NDA : je rappelle que les personnages ont tous les deux plus de 18 ans.

– Taka ?

Himeko ouvrit la porte, juste vêtue d'un long t-shirt. Elle avait les cheveux encore humides et son expression surprise rendait son visage adorable.

Merde, souffla Takashi pour lui-même. Comment j'ai pu la quitter ? Je suis amoureux de cette fille.

Les traits de Takashi se tordirent de souffrance durant une seconde et, voyant ça, Himeko tendit la main vers le col de sa chemise. Elle s'en empara, se hissa sur la pointe des pieds et écrasa ses lèvres sur les siennes. Takashi referma aussitôt ses bras autour d'elle.

Qu'est-ce que j'ai pu être con, se dit-il.

Himeko jeta un œil de part et d'autre de la porte d'entrée, puis elle l'attira à l'intérieur et referma la porte.

Ses lèvres revinrent chercher les siennes et Takashi ne se fit pas prier pour l'embrasser. Il l'entraîna contre le mur, dans le hall d'entrée de l'appartement, et sa langue alla chercher celle de Himeko. Elle lui rendit son baiser avec un impatience avide.

À bout de souffle, ils se séparèrent et Himeko plongea son regard dans le sien.

– Dis-moi que tu reviens pour de bon ? Dit-elle.

La détresse, dans sa voix, transperça Takashi plus qu'il le crut possible. Il hocha la tête et il la serra contre lui.

– Pardon Hime, dit-il, pardon.

Il enfouit son visage dans ses cheveux.

– Est-ce que tu veux toujours d'un connard dans ta vie ? Ajouta-t-il.

Himeko serra le tissu de sa chemise entre ses doigts.

– Oui, répondit-elle. Évidemment que je veux toujours.

Blottie contre lui, Himeko contracta les poings, comme s'il risquait de s'envoler si elle le lâchait.

Finalement, elle enfouit son visage contre son torse et reprit.

– Taka...

– Hmm ?

– Tu pues, va prendre une douche.

Lorsqu'il sortit de la salle de bain juste vêtu du pantalon de son uniforme, Himeko était appuyée contre la rambarde de la fenêtre, le visage dans la main et le regard dans le vide. Elle tourna la tête en l'entendant et sourit. Takashi sentit son cœur manquer un battement devant son sourire.

Comment je pourrais vivre sans elle ? se dit-il.

Il la rejoignit et s'assit à côté d'elle. Himeko tendit la main et caressa sa joue.

– Tu es vraiment revenu, dit-elle comme si elle ne parvenait pas à y croire.

Takashi saisit sa main et il embrassa sa paume.

– Hime, dit-il, je me suis comporté comme un enfoiré avec toi, même si ça me semblait être pour les meilleures raisons du monde. Alors je veux être sûr : est-ce que tu veux toujours de moi ? Si tu me dis que c'est terminé, je comprendrais, mais je veux que tu sois franche.

Himeko le regarda. Il y avait tellement de choses dans ses yeux qu'il en fut troublé.

– Ces dernières semaines, dit-elle en recommençant à caresser sa joue, ont été les plus vides et les plus misérables de toute ma vie. Tout ce qui semblait avoir du goût quand tu étais là, est devenu insipide. Toute ma vie est devenue insipide. Alors, oui Taka, j'en suis sûre. Tellement sûre que si c'était à refaire, je ne te laisserai pas partir.

Le soupir de soulagement qui s'échappa de la poitrine de Takashi sembla emporter avec lui un poids énorme. Il se pencha vers les lèvres de Himeko et elle l'accueillit en glissant ses doigts dans sa nuque pour l'attirer à elle.

Sa bouche était si douce, le contact de sa peau contre la sienne lui avait tant manqué.

Comment j'ai pu être aussi con ? Se demanda-t-il encore une fois.

Le baiser de Himeko se fit plus violent, elle agrippa son cou et sa langue vint danser furieusement avec celle de Takashi. Loin de se laisser impressionner, il lui rendit son ardeur et sa main alla s'emparer de sa hanche pour presser son corps contre le sien.

– Taka, souffla-t-elle en s'écartant, j'ai envie que tu me fasses l'amour...

J'en ai besoin, ajouta-t-elle pour elle-même.

Sans se faire prier, Takashi l'entraîna vers le futon déplié et il l'allongea dessus. Ses doigts survolèrent sa cuisse jusqu'au tissu de son t-shirt qu'il suivit avec une lenteur délicieuse. Étendue sous lui, son regard dans le sien, Himeko attendait, le souffle déjà court, les sensations que son corps allait lui provoquer. Takashi se pencha, il posa un baiser à l'intérieur de sa jambe, juste au-dessus du genou et laissa ensuite ses lèvres remonter doucement jusqu'en haut de sa cuisse. Himeko ferma les yeux.

– Oui...

Taka souleva son t-shirt et poursuivit son chemin sur son ventre. Sa langue dessina un chemin humide sur sa peau, autour de son nombril, et Himeko sentit la chair de poule la gagner. Elle passa les doigts dans les cheveux de Takashi et releva sa tête. Ses yeux plongèrent dans ceux de Taka et il fondit sur ses lèvres. Le poids de son corps sur le sien fit battre le cœur de Himeko de façon désordonnée et elle lui rendit son baiser avec fougue.

Tu m'as manqué, pensa-t-elle, tu m'as tellement manqué !

Takashi abandonna ses lèvres pour descendre le long de son cou et il saisit délicatement le lobe de son oreille entre ses dents. La sensation de ses dents, jointe à son souffle chaud sur son cou, accéléra la respiration de Himeko. Elle passa les mains dans sa nuque et glissa les doigts dans ses cheveux, longs désormais, pour le garder près d'elle.

Lorsqu'il releva la tête, Himeko tendit la main et laissa courir ses doigts sur le tatouage sur sa tempe, le dragon, identique à celui que possédait Draken. Elle effleura le tracé à l'encre noir, suivit le dessin de ses courbes tandis que Takashi se plongeait dans la contemplation de son visage. Lorsqu'elle eut fini, il prit sa main et amena sa paume contre ses lèvres, les yeux clos.

– Comment j'ai pu laisser filer une femme comme toi ? Murmura-t-il, sa bouche contre sa peau. Je suis vraiment trop con.

Himeko frémit.

– Compte sur moi pour ne plus te laisser t'échapper, répondit-elle.

Les lèvres de Takashi glissèrent le long de son poignet. Elles se promenèrent à l'intérieur de son bras, jusqu'à la peau sensible du pli de son coude. Il mordilla doucement sa chair avant d'appliquer de petits coups de langue sur la morsure et rit en sentant Himeko parcourut de nouveaux frémissements.

– Je t'aime Hime, dit-il. Je te veux dans ma vie.

– Je t'aime aussi Taka.

Leurs lèvres se joignirent à nouveau et la langue de Takashi caressa celle de Himeko avec une passion qu'elle lui rendit. Il passa la main sous son t-shirt et sa paume brûlante remonta contre sa taille jusqu'à effleurer la base de son sein sans le saisir tout à fait.

– Tu veux me faire mourir ? Murmura-t-elle, ses lèvres contre les siennes.

Ses caresses étaient si délicieuses qu'elle aurait voulu qu'il ne cesse jamais. Il rit une nouvelle fois.

– Je veux te faire tellement de bien, répondit-il, que plus jamais tu puisses envisager tes nuits sans moi.

Ses mots firent tressaillir Himeko et elle ramena les mains dans sa nuque.

– Ça fait longtemps que je ne peux plus imaginer mes nuits sans toi, dit-elle.

Himeko put sentir le tremblement qui dévala la colonne de Takashi et elle sourit. Il revint l'embrasser et sa main reprit son chemin sous son t-shirt. Son corps sur le sien et son membre dur pressé entre eux aiguillonnaient son désir, mais Takashi ressentait le besoin de le faire durer comme jamais il ne l'avait ressenti auparavant.

Ses doigts délaissèrent la naissance de sa poitrine pour aller effleurer le bord de sa culotte et Himeko gémit entre leurs bouches jointes.

– Taka...

Sans tenir compte de la supplication qui perçait dans sa voix, il caressa le bord du tissu, traçant une ligne chaude sur sa peau. Himeko gémit de plus belle et Takashi se redressa pour admirer le spectacle qu'il avait provoqué.

– Tu es tellement belle... Dit-il.

Puis il fit glisser sa culotte sur ses jambes avec lenteur. Himeko souleva le bassin pour l'aider avant de s'asseoir en face de lui. Du bout des doigts, elle caressa son torse, esquissant le contour de ses muscles et remarquant de nouveaux bleus sur sa peau.

– Tu t'es encore fait amocher, dit-elle.

Takashi prit sa main dans la sienne et il la pressa contre sa poitrine.

– C'est là que j'avais le plus mal tout le temps où j'ai été loin de toi.

Elle écarquilla les yeux, mais il ne lui laissa pas le temps de répondre et il l'allongea de nouveau sur le futon. Cette fois, il lui retira son t-shirt et contempla son corps nu avant de s'étendre au-dessus d'elle, les mains de part et d'autre de sa tête et les mèches de ses cheveux clairs frôlant le visage de Himeko.

Himeko plongea le regard dans ses yeux lilas et eut l'impression que tout son corps prenait feu. Takashi lui écarta les jambes et il pressa son membre dur contre son intimité. Himeko remonta les cuisses contre ses hanches, goûtant la chaleur de sa peau au travers de son pantalon. Son contact la fit haleter. Takashi se pressa encore un peu plus contre elle et il observa les rougeurs qui gagnaient le visage de Himeko et le trouble qui faisait briller ses yeux. Il se pencha.

– Moi aussi j'ai envie de te faire l'amour... Murmura-t-il à son oreille.

Sa bouche rejoignit la sienne, mais cette fois elle ne fit que la survoler. Leurs souffles chauds se mêlèrent et leurs langues esquissèrent un ballet de frôlements et de contacts à peine esquissés plus excitant que tous les baisers. Takashi redescendit vers sa poitrine. Du bout de la langue, il traça une ligne humide autour de son sein, depuis la rondeur jusqu'au téton durci par le plaisir et ce fut comme si des langues de feu parcouraient Himeko. Son dos s'arqua et un râle franchit ses lèvres.

– Taka... C'est si bon !

Le son de sa voix, les gémissements qui passaient ses lèvres, tout cela le rendait fou. De plus en plus à l'étroit dans son pantalon, Takashi le déboutonna et le repoussa avant de laisser échapper un soupir soulagé en libérant son membre.

Il s'immobilisa ensuite, le visage contre le cou de Himeko pour reprendre le contrôle de lui-même.

– Tu me rends fou Hime... Souffla-t-il.

Il se redressa pour se débarrasser de son pantalon et de son boxer et revint prendre place entre ses jambes. Étendue sur le futon, Himeko leva le pied et elle laissa courir un orteil sur le torse de Takashi avec un rire. Il s'empara de sa cheville pour y déposer des baisers.

– Je vais te faire passer l'envie de rire moi, lui dit-il.

Ses doigts tracèrent une ligne le long de sa jambe, jusqu'à l'intérieur de sa cuisse avant de rejoindre son intimité. D'abord, il la survola, esquissant du pouce des caresses sur son clitoris, tirant à Himeko des halètements impatients, avant d'en écarter les replis pour en caresser les zones les plus sensibles qu'il connaissait par cœur. Himeko voulut lui répondre mais ses paroles moururent dans un gémissement et sa tête bascula en arrière. Elle se cramponna à son futon et elle le tordit entre ses doigts pour contrôler la vague de plaisir qui la submergeait.

– Taka oui !

La voir ainsi, éperdue de plaisir sous ses doigts, faillit avoir raison du peu d'empire que Takashi avait reprit sur lui-même. Il se ressaisit au prix d'un effort et glissa un doigt, puis deux en elle. Elle était tellement humide qu'il n'eut aucun mal. Il caressa de l'intérieur le point d'où elle tirait son plaisir et la sentit se resserrer. Himeko gémit.

–Ouiii !

Il amena une de ses jambes entre les siennes et pressa l'autre contre son épaule avant de poursuivre ses caresses cette fois avec le bout de son gland. Il s'amusa à ne la pénétrer que sur quelques centimètres, avant de retourner frôler toute la longueur de sa fente, lui arrachant des soubresauts de plaisir.

– Taka ! Je t'en supplie !

Elle était si belle, jamais Takashi ne pourrait se rassasier de ce spectacle. N'y tenant plus, il la pénétra avec lenteur et elle l'accompagna d'un long gémissement.

– Ouiii !

Himeko avait commencé à prendre la pilule un an plus tôt et ils en avaient profité pour abandonner le préservatif, même si les occasions de se retrouver seuls n'étaient alors pas si courantes.

Dans cette position, la pénétration était si profonde que Takashi dut à nouveau fermer les yeux pour se contrôler. Ses va-et-vient lents firent se cambrer Himeko sous lui. Les yeux fermés et les doigts fermement agrippés au futon, elle s'efforçait de maîtriser la jouissance qu'elle sentait monter en elle tandis que des décharges brutales de plaisir la traversaient avec chacun de ses coups de reins.

Takashi se pencha en avant, approfondissant encore la pénétration, et il vint effleurer ses lèvres avec les siennes.

– Hime, regarde-moi... Dit-il.

Himeko rouvrit les yeux et ce fut comme si le barrage de son plaisir cédait tout à coup. L'orgasme déferla dans ses veines avec la violence d'une tempête et elle cria.

–OUI ! TAKA ! OUI !

Takashi perdit à son tour le contrôle et il jouit sans pouvoir se retenir, les membres parcourus de tremblements.

Étendue contre son torse, les doigts jouant avec une mèche de ses cheveux, Himeko goûta le bonheur de le sentir à nouveau contre elle. Sous sa joue, elle pouvait sentir les battements de son cœur et la chaleur de son corps près du sien suffit à faire disparaître l'étau qui lui avait enserré la poitrine ces dernières semaines.

– Taka... Je t'aime... Ne pars plus... Souffla-t-elle.

Takashi resserra ses bras autour d'elle.

– Non Hime, je n'irai plus nulle part. C'est promis.