Reiju est sur la pointe des pieds et se tient en équilibre sur ses talons. Elle n'a rien d'autre ? Reiju faisait tout avec ces talons. Katakuri l'a vue là-dedans ; dominant la foule alors qu'elle chantait et passait une main dangereusement haut sur sa jambe, arquant un sourcil quand il le regardait trop longtemps.

Il lui demanderait. Sauf le nouveau bâillon dans la bouche à la texture spiralée ; recueillant l'excès de bave, impossible à avaler. Il pourrait l'essuyer. On lui a permis d'avoir les mains ; on lui a rappelé encore et encore qu'il peut se tapoter la cuisse, un signal non verbal pour « rouge ».

C'est étrange de ne pas pouvoir contrôler son corps. Pire encore, c'est l'exposition. Reiju l'a vu manger, quelque chose qu'il n'a jamais osé partager avec un autre partenaire et ne lui a jamais fait pression pour qu'il aille chez le dentiste pour une dose. Les foulards lui permettent de se cacher dans les pires jours, et elle lui laisse une large place lorsqu'il est habillé comme s'il s'agissait d'un blizzard. Reiju, pour une raison étrange, a décidé de l'aimer, a la bouche ouverte et les yeux écarquillés alors qu'elle surprend sa bave, enduisant son rouge à lèvres.

«J'avais raison», ronronne-t-elle. "Tu es adorable partout."

Un gémissement monte en lui.

Reiju l'aime.

Fin.