Chapitre 1: Cornelia ♣️



Bonjour à tous, ce livre n'est pas un roman à l'eau de rose, c'est une dark romance, avec un contenu désignant un public averti. Des scènes très explicites. Une violence très particulière. Je, vous demanderai de passer votre chemin si ce genre d'histoires ne vous parle pas.

Pour celles qui lisent mes livres depuis 2018, je pense que vous comprendrez, mon écriture a beaucoup changé, ce livre est une œuvre réfléchie au millimètre prêt, avec des chapitres avec beaucoup d'explications, ne sautez aucune ligne, car chaque mot a un sens, et derrière ce sens se trouve une carte.

J'écris ce livre à toutes les personnes qui ont eu une enfance difficile, qui n'arrivent pas à exprimer leurs pensées, à ces personnes en recherches d'amour et de palpitations, j'écris ce livre pour les amoureuses de la lecture.

Et si vous tous, vous aviez une carte? Laquelle seriez-vous ?

Bienvenue dans mon univers, bienvenue, dans l'univers des cartes, c'est avec un immense plaisir que je vous présente ma nouvelle œuvre, RED CARD.

🚫Tout droit réservés.

Point de vue de Cornelia

Son corps étendu sur le sol, je sentais son âme partir sous ma main.

- Pourquoi êtes-vous revenue à Londres ?

- Il  te rattrapera et te tuera comme la merde que tu es, trèfle.

Je lui tire une dernière balle avant de me relever et d'attacher mes cheveux. J'observe nos hommes en train de m'attendre.

- Faites le ménage et prévenez mon parrain qu'un pique a été éliminé. Je vais rentrer me coucher.

Le lendemain soir, 20 heures.

- Réveille-toi nous devons y aller, me dit Liz alors que je n'avais plus d'énergie, cette journée avait été très longue.

- CORNELIA il faut vraiment qu'on y aille, c'est ta soirée d'enterrement de vie de jeune fille.

Je rabats la couverture sur moi. C'est une soirée que je ne lui ai jamais demandé d'organiser, mais elle l'a fait. Je suis épuisée par les préparatifs du mariage, c'est un stress constant. D'autant plus que mon futur époux commence à absolument m'agacer ces derniers jours. Je n'aime pas les fêtes, les animations, je désire  dormir.

- Je suis vraiment obligé de fêter cela ? Dis-je en levant les yeux au ciel.

Elle me lance un regard d'avertissement me signifiant ainsi qu'aujourd'hui, il n'y avait pas de non possible. Je n'avais pas le choix.

-Oui, tu es bien exigée, c'est toi la femme amoureuse en transit.

Amoureuse, je ne crois pas, soif d'argent, peut être bien. Qui a dit qu'il fallait tomber amoureuse pour se marier ? Tout est histoire de contrat et de portefeuille.
Je l'apprécie, et il me rend heureuse, l'amour viendra plus tard.

- Bella sait-t'elle que le travail a été fait. Lui dis-je en me relevant du lit.

- Ta petite italienne n'a pas arrêté de demander tes services ? dit Liz en me fixant.

- C'était la dernière fois, je ne lui dois plus rien à cette petite manipulatrice, j'espère que sa mère la foutra de nouveau en prison.

- Le parrain ne doit pas être au courant de cette histoire Huda. Me prévient-t-elle

- Il n'en saura jamais rien. Je vais me préparer.

Je m'enferme dans la salle de bain et nettoie ma main encore couverte de quelques traces de sang. Je me marie dans deux jours.

Je n'arrivais pas à réaliser que parmi toutes les conneries de ma vie, le mariage serait une option. Liz n'en croyait pas ses oreilles lorsque je lui ai annoncé. Liz est ma sœur de sang. Nous avons eu notre association lorsque nous avons été recueillis par le parrain. Nos histoires sont très semblables, mais chacun acceptés son passé d'une manière différente.

Je ne réalisais pas encore que je me mariais avec Ismaël Vasilkova, un russe de surcroît, le parrain n'a même pas voulu le rencontrer. Mais pour une fois dans ma vie, depuis que j'ai intégré l'association, je prends une décision par moi-même.

Je termine avec une touche de rouge à lèvre rouge et enfile mes escarpins. Les cheveux blonds ne m'aide pas à passer inaperçu, alors que mon travail me demandait de l'être.
Peut-être est ce la raison pour laquelle, j'ai mis tant de temps à tuer cet homme hier soir.
Il a dû me reconnaître ou entendre parler de moi, mon parrain me demande souvent de garder les cheveux bruns, mais je n'en ai jamais éprouvé l'envie.

Il a assez dirigé ma vie comme il le souhaitait. Pour une fois que je réalisais ce que je voulais et non ce que l'on me demandait, j'en étais heureuse.

Je vis une notification de Bella Bianchi. Satanée italienne, cette fille est une vraie psychopathe.

~ Merci pour ce travail extraordinaire, j'efface ta dette Trèfle, mon père et mon grand-père n'en sauront rien. ~

Satanée peste ! Elle m'appelle trèfle en plus.
Bella Bianchi, est la fille la plus tordue que je connaisse. Elle dirige la mafia italienne épaulé par son père et son grand-père est le chef de la mafia Brésilienne. J'ai eu comme malheur d'avoir essayé de voler un collier de diamant que sa mère avait porté lors d'un gala de charité dans leur appartement à DC, sans savoir que celle-ci était dans l'armée de l'air.

Elle m'a pris la main dans le sac, puis menacé.
Par la suite, nous sommes devenus amies, mais je lui devais un service.

Cette famille est la plus bizarre que j'ai eue à rencontrer. Je ne comprenais pas comment ils faisaient pour ne jamais être sous les radars.
Bella m'a demandé la tête de trois personnes afin que sa mère ne soit jamais au courant et ainsi, je ne créais pas de collision entre nos deux mondes.
De mon côté, je ne fais pas partie d'une mafia, c'est bien plus, l'association est beaucoup trop dangereuse pour que je me risque à foirer les plans de mon parrain.

Ce mariage avec Isma est un gage de notoriété pour moi, étant peintre Je m'évade sous les couches de peinture lorsque je ne verse pas de sang, je peins. Sa famille était une très grande fortune à Londres, Les vasilkova.

Je n'ai rencontré que sa mère. Son père étant malheureusement en déplacement, ne sera pas là lors du mariage. Isma, ne parle jamais de lui. La seule fois où l'on l'a vu c'était derrière un téléphone et c'est le jour où nous lui avions annoncé notre mariage.
Disons-le très clairement, il n'a pas sauté sur les toits, je reste patiente, le jour où il souhaitera s'ouvrir sur son père, je serai présente.

Ma rencontre avec Isma s'est fait lors de ma troisième exposition. Ce dernier était passé à la galerie, il aura fallu un échange et d'un grand sourire pour que je craque pour lui. Au delà de mes ambitions, je le trouvais posé et réfléchît. Il était très bel homme et honnêtement tout le monde pourrait tomber amoureuse de lui.

Nous avons par la suite dîné ensemble et une chose entraînant une autre, nous allons nous marier une année plus tard.

Devrais-je me mariais à 22 ans ?
Peut-être bien que non, mais avec la vie que je mène surtout, pourrions nous avoir un mariage heureux ?
Je suis une catastrophe ambulante, avec une conscience torturée.

- Tu es enfin prête. Me dit ma meilleure amie en se remettant du blush.

Liz Chamberlain est la fille la plus belle et la plus adorable que j'ai eue à rencontrer de toute ma vie. C'est ma meilleure amie, mon roc, mon sang.
Je ferai n'importe quoi pour elle. Elle aussi tout comme notre parrain déteste mon futur époux. Liz pense qu'il n'est pas digne de confiance et notre parrain déteste les russes.

- Tu m'amènes où aujourd'hui ? Lui dis-je me mets à ses côtés.

- Une boîte de nuit sympa, recommandé par Clide, je crois que tu vas aimer. Me répond-elle en prenant son sac.

- Je n'aime pas les boites de nuit, tu es en mission ?

- Non, le parrain est en voyage actuellement, nous ne touchons à personne. Du moins c'est ce qu'il m'a dit de te dire connaissant ta soif de sang. Me répond-elle en me fixant dans les yeux.

- Je n'ai pas l'intention de faire du mal à qui que cela soit, la dernière fois l'autre connard savait que je venais pour le tuer.

On se dirige vers la sortie.

– Comment ça, il savait que tu venais ?

- Lorsqu'il m'a vue il m'a appelé trèfle, il n'y a que le parrain qui ait le droit de m'appeler comme ça. Il savait que j'allais le tuer.

- Tu sais quoi, on va arrêter de parler de morts. La liste finale n'est pas encore sortie. Les porteurs de cartes vont nous détester, mais pour le moment nous allons nous occuper de fêter ton enterrement de vie de jeune fille.

Elle m'attire vers la sortie, afin qu'on s'engouffre dans les rues de Londres.

Nous arrivons devant cette fameuse boîte de nuit, à voir de l'extérieur, on penserait à un théâtre, mais l'intérieur était époustouflant.
La décoration était d'un rouge profond qui me donnait froid dans le dos. Liz, pour une fois, avait définitivement réussi à nous avoir des places en VIP.

Je monte les escaliers en suivant ma meilleure amie, elle entrelace nos doigts et me dirige vers notre table. Nous avions une vue sur toute la salle, elle était tout simplement splendide.

- Je vais nous chercher des cocktails, pour une fois ne disparait pas en pleine soirée.

Je hoche la tête et regarde mon téléphone, un autre message d'Ismaël. Il s'excusait pour la millième fois. Je regardais autour de moi,ils y avaient énormément de monde. L'homme en face de notre table me dévisageait.

* Tu perds ton temps monsieur *

À cet instant, il n'y a rien à prendre. Ma vie est tellement compliquée que je crois que personne de sensée sachant tout ce qui se cache sous cette chevelure blonde, essayerai de se rapprocher de moi.

Je me mets sur le balcon et regarde les gens danser, d'autres s'embrasser à croire qu'il est temps que nous leur donnions une chambre.

J'observe autour de moi et vis un homme un étage plus haut. Tout seul. Personne autour de lui. Ses yeux étaient rivés sur la piste de danse. Il était habillé d'une chemise noire et d'un pantalon noir. Je ne voyais pas ses yeux car ils étaient recouverts par des lunettes et la fumée de sa cigarette le cachait comme une ombre.

Cela m'intriguait, je le dévisage une nouvelle fois, mais je me rends compte qu'il ne me voyait pas, ses yeux ne quittaient pas la piste.

Qui est-il ?
Pourquoi est-il tout seul ? Et pourquoi j'ai l'impression que tout le monde a peur de relever les yeux et de le regarder ?

Mêle-toi de ce qui te regarde Huda, tu as assez de problème comme ça. Ma conscience me rappelle à l'ordre.

Mes pensées divaguent et je me retrouve à nouveau douze ans plus tôt...

- Vient dans ma chambre.

Aller dans la chambre de mon père me resserre le ventre. C'est tous les jours la même chose, je quittais l'école et je rentrais chez moi.
À la seule différence des autres enfants, moi, mon chez-moi, était empreint de cris et de larmes.
Voyant que je traînais des pieds, il agrippe mon bras et m'attire dans sa chambre.

- Je t'ai manqué mon nounours? Je déteste tant ce surnom. Sa respiration saccadée et ce regard dégoûtant qu'il portait sur mon corps me donnait envie de vomir.

J'ai envie de le tuer.
Comment le tuer sans aller en prison?
Comment me débarrasser de ce chien ?
Comment faire pour qu'il n'abuse plus de mon corps?
Comment faire disparaître ses cauchemars?
Comment l'éliminer?

Il me plaque contre la porte et passe ses mains sous ma jupe. Je ne pleurais plus. Cela fait si longtemps qu'aucune larme ne coulait sur mes joues, qu'aucun mot ne quittait mes lèvres.
Ses doigts sur ma peau sont les premières choses que je n'aurai jamais dû accepter.

– Tu aimes ce que je te fais.

Je ne répondais jamais, je n'aimais rien de ce qu'il me faisait. Je n'aimais pas sa façon de me toucher, sa façon de me caresser, je n'aimais pas que mon père pense que je suis sa pute, je n'aimais pas que mon père couche avec moi.
Je le hais, j'ai envie de le voir mourir sur ma main, que ses yeux se ferment devant moi.

C'est ce que j'ai fait.
Je ferme les yeux et revois le sang, tout ce sang sur mes mains.

Ma mère s'écriait dans la maison, mais le couteau ne quittait pas ma main. Elle aussi aura ce qu'elle mérite. Elle aussi, je lui ferai payer.

— Ma chérie, nous t'aimons beaucoup, tu sais. Il fallait juste que tu le laisses assouvir ses désirs.

Je marchais vers sa direction, car lorsque je pleurais, lorsque je me faisais baiser par ce porc, elle filmait, elle cherchait de nouveaux clients qui eux venaient me baiser à leurs tours. J'avais douze ans. Douze ans, je n'ai eu ni enfance ni adolescence, j'étais leurs jouets. Je l'ai tué elle aussi. Elle le méritait.

- HUDA PUTAIN.

Je relève les yeux et vois mon amie me regarder avec un regard très inquiet.

- Cela fait combien de temps que tu m'appelles?

- 6 minutes Huda, je refuse que tu restes dans cette transe plus longtemps, oublie-les

- Je sais bien, je voudrais ne plus tomber dans cette spirale infernale. Lui dis-je en massant mes tempes. Ça ne finira donc jamais ? Même sous terre, ils bousillent ma vie.

– Plus jamais ils ne reviendront, plus jamais ils ne te feront du mal, on a notre ange gardien maintenant. C'est lui notre sauveur. Et puis tu sais quoi Cornelia, il devrait se ta la donner.

Je savais à quoi elle faisait référence, cette carte. Je n'en étais pas encore digne. Je ne la voulais pas. L'avoir, c'est être la cible de tous les ennemis du parrain et de notre association.

Liz me tend mon verre avant de mettre une couronne sur la tête avec un voile. Putain, je me marie après-demain. J'observe autour de moi à la recherche de mon inconnu, mais ses yeux se cachaient toujours à travers ces lunettes.

Je termine mon cocktail assez rapidement et nous descendons sur la piste de danse. Mon corps et mon esprit tourmentait en avaient besoin.

Le DJ mis au bon moment FORMATION de Beyoncé. Liz me regarde en hurlant, on se met rapidement au milieu de la piste en dansant.

— Okay ladies now let's get in formation.

Je hurle alors que Liz entoure ses bras autour de ma taille.
On nous prendrait très facilement pour un couple tellement nous sommes proches et tactiles. Il se trouve que depuis  notre association, nous ne nous quittons plus.
Liz est ma bonne âme. Elle est cette personne avec une pureté et une sensibilité incroyable.

— Cause I slay.

Le DJ mixe pour mettre la DIVA, je hurle plus fort et mon amie me prend la main et on se déhanche comme si nos vies en dépendaient. Un petit cercle, c'était former autour de nous et l'ambiance était incroyable.
Un homme se mit derrière moi et un autre avec Liz.

Liz me regarde et me lance un petit regard espiègle. Je tourne autour de lui en posant les mains sur sa poitrine, je descends si lentement en le fixant dans les yeux, les siens s'écarquille lorsque je le caresse à travers son pantalon dans le noir.

Je me relève et colle mes fesses contre sa braguette et bouge si lentement les hanches, il lui en faut du temps pour pouvoir y aller à mon rythme. Je décolle mes hanches des siennes et échange avec Liz , afin de retrouver l'homme avec qui elle était alors qu'elle rejoignait mon parfait inconnu. Lorsque je colle mes hanches aux siennes, il bandait déjà, je relève les yeux pour le fixer alors qu'il n'arrivait pas à soutenir mon regard.

J'avais pris l'habitude avec le temps, le parrain me disait que c'était une arme, l'intimidation.

Il me plaque contre lui et me fait sentir encore plus son érection.
Je ne ressentais absolument rien, mais ça aussi ça fait très longtemps que j'ai été immunisé.

Pas de sentiment, pas de sexe, pas de plaisir. C'est la règle numéro 8.

Malgré tout je continue de danser avec lui. La musique s'arrête et avec Liz, on quitte la piste sans se retourner, laissant ses messieurs avec un seul travail, réduire la taille de ces bosses dessinées sur leurs pantalons.

Je rigole en montant les escaliers, ce regard dans mon dos ne m'a pas quitté depuis que nous avions commencé à danser. Est-ce l'homme du deuxième étage ? Je l'espère. Il m'intrigue.

Je montais les marches distraites par mon fameux inconnu, vais-je le revoir ?

M'observe-t-il toujours ? Où me fais-je des films espérant que cela se produise ? PUTAIN HUDA TU TE MARIES APRÈS-DEMAIN ! Je balaye les vérités de ma conscience à la poubelle, pour ce soir. Cette sensation que je recherche depuis tant d'années, le désir de l'inconnu. J'ai envie de savoir qui il est.
Liz désapprouverait si elle savait tout ce que j'ai en tête.

Je me fais bousculer par un homme, me faisant tenir la rambarde afin de ne pas tomber. Son parfum mélangé à l'odeur de la nicotine embaume mes narines et mon souffle se ralentit. Ses cheveux bruns et cette chemise qui épousait ses muscles m'empêche de réfléchir.

Je vis tout le monde lui ouvrir le chemin, intriguée, je cherche à voir son visage, mais rien n'y fait. Malgré tout, je décèle des tatouages dépassant dans son cou et qui disparaissaient sous cette chemise.

Liz n'a rien vu, mais j'ai l'impression de me diriger vers l'inconnu. Mais cette sensation est si excitante, je n'ai aucune envie qu'elle s'arrête.

- J'ai cru qu'ils allaient déchirer nos robes sur cette piste. Dit ma meilleure amie alors que j'avais oublié en l'espace de trois minutes que nous étions en train de danser avec ses messieurs tout à l'heure.

Je rigole et bois un peu d'eau. Mon attention était sur cet homme sur l'escalier, sur ce dos avec des tatouages que je rêvais de découvrir.
Ma conscience me torture à nouveau en me rappelant que je me mariais dans moins de 48 heures.

Aujourd'hui, je ne penserai pas à Ismaël, je pensais à moi. Et je comptais bien me faire plaisir, même si c'est à travers un fantasme.

Je crois que Monsieur lunette et Monsieur escaliers sont les mêmes personnes.

— Il faut qu'on arrête de faire ça à chaque fois qu'on va en boîte de nuit. Lui dis-je.

— Je m'en fiche, faire espérer un homme, il n'y a rien de mal à cela. Putain, aucun d'entre eux ne m'a fait de l'effet, et toi ?

Depuis ce porc. Depuis douze ans. Je ne ressentais plus rien. Afin, je croyais. Le regard de Monsieur, lunette me caresse comme une braise et je n'ai aucune envie que cela s'arrête.

- Rien ne t'inquiète pas de toute façon personne ne me fait d'effet. Je veux une nuit de débauche, juste pour aujourd'hui, mais aucun de ses hommes n'en est capable. Lui dis-je.

Liz éclate de rire et commande à nouveau des verres pour nous.

La serveuse arrive dix minutes plus tard avec un plateau remplie de verre. Je relève les yeux et vit que l'homme aux lunettes n'était plus là. Je me retourne pour le chercher, il n'était plus là.

Elle me dévisage du regard avant de me tendre le plateau. En essayant de le prendre tous les verres renverse sur moi. PUTAIN DE MERDE !
Ça, c'est ce qu'on gagne lorsqu'on est beaucoup trop distraite par un homme, que je ne connais absolument pas. Satanée conscience.

Je la regarde sans arriver à dire un seul mot. Ma poitrine était totalement trempée et on voyait mes seins à travers cette fichue robe blanche, devenu tout d'un coup transparent.

- PUTAIN C'EST UNE BLAGUE ?

Elle recule et récupère le plateau sans me regarder.

- Tu vas t'excuser tout de suite sinon, je te brise le bras. Lui dit Liz en lui attrapant le bras.

— Je suis désolé. Bafouille-t-elle.

Elle s'enfouit en quittant les escaliers. Je ne suis même pas énervée, mais agacée. Je m'en fiche de cette satanée robe, je veux juste découvrir qui est cet homme là-haut qui observe tout le monde sans que personne ose relever les yeux.

- Je dois aller aux toilettes putain !

- Allons chercher le patron de cette boîte de nuit, elle a fait exprès de te renverser ce plateau sur toi. Même si tes seins sont magnifiques, je ne crois pas qu'elle avait envie de les voir.

On rejoint assez facilement le bar. Le barman nous dévisage sans ménagement, ou plus tôt dévisage ma poitrine.
Je le regarde très mal, qu'est-ce que cette boîte de nuit ? Et puis ce n'est pas grave, mais connaissant Liz, elle ne lâchera pas l'affaire.

- Il est où votre putain de patron ? Ma meilleure amie est disons ... euh... pas très aimable...

Il nous dévisage toutes les deux avant de nous répondre enfin.

- Au deuxième, pourquoi cherchez-vous à le voir ? Son ton était dur et il ne nous regardait plus.

- Une affaire urgente. Liz s'impatiente.

- Il ne reçoit jamais personne pourquoi chercher vous à le voir ? J'ai une très folle envie de l'écraser contre ce bar, mais mes crises de colère doivent être contrôlées, le parrain me tuerait si je touchais à quelqu'un sans son accord. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne lui fais pas part de mes missions clandestines avec Bella Bianchi.

- Si vous ne nous dites pas où est votre patron ça va très mal se terminer. Lui dis-je en m'imaginant déjà comment j'allais l'éliminer.

- Veuillez me suivre mesdames. Il est là-haut.

Je relève les yeux et vis un homme très grand derrière moi, le seul qui n'ait pas posé les yeux sur ma poitrine. Sa chevelure blonde retombait sur son visage, salut Thor. Liz avait perdu son anglais et c'était très, extrêmement rare.

- C'est du n'importe quoi... vous avez vu ce que votre serveuse... a fait à mon amie ?

Ma meilleure amie, bégayer ça, c'est une nouveauté. Thor et ses effets, le marteau est en action.

- Je m'appelle Zachary, je suis le gérant de cet endroit, mais pas le patron, suivez-moi, vous pourrez vous nettoyer et cela ne se reproduira plus.

Alors Zachary Thor... ou Thor Zachary, je ne saurai dire lequel lui va le mieux ?

Je regarde Liz qui hoche la tête et nous le suivons, il prend un chemin différent des premiers escaliers et s'arrête devant un ascenseur.

- Il ne souhaite pas que tout l'étage ait les yeux sur votre corps.

- Il ? C'est qui IL ?

Zachary me fait un petit sourire en coin. Sait-il que j'ai passé ma soirée à l'observer ?

– Je pense que vous savez de qui je parle, mais je ne souhaitais pas que l'on pose les yeux sur vous.

Oh , Oui il le sait.

Je le remercie silencieusement. Aucun mot ne quittait mes lèvres trop perturbées et impatiente de découvrir le visage monsieur lunettes.

J'avais l'impression d'aller dans un endroit interdit. Mon cœur battait si fort qu'il me fallait tenir la main de Liz pour pouvoir rester concentrée.

J'ai senti son regard sur moi, sauf si je me suis fait des films. Je pense qu'il m'a vu. Putain pourquoi ai-je tant envie qu'il me regarde ?

Les portes s'ouvrent et je vis un autre homme très tatoué cette fois-ci. Très différent avec une voix grave.

- Je vais vous amener à lui.

— Putain, c'est un président ou quoi ce mec ?

Je pose la question sans avoir de réponse. Très bien.

Liz me prend la main, je crois qu'elle commence à regretter d'avoir voulu rencontrer le patron.

Zachary lui prend le bras et je la sens trembler contre moi. Ils ne se quittaient pas des yeux. J'avais l'impression que mon amie et sa morale ne tenaient qu'à un fil. Elle veut coucher avec lui.

Zachary se rapproche de son oreille et lui souffle :

- Il n'y a que votre amie qui puisse y aller, elle est la seule qui ait été offensée. Je vais rester avec vous et l'attendre.

- On ne le connaît pas et puis il se prend pour qui ?

- Celui qu'il est Liz. La voix de Zachary était franche et grave.

Ses lèvres s'entrent ouvre, elle le regarde sans arriver à dire un mot comment il connaît son prénom ?

Je m'occuperai de faire mes recherches plus tard. Pour l'instant, je veux rencontrer monsieur lunette. Cornelia calme-toi. Ce n'est qu'un inconnu.

— Calme-toi Liz, il ne m'arrivera rien, je vais lui dire de me rembourser cette putain de robe, que je ne voulais même pas mettre à la base.

Zachary me lance un petit sourire. Sa main était toujours sur le bras de mon amie.

Liz hoche la tête et se dégage du bras de Thor avant de s'asseoir dans le canapé d'en face. Je pense que sa morale a dû revenir entre temps.

- Si tu ne sors pas dans dix minutes, je les défonce tous autant qu'ils sont.

Je lui embrasse la joue avant de suivre l'autre gros gaillard.

On arrive devant une porte en bois et il m'ouvre la porte. J'entre à l'intérieur de ce qui semble être un bureau, mon cœur battait si fort que je l'entendais.

Je regarde autour de moi sans le voir.

- Il y a quelqu'un ? C'est quoi ce cirque ?

- Votre danse a été agréable ?

Sa voix était si grave et posée, j'avais l'impression de l'avoir déjà entendu.

Je me retourne pour chercher d'où venait cette voix alors que mes mains devenaient moites.

- Ma serveuse vous a renversé ces verres dessus sur ma demande.

— Pourquoi ?

- Parce que lorsqu'on regarde trop souvent très haut, on croit voir le paradis, sauf que je n'ai que l'enfer à offrir. Il me fallait vous réveiller.

Je me retourne pour sortir lorsque je sens une main sur mon bras. Avant que je n'aie le temps de lui donner un coup de poing, il m'attire contre sa poitrine. Un tas de muscle dur et chaud.

Je vois enfin son visage, et même dans mes rêves les plus sombres, je n'aurai jamais imaginé voir un homme pareil.
Ses yeux m'observaient d'une manière indécente. Mon regard n'arrivait plus à quitter son visage. La perfection existe!

La putain de perfection existe, ma culotte en était témoin. Jamais au plus grand jamais, je n'ai ressenti de tels fourmillements.

- J'ai entendu dire que vous aviez besoin d'être nettoyé ?

À cet instant, je l'imaginais lui, me nettoyant, pas avec une serviette, non, avec sa langue. Je ferme les yeux pour me reprendre. Putain, où est passé mon sens du contrôle ?

Je n'arrivais plus à parler, j'avais l'impression d'être immobilisé. Ses Iris étaient d'un vert si profond, j'avais l'impression d'être mis à nu.

Il me pousse jusqu'à la table du bureau. Mon esprit tordu se réveillait. Je ne pouvais plus dire que je ne ressentais rien.

- J'ai entendu dire également que rien ne vous faisait d'effet.

- Ce ne sera pas vous qui y changerez quelque chose.

Mensonges !
Balivernes !

L'incendie qui s'est irradié dans mon corps ne cesse de me brûler, il est tellement grand. 1,90 m, 95, j'étais totalement perturbée. J'essaye de me reprendre toutes ses années de formation ne peuvent pas disparaître, car je me fais plaquer contre un bureau.

En fait si!

Je retrouvais enfin ma voix. Les muscles de son buste collait contre mon dos ne m'aidait pas très bien réfléchir.

- J'ai encore huit minutes pour vous le prouver.

Il a entendu ce que Liz disait. Il me porte et me pose sur la table.

- Pourquoi exciter ses hommes et ne pas conclure.

- Je fais ce que je veux, et je vais sortir de ce bureau, ça suffit maintenant.

Le son de ma voix ne m'a jamais paru aussi tremblante :

- Ça suffira lorsque je l'aurai décidé.

Sa main remonte le long de mon cou et s'arrête à ma poitrine ou mes tétons ne demandait qu'à être soulagés, pris en otage par ses dents, adoucit par sa langue et sucer par ses lèvres.

Mon niveau de perversion avait quitté le train qu'il prenait d'habitude. Aujourd'hui, il était dans un jet privé.

Je n'arrivais plus à rester concentrée. Il les presse tendrement contre la paume de sa main. Mes tétons se durcissent automatiquement et ma culotte s'humidifie.

Il me lance un petit sourire, ses yeux ne quittant pas les miennes.

- Je vais te nettoyer Cornelia et tu vas me laisser faire.

Mon prénom sur ses lèvres m'achève. Je crois que pour la première fois de ma vie, il ne me fait pas que de l'effet, il incendie mon corps.

Et si je me permettais un écart ? Personne n'en saurait rien.

Et puis je n'ai pas envie qu'il me nettoie, j'ai envie qu'il me baise . Ici, maintenant, sur ce putain de bureau...

Bonjour à tous, bienvenue sur Red card, une histoire bouleversante entre passé et présent. Le futur suivra le cours, cette histoire dans laquelle les masques sont si bien porter que l'on ne retrouve que très difficilement le vrai visage de tout un chacun.

Toute âme sensible s'abstenir.

Je vous embrasse.

Alors vos premières impressions ?

Samira...

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