Douce fleur [Bonus +18]
💦
_ Votre tenue me fait perdre la tête, par pitié, susurre-t-il, suppliant, dites-moi que j'ai votre autorisation pour vous enfermer à mes côtés dès maintenant dans votre chambre.
L'estomac noué, tout comme ma gorge, la poitrine en vrac, les yeux humides, et le bassin fourmillant de désir, je l'observe, muet, la respiration hachée.
Mes pensées rationnelles sont ensevelies sous toutes celles qui font référence à cet homme et moi, collé l'un à l'autre.
Je ne peux plus résister.
Je ne suis pas assez fort.
Je ne peux que céder.
_ Vous l'avez.
_ Dieu tout-puissant, murmure-t-il, soulagé et heureux, en contournant la haute table, pour attraper ma main. Merci infiniment.
D'un sourire mélangeant passion et tendresse, il sert cette dernière dans la sienne, et me tire avec rapidité vers le premier étage.
_ Mes filles s-sont en bas, soupiré-je, essoufflé de trottiner ainsi à ses côtés.
_ Ne vous inquiétez pas, j'ai bien signifié à mes hommes de se comporter de manière correcte, sous peine de douloureuses représailles, prévient-il, en coulissant la porte menant à ma pièce personnelle.
Je n'ai même pas le temps de lui souffler un remerciement, que déjà mon corps est lourdement plaqué contre le mur le plus proche.
Le souffle coupé, je me noie dans ses dangereux iris .
Sa main s'accrochant tantôt à ma hanche, tantôt à ma mâchoire, je le laisse frotter son pouce contre mes lèvres, étalant d'un même mouvement le rouge à lèvres autour de ma bouche.
Sans crier gare, après avoir replacé sa main au creux de mon cou, sa bouche vient s'échouer lourdement contre la mienne. Les doigts accrochés à son haut de soie, je le laisse mordiller comme bon lui semble mes croissants de chair, soupirant plus bruyamment qu'il y a de cela cinq minutes.
Comme annoncé plus tôt, il dévore entièrement ce qui est à portée de ses dents.
Sa langue ne tarde pas à voyager à l'intérieur de ma cavité buccale, et mes soupirs commencent eux aussi à se faire entendre.
Nos langues ondulent l'une contre l'autre, tout comme nos bassins, fourmillant déjà si violemment du désir qui nous consume depuis bien trop longtemps.
La respiration hachée, je tente de l'écarter de moi lorsque l'air commence à sérieusement manquer.
Il ne l'entend pas de cette oreille, et plonge encore et encore son muscle rose divinement doué entre mes lèvres.
_ D-doucement, Hyunwoo, gémis-je, contre lui.
_ Vos lèvres sont encore plus désirables qu'à l'accoutumée, susurre-t-il, posant le front contre le mien, le pouce caressant à nouveau ma lèvre inférieure. Vos courtisanes vous ont mis en danger ce soir.
_ Je commence à croire qu'elles l'ont fait exprès, soupiré-je, essoufflé et bouillant d'excitation.
_ Et je ne pourrai jamais assez les remercier, sourit-il, bestialement, en plongeant à nouveau sur celles-ci.
Les doigts enfoncés dans la peau de mes cuisses, il me soulève d'un geste rapide et maîtrisé, et poussant un cri de surprise, j'enlace automatiquement ses hanches de mes jambes.
Les bras enserrés autour de sa nuque, je le laisse me dévorer, encore et encore, sans penser à rien d'autre qu'aux sensations exquises que cet homme me fait ressentir.
La tête basculée en arrière, il part en quête de la peau de mon cou, qu'il mordille délicatement.
Lorsque sa langue trace de jolis sillons de salive, mes soupirs d'aises augmentent en nombre, et la tête tournant presque, je ne me gêne plus à faire danser mon bassin contre le sien.
Mon érection est plus que présente, et sous toutes ces couches de tissu, je ne suis même pas capable de savoir si je suis le seul dans cet état.
Les mains à présent agrippées à mes fesses, je le laisse me conduire jusqu'au lit, où il me lance sans gêne, tombant ensuite lourdement à son tour. Son poids est maintenu grâce à ses coudes et genoux, appuyés fermement contre le matelas, et je soupire au même moment, pour tenter d'enlever la nervosité qui me ronge.
Son souffle chaud glisse contre mon cou, me collant des milliards de frissons, alors que son bassin danse à son tour lascivement contre le mien.
Le visage totalement plongé au creux de mes épaules, je sursaute lorsqu'il se redresse d'un geste rapide, pour ensuite arracher les pans de mon hanbok.
Le torse à présent nu devant ses yeux, je rougis un peu plus lorsque je le vois observer celui-ci, les doigts poser contre ma peau frissonnante.
_ Je ne vous imaginais pas si musclé, souffle-t-il, hypnotisé par la découverte d'une nouvelle partie de mon corps.
Deux de ses doigts, timides, viennent tracer les contours de mes abdos, alors que mes pensées, elles, partent totalement en vrille.
Je n'ai pas le corps d'une femme, et il s'en rend compte petit à petit.
Je ne sais pas comment il pourrait réagir, et finalement, ça m'effraye bien plus que tout le reste.
S'il décide de s'enfuir, comment dois-je réagir ?
_ Je dois être capable de correctement les protéger, marmonné-je, angoissé et excité par ses caresses qu'il n'arrête pas.
_ Je suis vraiment surpris, continue-t-il, calme, la paume de ses deux mains appuyées contre mes pectoraux.
_ Ê-êtes-vous, déçu ? soufflé-je, les yeux humides.
Son regard se décolle enfin de mon corps, et se lie par automatisme au mien. Il semble toujours aussi excité, et ce constat calme légèrement mon anxiété.
_ Rien ne me décevra jamais chez vous, ma douce et si jolie fleur, murmure-t-il, en caressant ma joue, un sourire tendre aux lèvres.
Le souffle bien trop irrégulier, je me tétanise lorsque cette lueur sombre et bestiale reprend totalement le contrôle de ses pupilles.
Retrouvant sa brusquerie, il me suggère en tirant sur mes vêtements de me redresser, chose que je fais, pour qu'il puisse enlever en entier mon haut, sous mon stress revenu à la charge.
Tout en se décalant, ses lèvres retrouvent les miennes, qu'il mange délicieusement, avant que sa langue ne retrouve vite trouver sa jumelle. D'une même action, il baisse et enlève les différentes couches qui constituent le bas de ma tenue, et s'éloigne ensuite pour pouvoir me contempler correctement.
Posé sur les genoux, à hauteur de mes mollets, il m'observe de la tête aux pieds, durant des minutes s'apparentant à des heures.
Le regard fiévreux, il lèche et mordille ses douces lèvres pulpeuses, et glisse, timide, les mains sur mes cuisses.
Je suis totalement nu face à lui.
Seul mon sous-vêtement me permet encore de contenir ma timidité et ma gêne.
Ses iris brûlants m'irradient le corps, et je ne peux que me sentir faible et fragile face à ce regard.
Je ne suis qu'une proie, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne me dévore.
Dieu tout-puissant.
_ Elles t'ont même fait porter une jolie culotte, c'est adorable, dit-il, une lueur si perverse dans les yeux, que mon estomac s'en contracte par instinct.
Rouge de honte, je cache mon visage de mes mains, alors qu'il enlève cette dernière.
Finalement, c'est moi qui veux m'enfuir loin d'ici.
Son regard sur mon corps me rend si gêné.
J'ai si peur, cela m'effraye bien trop.
Sentant le matelas bouger quelque peu, sans que rien ne se produise réellement, j'entrouvre les doigts, et l'aperçois toujours sur les genoux, posé autour de mes cuisses, complètement nu.
La tête et la poitrine explosant sous cette nouvelle émotion, je l'observe à mon tour, certainement de la même manière que lui un peu plus tôt.
Mon entre-jambe ne fait que gonfler davantage face à l'image que j'ai devant moi.
Son corps est magnifique. Aucune forme féminine à l'horizon, pourtant, voir ce corps si ferme et musclé, si délicatement halé, me rend bien plus fébrile que les secondes précédentes.
_ Ce que vous voyez vous plaît, ma belle et innocente fleur ? demande-t-il, doux et amoureux.
Les mains de nouveau correctement placées sur mon visage, je le sens me surélever un peu, pour ainsi tirer sur les draps, et nous recouvrir de ceux-ci.
Son corps se rapproche du mien, et je ne peux m'empêcher de sourire timidement lorsque je le sens baiser mes mains.
_ Ouvrez les yeux, ma douce. Laissez-moi vous contempler.
J'obéis avec lenteur, et enlace presque instinctivement sa nuque de mes bras, nichant ensuite mon visage dans son cou, alors que son regard commence à se faire trop insistant.
_ Ne soyez pas si timide, jolie fleur. Profitez simplement de ce qu'il me tarde de vous offrir, souffle-t-il, tout en caressant ma peau, de deux de ses doigts partant de mes clavicules, pour atterrir sur mon érection.
Le dos cambré, un léger gémissement passant la barrière de mes lèvres, j'enserre avec plus de force sa nuque, le nez toujours collé à lui, alors qu'il glisse ses genoux entre mes cuisses.
Mes geignements passent directement à cris lorsque sa paume enlace entièrement mon sexe, pour lui infliger sans plus attendre de tendres et agréables allées et venues.
La tête enfoncée dans l'oreiller, et les cuisses resserrées autour de son bassin, je gémis mon plaisir, sans pouvoir me contrôler, l'estomac contracté et des centaines de décharges électriques me taquinant la colonne vertébrale.
Alors que ses gestes sont bruts, la seconde suivante, toute la douceur du monde transpire ses pores.
Ses mouvements s'arrêtent, alors que le plaisir montait crescendo.
Sa main, posée préalablement à côté de mon visage, se rapproche, et caresse mes cheveux, avec une douceur infinie.
Ses lèvres embrassent ma tempe plusieurs dizaines de fois, avant qu'il ne parle enfin.
_ Sans connaître l'avis de vos courtisanes, j'imagine qu'il n'y a pas trois mille solutions, n'est-ce pas ? confie-t-il, en un murmure au creux de mon oreille.
Nerveux et de nouveau angoissé, ses doigts, encore posés sur mon érection, glissent en une caresse vers le bas, après avoir été enduit de mon liquide pré-séminal, pour se poser contre mon orifice, qu'il titille et contourne de son majeur.
Hoquetant sous la peur, je l'étouffe pratiquement au creux de mes bras, la tête toujours enfoncée dans son cou, la respiration bruyante.
_ Ne soyez pas si angoissé, d'accord ? Je suis certain que tout ira bien. Je veux que vous soyez heureux d'être ici, à mes côtés. Je n'aime pas vous voir si peureux, soupire-t-il, attristé.
Arrêtant tous gestes, j'inspire une énorme goulée d'air, et m'éloigne légèrement de lui. Le regard humide et tremblant posé dans le sien, je souris, légèrement crispé.
_ Si je suis à vos côtés ce soir, c'est parce que j'en mourrais d'envie, avoué-je, pour le rassurer. Je suis stressé, mais je vous fais confiance, souris-je, timide.
Les doigts fourrageant encore ma tignasse brune, il sourit à son tour, heureux d'entendre ces mots sortir de ma bouche tremblotante.
_ I-il faut j-juste, y aller p-par étapes, tenté-je de lui faire comprendre, bien trop gêné de parler de ce genre de chose.
Rassurant, il pose ses lèvres sur les miennes, pour m'offrir un baiser des plus tendres et amoureux, et fini, d'un même mouvement, par enfoncer son majeur entre mes chairs.
Sous la surprise et gêne, je me crispe, les bras le resserrant contre moi, et tente de ne penser qu'au baiser que nous partageons.
Conscient que je ne me détendrai pas de si tôt, il se cramponne soudain à mon sexe, et avant d'actionner de rapides et brusques va-et-vient, il enfonce sauvagement sa langue de ma bouche.
Tout devient désormais plus passionné.
Son bout de chair rose visite l'entièreté de ma cavité buccale, la salive coule, tant il est désordonné dans ses gestes, et alors que je pensais me concentrer sur son doigt en moi, je ne ressens plus que le plaisir que sa main autour de mon membre gorgé de sang m'ordonne de ressentir.
Son doigt entre et sort vite et fort de mon antre vierge jusque-là, sa langue fait de même et s'amuse dans de petits allers-retours entre mes lèvres, tandis que sa main me masturbe bien trop vite pour que je ne puisse pas perdre totalement l'esprit.
Je ne sais plus ou donner de la tête, je ne suis que gémissement face à ses actions, qui se font à chaque minute plus violentes et passionnelles.
Perdu totalement dans les limbes du plaisir, je ne comprends que bien plus tard, que son index s'est ajouté à l'intérieur de moi.
Geignant ma jouissance, j'ondule salement contre lui, quémandant sans le vouloir bien plus de friction contre mon sexe.
Ses doigts entrent et sortent si rapidement en moi, qu'un bruit honteux s'ensuit, me rendant un peu plus faible encore.
Sa paume tape durement mes fesses à chaque fois que ses doigts me pénètrent à nouveau.
Je ne suis plus qu'une flaque sous lui, tant tous ses gestes me font fondre.
Je hurle un peu plus fort néanmoins lorsqu'un troisième doigt s'ajoute à ses frères, mais perds de nouveau la tête, lorsque sa tête glisse sous les draps, pour que ses dents puissent mordiller mes tétons, la main toujours agrippée à mon membre pleurant son soulagement.
Je ne tarde pas à ne plus ressentir aucune douleur, et alors que je gémissais son prénom, encore et encore, la boule dans mon bas-ventre explose, et j'éjacule violemment, alors qu'il venait tout juste d'arrêter de taquiner mes tétons.
Le dos cambré à son maximum, je retombe peu après lourdement sur le matelas, la respiration haletante, mélangée aux gémissements qui continuent de sortir de ma gorge, grâce au bonheur que cet homme continue de me prodiguer.
_ H-Hyunwoo, mon Dieu, geins-je. Oh, Général !
Le corps tremblant, devenu bien plus sensible à cause de mon récent orgasme, je tente d'arrêter ses gestes, en bloquant ses poignets de mes mains.
Il s'arrête, et me fixe de son regard tendre et sauvage à la fois.
_ Vous êtes si beau lorsque vous jouissez, ma douce, susurre-t-il, en caressant ma joue.
Comment peut-il passer à de tels extrêmes en seulement quelques secondes ?
La poitrine se soulevant atrocement vite, je ne réponds qu'un petit gémissement fatigué, les yeux clos, et la tête qui tourne.
_ Êtes-vous prêt ?
Les paupières à présent grande ouverte, je l'observe, angoissé, et hoche la tête au bout de longues secondes, les bras glissés sous les siens, pour ensuite agripper ses épaules.
J'inspire une gigantesque goulée d'air, et chuchote.
_ Allez-y, j'en meurs d'envie sans doute autant que vous, avoué-je, l'érection se réveillant doucement.
_ Je n'aurais pu entendre plus belle déclaration, souffle-t-il, heureux.
Le nez glissé dans mon cou, humant mon odeur que j'espère, il apprécie, je sens son sexe imposant appuyer contre mon antre dilaté.
Soufflant de manière irrégulière, je me crispe lorsqu'il s'enfonce, centimètre par centimètre, à l'intérieur de mes parois.
C'est douloureux, mais pas autant que je l'aurais cru.
Le désir me consume si fort, et son travail en amont était si parfait, que je peux me détendre plus rapidement que prévu.
Enfoui en moi jusqu'à la garde, il se stoppe, se relève un peu, et m'observe, anxieux.
Il frotte à nouveau sa main à mes cheveux, et me sourit.
_ Tout va bien ? s'enquit-il.
_ On ne peut mieux, grâce à vous, souris-je, moi aussi.
Son sexe me remplit en totalité, c'est impressionnant.
Je le sens gonfler en moi, je le sens pulser contre mes chairs.
C'est perturbant, et grisant.
_ Je peux y aller ? demande-t-il, respirant difficilement.
_ Faites-vous plaisir, pouffé-je, euphorique.
Heureux, il m'embrasse langoureusement, les doigts accrochés à mes hanches, et se retire doucement, avant de revenir.
Les sourcils froncés, j'essaye de ne pas penser à la légère douleur qui me vrille le bas des reins, et attends patiemment, alors qu'il entre et sort délicatement de mon antre.
Quelques minutes plus tard, alors que je commence à réellement gémir sans retenue, il se redresse, le dos droit, les doigts enfoncés dans mes cuisses, et sort entièrement son érection, pour plonger en moi d'un coup sec et brusque.
L'échine courbée à son maximum, je hurle mon plaisir, et enserre les draps, la respiration coupée.
Ses gémissements rauques m'excitent un peu plus, et la tête tournoyant affreusement vite, je le laisse me pénétrer en de grands à-coups.
Son gland tape toujours affreusement fort le fond de mon rectum, me faisant gémir toujours plus fort, les doigts déchirants pratiquement le pauvre tissu sous moi.
Ainsi redressé, mes prunelles brûlantes caressent sensuellement son corps. La pellicule de sueur le recouvrant le rend si divinement beau. Ses muscles saillants, se contractant au rythme de ses coups de reins, son érection entrant et sortant de mon corps faible et tremblant.
Mon Dieu, qu'est-ce que j'aime que cet homme me fasse l'amour.
C'est si enivrant, électrifiant.
Je sais que dorénavant, rien ni personne ne pourra me satisfaire comme lui le fait.
Je serai à jamais accro à ce Dieu vivant.
Il faut que je le rende dans le même état. Je ne veux pas risquer de le perdre. Ça m'est inconcevable.
Le courage et l'assurance me bouffant les pores, j'agrippe ses épaules, enserre plus fort ses hanches de mes cuisses, et le bascule sur le côté.
À présent assis sur lui, je me noie dans ses iris amusés et ô combien désireux.
Ses doigts fermement accrochés à mes poignées d'amour, je m'appuie contre ses pectoraux, que je malaxe durant de longues secondes, et enfin, je retire doucement son sexe dans mon anneau de chair.
Une fois monté jusqu'à son gland, je l'observe, timidement malicieux, et me penche pour l'embrasser suavement, les dents titillant sa lèvre, avant de redescendre, plus lentement encore que les secondes précédentes sur sa hampe de chair.
Durant de nombreuses minutes, je prends mon temps, respire calmement, et frotte l'intérieur de mes parois contre son membre dur, d'une manière bien trop lente pour son impatience.
Son sexe palpitant contre moi, entré jusqu'à la garde, j'ondule du bassin, le torse collé au sien, tout en embrassant avec tendresse ses clavicules.
Sa respiration désordonnée m'amuse, et finalement, moi-même rongé d'impatience, je mordille son lobe d'oreille, étonné et amusé de le voir supporter ma torture.
_ Appréciez-vous cet instant, Général ? le questionné-je, d'un susurrement timide, au creux de son oreille.
Une fois redressé, je me retrouve nez à nez avec un sourire lumineux, empli de malice.
Curieux de ce qu'il signifiait, ma respiration se coupe lorsqu'il s'agrippe fermement à mes fesses, surélevant ses jambes, pour commencer de rapides coups de butoir.
Le dos courbé, la gorge totalement nouée, je maintiens ses épaules, le corps échoué sur le sien.
Ses coups de reins sont désordonnés et bien trop puissants. La vision floue, je hurle à plein poumons lorsqu'une vague de chaleur se propage dans tout mon corps.
_ Oh ! Mon Dieu ! gémis-je, dans des octaves inaccessibles jusqu'ici.
_ Appréciez-vous cet instant, ma douce ? s'amuse-t-il à répéter, en recommençant ses pénétrations bestiales.
Je ne suis que hurlement.
Les larmes commencent à perler aux coins de mes yeux, tant le plaisir qu'il m'inflige est surdimensionné.
Ses grognements aux creux de mon oreille, accompagnés des claquements de peaux que ses cuisses provoquent contre mes fesses, finissent par m'achever. Je jouis dans un cri encore jamais atteint jusque-là, et tombe ainsi de tout mon poids sur lui, dans des spasmes incontrôlables.
La respiration aussi irrégulière que ses précédents coups de reins, je me laisse faire lorsqu'il me fait tomber sur le côté, encore perdu et embrumé par mon second orgasme.
La cuisse maintenue par-dessus sa hanche, allongés tous les deux côte à côte, je sens son bras se glisser sous ma nuque, le nez lover dans mon cou, avant que son bassin s'emballe à nouveau, et que ses allées et venues recommencent.
Les yeux clos, et les doigts emmêlés dans ses doux et longs cheveux à présent détachés, mes geignements sonnent comme des suppliques. Mon corps est devenu bien trop sensible. Ses touchers et actions me rendent incontrôlable, tout comme ses déhanchés. Mes spasmes sont bien plus nombreux que durant mon éjaculation, et alors que je pensais m'évanouir, une dernière pénétration brusque et puissante, l'achève enfin.
Il grogne suavement au creux de mon cou, le sexe enfoncé jusqu'au fond de mes entrailles, et jouis bruyamment, les bras enserrant ma taille, et les dents enfoncées dans ma peau.
Tous deux éreintés, le souffle erratique et les yeux clos, nous restons comme ça durant une éternité.
Sa chaleur m'apaise, et me rend heureux.
Ma poitrine est gonflée de bonheur, et le coeur apaisé, je caresse ses cheveux, le sourire aux lèvres.
Je le sens humer ma peau, alors que ses doigts voyagent dans mon dos, me laissant encore fébrile et euphorique au creux de ses bras.
Cet instant est bien plus impressionnant et touchant que tout ce qu'on a pu vivre jusqu'ici.
_ Alors ma douce fleur, êtes-vous heureux d'avoir laissé libre cours à vos désirs ? pose-t-il, les lèvres collées à mon cou.
_ Vous aviez raison, Général, souris-je, en me décalant de son corps dont je suis déjà bien trop accro. Vous avez un très bon instinct. J'aime quand nous sommes déraisonnables ensemble, avoué-je, en posant mes lèvres contre les siennes, effaçant par ce geste, son sourire niais.
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𝓔𝓷𝓭
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