Pdv Externe :

Le doux son des grillons fantaisistes et
des créatures nocturnes gazouillait et s'harmonisait au plus profond de la forêt de Konoha par une nuit claire. L'eau courante fournie par la cascade en cascade a fourni le toon apaisant des vagues sur le rivage. Une cabane en bois se trouvait au fond de la forêt de feu accompagnée d'un lac et d'arbres aussi hauts que l'œil peut le voir. Surplombant le lac, des lanternes remplies d'insectes bioluminescents éclairaient la zone de la cabane, offrant la possibilité de voir par une nuit aussi profonde.

Dans cette cabane gisait une famille profondément en repos, ou du moins, c'est ce qu'ils pensaient. Un homme, un être au-delà de la compréhension de la plupart des mortels, est assis dans les fourrures des animaux et des bêtes qu'il a rencontrés et revendiqués comme siens. Les peaux d'ours, de chiens, d'orignaux et d'élans forment un cercle déformé dans une pièce isolée du reste de la maison, n'ayant pas été organisée depuis le dernier ouragan qu'elle a dû endurer lorsqu'un petit soleil a traversé.

Des cheveux argentés sel et poivre scintillent dans la vive lumière de la lune qui filtre à travers les fenêtres ouvertes de la cabane en bois. La brise la balançant légèrement et effleurant la peau du nez rose teinté de la divinité. Dépouillé de sa tenue divine habituelle, Tobirama est assis seul dans le cercle de fourrure regardant la lune solitaire, dans un pantalon doux et une chemise en tissu fin. L'enfant de l'air n'avait aucun effet sur sa peau épaisse, même si la chair de poule jonchait toujours ses bras.

Une profonde inspiration a filtré l'air à travers ses poumons, et une somnolence menaçait d'entraîner Tobirama dans l'inconscience, mais il ne pouvait pas s'endormir. Les visions cauchemardesques ont recommencé, avertissant Tobirama de la grande agonie qui s'abattra bientôt sur lui et ses proches.

Ses visions ne se sont jamais trompées auparavant.

Le sentiment d'impuissance étouffa la divinité autour de sa trachée, menaçant de le brûler vif et d'obscurcir son esprit. La connaissance a un prix, avait-il été prévenu une fois, mais pour le bien de son propre être et pour la sécurité d'un millier, peut-être d'un million d'autres, il avait acquis la connaissance de tous les hommes connus. Maintenant, il devait s'asseoir en silence pendant que le sentiment de nostalgie s'installait au plus profond de ses os.

Ou alors il l'avait espéré. Une petite boule de peluche dorée jaillit du coin de son œil, et Tobirama inclina la tête pour regarder son petit soleil ramper dans le bol de peaux et atteindre sa destination. Naruto, son garçon, s'installe aux côtés de son papa et le regarde avec des yeux aussi innocents que la lune. Tobirama sourit à leur vue, rappelant son bien-aimé, et ce qu'il ne peut pas s'asseoir et laisser lui être enlevé. Tout comme ce qui est arrivé à son frère.

-Papa, pourquoi es-tu debout? Il est vraiment tard.

Naruto juge bon de rappeler à Tobirama ses horribles arrangements de sommeil, mais tout ce qu'il peut faire, c'est rire et amener Naruto sur ses genoux et enrouler une peau de loup autour des épaules de l'enfant.

-Je pourrais te poser la même question, mon petit renard curieux.

Naruto fit la moue, une caractéristique mignonne qu'il avait héritée de son père.

-Je ne suis pas petit, et tu changes de sujet.

Tobirama sourit :

-Tu m'as attrapé. Je n'ai pas pu dormir malheureusement, alors je me suis retrouvé ici pour profiter de la lune et du bruit de l'eau.

Ce n'était pas exactement un mensonge, mais ce n'était pas exactement la vérité non plus. . Naruto fredonna, attrapant la chemise de son papa dans un de ses poing avant de poser son oreille sur l'épaule de l'autre homme.

Levant la main, Tobirama passe ses doigts dans d'épais cheveux dorés. Naruto sourit et se penche au toucher avant de se blottir contre la clavicule de Tobirama. L'homme plus âgé fredonne :

-Maintenant, peux-tu répondre à ma question : pourquoi te lèves-tu si tard ?

Naruto fronce les sourcils,

-Certains des enfants à l'école me regardaient encore. Ils deviennent effrayants aussi quand ils se regroupent.

La colère couvait au plus profond des tripes de Tobirama. Ce n'était pas un nouveau problème auquel ils étaient confrontés. Même en tant que divinités, les enfants des autres êtres immortels peuvent être envieux du titre accordé à Naruto, son petit soleil. L'attention a été portée sur cette question aux plus hauts gradés concernant cette situation, mais tous les pouvoirs de la hiérarchie ne peuvent pas gérer la jalousie d'un enfant.

Tobirama serra Naruto plus près, resserrant légèrement sa prise pour réconforter son fils. Une technique de mise à la terre que Tobirama a apprise aide le plus Naruto. Le toucher physique étant un moyen d'exprimer au maximum ses émotions sans avoir à exprimer ses émotions. Naruto fredonna,

-Ce n'est rien.

-Rien de tout cela maintenant, mon enfant. Je t'ai promis qu'au moment où cette envie recommencerait à se manifester, tu viendrais à moi, et c'est ce que tu as fait, et je suis fier de toi. Voudrais-tu pouvoir remarquer les enfants qui vous lancent des regards noirs ?

Naruto regarda autour du mur et son expression inquiète se transforma en une expression de soulagement alors que ses yeux de diamant se posaient sur les deux êtres les plus précieux qu'il puisse appeler sa famille.

Remuant doucement vers la pile de peaux, Minato s'installa à côté de son amant et posa sa joue contre l'épaule inoccupée de Tobirama dans un spectacle plus adulte de l'être presque identique prenant le contrôle de l'autre côté de Tobirama. Se levant, Minato commença lui aussi à caresser le dos de Naruto, entre les omoplates. L'enfant endormi s'est senti plus profondément dans un état d'inconscience et n'a commencé à ronfler que légèrement.

Minato gloussa,

-Tout comme son papa, tu n'es pas d'accord?

Tobirama se moqua, Naruto rebondissant sur le souffle rapide que l'homme plus âgé avait soufflé, tirant un rire endormi du garçon. Les joues de Tobirama se colorèrent légèrement d'embarras,

-Qui dit qu'il tient ça de moi?

Minato sourit, une chose remplie de lumière que Naruto aussi a reçue de son père,

-Je le dis.

Tobirama ne put s'empêcher de sourire également avec son bien-aimé,

-Je suppose que je ne peux pas être en désaccord alors.

Minato sourit de triomphe et se remit à regarder son enfant enveloppé dans une fourrure chaude et blotti contre sa bien-aimée. Regardant le regard absent de Tobirama, Minato pencha sa tête plus loin dans l'épaule de son amant alors que son expression inquiète réapparaissait. Redirigeant sa main qui frottait le dos de son fils vers la joue de Tobirama, Minato fronça les sourcils,

-Qu'y a-t-il, ma lune. Quelque chose doit te déranger pour avoir un visage comme celui-là.

-Mon visage est tel qu'il est, mon cœur, taquina Tobirama.

-Mais malheureusement, il semble que l'envie des enfants ait de nouveau fait son apparition.

Le froncement de sourcils de Minato ne fit que s'approfondir,

-J'ai été amené à croire que cela avait été pris en charge.

Tobirama fredonna :

-Tu n'es pas le seul, mon soleil. J'étais en train de planifier comment procéder avec cette information.

Minato frotta la peau de la pommette de Tobirama sous le bout des doigts de son pouce,

-Autant que je déteste le dire, je crois que ta planification doit attendre demain matin. Repose-toi et dors.

Tobirama grogna et était sur le point d'objecter, mais un regard de Minato et le grognement endormi de son fils et le resserrement de ses petits poings dans le tissu de sa chemise firent qu'il s'arrêta net. Soupirant profondément, Tobirama hocha vivement la tête avant de se glisser lentement dans une position plus confortable et permit à Minato de se blottir plus loin sous lui. Drapant une peau sur son amant aux cheveux blonds, Tobirama soupira et ferma son œil unique, souriant faiblement quand il sentit un baiser pressé contre son cou.

Inclinant la tête, Tobirama pressa un baiser contre la peau exposée du front de son amant, gagnant un petit rire et un chuchotement toujours aussi prononcé, "Je t'aime."

Tobirama avait à peine la force en lui de revenir au geste intime sans laisser sa voix se fissurer à la sortie.

Fin.