OS JUNGKOOK (BTS)
Cet OS est dédié a yajhg- avec comme personnage JungKook des BTS.
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Il faisait parti des meilleurs de la gente masculine. Je faisais partie des meilleures de la gente féminine. Tous deux étions sur un pied d'égalité mais ce n'est pas pour autant que l'on pouvait s'apprécier l'un l'autre. C'était plutôt comme chien et chat. On détestait se voir et pourtant, on devait bosser ensemble, au plus grand damne de nous-mêmes. Aujourd'hui était le jour de la formation des nouvelles recrues, je me dirigeai vers le bâtiment spécialement conçu à cet effet. Bien sûr, monsieur je sais tout était déjà là à faire du charme aux nouvelles arrivées.
-Et c'est ainsi que j'ai pu coffrer cet enculé.
-Wouah ! Et vous avez été récompensé ?
-Servir son pays en bonne et dû forme est déjà une forme de récompense, ma belle.
Rien qu'à l'entendre, j'avais envie de vomir mon être tout entier. Mon âme y passerait probablement.
-Allez tout le monde, on s'bouge. Je veux voir tout le monde au garde à vous avant que j'arrive à ma place !
Un attroupement massif se forma au centre de la salle en quelques secondes. Je pris place sur l'estrade pour m'élever et affirmer ma supériorité face aux nouvelles recrues. Mon "collègue" vint prendre place à ma gauche. Le silence régnait, dans cette salle aux murs jaunis par le temps, au parquet usé, symboles de tous les exercices effectués ici par les nouveaux. Ah, la belle époque.
-Bien. Bonjour à tous, Je m'appelle Jay et je serais votre capitaine pendant vos sessions d'entraînement. Je vous préviens, le premier qui moufte ou qui se plaint, c'est dehors. Enfin, passons. A ma gauche, voici le capitaine JeongGuk, certains, ou plutôt certaines, ont pu déjà faire sa connaissance au préalable.
Certaines filles baissèrent la tête, rouge pivoine, en riant.
-Passons maintenant aux choses sérieuses. Nous allons déterminer vos aptitudes physiques pour pouvoir vous placer en groupes distincts : adepte, intermédiaire, médiocre, débutant. Faites-moi une belle file indienne en face de nous et nous pourrons commencer les exercices.
Ainsi leur première épreuve était d'évaluer les aptitudes physiques des nouveaux flics de Séoul. Celles et ceux qui voulait faire parti de la police était durement choisi après mûres réflexions. A part JeongGuk qui regardait pas mal le physique des nanas, sous prétexte que ça pouvait donner un coup de pouce aux négociations avec les malfaiteurs. Bref.
Après deux heures d'entraînement intensif à la corde, aux pompes, au saut en hauteur (ça sert grandement quand il faut sauter au-dessus des barrières et des haies en course poursuite), et toutes sortes d'entraînement physique, les groupes étaient formés. Je m'occupais de ceux qu'il fallait mater, c'est-à-dire ceux qui prenaient la grosse tête parce qu'ils étaient les plus forts. Je les faisais descendre d'une case pour les pousser jusqu'à leur limite et leur montrer qu'il n'y a pas de place pour l'orgueil et la fierté dans la police. Quant à JeongGuk, il s'occupait de ceux qui avaient un peu (beaucoup) de mal. Et il s'agissait souvent de jeunes filles, à son plus grand "regret". Mais il se faisait des potes quand même. Pour ma part, je n'avais pas de temps à perdre pour la camaraderie.
Une fois par mois, cette séance d'évaluation avait lieu, souvent au début du mois. Il n'y avait pas qu'une évaluation au début d'une carrière, elle avait lieu tous les trois ans pour évaluer l'aptitude physique de tous les flics. JeongGuk et moi, après avoir effectué pas mal d'entraînements entre ces évaluations, avions été repérés par nos supérieurs qui nous avaient nommé au poste d'entraîneurs.
-Hey Jay, t'as entendu la nouvelle ?
-Qu'est-ce qu'il veut, le morpion ?
-Le morpion a un prénom, tu sais ? Une disparition a été signalée au centre commerciale aujourd'hui.
-Encore ?
-C'est la troisième en un mois. On y va ?
-Oui. Pas le choix.
J'attachai ma ceinture munie de mon arme, ma matraque et mes menottes et suivis mon collègue "bien-aimée" dehors. Il sauta dans une voiture banalisée et vint me chercher sur les marches en face du commissariat.
-Je te préviens, si tu commences à faire le dingue sur la route...
-Hein ? Quoi ?
Il accéléra un grand coup, plaçant le gyrophare sur le toit de la bagnole. Il n'y avait pas d'urgence mais JeongGuk était comme un gamin dans un camion de pompiers, il aimait le bruit et les lumières. Youhou.
En quelques minutes (au lieu d'un quart d'heure vu le trafic routier), JeongGuk se gara sur le parking du centre commercial. Je sortis de la voiture tranquillement, à force j'avais l'habitude de son comportement. Je plains les prochaines victimes de sa course effrénée. J'entrai dans le centre commercial et rejoignis la sécurité qui m'escorta jusqu'au bureau des caméras de surveillance.
-Bonjour monsieur, c'est vous qui avez appeler ?
-Oui, c'es bien moi. Dans la salle de pause, vous trouverez la maman qui a perdu son petit garçon. Nous avons épluché les vidéos de surveillance mais nous n'avons aucune trace d'un enlèvement.
Je me tournai vers JeongGuk qui hocha la tête, il rejoignit la maman pour l'interroger. Quant à moi, je pris place en face des nombreuses télévisions projetant les images des caméras du centre commercial.
-C'est la troisième fois qu'on vous appelle sur un tel accident. C'est la totale incompréhension. Nous avons pourtant gonflés les effectifs de la sécurité, les rondes, etc, rien n'y fait.
-Alors c'est probablement un employé du centre. Si ça passe inaperçu, c'est que la personne connait les moindres recoins des lieux, des rondes voire même des agents de la sécurité, jusqu'au déploiement des caméras de surveillance.
Ca semblait couler de source pour moi. Une fois un tour rapide sur les vidéos du jour, je demandais une copie des vidéos de toutes les caméras d'aujourd'hui, une heure avant et une heure après, ainsi que celles des autres jours où un enlèvement avait eu lieu. Je rejoignis alors JeongGuk dans la salle de pause où la maman désespérée pleurait sur son épaule. Il avait l'air un peu embêté parce qu'on n'avait pas le droit d'approcher qui que ce soit pendant notre service. Il la réconforta du mieux qu'il put puis lui souhaita bon courage en sortant.
-J'ai récupéré son numéro pour l'avertir d'une éventuelle avancée. Cependant, elle a du mal à garder espoir car elle sait que les autres enlèvements n'ont rien donné.
-C'est compréhensible. Où et quand était-elle avec son enfant pour la dernière fois ?
-En face du magasin de jouets.
-Allons-y.
J'ouvris la marche en poussant la porte du bureau, direction le magasin de jouets. Sur place, des dizaines de marmots tournaient autour des étalages et des rayons, en quête d'un nouveau jouet certainement. JeongGuk s'émerveillait des nouvelles technologies mises au point pour les enfants, moi je prenais mon boulot un peu plus au sérieux quand même. Je l'attrapai par le bras et l'emmenai droit vers les caisses.
-Sois un peu plus sérieux à l'avenir, combien de fois vais-je te le répéter ?
-Toutes les fois où on travaillera ensemble, ma jolie.
-Ne me fais pas perdre mon temps, JeongGuk.
-On ne perd jamais de temps avec moi, on l'exploite à 100%.
Il me fit un regard enflammé en se léchant les lèvres, je détournai la tête de cette vision grotesque. En roulant des yeux, j'aperçus que le magasin de jouets n'avait pas de vidéosurveillance. Je plaquai alors mon insigne sur le comptoir en fixant droit dans les yeux le caissier.
-Police, nous vous demandons de coopérer dans une affaire d'enlèvement. Si vous refusez, tout ce que...
-Ca va, ça va. Vous voulez quoi ?
-Ton cul ici, et que ça saute. Sors de là, siffla JeongGuk.
Je me retournai lentement vers lui, choquée par sa répartie. Mais il n'avait pas tort, on ne sait jamais ce qui se cache derrière le comptoir. Le caissier laissa couler quelques minutes avant de faire le tour et se poster en face de nous. JeongGuk commença alors un petit interrogatoire tandis que j'inspectai les alentours. C'est clair que l'employé prenait de la drogue, sa jambe n'arrêtait pas de sautiller et il passait sa main frénétiquement sur ses narines. Sûrement de la coc'. Alors que JeongGuk focalisait toute son attention sur l'interrogatoire, je m'approchai du comptoir et inspectai scrupuleusement le lieu de travail du drogué. Qu'est-ce que doivent penser les parents accompagnés de leurs enfants dans un magasin où un homme n'a pas l'air bien net ?
-J'ai rien vu, vous perdez votre temps avec moi. Je n'ai rien à faire avec cette histoire.
-C'est bizarre, il s'agit toujours de votre magasin sur la dernière image où on voit les gamins. On va appeler votre boss, conclus JeongGuk.
Je fis signe à mon collègue d'approcher, nous mettant quelques mètres en retrait.
-Ok c'est un drogué, mais je ne pense pas qu'il ferait de mal à une mouche.
-T'as raison. Mais il faudrait mettre en relation l'emploi du temps des employés en fonction des jours et heures des disparitions.
J'hochai simplement la tête. On demanda alors le planning au caissier qui nous le sortit nonchalamment du comptoir, sans grande conviction. Je m'éloignais en examinant le papier, tenant mon menton du bout des doigts. JeongGuk était parti inspecter la zone un peu plus loin à l'entrée. Le caissier n'avait effectivement rien à voir avec les enlèvements puisqu'il ne travaillait jamais ces jours où ils s'étaient produits. Il s'agissait d'une toute autre personne. J'allai demander les coordonnées de l'employé quand JeongGuk me retint par la manche.
-Viens un peu ici, je me suis souvenu de quelque chose. Les enfants enlevés ont tous à peu de choses près la même physionomie : le teint clair, les cheveux bruns, ce sont tous des garçons.
-On aurait affaire à un psychopathe ?
-Peut-être. Rentrons au poste, tu donneras les enregistrements à l'équipe pour que nos collègues scrutent la moindre ressemblance, ne serait-ce qu'une personne ou un objet ayant lieu pendant l'enlèvement.
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Une semaine s'était écoulée et rien n'avait donné encore. Nous avions fait plusieurs allers-retours sur place mais rien de nouveau n'était apparu. Quand je me souvenais d'une chose : l'employé qui travaillait les jours des enlèvements était toujours le même. J'appelai donc le magasin en demandant à avoir à faire avec le manager, qui comprit alors ma requête et m'envoya les coordonnées et la photo de l'employé en question par email. Je fis signe à JeongGuk qui abandonna malgré lui son déjeuner nouilles au poulet pour me rejoindre sur une nouvelle piste.
-Je ne sais pas ce que je veux trouver, mais je cherche.
-Tiens, ça me plaît de chercher dans le vide, avec toi, lâcha JeongGuk en s'installant confortablement dans le siège passager.
-C'est ta tête que je trouve vide, t'as rien cherché du tout !
-Figure-toi que si, ma belle, il y a ce déguisement en vitrine qui est toujours affiché dans le magasin mais qui disparait à chaque enlèvement. Quelques heures plus tard, l'employé le remet tranquillement à sa place. Alors, qu'est-ce qu'on dit ?
-Tu crois qu'il utiliserait un déguisement pour ne pas être reconnu ou encore pour pouvoir attirer les enfants dans son piège ?
-Peut-être bien. Allons déjà chez ce type.
Arrivé à proximité de la maison, je choisis de me mettre en retrait pour ne pas divulguer la présence de mon véhicule. Même s'il était banalisé, on n'est jamais trop prudent. JeongGuk sortit en premier de la voiture puis fit un rapide coup d'œil alentour. Je sortis à mon tour et me rendis au domicile en question. Je sonnais, resonnais, puis sonnais à nouveau. Aucune réponse.
-Si vous chercher Jimmy, il traîne encore avec ses mauvaises fréquentations au city-stade, nous lança la voisine d'à côté, continuant d'arroser ses belles fleurs.
JeongGuk s'inclina pour la remercier tandis qu'un sourire se dessina sur mes lèvres.
-Tu penses à la même chose que moi ?
-Oh oui.
Nous fîmes le tour de la propriété, cherchant un moyen de pénétrer sans effraction visible dans la maison. JeongGuk sortit un petit ustensile de sa poche et s'approcha de la porte de derrière. Il crocheta la serrure sans trop de difficulté puis me fit signe de le suivre à l'intérieur. Le spectacle qui s'offrait à nous était des plus déconcertants : la maison était sens dessus, dessous, c'était le bordel partout. La cuisine sentait le cramé, des casseroles traînaient partout, de la poussière prônait sur le tapis du salon et les escaliers de bois avait pris un sacré coup de vieux. On dirait plus un squat qu'un habitat vivable.
-Je vais fouiller là-haut.
JeongGuk se dirigea à pas de loup dans les escaliers tandis que je me mis à fouiller dans les meubles, en tirant les poignets avec ma manche pour ne pas laisser d'empreintes. Au bout d'un long moment de recherche, alors que j'allais abandonner, cee que je trouvai en-dessous du canapé me fit froid dans le dos. La photo d'un petit garçon, souriant, avec semblerait-il son père. L'employé du magasin de jouet. Je pris le cliché et sa cachette en photo en vue d'ensemble puis sifflai pour appeler JeongGuk.
-T'as trouvé quelque chose ?
-Viens voir.
-Ah ouais. En effet.
Un cliquetis de clefs se fit entendre derrière la porte d'entrée, notre sang ne fit qu'un tour. JeongGuk m'attrapa par la main et m'entraîna dehors à toute vitesse. Il appuya sur ma tête pour l'abaisser et ramper le long de la maison pour rejoindre le jardin d'à côté. Je priais pour qu'il ne nous ait pas vu, sinon on était morts.
Plus tard, JeongGuk et moi discutions de cette affaire autour d'un café.
-Je suis sûr qu'il a perdu son enfant et qu'il a un trouble psychiatrique, ce qui expliquerait la cause des enlèvements et la ressemblance entre les victimes. Reste à savoir où les enfants sont planqués. Il faudrait le suivre en filature, proposa JeongGuk.
-Ok, je suis d'accord. On s'y met ce soir ?
-Ca marche.
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Après un bon repas diététique à base de frites et d'un hamburger, nous étions fin prêt pour la filature. Posté à quelques mètres de la maison de notre suspect, nous attendions le moindre mouvement de sa part. Les minutes passèrent, puis les heures. J'étais à mon énième soufflement d'impatience quand JeongGuk engagea la conversation.
-Tu sais, Jay, j'admire beaucoup ce que tu fais. Outre le fait que l'on peut pas se voir, je dois quand même admettre que tu fais du bon boulot.
Heureusement que nous étions dans el noir, mes pommettes commençaient à virer doucement au rouge. Je gardais mon calme dans la voix et lui répondis :
-Merci, ça me touche. Toi aussi tu fais du bon boulot. Ok, tu cours après les filles, mais bon, on peut pas être parfait.
-Je m'en fous des filles.
-Ah bon ? Et pourquoi ça ?
Il détacha sa ceinture et s'approcha de moi, son visage à quelques centimètres du mien.
-Tu veux vraiment le savoir, Jay ?
Au fond de moi, je voyais où il voulait en venir. Mais la raison me disait que cela ne pouvait exister chez JeongGuk. Je n'étais pas une de ces bombasses, j'étais plutôt du type intello. Je ne prenais pas beaucoup de temps pour moi en ce qu'il s'agit d'une séance maquillage ou juste un brushing pour arriver toute pimpante au boulot. Mais sur le moment, là maintenant, j'avais l'impression d'exister.
-Dis-moi tout, JeongGuk.
Il abaissa mon fauteuil et vient se blottir contre moi, au-dessus de mon corps. Sa tête se réfugia au creux de mon cou en soupirant, lâchant un courant d'air chaud qui me fit fermer les yeux. Ses mains se baladèrent le long de mes côtes puis de mon bassin, pour s'attarder en-dessous de ma veste. Ses lèvres effleurèrent les miennes, comme interdites par la situation professionnelle que nous devions normalement suivre à la lettre. Sa tête passait alors sous mon t-shirt quand je vis des phares s'allumer dans la rue, en face de la maison surveillée. Le type, il se cassait.
-JeongGuk. ! JeongGuk ! Il se barre !
-Merde, fais chier.
Nous restions allongés l'un contre l'autre, retenant notre respiration, pour laisser passer la voiture à côté de nous. Quand le terrain fut libre, je voulus me relever mais JeongGuk m'obligea àrester dans cette position encore un moment.
-J'en ai pas fini avec toi, Jay. Ce n'est que le début et je ne compte pas m'arrêter là.
J'encrai mon regard dans ses yeux, lui déposa un baiser furtif puis le replaça à sa place avant de remonter le fauteuil et démarrer à toute vitesse. Mon cœur battait à toute vitesse, mes sens étaient complètement perdus. Nous avions ensuite retrouvé le type un peu plus loin, se dirigeant vers le centre commercial. Il se gara près de la porte de service puis disparut derrière elle. Nous fîmes de même tout en gardant une distance respective pour ne pas être repérés. Nous parlions principalement par gestes pour éviter de faire le moindre bruit. Au loin, on entendait des pleurs d'enfants et une voix forte. J'accélérai le pas, JeongGuk sortait déjà son téléphone pour appeler du renfort. Nous arrivâmes devant la porte où provenait les éclats de voix.
-Allez, mangez ! Si vous êtes sages, vous pourriez bientôt retrouver votre maman. Mange ! J'suis pas venu ici pour rien !
Je glissai mon regard à travers la serrure et vis l'homme qu'on surveillait face à... trois petits garçons ! Je ne puis attendre une seconde de plus, je défonçai la porte et braquai mon arme sur lui.
-Plus un geste ! Mains derrière la tête !
Surpris, l'homme fit un bon en arrière et réussit à choper un gamin pour le mettre devant lui, en bouclier. Fais chier. J'entendais JeongGuk donner l'alerte pour amener du renfort et une ambulance. Les gamins devaient être sacrément terrorisés, ils pleuraient à chaudes larmes.
-Lâchez le gamin, il n'a rien fait !
-Bien sûr que si ! Ils ne méritent pas d'exister alors que mon fils est mort et que ma femme m'ait quitté juste après !
Il devait avoir bu pour avoir avoué tout de suite son crime.
-Nous allons en discuter calmement, il y a toujours une solution. Lâchez cet enfant et laissez-le venir vers moi. Les autres, venez derrière moi.
Les deux autres garçons se réfugièrent derrière moi et fixèrent le troisième d'un regard affolé. Je lisais la peur dans leur visage, ils n'avaient pas encore compris que leur cauchemar s'arrêtait là. Quand mes yeux firent un rapide tour de la salle, je me rendis compte que les enfants dormaient, mangeait, jouaient et faisaient leurs besoins tout ça dans la même pièce, aux mures blanc cassé décrépis. J'inspirai longuement avant de retenter ma chance.
-Pour la troisième fois, lâchez cet enfant, je vous en pr-
En une fraction de seconde, tout alla très vite. Je ne compris pas ce qui se passait. Une ombre passa furtivement au niveau de mes yeux, détournant l'attention du kidnappeur, puis JeongGuk sauta sur lui en serrant l'enfant de ses bras pour le protéger. Il effectua une roulade pour le dégager du malfaiteur et venir me rejoindre. J'avais donc tout mon champ libre, mais c'est à ce moment que la police choisit d'arriver sur les lieux. Il était fait comme un rat.
Les enfants furent conduits dans l'ambulance pour être inspecter, puis ils furent emmenés à l'hôpital. Pas de blessures physiques apparentes, mais un traumatisme psychologique énorme. Ils avaient à peine 8 ans. Croisant les bras en m'asseyant sur le capot de ma voiture, mes yeux allaient ici et là, jusqu'à tomber sur JeongGuk qui résumait l'affaire à nos supérieurs. Le lendemain, nous reçumes des messages de remerciements des familles des victimes. Tout était rentré dans l'ordre.
-Encore une affaire de résolue, souffla JeongGuk en s'asseyant à côté de moi dans le local des employés.
-Eh oui, faut bien. Café ?
-Pourquoi pas.
Je me levai pour aller servir une tasse de café quand je sentis une masse s'appuyer dans mon dos. Des mains vinrent enserrer mes hanches dans un mouvement doux mais pressant.
-J'ai besoin d'une autre sorte de caféine, Jay. Et tu sais ce dont je veux parler.
Ses paroles susurrées au creux de mon oreille eurent raison de moi. Je me retournai et glissai les bras autour de son cou, m'abandonnant au plaisir charnel. JeongGuk ne se gêna pas pour lever mon t-shirt et embrasser ma poitrine avec envie. En bougeant dans la pièce sans se quitter des yeux ni des lèvres, j'atteignis la porte et les volets pour les fermer. Nous enfermant dans une intimité et une tension palpable. Il avait un air d'enjôleur mais ces gestes étaient précis et tendres, jamais je n'avais reçu autant d'attention, jamais je n'avais éprouvé une chose pareille. A s'entendre comme chien et chat, on s'était finalement retrouver à se tourner autour l'un l'autre. Et JeongGuk, ne pouvant plus attendre, se débarrassa de la dernière couche de vêtements qui nous séparait de tout. De tout ce que deux corps fiévreux peuvent partager dans ces moments-là.
Les prochaines missions en duo promettaient bien des choses.
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