Mémoire, pour leurs vies détruites
À l'heure où les chats s'enfuient,
Au temps des gouttes de pluie,
Le ciel se fait noir.
Et même pas un loir
N'osent s'aventurer
Dans la rue cachée.
Car aussi disimulée soit-elle,
Elles arrivent par la ruelle,
Déversant leurs torrents
Noyant et innondant
Tous ceux et celles qui par grand malheur
Voulaient à tout prix garder leur demeure.
Les rats doivent sortir,
Apperés et choqués.
Ils ne peuvent plus se sentir
Et nous les voyons, eux, maqués
Par la perte de leurs foyers,
Par une peur d'être noyé
La rue qui était bien cachée.
Maintenant, inondée, elle est
L'orage qui ne laisse que la rage
Dans leurs petits coeurs, semblant de mirage
Les rend bien fous,
Les pousse à bout.
Devant sa courte vie détruite
N'importe quel être censé
Transforme sa conscience puis devient sauvage et
La rend dure comme la carapace d'une huitre.
Nous ne voyons plus des animaux
Ainsi nous voyons des bêtes sauvages
Du moins ceux qui sont sortis de l'eau
Et ces animaux du font des âges
Ils méritent plus de compassion
Que la haine que nous leur donnons.
Voilà, ^^ je voulais que ce poème soit métaphorique mais d'après une amie, les liens sont trop éloigné dans le poème pour que ça soit compréhensible. Du coup, je vais vous dire la morale de ce poème : Il ne faut pas rejeter ceux qui ont tout perdu et qui en sont devenu fous. Il faut leurs faire comprendre qu'il y a encore des choses à reconstruire, que leurs vie est peut-être détruitre mais qu'on ne leurs a pas enlevé.
Voilà, ^^ c'est sensé être un poème plein d'espoir. Dites moi si ça fonctionne sur vous !
Allez Biz 😘
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