Sous les tuiles et la pluie,

Le vent et les torrents,

Un homme marche surement ;

Dans sa tête il rit, il plaisante,  et sourit

Mais son visage ne semble pas marrant.

Un homme marche surement ;

Son grand chapeau est à limage de son grand manteau :

Sale, noir, vieux, usé, et d'une provenance mystérieuse

Un homme marche sûrement ;

Il sent, sur son visages les fines gouttes d'eau,

S'abritant tant-bien que mal à l'aide d'une rieuse.

Un homme marche sûrement ;

L'oiseau ne peut plus bouger, comme paralysé,

L'homme le tend en avant, comme un objet sacré.

Un homme marche sûrement ;

Elle n'est plus si loin l'arrivée.

Mais il sait qu'il ne peux pas gagner.

Un homme marche sûrement,

Vers un but rageant,

Un jeu dans lequel on ne peut pas être perdant,

L'arrivé, ce n'est pas elle qui nous attend,

C'est nous qui venons à elle, nonchalant.

L'adolescence, au cou nous prend,

"L'age des possibles"

Qui nous paraissait lointain,

Ce moment ou tout devient possible,

La vie devient un sale tour mesquin.

Voilà ! ^^ C'est le premier poème que j'écrit ! Je pense que c'est un peu n'importe quoi (surtout la fin...) Enfin... à vous d'en juger !