OS WOOYOUNG (2PM)
Cet OS est dédié à Sat-chanetMinah-chan avec comme personnage WooYoung des 2PM.
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J'entrai dans le bâtiment dans lequel se trouvait des dizaines et des dizaines de bureaux. Je travaillais pour une boîte réputée dans le monde entier pour ses collections de prêt-à-porter à prix abordable, et j'étais en charge de la publicité et de la distribution de la marque. Je regagnai l'ascenseur où j'appuyai sur le bouton du troisième étage. Quand je sortis de l'habitacle, je rencontrai quelques collègues que je saluai avec un sourire et un petit mouvement de la main. Une bonne journée s'annonçait, jusqu'à ce que je vois quelqu'un assis à ma place respective.
-Excusez-moi, monsieur. Vous êtes ?
-Bonjour, mademoiselle ! Je m'appelle WooYoung. Votre associé.
-Mon associé ?
-Bonjour Elisa, comment vas-tu ? Vous vous êtes déjà présentés, n'est-ce pas ? Bon. Comme j'ai vu que tu avais beaucoup de travail sur la nouvelle collection sur laquelle on mise un max et qui nécessite donc pas mal de pub, je t'ai engagé un associé.
Mes yeux allèrent de mon chef d'étage à mon nouvel associé, puis de mon nouvel associé à mon chef d'étage. Je souris, détendant l'atmosphère.
-Eh bien, mettons-nous au travail !
Mon chef d'étage repartit à ses occupations, me laissant le loisir de faire plus ample connaissance avec ce WooYoung. Il était à la recherche d'emploi et en attendant de trouver une situation professionnelle stable, il avait accepté ce CDD.
-Par contre, on va devoir vous prendre une autre chaise puisqu'on ne va pas s'asseoir sur une chaise tous les deux.
Nous nous mîmes à rire puis allâmes chercher une chaise au sous-sol, là où était aussi bien entreposé le matériel que les échantillons des nouvelles collections. Après avoir trouvé une chaise qui plut à WooYoung, nous remontâmes à mon bureau, bien sûr, en passant par l'ascenseur. Je me vois mal monter une cinquantaine de marches avec un siège à roulettes qui pesait son poids.
Nous aménageâmes un petit coin afin que mon associé travaille en de bonnes conditions : je partageais alors la moitié de mon bureau avec lui. J'étais donc afférée sur l'ordinateur tandis qu'il prenait note ou reportait les informations dans la grille que je devais remplir chaque jour. Mon métier n'était pas bien sorcier : je devais contacter les agences de publicités pour louer un panneau publicitaire ou encore les cafés et restaurants qui pouvaient faire de la publicité sur leurs sets de tables en papier. Cela avait un coup, et je devais le respecter. Parfois je rentrais dans les frais, parfois je faisais une petite marge à l'entreprise. Et la petite marge se transformait en prime à la fin du mois quelquefois.
-Combien de temps faites-vous ce métier ?
-On peut se tutoyer, non ? Qu'en penses-tu ? Comme on va travailler ensemble, je me disais qu'on devrait le faire.
-Ah oui, pas de problème.
-Donc je réponds à ta question : ça fait trois ans que je travaille ici, juste après être sortie de mes études. Normalement ce sont les individus qui possèdent une expérience professionnelle qui sont pris en premier mais je me suis bien défendue à l'entretien, ce qui a plu au directeur.
-D'accord.
-Et toi ? Tu recherches quelque chose en particulier ? Peut-être que le travail que tu vas exercer ici ne te convient pas ?
-Ce qui est sûr, c'est que je veux travailler dans un bureau, devant un ordinateur. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça, me demande pas.
On se mit à rire avant que le téléphone ne sonne. Je décrochai alors. WooYoung scrutait la moindre réaction de ma part, il avait une expression qui me faisait bien rire mais ce n'était pas le moment. Je remerciai mon interlocuteur et raccrochai.
-C'était qui ?
-Le père Noël. Il va nous faire de la pub sur son traîneau.
-Elisa ! Plus sérieusement.
-Une compagnie aérienne qui va tracter un ruban derrière un de ses avions juste au-dessus de la plage.
Je me levai de mon siège et lui demandai de me suivre. Nous regagnâmes le septième étage pour rejoindre le bureau du directeur.
-Monsieur ! J'ai une très bonne nouvelle.
-Comme à chaque fois que tu viens ici, Elisa.
Je présentai dans un premier lieu mon associé puis exposai la bonne nouvelle.
-WooYoung s'en ai chargé, vous pouvez le féliciter.
-Première journée et il nous fait déjà des prouesses. Je vous remercie, jeune homme.
-Heu... eh bien, c'est normal. Je suis ici simplement pour accomplir ma tâche.
-Prenez une pause le temps que je me charge de la confection du ruban avec l'équipe attitrée.
Nous sortîmes du bureau et rejoignîmes le rez-de-chaussée où se trouvait une petite cafétéria. WooYoung n'arrêtait pas de me sermonner en disant que je n'aurais jamais dû faire ça, qu'il allait avoir la pression, ceci cela. Et moi je riais.
-Ca va, t'inquiètes ! C'est pas comme si j'avais traversé des montagnes pour faire ça.
-Dis aussi que ce que tu as fait se rabaisse à mon niveau de stagiaire aussi.
-Te vexe pas ! Tout ce que j'ai fait c'est passer un coup de fil à la compagnie aérienne.
-Oui mais si c'était vraiment moi qui l'aurait fait, peut-être qu'il m'aurait dit non parce que je suis un homme.
-Tu insinues qu'ils pourraient être séduits par la voix d'une femme ?
-Exactement.
-Et si c'était une femme au bout du fil ? Qui aime les voix graves comme la tienne Qui pourrait la faire frémir sur sa chaise de bureau et qui...
-Oh ça va.
-Ou bien un gay, c'est possible.
-Elisa ! Je peux en dire tout autant de toi avec une femme au bout du fil.
J'éclatai de rire. En si peu de temps, je m'étais super bien entendu avec WooYoung. Il y a certaines personnes comme ça avec qui on accroche tout de suite, comme si le lien était fait depuis longtemps et qu'il suffisait juste de le découvrir pour s'apercevoir de son existence.
Six mois avaient passé. Le patron avait engagé WooYoung pour un deuxième contrat mais celui-ci restait déterminé. Nous espérions tout de même qu'il soit pris pour un CDI, parce que nos journées de travail sonnaient plus gais lorsque nous nous retrouvions pour bosser. Nous avions toujours une blague à faire mais étions toujours sérieux et remplissions notre tâche dans les plus brefs délais. Notre chef d'étage aimait aussi bien notre efficacité que notre complicité.
-Aujourd'hui, je t'emmène au resto !
-Hein ?
-Ouais. J'ai envie.
-Ca te prend souvent comme ça ?
-Viens voir.
Je m'approchai de la fenêtre où il se trouvait et me montra le restaurant juste en face de la boîte. Je ne l'avais jamais remarqué puisque je prenais mes repas à la cafétéria ou bien je les faisais moi-même.
-Le plat du jour constitue une pintade fermière avec ses champignons de Paris. Tu refuses pas ça ! Ce serait un crime !
Je me mis à rire puis regardai la pendule au-dessus de la porte : 12h37. Nous pouvons y aller maintenant. Nous prîmes notre manteau puis sortîmes pour rejoindre le restaurant. Il s'agissait d'un petit bistrot où les odeurs de la cuisine emplissaient nos narines avec ferveur. Nous nous attablâmes avant de prendre la commande et de savourer le fameux plat qui donnait envie à WooYoung depuis un moment.
Quand nous sortîmes du restaurant, nous regagnâmes mon bureau qui, à force, était devenu le nôtre. Mais comme nous avions bien mangé, nous avions un petit coup de barre et nous étions comme qui dirait affalés sur notre bureau. Et c'est à ce moment-là que le chef d'étage entra, ce qui nous fit faire un bond.
-Bah alors ? Qu'est-ce qui se passe ici ?
WooYoung et moi échangeâmes un regard avant de reporter notre attention sur lui.
-Je pense que vous devriez prendre votre journée aujourd'hui. Vous ne vous arrêtez jamais ! Je vous vois de moins en moins à l'heure des pauses. Allez, rentrez chez vous.
On le remercia chaleureusement puis il nous quitta. WooYoung se mit à danser en roulant du bassin avant de faire un dab, me faisant exploser de rire. Nous sortîmes peu de temps après, nous retrouvant dehors sur le parking.
-Elisa, est-ce que tu voudrais passer l'après-midi avec moi ? Ca me pèse un peu d'être tout seul.
-Avec plaisir !
Je rejoignis ma voiture et le suivis jusque chez lui. A vrai dire, si on travaillait toujours et qu'on ne prenait jamais de pause, c'était pour être ensemble, rien qu'à deux. Et si nous ne prenions pas de journées de repos, c'était pour toujours se retrouver sur le lieu de travail. Nous étions devenus tellement proches que nous étions inséparables.
-Voici mon chez-moi !
-Moderne, pas mal du tout.
-Je suis amateur d'art et de design, excusez-moi, mademoiselle.
Il me tira une petite révérence puis s'affaira dans la cuisine. Je rejoignis le salon suite à sa recommandation, puis il me rejoignit avec deux verres de vin dans les mains. Il m'en donna un puis nous trinquâmes. Nous discutâmes du boulot, de notre vie, puis il me montra l'immense collection de films et séries en tout genre qu'il possédait. Je posai mon verre sur la table et m'approchai d'une de ses bibliothèques cinéphiles. Il y avait vraiment de tout, comme si nous étions au cinéma. En plus, son salon était équipé d'un énorme écran avec de grosses baffes pour un meilleur son. De quoi passer une bonne soirée qui...
-Elisa.
Je ne bougeai plus. WooYoung était collé à mon dos et passait ses mains sur mes hanches.
-J'ai envie de toi.
Un court circuit me parcourut la totalité du corps. Je me retournai lentement vers lui et constatai que ce n'était même pas le vin qui faisait cet effet-là puisqu'il n'avait bu que la moitié de son verre. Je passai mes mains sur sa nuque, il s'approcha dangereusement de moi, et posa ses lèvres sur les miennes. Des soupirs d'aises se mêlèrent à notre échange, des murmures et des caresses pleuvaient sur nos corps en ébullition.
Une fois sa chambre regagnée, les vêtements au sol et nos corps s'entremêlant sur son lit spacieux, WooYoung prit soin de moi comme jamais un homme ne l'avait fait. Je perdais la tête à mesure qu'il progressait, je me sentais défaillir. Il chuchotait mon prénom accompagné de "je t'aime" qui se perdirent au fin fond de mes pensées troublées par cet homme qui me faisait tant d'effet. Quand vint le moment crucial où ce fut à mon tour de prononcer son prénom dans un dernier souffle. Il me prit tout contre lui, tirant sur la couette pour nous couvrir.
-C'était divin.
-Ce ne sera peut-être pas la dernière fois, si tu...
Je me tournai vers lui et compris où il voulait en venir. Je passai alors ma main sur sa joue puis l'embrassai tendrement. Nous allions désormais nous voir au travail comme à la maison, ce qui nous délaissera du poids de la solitude à tous les deux. Nous allions donc concilier l'utile à l'agréable, vie professionnelle et vie privée.
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