Commande de aliwrite03

Contrainte : Libre
Longueur : Long
Lemon : Non
Couple secondaire : Non

Contexte : Cela se passe dans le monde réel. Les membres de l'Akatsuki sont au lycée, en terminale. Deidara et Sasori vivent en collocation depuis deux ans, orphelins tous les deux.

Bonne lecture !

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Pdv Deidara :

Je me réveille en sentant quelqu'un me secouer l'épaule. J'ouvre les yeux et je vois Sasori penché au dessus de moi. Je sursaute légèrement et je me redresse rapidement.

Sasori : Ah bah enfin. J'ai cru que tu n'allais jamais te réveiller...

Deidara : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Sasori : Bah c'est bientôt l'heure d'aller en cours.

Deidara : Quoi ?! Il est quelle heure ?!

Sasori : 7h50.

Deidara : Putain on va être en retard ! Mon réveil n'a pas sonné...

Je me lève brusquement pour aller m'habiller et je me coiffe rapidement avant de prendre mon sac et de sortir en compagnie de Sasori. Heureusement qu'on est vendredi, comme ça je pourrais faire la grasse mat demain...

Deidara : Bon ça va, si on marche vite on sera pas en retard.

Sasori : Tant mieux.

Deidara : Tu aurais pu me réveiller avant...

Sasori : Je pensais que tu avais besoin de dormir. Mais au final on est pas en retard donc tout va bien.

Deidara : Oui tu as raison...

Je trouve Sasori bizarre aujourd'hui. Je pensais que ce matin il allait me crier dessus parce qu'on allait être en retard mais non, il m'a même sourit ! Lui, sourire ! Et qu'est-ce qu'il est beau quand il sourit... Hm... Lui qui déteste attendre, il ne m'a rien dit sur mon retard. Tant mieux d'ailleurs... Je sors de mes pensées quand un coup de vent soulève mes cheveux. Je n'aime pas l'hiver, il fait beaucoup trop froid... En plus, avec la précipitation de ce matin, je n'ai même pas pris mon manteau.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons enfin au lycée. Nous montons à l'étage et nous entrons dans la salle de cours pile à la sonnerie. On commence par option art au début, où nous sommes avec Konan.

Konan : Ah vous êtes là les garçons ! On croyait que vous n'alliez pas venir.

Deidara : Si, j'ai juste eu un problème de réveil...

Notre professeur d'art arrive alors avec un grand sourire, comme à son habitude. J'adore cette prof, elle est trop sympa !

Kushina : Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. La semaine dernière, nous avons terminé notre projet sur le voyage, alors je vous propose un nouveau projet ! Cette fois, ce sera en binôme.

Oh chouette, j'aime bien les travaux de groupe ! J'espère juste que c'est nous qui choisissons les groupes...

Kushina : Je vous laisse cinq minutes pour vous mettre avec quelqu'un et vous déplacer si nécessaire, ensuite je vous dirai les consignes.

Je regarde Sasori qui hoche la tête. Nous sommes déjà à côté, ça tombe bien !

Kushina : Bien. Votre travail portera sur le temps. C'est un sujet très vaste, mais c'est justement ce qui est bien. Vous êtes libres d'utiliser le support de votre choix : dessin, peinture, sculpture... L'important est que ça représente votre propre vision du temps. Vous me rendrez ce travail pour la semaine prochaine, alors vous le commencerez maintenant et vous finirez chez vous. Bonne chance !

J'aime bien les sujets qu'elle nous donne, car ils sont généralement assez libres, on peut faire à peu près ce qu'on veut tant que ça rentre dans le thème.

Sasori : Bon alors déjà, il faut choisir un support...

Nous commençons alors notre projet et j'essaie de me concentrer sur ce qu'on fait. Il faut dire que la présence de Sasori ne m'aide pas à me concentrer... J'ai sans cesse envie de le regarder mais il va me trouver bizarre. Je me suis rendu compte que je l'aimais depuis assez longtemps, mais je n'ai jamais voulu l'admettre. En même temps il est tellement beau... Il a un caractère de cochon, mais il sait aussi être à l'écoute et peut être très gentil, même si c'est rare.

Sasori : Deidara, concentre toi.

Deidara : Ah euh pardon...

Qu'est-ce que je disais... Mais bon, ça ne sert à rien de penser à lui, de toute façon je n'ai aucune chance avec lui... Il ne m'a jamais pensé de ce qu'il ressentait, donc je suppose qu'il ne s'intéresse pas du tout à l'amour. Et puis je ne sais pas s'il aime les filles ou les gars...

Sasori : Du coup je disais que- Deidara...

Deidara : Oui désolé, cette fois j'écoute vraiment.

Sasori : On pourra faire un dessin sur feuille A3, avec un immense sablier qui représente le temps. Et-

Deidara : Et à l'intérieur, on pourrait faire un homme qui essaye de sortir, comme s'il était coincé à cause du temps !

Sasori : Ce qui montrerait que les Hommes sont prisonniers du temps, ils dépendent de lui. C'est exactement ce que j'allais dire... On a pensé à la même chose.

Deidara : Aha, on est connectés. Et derrière, on pourrait faire une sorte d'horloge, qui explose avec des morceaux partout, comme si c'était la fin !

Sasori : Pourquoi pas.

Nous nous mettons alors au travail. J'espère qu'on va avoir une bonne note sur ce travail !

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La journée est passée assez lentement, mais au moins les cours sont enfin finis. C'est le weekend ! Depuis lundi j'attends ce moment... Nous rentrons avec Sasori et une fois rentré, je m'affale sur le canapé. Je vois Sasori hausser un sourcil, mais il ne fait aucune remarque.

Sasori : Tu avais l'air bien pressé de rentrer.

Deidara : Oui, je vais enfin pouvoir me reposer ce weekend !

Sasori : Tu as l'air fatigué en ce moment, tu es sûr que ça va ?

Il vient s'asseoir à côté de moi sur le canapé, l'air réellement inquiet. J'ai l'impression de rêver... Sasori qui s'inquiète ?

Deidara : Oui ça va, ne t'en fais pas. Je ne pensais pas que tu t'inquiétais pour moi.

Sasori : Tu es plus important que tu ne le penses, je tiens beaucoup à toi alors c'est normal que je m'inquiète.
Je vois bien que ça ne va pas.

Je ne réponds rien, me retenant de rougir. S'il savait... Lui aussi est une personne très important pour moi.

Deidara : C'est juste que j'ai du mal à m'endormir, et je stresse un peu avec le bac en fin d'année, et tout ça. Mais c'est rien je t'assure.

Sasori : Oui je comprends, tout le monde est stressé à cause des examens. Je ne peux pas trop t'aider, mais si tu veux me parler, sache que je suis là.

Deidara : Merci Sasori !

Je le prends dans mes bras par réflexe. En me rendant compte de ce que je fais, je me recule rapidement, me souvenant qu'il n'aime pas trop le contact physique.

Deidara : Désolé...

Sasori : C'est...c'est rien !

Je vois qu'il a les joues toutes rouges. Je crois que c'est la première fois que je le vois rougir... Est-ce que ça l'a gêné que je le prenne dans mes bras ? Bizarre... En tout cas, je suis bien content d'être en weekend je vais pouvoir me reposer, et aussi passer un peu de temps avec Sasori -même si je le vois presque tout le temps-...

Nous passons la soirée à jouer aux jeux vidéos et à parler de tout et de rien avant de dîner. Ce soir, c'est pâtes, comme souvent d'ailleurs. En même temps nous n'avons pas vraiment les moyens d'acheter autre chose, car on se contente de l'argent qu'on récolte en faisant des petits boulots.

Nous décidons d'aller nous coucher, vers 22h. Après nous être mis en pyjama et brossés les dents, nous nous dirigeons vers nos chambres respectives.

Sasori : Bonne nuit Deidara.

Deidara : Bonne nuit Sasori !

Je vais me coucher et je prends encore du temps à m'endormir. J'en ai marre de penser à toutes ces choses avant de dormir... J'aimerai juste ne penser à rien et pouvoir dormir en paix... Je finis finalement par m'endormir, plongeant dans des nombreux cauchemars que je fais en ce moment.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller avouer à Sasori que je l'aime ! C'est risqué, mais j'en ai marre de ne rien faire, au moins je serai fixé. Je me dirige vers lui et souffle un bon coup.

Deidara : Sasori, je peux te parler deux minutes ?

Sasori : Hm ?

Deidara : En fait... Ça fait plusieurs mois déjà que je me suis rendu compte que j'avais des sentiments pour toi... Je n'attends pas de réponse réciproque, je voulais juste te le dire, car ça me pèse sur le coeur... J'espère que ça ne changera rien à notre amitié, et-

Sasori : Attends t'es sérieux ? Tu es un putain de gay, et tu veux qu'on reste ami ?! Si je continue de traîner avec toi, tu vas me foutre la honte au lycée. Vraiment je ne comprends pas, c'est contre nature d'aimer quelqu'un du même genre que soit !

Deidara : Mais...

Sasori : Dégage avant de me contaminer, sale PD, je ne veux plus te revoir.

Je me réveille en sursaut. Mon coeur bat à la chamade et je sens quelque chose couler sur mon visage. Je me rends compte alors que je pleure. Ce n'est qu'un rêve, je sais très bien que Sasori ne réagirait jamais comme ça. Enfin j'espère... Mais ça me brise le coeur de voir Sasori me parler comme ça, et je me dis que s'il réagit comme ça en vrai...

Je me lève pour aller boire un verre d'eau et je vois la porte de Sasori s'ouvrir. Il est à moitié endormi, ses cheveux en bataille lui tombent sur le visage.

Sasori : Deidara ... ? Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?

Deidara : Ah Sasori... Ne t'en fais pas, ça va. J'allais juste boire.

Sasori : On dirait que tu as pleuré... Est-ce que ça va ?

Merde, je ne voulais pas qu'il le remarque...

Deidara : Oui oui t'inquiète.

Sasori : Viens là.

Face à son ton autoritaire, je suis forcé de me rapprocher de lui. C'est alors qu'il fait quelque chose de totalement inattendu : il me prend dans ses bras.

Sasori : Tu n'as pas à avoir honte tu sais... C'est naturel de pleurer. On veut jouer les durs mais un moment, on finit par craquer. Il faut bien relâcher la pression de temps en temps.

Mes larmes coulent alors sans que je ne puisse me retenir. Toute la pression liée aux cours, aux examens, et la peur du rejet de Sasori... Je ne peux plus garder tout ça pour moi, il fallait que ça sorte...

Sasori : Tu veux dormir avec moi ?

Deidara : Qu- quoi ?!

Sasori : Peut-être que ça te rassurera de ne pas être seul, et comme ça je pourrais t'assommer si tu prends trop de temps à t'endormir.

Je rigole en reniflant et j'essuie mes larmes.

Deidara : Je veux bien dormir avec toi... Mais évite de m'assommer s'il te plaît...

Sasori : On verra.

Nous nous installons dans son lit et il prend dans ses bras. C'est alors que je me rends compte de la situation. Je suis dans le lit de l'homme que j'aime, et je suis dans ses bras. On pourrait presque croire que nous sommes un vrai couple aha. Je m'endors assez rapidement, apaisé par la présence de mon ami malgré toutes mes inquiétudes.

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Le lendemain...

Pdv Sasori :

Je me réveille en bâillant. Je regarde le réveil et vois qu'il est 9 heures. Je tourne la tête et vois que Deidara dort encore, à moitié allongé sur moi. Il est beau quand il dort... Au moins, il a l'air vraiment détendu. Je me demande si un jour j'aurais le courage de lui avouer mes sentiments. Quand hier soir je lui ai demandé s'il voulait dormir avec moi, je n'avais aucune arrière pensée, mais maintenant je me rends compte de l'ambiguïté de la situation...

Je caresse ses cheveux machinalement, perdu dans mes pensées.

Deidara : Euh... Sasori ?

Sasori : Hein ? Oh, Deidara, je n'avais pas vu que tu étais réveillé !

Il me regarde un moment, si bien qu'on dirait une statue. Il me fait sursauter quand il prend la parole.

Deidara : Merci pour hier soir... Désolé de t'avoir dérangé...

Sasori : Non, tu ne me dérangeais pas du tout ! Je suis content que ça aille mieux.

Deidara : Tu es vraiment un ami en or.

J'ai l'impression que c'est le moment de lui dire. Aurais-je seulement la force de le faire ? En tout cas, je pense qu'une telle occasion ne se représentera pas de sitôt... Allez je me lance.

Sasori : Deidara, je voulais te parler de quelque chose...

Deidara : Oui ?

Sasori : Je ne vais pas faire un discours, comme dans les films, car je ne suis pas très doué pour les sentiments, surtout pour celui-là... En fait, je me suis rendu compte que je t'aimais Deidara.

Deidara : Tu... Tu m'aimes ?

Sasori : Oui. Tu es tellement... Lumineux, drôle, souriant... Si tu ne sais pas quoi répondre, ce n'est pas grave. Je n'attends pas de réponse.

Deidara : En fait... Je t'aime aussi Sasori... Mais je n'ai jamais osé te le dire car je pensais que je n'avais aucune chance avec toi...

Sasori : Vraiment ?

Deidara : Oui.

Je crois que c'est le plus jour de ma vie. Je me redresse légèrement et je plante mon regard dans celui de Deidara. Il semble comprendre ce que je veux faire et il rougit subitement. Je pose mes lèvres sur les siennes même si je ne sais pas trop comment faire, et il met ses bras derrière mon cou pour approfondir le baiser. Nous nous séparons, les joues rouges et essoufflés.

Deidara : Tu sais, on se bat tout le temps pour savoir si l'art est éternel ou éphémère... Et bien, on n'a qu'à dire que l'amour est un art.

Sasori : Et bien si l'amour est un art, j'espère donc qu'il sera éternel.

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J'espère que ça vous a plu, à bientôt !