OS JONGHYUN (SHINEE)
Cet OS est dédié à Kimsu07 avec comme personnage JongHyun des SHINee.
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On toqua à ma porte. Qui était-ce à cette heure-ci ? Il était 21h34, j'étais confortablement installé dans mon canapé, et quelqu'un toquait chez moi. J'allais ouvrir et fis face à un homme, à bout de souffle, épaulé par le mur.
-Aidez-moi... s'il vous plaît...
Et il s'effondra devant moi. J'eus juste le temps de le retenir avant qu'il ne cogne sa tête sur le carrelage froid du couloir. Je regardai autour de nous, puis le ramenai à l'intérieur. Je réussis enfin à l'allonger dans le canapé. IL était trempé et tremblait de partout, je me demandais si je pouvais lui ôter ses vêtements.
-Monsieur ? Monsieur, est-ce que je peux... enlever vos vêtements ? C'est pour ne pas que vous attrapiez encore plus froid.
Malheureusement, il était bel et bien évanoui. Je soupirai et décidai de le faire quand même, c'était pour son bien. Je le redressai et enlevai son blouson de cuir, puis sa chemise. Ses abdos, ruisselant de gouttes de pluie, étaient à croquer. MAIS c'était pas le moment de baver. Le plus dur fut pour le pantalon, parce que j'étais vraiment gênée. Mon visage brûlait carrément. Une fois qu'il fut en boxer, j'étendis le plaid sur lui et allai chercher une autre couverture et un oreiller. Je l'avais bien installé, il pouvait dormir tranquille maintenant.
Ce n'est qu'à ce moment-là, en le regardant inspirer et expirer calmement, que je me rendis compte réellement de ce qu'il se passait : un homme inconnu, chez moi, presque à poil par ma faute. Je déglutis silencieusement et me levai pour aller boire un verre d'eau. Ceci fait, je ramassai les vêtements de mon "invité" et les déposai sur le radiateur pour qu'ils sèchent. Devrais-je appeler quelqu'un ? Il n'a pas l'air trop mal pour appeler les pompiers mais je ne savais juste pas quoi faire. Mais le simple fait de le regarder me détendait : il avait les traits fins, des petits yeux en amandes que j'avais juste eu le temps de voir avant qu'il ne s'évanouisse, une bouche délicate, un corps à envier. Je secouai la tête, me tirant de ma rêverie, et me décidai enfin à aller me coucher, en prenant soin de fermer la porte à clef. On ne sait jamais si c'est un pervers, quand même.
Le lendemain, quand j'ouvris les yeux, je me rappelai immédiatement ce qu'il s'était passé hier soir. Je marchai sur la pointe des pieds jusqu'à la porte et l'ouvris délicatement, puis je sortis. Quand j'arrivai au salon... il n'était plus là. Le plaid et la couverture étaient soigneusement pliés, à côté de l'oreiller. Les vêtements n'étaient plus sur le radiateur. J'allai dans la cuisine, espérant peut-être voir l'inconnu dans cette pièce. Or, il n'y était pas. A la place, il y avait une somptueuse table de petit-déjeuner, avec des croissants et des petits pains au chocolat. Accompagné d'un mot :
"Mademoiselle,
Merci pour m'avoir hébergé cette nuit, je vous en suis tellement reconnaissant. Vous avez si bien pris soin de moi, alors j'ai fait ce qu'il était en mon possible pour vous rendre la pareil.
Je vous souhaite une très belle journée,
J."
J ? J'aurais voulu savoir comment il s'appelait, quand même. Si j'avais eu la présence d'esprit de jeter un coup d'œil dans son portefeuille à la recherche de ses papiers, je l'aurais sans doute découvert. Je me frappais mentalement pour ne pas l'avoir fait puis passai à table. Il avait même préparé un chocolat chaud qui était déjà prêt à être réchauffé dans le micro-ondes, un vrai petit ange.
Quand je fus prête pour sortir aller faire les courses, je marchai sur quelque chose dans le couloir : un bracelet. Je fronçai les sourcils, mais me détendis quand je compris à qui il appartenait. Alors ça voulait dire... qu'il allait revenir ? Je sautai sur place, ravie de pouvoir le revoir une seconde fois. Mais est-ce que je peux m'absenter un petit moment quand même ? Je n'allais tout de même pas rester ici, il fallait que je fasse les courses. Je décidai d'y aller en me dépêchant du mieux que je pouvais, la superette n'est pas très loin et ça ne sera pas loin puisque je suis seule chez moi.
Pâtes, riz, viande, gâteaux, bonbons (bah oui quand même, on a le droit de se faire plaisir), j'avais tout et je pouvais désormais rentrer chez moi. Mais pas aussi vite que je le pensais car j'avais pas prévu que le sac soit aussi lourd. Je soufflai une fois arrivée au bas des escaliers de mon immeuble, après le hall. Quand j'entendis quelqu'un descendre de les escaliers, je demandai de l'aide :
-Excusez-moi, est-ce que vous... pourriez...
-Vous aider ? Avec plaisir, mademoiselle.
Il était là, devant moi, souriant. Il glissa sa main sur la mienne et attrapa le sac trop lourd pour moi. J'ouvris la marche, il me suivit sans un mot, mais toujours avec son sourire. J'ouvris mon appartement et entrai avec lui. Il m'aida également à ranger les courses, me demandant où se rangeait ceci ou cela.
-Est-ce que je peux savoir votre prénom ?
-JongHyun.
-... Merci... JongHyun.
-Pas de quoi. Après tout ce que vous avez fait pour moi hier soir, vous savez.
-Oh, ce n'est rien. J'ai fait tout mon possible.
-Ahah, oui, c'est vrai.
Je levai le regard vers lui, me demandant s'il faisait allusion à quand je lui ai ôté ses vêtements. Il se retourna et me lança un petit sourire malicieux. Je lui tournai le dos, gênée, ce qui le fit rire.
-Je ne vous en veux pas, ne vous inquiétez pas ! C'est ce qu'il fallait faire, de toute façon. Non seulement pour moi mais aussi pour votre canapé.
-Si... si vous le dites.
-Votre prénom, quel est-il ?
-Cynthia.
Il sourit en hochant la tête.
-Suis-je à votre goût, Cynthia ?
-JongHyun !
Je lui lançai le torchon près de moi puis allai dans le salon. Il me rejoignit aussitôt.
-Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, je vais m'en aller.
-Attendez ! Vous avez oublié ceci. Je pense que c'est la raison pourquoi vous êtes revenu chez moi.
Je lui donnai le bracelet que j'avais précieusement gardé à mon poignet pour ne pas le perdre. Il le prit du bout des doigts... puis le remit à mon poignet.
-Gardez-le.
-Oh non, je...
-Ça me fait plaisir.
Il serra ses mains contre les miennes, puis il me quitta. J'éprouvais une drôle de sensation, comme un vide en moi. J'étais déçue.
-J'ai oublié quelque chose !
Il glissa un petit papier dans mes mains, les refermant l'une sur l'autre, et s'en alla une seconde fois, cette fois-ci étant la bonne. J'ouvrai mes mains... et découvris un numéro de téléphone. Un sourire se dessina sur mes lèvres.
Nous avions donc gardé contact. Nous nous envoyions de nombreux messages pendant la journée, si nous ne nous voyions pas lors de nos sorties. Nous avions alors tissé un lien, si fort que je commençais à me poser des questions au sujet de la nature de mes sentiments envers JongHyun. Celui-ci devait passer en fin de journée, justement.
-Coucou ma petite chérie !
-M'appelle pas comme ça...
-Bah pourquoi ? Ça te plait pas ?
-Si mais... non.
-C'est parce que... on n'est pas encore aussi proches pour que je t'appelle comme ça ? On peut y remédier, tu sais.
-Quoi ?
A peine était-il rentré chez moi qu'il me faisait des avances, mais pouvais-je le repousser ? Pas vraiment. Dos contre le mur, il glissa ses mains le long de mes bras pour amener mes mains au-dessus de ma tête. Il approcha son visage, réduisant petit à petit la distance entre nous. Quand ses lèvres effleurèrent les miens, je ne pus réprimer un soupir.
-Tiens ?
Je ne le laissai pas plus parler et l'embrassai. Ses mains glissèrent le long de mon corps cette fois tandis que mes mains glissèrent dans ses cheveux. Tout se passa très vite : le baiser se fit plus passionné, les caresses furent abondantes, les vêtements tombèrent un à un à mesure que l'on s'approchait de ma chambre. JongHyun soupirait mon prénom, son souffle s'échouant dans mon cou, produisant de nombreux frissons qui agrémentait le plaisir qu'il me procurait.
Nous étions à présent l'un dans les bras de l'autre, se posant pleins de questions à propos de nous deux. JongHyun passait ses doigts dans mon dos dénudé, tandis que j'écoutais son cœur battre dans sa poitrine.
-Pourquoi tu es venu sonner chez moi ce soir-là ?
-Je... hum... je cherchais un moyen de t'approcher.
-Mais alors, quand tu t'es évanoui, c'était faux ?
-Ah non, ça c'était vrai ! C'était à cause du mauvais temps. Bon... aussi parce que je stressais de pouvoir te rencontrer que... je me suis évanoui.
J'éclatai de rire alors que son visage se teinta de rouge.
-Tu m'avais déjà vu auparavant ?
-Oui. Comme tu l'as remarqué, nous habitons dans le même quartier et... la première fois que je t'ai vu, ça a été le coup de foudre. Je ne suis pas du genre à abandonner de si tôt, alors j'ai voulu tenter ma chance. Parfois, il faut savoir forcer le destin. Ou peut-être que c'est lui-même qui t'a exposé dans ma vie, je ne sais pas. Toujours est-il que maintenant, je suis avec toi, et je suis heureux. Je t'aime, Cynthia.
Je me blottis un peu plus dans ses bras, heureuse moi aussi d'avoir rencontrer un homme comme lui. Je relevai mon visage et l'embrassai avec tout l'amour que je lui portais avant de me reposer d'une longue nuit d'amour, qui était peut-être la première mais loin d'être la dernière.
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