The Killer - Dongwoo x Hoya
J'entre dans son bureau avec aisance et habitude et commence à chercher le dossier sur Jang Dongwoo sans même lui adresser la parole. Mon patron est comme toujours au téléphone avec l'un de nos futurs clients, l'air sérieux et stricte. Je travaille pour Kim Sungkyu depuis six ans. J'avais dix-neuf ans lorsque je l'ai surpris à tuer quelqu'un dans une petite ruelle de Séoul. Je me souviens parfaitement de ce jour, de ses vêtements noirs, de sa casquette et de son masque assortis qui le rendait complètement invisible dans la nuit. Alors que son couteau tranchait lentement mais avec beaucoup d'assurance la gorge de sa victime, Sungkyu ne m'a pas lâché du regard me laissant complètement figé et passif. Je n'ai pas tenté de m'enfuir, de crier à l'aide ou même de penser à rester en vie. Je suis resté admirer le sang gicler sur le sol, je suis resté m'émerveiller face au caractère et à l'audace qui émanait de sa personne lorsqu'il abattait cet homme sans une lueur de culpabilité dans les yeux. Je l'ai alors gratifié d'un large sourire exaltant comme si je vénérais le courage et la passion que son regard sombre trahissait. De deux ans mon aîné, il m'a alors tendu la main pour me sortir de la misère et m'a apprit les principes du métier sans que je n'ai rien à demander. En quelques mois, je suis selon lui devenu son meilleur atout, ce qui l'a poussé à m'engager et à faire de moi son meilleur agent. Ce métier mal honnête a fait de moi ce que je suis maintenant, il m'a laissé m'ouvrir et devenir celui que je renfermais au plus profond de moi-même. J'ai toujours su que j'étais différent, que j'aimais faire du mal et voir les autres souffrir à ma place. C'est psychologique, je suppose. Tuer des gens est désormais une habitude et je n'ai jamais regretté le faire. Au contraire, j'en tire même du plaisir à les regarder me supplier et requérir de la pitié. Il faut dire que la plupart du temps, ceux que je tue le mérite amplement. Violeur, assassin, voleur, escroc...qui se sont apparemment frottés aux mauvaises personnes puisque nos clients souhaitent, le plus souvent, leur mort. Ceux qui nous engagent sont très riches et influant ce qui explique pourquoi je suis toujours aussi bien payé et pourquoi ma vie a autant changé...
– « Je vous envoie L dès qu'il rentre. Vous discuterez de ces modalités avec lui. Mais n'oubliez pas...une fois le contrat signé, vous ne pouvez pas revenir en arrière. ... Très bien, au plaisir, Monsieur Cha... » termine Sungkyu avant de raccrocher. Il soupire longuement et pose enfin les yeux sur moi. « Le dossier est dans le dernier tiroir. » dit-il en voyant que je galère à mettre la main sur ce fichu document.
– « C'est un vrai bordel, ici. Tu devrais ranger ton bureau ou engager quelqu'un. » grognais-je en faisant tourner les pages pour revoir les derniers détails. Sungkyu ricane sarcastiquement en mettant ses lunettes pour mieux voir l'écran de son ordinateur.
– « Tu plaisantes, j'espère ? J'ai déjà quelqu'un pour ça... Sungjong ! Viens ranger ce bureau, c'est vraiment la merde pour trouver quelque chose ici ! » cri le boss à notre dernier membre. C'est le plus jeune et le moins doué mais puisqu'il connaît le but de nos activités et que c'est le cousin de L, Sungkyu a accepté de l'embaucher pour l'occuper un peu et garder un œil sur lui.
– « Oui, Monsieur. Tout de suite, Monsieur. » aboie studieusement Sungjong avant de s'incliner respectueusement à 90° et de se mettre au travail. Je m'assois sur l'une des chaises présentes devant le grand bureau en bois avant de poser mes pieds sur celui-ci et de lire en boucle les informations de ma prochaine victime pour ne faire aucune erreur le moment venu, même si je connais Dongwoo comme si c'était un proche.
– « C'est qui aujourd'hui ? » demande mon patron, les sourcils froncés, les yeux rétrécis devant son écran d'ordinateur.
– « Jang Dongwoo. 1 mètre 73, 59 kilos, né le 22 novembre 1990. » marmonnais-je entre mes dents. Je suis plutôt déçu de devoir tuer ce type maintenant. J'ai passé près de six mois à l'observer, à apprendre de sa vie, de ses habitudes, de sa façon de penser sans jamais lui avoir adressé la parole ou même l'avoir frôlé. Puis, j'avoue qu'il est assez sexy dans son genre.
– « Encore un qui a loupé sa vie, on dirait... » se moque Sungkyu. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles mon client souhaite que j'en finisse avec la vie de cet homme mais puisque c'est quelqu'un de fidèle, j'ai cessé de poser des questions sur ses motivations, ne pensant qu'à l'argent que je toucherai à la fin. Je suppose qu'il a vraiment du s'en prendre à la famille de Monsieur Kim pour qu'il me demande de bien apprendre de lui avant d'en venir au main. « On a déjà reçu le versement de Monsieur Kim ? » demande le boss au secrétaire de l'entreprise, le petit dernier, homme à tout faire ici. Sungjong se lève rapidement se cognant la tête contre l'un des tiroirs ouverts avant de répondre négativement, tout en se frottant les cheveux pour atténuer la douleur. Ce petit n'est vraiment bon à rien...mais il est adorable dans un certain sens.
– « C'est rien, il est toujours réglo avec moi. C'est la quatrième fois que je bosse pour lui. Je passerai le voir à son bureau quand j'aurai fini. » dis-je calmement tout en regardant Sungjong désespéramment. L débarque dans le bureau, complètement recouvert de sang avant de déposer une épaisse enveloppe couleur marron sur le bureau.
– « T'es encore là, toi ? » s'exclame-t-il en s'adressant à moi. J'acquiesce alors que Sungkyu s'est déjà jeté sur les billets pour commencer à les compter, un à un. Il se débarrasse de son pull noir, nous offrant une magnifique vue sur son petit corps avant de s'affaler sur le petit sofa dans le coin de la pièce et de s'essuyer le cou avec son tissu.
– « Si tu me mets du sang partout, je te jure que je t'étripe de mes propres mains. » marmonne le patron à voix basse, toujours aussi concentré sur tout l'argent qu'il détient dans ses mains. Je sourie gentillement pour me moquer avant de continuer à regarder les photos de Dongwoo que j'ai prise depuis le début de cette affaire. Je me demande vraiment ce qu'il a fait pour qu'on m'ordonne de le tuer aussi douloureusement. « Tu peux aller te changer, Monsieur Cha te veut pour une nouvelle affaire. On dirait bien que Sungyeol a retrouvé le violeur de sa fille... » explique-t-il sérieusement à notre nouvel arrivé. « Je pense que tu vas devoir te servir de tes mains, cette fois... » termine-t-il simplement comme s'il discutait du beau temps et de la pluie.
– « Putain... Je déteste me salir... Ya, Sungjong apporte-moi quelque chose à boire. Je meurs de soif... » ordonne-t-il au plus jeune en fermant les yeux pour se reposer. Son cousin s'exécute sans broncher, habitué à servir Myungsoo puisqu'il est la personne qu'il vénère le plus sur cette planète. Je dirai même qu'il est sûrement amoureux de son cousin tellement il le met sur un piédestal...mais bon chacun fait ce qu'il veut ici, sans qu'on ne pose jamais la moindre question. Je hais lorsque nos clients précises la façon dont nous devons nous y prendre pour tuer nos proies. J'aime avoir le choix, tout simplement parce que la plupart du temps, ils demandent à ce qu'on se serve d'une arme alors que moi, les morts lentes et douces me correspondent mieux. L est plutôt du genre à utiliser les armes à feu, Woohyun, lui préfère les morts déguisées, il travaille généralement avec les produits chimiques, les poisons... Sungkyu aime manier son couteau, il apprécie les morts tranchantes et dégoulinantes, c'est vraiment le meilleur pour nous offrir des scènes d'horreur spectaculaires. Il est tellement bon qu'il est désormais très renommé dans le métier, les voyous et les truands connaissent bien les membres du cabinet des Infinite. On est chacun spécialisé pour pouvoir laisser le choix à nos clients mais certains clients ne veulent qu'une seule personne à leur service, capable de pratiquer différents modes opératoires selon les victimes. Cette fois-ci, Monsieur Kim demande à ce que je le fasse souffrir, que je le martyrise jusqu'à ce qu'il me supplie de le laisser en vie. C'est ce que je préfère dans mon métier, entendre les gens demander pardon alors qu'ils n'ont aucune idée de la raison pour laquelle je me retrouve devant eux. « C'est quoi ce beau costume ? T'as un rencard ? » rit L en me dévisageant de haut en bas. Il est vrai que j'ai vraiment l'air d'un homme d'affaire hyper riche aujourd'hui. Mais il me faut bien une idée pour approcher Dongwoo sans lui mettre la puce à l'oreille. Je n'ai rien trouvé de mieux que de jouer à l'agent immobilier...
– « Je vais me faire plaisir aujourd'hui. Tellement qu'il fallait que je sois bien sapé pour ce jour... » dis-je tout sourire en lui offrant un clin d'œil emplit de sous-entendus qui n'a pas vraiment l'air de plaire à mon boss vu le regard de prédateur qu'il me lance. Sungkyu est un peu possessif sur les bords... Il n'aime pas m'entendre fantasmer sur d'autre homme que lui... J'attrape ma mallette noir avant de redresser ma cravate et de saluer mes deux acolytes, ignorant complètement le mauvais regard de mon patron.
– « T'as pas intérêt à le buter tant que je t'ai pas appelé. Si Kim ne verse pas les tunes aujourd'hui, il ira tuer ce bâtard lui-même, compris ? » cri-t-il alors que je me fous de ce qu'il peut dire. J'aime mon travail et j'ai confiance en Monsieur Kim. Il n'y a rien de plus facile que de monter jusqu'à l'appartement de ma victime et de le torturer jusqu'à ce qu'il pleur. J'ai confiance en mes capacités, tellement que lorsque Monsieur Kim verra mon travail, il ne sera qu'obligé de me donner un petit bonus.
Je descends de ma voiture luxueuse, la mallette dans les mains enfin prêt à poser mes deux mains sur le cou de celui qui me fait bien trop fantasmer à mon goût. Je pense que ce meurtre sera deux fois plus excitant... Vu l'attirance physique que j'ai pour ce mec, je crois bien que le regarder droit dans les yeux lorsque je l'étranglerai ou le frapperai me comblera complètement. Mieux qu'une baise, Dongwoo me fera plaisir sans même venir rencontrer mon sexe. Connaissant son emploi du temps à la lettre, je monte, sans grand hasard, dans l'ascenseur en même temps que lui. Je ne peux m'empêcher de rester le regarder quelques secondes, dévorant ses lèvres des yeux. Tu es si sexy, c'est vraiment du gâchis de devoir en arriver là avec toi... Sa pomme d'Adam affriolante qui me torture le regard, les traits de son visage enivrant qui me hantent l'esprit, ses cheveux coiffés de façon aphrodisiaque qui me donne envie de les tirer tout en le mettant à genou devant moi... C'est une œuvre d'art, ce mec... C'est vraiment palpitant de me trouver aussi prêt de lui en ce moment...
– « Vous ne seriez pas Jang Dongwoo, par hasard ? » demandais-je, un grand sourire de séducteur sur les lèvres, l'expression sociable et attentionnée, digne d'un des plus grand acteur de cinéma. Il me rend mon sourire et acquiesce poliment.
– « Vous êtes l'agent immobilier, c'est ça ? Vous êtes vraiment ponctuel. Heureusement que j'arrive juste à temps. » rit-il chaleureusement. Cet enfoiré a un si beau sourire que je me perds quelques secondes dans mes pensées malsaines. Je le connais si bien que j'avais moi-même prévu qu'il arriverait juste à l'heure à son appartement. C'est avec détermination et gentillesse qu'il me fait entrer dans sa charmante demeure que je ne connais que trop bien. J'y suis venue hier matin pour déposer quelques caméras discrètes à plusieurs endroits. Monsieur Kim veut pouvoir regarder, encore et encore la vidéo sur laquelle Dongwoo suppliera de le laisser en vie. « Je suis désolé de vous avoir fait venir aussi vite mais...il faut vraiment que je quitte la ville dès que possible. » explique-t-il de la cuisine, sans effacer son visage joyeux, tout en mettant l'eau de la cafetière à chauffer.
– « Ne vous en faite pas Monsieur, c'est mon travail. » répondis-je l'air sincère tout en faisant semblant de scruter l'appartement comme si je le découvrais pour la première fois. Il faut dire que je me suis souvent demandé ce qu'il avait bien pu faire dans sa vie pour être aussi riche et avoir un appartement aussi classe... Dongwoo apporte finalement deux tasses de thé et m'invite à prendre place sur son énorme canapé luxueux, d'une voix mielleuse. J'accepte volontiers, souriant mesquinement lorsque je pense à ce qui l'attend dans les prochaines minutes. Je porte la boisson chaude contre mes lèvres lorsque Dongwoo est soudainement captivé par la sonnerie de son téléphone.
– « Excusez-moi, je dois répondre. Faites à votre aise, je reviens tout de suite. » Je le regarde s'enfermer dans la pièce qui se trouve être sa chambre lorsque mon portable se met également à vibrer dans ma poche. Je me lève instinctivement lorsque je vois le nom de Sungkyu s'afficher.
– « C'est pas vraiment le mo... »
– « Ne le tue pas ! Sungyeol vient de m'appeler... Ce mec est un agent surentraîné de l'armée secrète de Corée qui s'est infiltré dans l'entreprise de Monsieur Kim pour découvrir ses intentions cachés. Il est protégé par le pays entier, si tu le tues, t'es carrément foutu et nous avec ! Tires-toi de là et vite avant qu'il ne s'en rende compte. Ne fais pas de... » Je raccroche calmement, pressentant la présence de Dongwoo juste derrière moi. Je simule un large sourire et me retourne lentement vers lui. Il est là, à quelques centimètres de moi, l'arme dans la main dirigée vers le centre de mon front. Putain...je déteste les armes... Dongwoo ne semble plus aussi gentil et adorable mais j'ai tendance à trouver cette expression encore plus sexy et attirante que celle qu'il arborait jusque là. Ne sois pas aussi sexy, Dongwoo. Je vais vraiment finir par t'éclater contre cette table de verre pour te baiser violemment.
– « Lee Howon, surnommé Hoya, tueur à gage né le 28 mars 1991. Mesure 1 mètre 77 pour 60 kilos. Il a été abandonné à l'âge de douze ans par ses deux parents et s'est retrouvé à la rue sans rien manger pendant des semaines avant qu'on ne le force à entrer dans une famille d'accueil. Il s'est fait battre, violé et a finalement été abandonné. Il a trouvé secours auprès d'un homme qui ce nomme Sungkyu et qui est mort selon la Justice de Corée. Je suis content de pouvoir enfin te faire face, Hoya... J'ai attendu longuement que tu agisses enfin... » souffle-t-il rapidement, sûr de lui. C'est une tout autre attitude et prestance qui émane de lui désormais. Comment se fait-il que je ne sois pas au courant de ce qu'il fait dans la vie et des recherches qu'il a fait sur moi ? Est-ce qu'il a arrêté de vivre pendant six mois, seulement pour me berner ? Alors depuis quand se laisse-t-il surveiller ? Je me sens humilié et con, bien con... Comment ai-je pu passer à côté de ça ? Les nerfs me montent rapidement prenant le contrôle de ma raison. J'aurai du écouter Sungkyu et quitter cet endroit aussi rapidement que possible, qui sait qui il a pu appelé lorsqu'il était seul dans sa chambre mais non... J'ai tendance à être mauvais et têtu et là, je n'ai qu'une envie c'est de lui défoncer sa gueule bien baisable pour lui faire regretter de s'être joué de moi de cette façon. Il aurait du m'arrêter pour me faire comprendre que je ne m'en prenais pas à la bonne personne au lieu de me laisser m'investir pendant aussi longtemps dans cette mission...
Je tente de m'emparer de son arme mais ce connard est plus rapide. Il me plaque finement contre le mur, d'une manière si professionnelle que j'en perds mes mots. Me voilà en train d'admirer sa technique alors qu'il colle son corps contre le mien de façon tout à fait anodine alors que je vois là, une façon très érotique de me faire prendre. Dongwoo semble déterminé à m'abattre dans les prochaines minutes. Je lui offre soudainement un coup entre les jambes avant de le porter et de le faire passer au-dessus de mon épaule pour finalement le jeter comme un moins que rien sur la table basse en verre, qui explose sous le poids de son corps. Vérifiant d'un rapide coup d'œil s'il est toujours en vie, je commence donc à m'avancer vers la sortie avant que ce connard n'emmêle ses pieds aux miens pour me faire trébucher. Et c'est la tête la première que je tombe juste à ses côtés, le visage sur les milliers de morceau de verre étalés sur le sol. J'ai à peine le temps de grimacer que Dongwoo vient me chevaucher pour me cogner la joue avec son poing. Putain... C'est la première fois de ma vie que je me fais écraser de cette façon par l'une de mes victimes. Le connard en question, s'empresse de se séparer de son t-shirt gris m'affectant avec grand plaisir son torse musclé et bronzé sans aucunes raisons apparentes mais ce n'est pas forcément pour me déplaire. Je reste hypnotisé quelques secondes, perdu par tant de beauté lorsqu'il vient m'embrasser langoureusement.
Je suis tout d'abord complètement figé, tellement j'aime le ressentir de cette façon mais ma fierté reprend rapidement le contrôle de la situation. Je le repousse en arrière, celui-ci vient se percuter contre l'un des meubles du salon avant de courir comme un taré échappé de l'asile vers moi, se jetant complètement sur ma personne. Nous tournons l'un sur l'autre sur le sol, nous frappant et nous débattant de toutes nos forces pour tenter de mener la danse. Il vient arracher ma chemise d'un geste violent avant de se relever et de m'accorder un coup de genou dans la tête. Légèrement assommé, je me relève sur mes jambes pour le battre à plusieurs reprises de mes poings, le sourire aux lèvres. C'est si jouissif de vivre ce moment avec lui... J'arrive même à le balancer par-dessus la table du salon, le jetant directement contre les deux chaises présentent de l'autre côté. Je monte sur la table, me préparant à m'abandonner sur sa personne pour l'achever d'un dernier coup mais il est bien plus rapide. Dongwoo attrape mes chevilles de ses deux mains pour me faire tomber sur la table. Le dos contre le verre de celle-ci, je gémis de douleur alors qu'il revient encore une fois se mettre sur moi. Putain, c'est quoi son problème ? Sa langue rencontre de nouveau la mienne alors que sa main s'empresse de me défaire de ma ceinture et de mon pantalon.
Il m'abandonne et me prend en bouche alors que j'ai encore la vision brouillée par les différents événements et les diverses sensations que je connais en même temps... Me voilà en train de gémir de complaisance face à mon ennemi. Il me suce promptement, caressant parfois mon torse du bout des doigts. Je me redresse et l'écarte de moi pour retrouver la terre ferme. J'attrape Dongwoo et le force à se mettre à genou pour terminer ce qu'il a commencé. Le pantalon sur les chevilles, la tête en arrière, je jouis de plaisir lorsque sa main vient pénétrer sous mon boxer blanc pour approcher ses doigts de mon antre.
Je pousse en lui avec violence et envie, touchant le fond de sa gorge à chaque mouvement jusqu'à ce qu'il vienne me mordre douloureusement le bout de mon pénis. Il se relève et revient me frapper encore et encore avec tant de force et d'agressivité. Il me traîne ensuite jusqu'à la salle de bain, en m'attrapant par la cravate qui est restée accrochée à mon cou. Une fois entré dans la pièce, il me pousse brusquement contre le miroir collé au mur, juste au-dessus du lavabo avant de venir me pénétrer fougueusement, sans bien évidement me demander mon accord. Mes mains se resserrent sur levier pour garder un minimum de contrôle alors qu'il va et vient en moi de plus en plus rapidement. Je ne peux m'empêcher d'admirer son expression dans le miroir brisé qui en dit long sur ce qu'il veut de moi. Je me penche encore un peu plus sur le meuble de la salle de bain, sans jamais lâcher son regard noir des yeux. J'apprécie réellement ce qu'il m'offre... Il s'enfonce avec tant de fureur que je croirais rêver. Mes yeux pleurent, pas pour toute la douleur qu'il s'est dévoué à me faire subir ces dernières minutes mais pour l'extase qui m'habite profondément grâce à lui en ce moment. Cet enfoiré sait exactement comment me faire plaisir... Je me redresse et recule prestement pour plaquer le corps de Dongwoo contre le mur, ce qui me permet d'enfoncer son pénis encore plus loin en moi. Le claquement de son corps contre le mien se répercute dans toute la pièce, me satisfaisant complètement. L'euphorie qui me transporte est indéfinissable, ce mec est trop bon, trop doué, trop bien foutu pour que je ne puisse réellement réfléchir à ce que nous sommes en train de faire alors que j'étais censé le tuer il y a encore quinze minutes à peine. Il me tire les cheveux en arrière pour venir mordiller mon épaule alors que mon expression trahit toute la béatitude qui me contrôle. J'aime ce qu'il me fait...tellement que j'en veux encore plus avant d'atteindre le septième ciel. J'ai légèrement l'impression que Dongwoo a le don de lire dans mes pensées puisqu'il se sépare de moi et m'attrape le poignet pour me mener dans sa chambre. On ne me le demandera pas deux fois, je le suis sans aucun refus avant de me laisser tomber sur le ventre sur son énorme lit. Je retrouve alors son pénis pour continuer ce que nous avons commencé, de manière toujours aussi sale et brusque. Complètement assis sur moi, Dongwoo fait presque traîner les pieds du lit tellement il s'active à aller et venir entre mon pli fessier. Je m'accroche au drap, bave d'euphorie sur l'oreiller que je mords pour profiter des bruits érotiquement sexy que m'offre mon partenaire de sexe. Il vient soudainement se retirer pour me retourner le corps et revenir m'emplir d'une sensation encore plus jouissive. Il s'allonge sur moi pour me faire face et vient m'embrasser tendrement à plusieurs reprise alors que je m'accroche à lui pour ne pas nous séparer de nouveau. Nos corps s'harmonisent à la perfections, poussés par le désir insatiable de vouloir se vider le plus rapidement possible. C'est les yeux dans les yeux que les minutes défilent avant que le moment tant attendu n'arrive, replié l'un sur l'autre par tant de bestialité et d'érotisme.
A plusieurs reprises, Dongwoo atteint ma prostate, m'obligeant à me cambrer complètement alors que celui-ci me tire les cheveux.. J'échappe sans aucune honte un long cri expliquant la vénération que je lui porte en ce moment. Il continue de s'activer en moi pour faire durer le moment alors que mon corps se tend, que je suis soudainement pris d'agréables vertiges et que ma libido explose contre moi, me laissant complètement en transe... Essoufflé, haletant, fatigué et repu, Dongwoo se détache de moi avant de se laisser tomber à mes côtés pour reprendre son souffle. La profondeur de ses actes l'a complètement vidé de toute énergie mais je peux lire sur son visage qu'il a autant apprécie que moi la subliminale sensation de sexe que nous venons de partager. Je ne m'attendais pas à finir enculé par ma victime, j'avais plutôt imaginé l'inverse mais même si j'ai une certaine fierté, je serai prêt à le supplier pour qu'il recommence, encore et encore...
– « Ça fait tellement longtemps... que je voulais...te baiser, putain... » dit-il finalement, alors que nous étions restés bien cinq minutes sans rien dire. Je ne peux m'empêcher de lui sourire à pleine dent alors que je ne sens plus mon corps à cause des hématomes et des douleurs que j'ai un peu partout. Il s'approche de moi avec délicatesse. « Si tu ne pars pas maintenant, je vais devoir te tuer... Ça serait vraiment du gâchis, crois-moi.. » susurre-t-il sérieusement.
– « Pourquoi me tuer ? » demandais-je en me tournant complètement vers lui. « Je peux te protéger des Kim si c'est ce qui te fait peur... Puis je croyais que tu étais flics, tu n'as personne à contacter ? » Pourquoi me tuer, moi ?
– « Kim veut me tuer parce que je lui ai volé toute sa fortune. » rit-il tel un psychopathe. « Il faut que je quitte le pays, le plus rapidement possible. Avant que je ne me fasse attrapé par la justice. » Alors en fait, ce mec est aussi mauvais que moi ? Lui qui était flic a finalement décidé de changer de bords ? Je ne peux que rire avec lui...
– « Tirons-nous d'ici alors. Je t'aiderai à quitter le pays... » répondis-je tout en me redressant pour aller chercher mes vêtements. Jang Dongwoo me retient ardemment le poignet.
– « Seulement si tu viens avec moi. Seulement si tu quittes le pays avec moi... » termine-t-il avant de venir m'embrasser langoureusement, toujours aussi violemment. Je doute que ce soit quelque chose qu'apprécierai Sungkyu mais...j'avoue que c'est tentant de penser pouvoir recoucher avec lui de cette façon. Après tout, il est le seul à aimer faire les choses comme je le désirs...
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