Si anko était une personne romantique, elle lui dirait qu'elle lui rappelait les étoiles ; comment ses cheveux ont la couleur de la glace à la fraise ; comment ses doigts sont la chose la plus gracieuse qu'elle ait jamais vue. Elle est l'alcool de contrebande dans une bouteille, une brise chaude d'octobre sur la peau de anko, elle est le vinyle que anko ne se lasse pas de tourner et de tourner encore.

Mais anko n'est pas une personne romantique, n'a jamais appris à enrouler sa langue autour de jolis mots et de termes affectueux. Sa mère l'aime. Son père l'aime. Mais elle préféra garder la mèche de ses lèvres bien fermée, avant que ses regrets ne se déversent comme une fontaine de cristal.

Le whisky rend les yeux de kushina humides et anko veut s'y noyer. Elle s'accroche à ces lèvres douces, dansant autour de choses intelligentes parce que kushina est la fille la plus intelligente qu'elle connaisse, et kushina sait beaucoup de choses. Elle est comme un livre - ouvrez-la sur une page au hasard et vous trouverez toujours un paragraphe qui vous attire, vous maintient à genoux sur le sol poussiéreux de la bibliothèque pendant des heures pendant que le soleil se promène dans son allée.

Elle se penche en avant, comme si elle ne pouvait pas entendre kushina au son de la musique, les rires de leurs camarades de classe alors qu'ils dansaient avec le garçon d'anniversaire ivre Minato sur le sol.

Kushina bouge ses mains comme si elles racontaient une histoire toute seule, des choses si gracieuses, des gestes si tendres. Si anko était une personne romantique, elle se demanderait ce qu'elles ressentaient sur ses joues, traçant les contours de sa bouche.

La fille aux cheveux rouge rit, se balançant doucement jusqu'à ce que ses mèche glissent sur ses épaules, s'accumulant dans l'ombre de ses clavicules.

« Ça va, anko ? » kushina demande et le nom de la fille sonne comme une symphonie sur ces lèvres.

Anko ouvre la bouche, tordant et tournant son esprit pour des mots aussi beaux que Uzumaki kushina ; aussi fascinante que son amie, son béguin, son inspiration et son rêve. Sa langue délivré sur la seule chose qui compte en ce moment.

« Embrasse-moi », dit-elle, le whisky au fond de sa gorge poussant doucement les sons sur ses lèvres avec un courage soigneusement savouré.

Kushina cligne des yeux, ses longs cils projetant de fines ombres sur ses joues. Est-ce qu'elle rougissait avant ? La couleur du rose broyé cache une belle pâleur. Dieu, elle est belle, une déesse à laquelle anko n'oserait pas rêver dans son sommeil.

Les autres adolescents rient et crient, obito stabilisant un minato enthousiaste alors que ses lèvres se connectent, avec le son de leur jeunesse qui se répète.

Fin.