( Boku no Hero Academia)

Note de l'auteure:
La fin est brutale moi même je l'avoue mais ça rend plutôt bien au final !

Codes:

T/p -> Ton Prénom
T/n -> Ton Nom (de famille)
L/c -> longueur cheveux
C/c -> Couleur cheveux

*****

Lorsque j'étais enfant, j'avais une meilleure amie. Elle s'appelait (T/p) (T/N), on s'est connus depuis notre plus jeune âge on devait avoir 3 ans au moins. Nous étions très proche, on rigolait beaucoup ensemble. Elle était de nature assez timide, joviale et avait un sourire qui illuminait les journées des adultes. Puis arrive l'âge où l'alter se déclare. Le mien c'est déclarer lorsque je me suis frotté les yeux, j'ai d'ailleurs une cicatrice à mon œil droit, mon alter m'a couper. Elle ? Elle n'a pas eu son alter. Nous avions beau avoir attendu plusieurs année, son alter ne s'est jamais manifesté.
(T/p) pleurait beaucoup, nous qui voulions devenir tout deux des héros, c'était raté.
À notre arrivé à l'école primaire, (T/p) souriait beaucoup moins. Je voyais toujours son magnifique sourire mais les autres le voyais très peu. Elle était toujours aussi timide et se tenait souvent le bras droit, signe de sa timidité. Les autres enfants s'amusaient quelque peu à se moquer d'elle vu qu'elle n'avait pas d'alter mais j'étais toujours là, j'étais à ses côtés et je la défendais.
Je crois que le collège fut la pire chose pour elle. Ses parents se disputaient souvent alors elle ne dormait pas très bien, ses cernes étaient marqués donc bien visible. Son sourire avait presque disparu, ses yeux semblait presque vide, elle se tenait toujours le bras droit mais cela montrait son infériorité et son manque de confiance en elle et surtout, ce qui m'a le plus étonné, lorsque quelqu'un voulait lui parler, elle se cacher derrière moi et tenait ma chemise d'uniforme. Ça avait beaucoup étonné les élèves de notre classe, ils ne se moquaient pas de (T/p), ils voyaient bien assez son malheur et voulaient l'aider tout comme moi.
Souvent,je l'obligeais à venir dormir chez moi pour qu'elle puisse se reposer. Elle se collait contre mon torse, je la prenais dans mes bras et l'on s'endormait paisiblement.
Nous étions toujours aussi proche tout les deux mais un jour, elle a complètement changé . Elle était arrivé au collège avec des cheveux très court de couleur noir, ses mignonnes boucles d'oreilles n'étaient plus là, elles laissaient place à de simple boucles d'oreilles noir, elle portait des bandages sur les avants bras, ces cernes était plus voyantes, ses mains si douces étaient abîmés et pleines de coup.
Je m'étais précipité vers elle, la pris dans mes bras et lui demandais si quelqu'un lui avait fait du mal. Elle m'avait répondue que non, elle apprenait juste à se battre. J'étais étonnée, (T/p) n'aimait plus vraiment les combats et la, elle apprenait l'art de se battre avec les poings.
Souvent, lorsque (T/p) était seule dans la cour du collège, elle se mettait à chanter. La langue dans laquelle elle chantait était troublantes mais je ne disais rien, je l'écoutais juste et la rejoignais, comme si de rien n'était.
J'aurais finalement dû le savoir. Un jour, elle s'était mise à chanté. Les paroles exprimaient une certaine colère. De plus, elle fixait un point devant elle lors de son chant et à la fin, elle souriait.
Je la rejoignais toujours lorsqu'elle avait fini. Sans rien lui dire. Jusqu'au jour où tout a changer.

C'était un jour comme les autres, lorsqu'elle chantait j'étais aller la voir doucement, elle chantait en français d'après elle. Je lui avais dit que c'était une jolie chanson, faisant semblant de ne pas connaître les paroles.
- Elle parle de quoi ta chanson ?
- C'est un homme qui chante sa colère. J'aime bien la chanter, je l'ai même a prise en japonais !
Elle semblait fière lorsqu'elle me l'avait dit suivit d'un sourire d'ange. Les jours passaient, (T/p) commençait à arriver en cours avec des bandages sur les mains, un style un peu plus négligé, sa personnalité avait comme changé pourtant, elle restait la même avec moi.
Puis un jour, elle n'est pas venue en cour, elle n'est même plus venue du tout. Je lui envoyais des messages pour savoir ce qu'elle avait mais elle ne me répondait pas. Je suis aller chez elle, j'ai demandé à ses parents mais ils m'ont répondus qu'elle avait disparue, ne donnant plus de nouvelles depuis maintenant une semaine.
(T/p) était recherché mais personne ne l'a retrouvé alors ils l'ont déclaré morte, ne cherchant pas plus loin, pendant plusieurs mois, héros et polices la recherchait. Ses parents pleuraient, ils disaient que c'était leurs fautes et pourtant...personne ne saura pourquoi elle était partie.

Ça devait être un jeudi soir, j'étais déjà en 2nd A à Yuei, je rentrais chez moi passât par des coins peu fréquenté lorsque je l'ai vue, devant moi.
Elle était toujours aussi petite, ses cheveux étaient toujours (l/c) mais de couleurs bleu foncé, abandonnant sa couleur (c/c) naturelle. Elle avait toujours ses boucles d'oreilles noirs mais avait des piercings en plus. Elle avait des étoiles aux poignets, portait un long manteau noir, un short noir, des rangers et un t-shirt blanc lui arrivant au dessus du nombril. Elle avait toujours ses bandages aux mains mais tenait son skate sous son bras gauche.
C'était une autre (T/p). Elle était avec un autre garçon, des cheveux noirs en épis, des yeux bleus perçants, des brûlures un peu partout, un long manteau noir, et il faisait sortir des flammes de ses mains, des flammes bleues.
(T/p) tourna la tête vers moi et le regarda, baissa instantanément les yeux et partis avec le garçon.
- (T/p), attend !
- Pars Eijiro.
- Non, attend !
- J'ai dis pars !
Le sol s'était mis à trembler face à son cri. Alors elle avait un alter ?
- (T-(T/p)... Si tu savais comme je me suis inquiéter...
- Eijiro, tu ne dois pas me parler. Tu es un futur héro, je suis un vilain...
- Q-quoi ?
- Eh oui.
- Mais tu voulais devenir une héroïne...
- Eh comment j'aurais fait hein ! Explique moi ! On m'a dit que j'avais pas d'alter, sauf que j'en avais un !
- On t'a mentis ?
- Oui... Et j'ai été détruite par ce mensonge.
- Je le sais...
- Alors maintenant pars, Eijiro.
Elle s'avança vers moi s'arrêta devant moi.
- On se reverra, bats toi contre moi, sans aucune pitié. Haie moi, déteste moi mais ne m'oublie pas. D'accord ?
- Oui...
Elle me regarda dans les yeux, sourit et partit vers le brun. Après cette rencontre inattendue, je ne l'ai plus jamais revue. Quelques mois plus tard, un héros l'a retrouvé dans une rue inhabitée et sombre, elle avait été brûlée vive par des flammes bleues....