne t'apprécions pas non plus.

- Certes, elle ne me porte pas dans son cœur, mais elle aime bien mon meilleur ami.

- De quoi tu parles ?

- Lorsque mes doigts se perdaient en toi sur ce bureau, bébé, Zachary et Liz ont eu une sacrée coup rapide de cinq minutes dans les toilettes.

Elle écarquille les yeux sous le choc. Ses yeux allaient se dérober, j'allais rire, mais je comprends qu'elle n'était vraiment pas au courant.

- LIZ ? Ce n'est pas possible.

- Zachary est disons très agile. Tu n'aurais pas été dans l'ascenseur, ils auraient déjà couché ensemble. Donc autant nos âmes sont torturé l'une de l'autre, Liz et Zachary sont éperdument épris l'un de l'autre. Il se refuse de me le dire, mais c'est la seule raison pour laquelle il ne souhaite pas revenir à Londres. Et ta meilleure amie, a été d'autant plus facile que toi.

Elle me pousse violemment, me faisant rire, avant de se relever et de se remettre en état.

- Ton dîner, tu peux te le foutre dans le cul.

- Tâches d'être prête Cornelia, je ne souhaite pas te faire connaître à nouveau le froid.

- Je n'en ai rien à en foutre et libère mon mari.

- Ton mari va apprendre la vie. Demain vingt heures, soit prête, c'est tout ce que jeai à te dire.

- Et si je ne le suis pas Kyrell ?

Je me rapproche d'elle et l'attire contre moi jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.

- Ton mari va apprendre la vie. Demain vingt heures, soit prête, c'est tout ce que j'ai à te dire.

- Et si je ne le suis pas  Kyrell ?

Je me rapproche d'elle et l'attire contre moi jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.

- Je mettrai le feu à ton bâtiment et là, nous saurons, si tu préfères te faire consumer par les flammes ou par moi.

Je me dirige vers la porte et tourne la clé.

- Non, je ne veux pas qu'elle nous voit ensemble.

J'ouvre la porte en grand avec un grand sourire.

- Trop tard belle-sœur.

Liz nous observe à tour de rôle sous le choc.

- C'est une blague Huda, LUI ?

- Liz, je vais tout t'expliquer.

- C'est sa belle-sœur explique lui comment nous avons mis le bazar ce bureau, et Liz, raconte à ma blondie à quel point tu t'es accroché à la porte de la salle de bain pour ne pas tomber lorsque Zachary se délectait de toi. Vous avez dix minutes.

C'est le même temps qu'elle m'avait donné lorsque j'ai fait entrer Cornelia dans mon bureau.

- Sale fils de pute. Me dit-elle les yeux noirs de colère.

- Un fils de pute peut-être, mais toi Liz, même une putain ne soulèverait pas sa jupe aussi vite. Tâche de l'aider à se préparer demain, je dîne avec ma belle-sœur.

Le regard de liz passe de Cornelia à moi, je lisse mon costume et me dirige vers la sortie. Sacrée soirée.

Je sentais encore le goût de ses lèvres contre les miennes. Les délices de sa langue et mes mains entre ses cuisses à l'intérieur si chaud. Installé dans ma voiture, mon meilleur ami me regarde à travers le rétroviseur.

- Liz est un trèfle  ou un carreau, une des deux cartes.

C'était à mon tour d'être choqué. De quoi parle Zachary?

- Comment le sais-tu ?

- Alors que tu suivais Cornelia à la trace, pensant que je ne le saurai pas, j'ai pris du temps pour observer Liz. Cornelia n'est pas au courant, du moins c'est ce que je pense. Mais je l'ai vue, ma petite Liz, une arme à la main, en train d'abattre un cœur.

- Que comptes-tu faire ?

Je ne voulais pas être celui qui lui demandera de le faire, Liz est donc dans le système de carte. Mais si elle vit avec Huda comment se fait-il qu'elle ne soit au courant de rien. Ma conscience me rappelle que ma mère a été une deuxième main et je n'ai jamais rien vu. Liz profite-t-elle de ma blondie? Où ma belle-sœur est-elle la meilleure actrice au monde ?

- Je vais la tuer, mais à ma manière.

- Zachary...

- Non, Ares, elle mourra avec mon arme, pour le sang, pour les piques, et pour toi. Cette fille ne sera jamais au-dessus de toi peu importe notre passif. La règle numéro 8. Kyrell, quand nous quitterons Londres, il faudra que tu te mettes dans la tête qu'il est temps que tu respectes cette fichue règle.

J'observe mon ami, il avait raison. La douleur dans sa voix me fait comprendre que cette nouvelle le pesait énormément.

- Donne-moi une journée de plus avec elle.

- Une journée ?

- Donne-moi une journée pour vivre une vie normale, donne-moi une journée, pour me faire croire que je peux être heureux. Cette fille me brûle plus fort que je n'ai eu à le faire pour qui se soit.

- Bien, une journée de plus. Ares ?

- Oui ?

- Et si nous n'étions pas dans ce monde, que serait devenue Cornelia pour toi ?

- Ma respiration.

- Et si elle faisait partie de notre monde ?

- Elle serait ma red card.

Point de vue de Cornelia

Cela fait quatre heures que je n'arrive plus à regarder Liz. J'avais fait une bêtise, je l'admets. Mais cela fait deux mois qu'elle me cuisine concernant mon lien avec Kyrell, alors qu'elle avait couché avec Zack. J'étais sous le choc.

Je comprenais mieux sa haine pour Kyrell. Où en étions-nous maintenant ? Je me suis renfermée dans un mutisme sans nom, surprise.
Je lui avais raconté avoir été intime avec Kyrell, mais je n'aurais jamais cru qu'elle se soit donné à Zachery. Je ne lui en voulais pas de ne m'avoir rien dit, je m'en voulais de ne pas avoir  ouvert les yeux lorsqu'il le fallait.

- Tu vas te décider à me parler ?

- Quand comptais-tu me le dire ?

- Jamais. Et quand comptais-tu me dire que toi et Kyrell, vous aviez remis ça ?

- Nous nous sommes embrassés aujourd'hui. Toi et Zachary, c'est arrivé combien de fois ?

- Ce soir-là, et le lendemain matin, il m'a rejoint dans un café et nous avons couché à nouveau ensemble.

- À la maison ?

- Non, jamais, il y avait un hôtel à côté.

- Donc cette matinée-là, tu étais avec lui ?

- Oui Huda, je ne te mens pas, ne pas en parler et mentir c'est deux choses totalement différentes. Je ne savais pas que c'était un pique, je ne l'ai su que lorsque le parrain m'a parlé de Kyrell en me disant qu'il était un gardien. J'en ai déduit que Zack était également un pique. Et je sais ce que tu vas me demander.

Je ne lui demanderai jamais de le tuer, cela ne viendra jamais de moi.

- Je le tuerai, Cornelia. Tu ne me le demandes certes pas, mais je le sais au fond de moi. Si je ne le fais pas, tu le feras.

- Je suis sincèrement désolé Liz.

- Qu'est-ce qui t'empêche de tuer Kyrell depuis le temps. Il n'est qu'un gardien, tu ne perds rien. D'ailleurs, c'est la première fois que tu hésites à tuer quelqu'un. Qu'est devenue Kyrell pour toi ? Pourquoi t'es, tu remis avec son frère alors que tu avais une porte de sortie ? Et ce soir, tu as embrassé ce type, un ennemi, je te connais assez pour savoir que tu aimes qu'on te fasse plaisir, mais tu n'embrasses jamais personne. Pourquoi lui ?

Je ne saurai répondre à toutes ses questions, étant moi-même très confuse.

- Liz, je ne sais vraiment pas ce que je suis en train de faire, mais je peux te promettre que Kyrell mourra avec mon arme.

- Bien. Car si tu ne le fais pas, je m'occuperai ce de type. Je le hais.

Elle prend mes mains dans les siennes et les serre si fort que j'avais l'impression quelle va les briser. Mon cœur était en face de moi, je refuse que ce connard me fasse douter de ma meilleure amie.
Elle pose son front contre le mien et embrasse mes doigts.

- Je ne te cacherai plus rien, même si tu le fais, je saurai que c'est pour mon bien. Je n'aime pas que l'on soit comme ça, je n'ai que toi dans ce monde Cornelia.

Je serre mon amie contre moi et la berce jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je la serre contre ma poitrine. Mes pensées se dispersent et je réalise que j'avais vraiment embrassé Kyrell Ares Vasilkova. Pas une, ni deux fois, mais plusieurs fois de suite. Ces lèvres ont martelé les miennes d'une manière à m'en faire perdre la tête. La seule chose qui me torture à cette heure étant que je n'en avais pas assez, pas assez de cette étreinte.

Je me réveille le lendemain, épuisé, Liz n'était plus contre moi, et j'étais dans mon lit.

Je pense qu'elle m'a ramené dans mon lit. Mon arme en main, je rejoins dans la cuisine ou je la retrouve dans son ensemble rose, faisant du café.

- J'ai tué Luke ce matin.

- Merci, tu fais quoi aujourd'hui ?

- Rien, je reste ici, le parrain à laisser un message, la réunion a été avancée, elle sera dans un mois.

- Comment cela ? Ils ne peuvent pas faire cela.

- Et bien si il se trouve qu'un porteur a été tué.

- Un porteur ? C'est une blague ? Qui oserait s'en prendre à un porteur ?

- Je n'en sais rien, mais les cœurs sont dirigé par un nouvel homme. Et d'après ce que Clide m'a rapporté ce matin, il coupe des têtes.

Les mots de kyrell me reviennent en tête, ce n'est pas possible. Oh putain de merde, il ne peut pas avoir deux cartes en même temps ?
Cela signifierait qu'il va déployer ses hommes sur Londres pour s'en prendre aux trèfles. Je comprends beaucoup mieux la perte de nos hommes dernièrement. Mais le pire étant que Kyrell disposait de deux groupes de la red card maintenant.

Un souvenir me frappe d'un coup, avant que je ne prenne cette foutue balle, Markus lui avait donné un document, qui lui permettait de retrouver le parrain dans sa maison de Bristol, sauf que ce dernier avait découvert qu'il se faisait suivre et avait donc disparu en se réfugiant à Manchester. Mais le pire encore était que Kyrell savait où résidait la red card. Du moins c'est ce que Markus lui avait dit.

On ne récupère pas une carte sans pouvoir, et cet homme aux yeux verts étaient prêts à tout pour avoir ce qu'il voulait, Kyrell a donc deux cartes dorénavant. Le parrain me tuerait s'il savait que j'étais au courant de cela.

- Le parrain te demande de régler le problème.

J'attrape ma tasse de café et en bois une gorgée.

- J'ai tué tellement de personnes ce mois-ci que je ne saurai les dénombrer, il ne veut pas confier cela à Jordan ?

- Il m'a dit prévient Cornelia qu'elle a une semaine pour me donner un nom  ou une preuve de meurtre. Que veux-tu qu'on fasse ?

- On retourne à Manchester.

- Tu as eu des nouvelles d'Ismael ?

- Kyrell, a kidnappé son frère, pour le moment, il n'est pas mon plus gros souci. Nous devons établir un plan.

- Et ton dîner de ce soir ?

- Je n'irai pas à se dîner Liz.

Nous étions arrivés à Manchester quelques heures plus tard et j'avais débranché tous les câbles de la maison et tous les transmetteurs. J'installe Liz dans la salle de peinture.

- Que fais-tu ?

- J'ai besoin que tu comprennes certaines choses, sans que je n'ai besoin de te parler.

Je lui montre une photo de mon tableau sur kyrell et une photo prises par les caméras de surveillance hier lorsqu'il était en face de ce tableau.

- Que vois-tu ?

Elle observe longuement les deux photos. Une fois, une seconde fois. Il fallait qu'elle comprenne à qui nous avions affaire. Je n'ai pas peur de Kyrell, j'aime sa folie, mais avec quelqu'un d'aussi sanguinaire, il nous fallait savoir, où nous mettions les pieds.

- Il est... Seigneur. C'était donc bien lui qui t'avait kidnappé...

Je hoche la tête et elle me regarde sous le choc.

- Kyrell est le porteur des piques, non leurs gardiens.

- OH MON DIEU HUDA !

- Zachery est sa deuxième main.

- HUDA! J'AI COUCHÉ AVEC SA DEUXIÈME MAIN.

- Et je ne cesse de jouer à un jeu dangereux avec leurs porteurs.

Elle me regarde sous le choc.

- C'est lui qui brûle les gens ? Je n'arrive pas à y croire. Le parrain va nous tuer.

- C'est bien lui. Le parrain n'en saura jamais rien Liz.

- Comment tuer cet homme Huda ?

- J'ai un plan.

Après avoir passé la journée à comploter sur Kyrell, nous étions installés à la maison vers vingt-deux heures, attendant nos pizzas.

Liz se révèle pour aller sur le balcon afin de fumer une clope. kyrell doit bouillir de colère et j'en étais très heureuse. Ce connard méritera tout ce que je lui ferai.

Mon téléphone se mit sonné, je décroche et le pose contre mon oreille.

- Bonsoir blondie.

La voix grave de Kyrell traverse chaque fibre de ma peau. Jusqu'à atterrir entre mes cuisses. Qu'elle torture d'être attiré par cet homme.

- Bonsoir beau-frère, tu comptes me ramener mon époux ?

- Oui ne t'inquiète pas. Je voulais t'informer qu'une personne de ton entourage est une ennemie de mon groupe.

- De quoi tu parles ?

- Le système de carte est parfois assez confus, mais j'y vois clair aujourd'hui. Liz est dans le système, sauf qu'elle n'est pas un membre de mon groupe.

J'ai l'impression d'avoir des sueurs froide, mon ventre se tord d'une violente douleur. Comment se fait-il qu'il soit au courant ?

- Tu n'es peut-être pas un trèfle, mais ton amie l'est. Et en ne venant pas à se dîner, tu l'as condamné à mort.

- De quoi parle-tu Kyrell? Je ne comprends pas.

- Tu n'as pas comprendre Cornelia. Bonne soirée.

- Kyrell, attend, de quoi tu parles, oh mon Dieu.

- Liz est une meurtrière ça j'en suis sûre, il me reste plus qu'à prouver ton implication dans cette histoire et toutes les cartes du puzzle seront mis en place.

- Kyrell, Liz n'a jamais été dans des histoires, tu te... trompe, elle... oh mon Dieu... je t'en supplie... Je ne sais même pas de quoi tu parles.

J'entends un coup de feu sur le balcon. Je cours en direction du balcon et retrouve mon ami tenant sa poitrine, la main béante de sang. J'étais livide, sous le choc, jamais, je n'aurais cru voir Liz à terre.

- LIZ, OH MON DIEU !

- La prochaine fois, tu éviteras de me faire attendre, blondie.

Il raccroche après que j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Je prends rapidement le téléphone et appelle les pompiers.

- Putain, je n'aurai... jamais cru me prendre... une balle un jour.

- Liz, eh accroche-toi... je t'en supplie... ne me laisse pas tomber, ne me fais pas ça...

J'explose en sanglot et la serre contre moi, les vêtements recouvert de sang. Mon cœur allait sortir de ma poitrine. Ce n'est pas possible, pas aujourd'hui, je vais perdre la tête. Mon cerveau déraillait, le corps tremblant, j'essaye de réfléchir à ce que j'allais faire.
Je l'attire vers l'intérieur et ouvre la porte d'entrée, je hurle sans faire exprès lorsque je vis le corps d'Ismaël à moitié calcinés en face de moi. J'avais la tête qui tournait, j'allais bientôt m'évanouir. Une nausée me monte dans la gorge. Je m'accroche à la porte afin de ne pas tomber.

- Aide-moi, je t'en supplie, Huda. Me supplie-t-il.

Mes larmes coulaient silencieusement sur mon visage, les mains recouvertes de sang. L'ambulance arrive quelques instants plus tard, je n'arrivais plus à parler. Liz fut prise en charge immédiatement. Une autre ambulance vient récupérer Ismaël. J'avais l'impression d'être dans un autre univers. Le cerveau en vrac.

J'entre dans l'appartement, et clique sur le bouton afin de sécuriser tout l'appartement. Je prends l'ascenseur et m'arrête au parking. Une fois installée dans la voiture, je conduis jusqu'à l'hôpital.

Flash-back.

- Si tu décides de t'associer à cette jeune femme, tu lies ta vie à elle, vos âmes sont connectées, un mal qui touche l'une, touchera l'autre.

- Comment dois-je faire pour protéger Elisabeth ?

- Elisabeth est ta gardienne, et tu es sa main, tu dois toujours la protéger et elle se doit de te protéger également.

- Que dois-je faire si l'on s'en prend à Lia ?

Liz prend ma main et entrelace nos doigts afin de me rapprocher d'elle. Le rituel du sang me liait à elle. Rien ne devait lui arriver, je lui dédiais ma vie. Et elle la sienne.

- Tu tueras toutes personnes qui s'en prendra à Cornelia, Liz et elle feront la même chose pour toi.

- Bien, je suis prête. Par le sang, pour les trèfles, je m'associe à toi Elisabeth Chamberlain, je te dédie ma vie, je te protégerai, tuerai tes ennemis, rendrait ta vie agréable. Je m'associe à toi et te considère comme ma seule famille, aujourd'hui, nous ne faisons qu'un, je t'aime Liz.

- Ma chère Cornelia par le sang, pour les trèfles, je m'associe à toi, je te dédie ma vie, je te protégerai, tuerai tes ennemis, rendrait ta vie agréable. Je m'associe à toi et te considère comme ma seule famille, aujourd'hui, nous ne faisons qu'un. Ta douleur est mienne et ton bonheur également, je t'aime Lia.

Nous nous prenons dans les bras l'une de l'autre. Dix ans de ma vie avec cette fille et rien n'avait changé, rien jusqu'à ce qu'il s'en prenne à elle. Jusqu'à ce qu'il dépasse les bornes.

Fin flash back.

Je compose le numéro d'urgence de l'armurier des trèfles.

- Bonsoir, trèfle, de quoi auras-tu besoin ?

- Des grenades, de l'essence, et le McMillan Tac-50.

- Le McMillan, tu es sûre Cornelia ?

- Je ne te le demanderai pas deux fois, prépare le sac Robert.

- Très bien, ton sac sera prêt.

J'arrive à l'hôpital et me gare dans le garage. Je marche rapidement vers l'accueil en besoin d'informations. Je devais ressembler à une folle. Mais je n'en avais plus rien à en faire.

- Je suis à la recherche de mon amie, Elisabeth Chamberlain.

- Êtes-vous de la famille ?

- Je suis sa famille.

- Elle a été transportée au bloc.

- Va-t-elle survivre ?

- Elle est dans un état très critique, la balle a touché le cœur. La police sera d'ailleurs là dans quelques instants pour vous poser des questions.

- Et Ismaël ? Ismaël Vasilkova ?

- Il est entre la vie et la mort, ils font tout ce qu'ils peuvent. Je suis sincèrement désolée.

Je me retiens au mur encore dépassé par les événements. Mes larmes ne cessaient de couler, j'avais mal, terriblement mal, cette douleur était insupportable. Je ne peux pas la perdre. Je ne veux pas la perdre.

Kyrell a fait ce qu'il n'aurait jamais dû faire aujourd'hui.

Mon téléphone vibre et je reçois un message de Bella.

- Tu ne voulais pas que je m'en mêle, mais je n'écoute pas et tu le sais. J'ai trouvé une piste, ces imbéciles qui te servaient de parents, en réalité ne sont pas tes géniteurs, tu as été adopté Huda. Il ne reste plus qu'a savoir qui sont tes vrai parents.

Je prends un autre coup, mes yeux allaient quitter mes orbites. Au fond de moi, je m'étais toujours posé la question. Sans jamais l'accepter. Donc, je me faisais abuser par un homme qui m'avait adopté. Cette soirée était de pire en pire.

Je l'appelle assez rapidement.

- Où tu as eu cette information ?

- J'aime fouiner, tu le sais, alors dois je continuer ?

- Pour l'instant non, j'ai un autre problème. Il faut que tu m'aides.

- Il se passe quoi ? Qu'est-ce que c'est que cette voix Cornelia ?

- Je te ramène Liz, elle a été touchée aujourd'hui d'une balle dans le cœur, je ne sais pas si elle se réveillera. Mais si c'est le cas, je te la ramènerai.

- ELLE A ÉTÉ QUOI ?

- On lui a tiré dessus Bella. Tu veux bien m'envoyer ton jet s'il te plaît.

- Oui bien sûr. Huda que vas-tu faire ?

Je soupire et masse mes tempes, dépasser par les événements.

- Je l'ai prévenue de ne pas s'en prendre à Liz, tu sais ? Je lui avais dit tout le monde sauf elle .

- Huda, réponds-moi que vas-tu faire ?

- Je ne pense pas que tu aies envie de savoir.

Elle soupire très fort dans le combiné. La dernière personne qui s'en était pris à Liz il y a deux années. Avait fini lui et sa femme, vidé de leur sang et accrocher devant leurs entrées.

- Protège liz, c'est ce que je te demande. J'ai des comptes à régler. Je crois qu'il fait l'aveugle depuis beaucoup trop longtemps Bella ? Il s'en est pris à la mauvaise personne.

J'avais tellement mal à la poitrine que j'en avais du mal à respirer.

- Il s'en est pris à ma gardienne Bella. Je ferai s'il le faut le tour de la terre pour le retrouver et quand je serai en face de lui, je lui ferai comprendre, que je suis trèfle.

- Huda non, ne fais pas cela... Huda...

- Il est temps qu'il paie.

- Et pour tes parents Huda ?

- Je te remercie, mais aujourd'hui, j'ai compris que j'avais eu raison de les rayer de la surface de la terre.

Je me dirige vers le QG, et récupère mon sac. Je savais que j'étais peut-être suivie, alors je suis passé par les sorties arrière, sans prendre ma voiture. J'avais décidé de m'informer personne. Demain, je prendrai rendez-vous avec le parrain.
Robert me donne mon sac, et je retrouve mon arme, je ne l'avais plus utilisé depuis quelque temps. Il n'est sortie de sa boîte qu'en temps de guerre.

Je savais qu'ils étaient à Manchester. J'observe le catalogue des adresses des piques possible à Manchester. Je ne voulais pas m'en prendre à un gardien ce serait beaucoup trop facile, je voulais un gros poisson.

J'envoie un message à Clyde lui demandant le reste de sa liste. Il m'appelle l'instant d'après, surpris par ma demande.

- Pourquoi as-tu besoin de ma liste beauté ?

- On a tiré sur Liz.

- QUOI ?

- Ce soir quand vous tuerez un pique, n'y allait pas de main morte. J'ai besoin d'un gros poisson Clyde, d'une mort qu'on n'oubliera pas, j'ai besoin de déclencher une guerre.

- As-tu prévenue le parrain ?

- Non. Et je m'en fiche, je lui dirai demain.

- Je suis en sa compagnie à Londres Lia.

- Sais-tu qui a tiré sur Liz, Cornelia et comment va-t-elle ?

- Non-parrain, elle est en salle d'opération, je veux un nom, peu importe qu'il n'ait rien fait. Je veux quelqu'un putain. Je veux une guerre.

- Bruno Smith, c'est un pique et il est une des mains de son porteur.

Bruno ? Il était très proche de Kyrell. Eh bien tant mieux.

- Ou réside-t-il actuellement ?

- Il est à Manchester depuis un mois, au *****.

- Merci.

- Lia ?

- Oui ?

- Nous doublerons les meurtres ce soir, jusqu'à ce qu'ils comprennent tous, qu'ils ont fait une énorme erreur, je déclencherai ta guerre.

- Merci parrain. Ils ont touché à ma gardienne.

Ma voix se brise alors que les larmes menaçaient encore de refaire surface.

- Je sais.

Je raccroche et me dirige vers l'adresse qui m'a été donné. Un appartement dans l'est de Manchester.

Je reste dans le quartier attendant que quelqu'un pointe le bout de son nez. Une demi-heure plus tard, je vis Bruno sortir et marcher dans la ruelle menant vers la grande route du centre. Une cigarette entre ses lèvres.

Je positionne mon arme dans sa direction, mets mon silencieux et décide de faire un tir longue distance. Je lui tire, non pas une, ni deux balles, je m'assure du troisième coup de feu. Avant de descendre.

Il n'était pas encore mort. Il écarquille les yeux lorsqu'il voit mon visage. Mais aucun mot ne quittait ses lèvres.

Je renverse la bouteille d'essence sur lui et sort mon briquet. En une flamme, son corps s'embrase devant moi. La colère en moi, ne faisant qu'augmenter au fil et à mesure. Je récupère mes affaires et reprends ma route. Insatisfaite, il me fallait un autre nom, mais je n'attendrai pas que l'on me le donne cette fois-ci. Il me fallait Zachery.

Bonne journée

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top