OS ILHOON (BTOB)
Cet OS est dédié à melleshoko avec comme personnage IlHoon des BTOB.
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-Bonjour, madame !
-Bonjour, Maeva. Comment vas-tu ?
-Bien merci, et vous ?
-Ca va, ça va. Tu es prête pour une nouvelle journée ?
-Bien sûr !
J'étais déterminée aujourd'hui. Travaillant dans une boulangerie qui fournissait un salaire tout à fait honorable pour les horaires que j'appliquais, j'adorais mon métier. J'aidais dans l'atelier à l'arrière de la boutique avant de vendre les différents pains, viennoiseries et desserts en tout genre, confectionnés avec soin en début de matinée. Parfois, j'aidais à confectionner de nouvelles pâtisseries, expérience très intéressante. Le jour où une de mes créations verra le jour et sera vendu dans la boutique, je serais aux anges !
-Bonjour.
-Bonjour, madame, que puis-je pour vous ?
-J'aimerai vous acheter un pain de campagne avec deux pains au chocolat.
-D'accord, ce sera tout ?
-Oui, merci.
-Bien, suivez-moi, nous allons procéder au paiement.
La boulangerie était située au cœur de la ville où j'habitais, et était très fréquentée. Je voyageais dans la vaste boutique pour aider les clients, éliminant la barrière dressée par le comptoir pour être au plus proche du client. Cette proximité instaurée par moi-même était beaucoup plu, et faisait sourire ma patronne qui jetait parfois un petit coup d'œil par l'entrebâillement de la porte. Elle était très satisfaite de mon travail, et m'embauchait depuis un an maintenant. J'espérais y travailler encore longtemps.
Quelques clients matinaux plus tard, un jeune garçon entra dans la boulangerie en affichant un énorme sourire dès que les pâtisseries apparurent dans son champ de vision. Je le laissai les dévorer des yeux un moment, pensant qu'il allait les dévorer plus tard physiquement. Bientôt, sans les quitter des yeux, il s'avança vers moi.
-Bonjour, j'aimerai goûter à vos pâtisseries si ce serait possible.
La boulangerie avait une particularité : elle offrait des dégustations afin d'inciter encore plus les clients à acheter ses produits. Outre le délice oculaire et olfactif, le goût pouvait aussi être un élément décisif à l'achat d'un produit. J'allais donc chercher des mignardises au réfrigérateur, dessert en miniatures pour faciliter la dégustation. Le client goûta trois sortes de pâtisseries : une tarte aux pommes, un macaron à la pistache, un palet de dame. Je vis dans ses yeux un éclat de délice qui se retrouvait chez les enfants quand ils mangeaient une confiserie, ou tout autre chose tout aussi sucré. Il leva alors les yeux vers moi, toujours aussi pétillants, et fit son choix.
-Vos palets de dame sont excellents. Je vais en prendre trois !
-Si vous en prenez trois, c'est deux + un gratuit, monsieur.
-C'est parfait, allons-y.
J'attrapai la pince et un petit sachet et insérai trois palets de dame dedans. Son regard voyagea sur les boîtes à bonbons, dont certains lui firent envie ; je remplis donc un nouveau sachet de confiserie. Il finit par acheter une baguette puis un pain blanc et enfin, il vint payer à la caisse. Après nous avoir souhaité mutuellement une bonne journée, il quitta la boutique en me lançant un dernier regard... ainsi qu'un sourire.
Jusqu'il y a quelques jours, je ne m'étais pas rendue compte de ce qu'il se passait. Mais il s'avérait que ce client avait quelque chose en particulier : je le voyais souvent. Il arrivait que l'on avait des clients réguliers, et je ne pouvais oublier personne. Surtout pas lui. Sa silhouette élancée mettait en valeur son corps d'athlète qui faisait bon ménage avec sa gourmandise puisqu'il ne grossissait pas grâce au sport, ses yeux malicieux traduisaient le délice qu'il avait à manger les dégustations que je lui offrais, son attitude béate quand il entrait dans la boutique contaminait mon être qui s'apaisait à sa simple vue. Si seulement nous pouvions plus nous conn...
-Maeva ?
-Heu... oui, madame ?
-Serais-tu en train de rêvasser, accoudée au comptoir de la boutique ?
J'eus un petit moment d'hésitation avant de la voir éclater de rire, me faisant rire à mon tour. Elle me fit signe de la suivre dans l'arrière-boutique, dans la fameuse cuisine des créations.
-J'ai bien vu qui te fait cet effet. Alors comme tu es en plein émoi, à toi de composer. Tu verras, quand on est ailleurs, on crée de belles choses.
J'interrogeai ma patronne du regard, clignant des yeux un moment, avant d'aller me laver les mains et revêtir un tablier. Une fois prête, je rassemblais les instruments dont j'avais besoin à la confection d'un nouveau produit et me mis à réfléchir sur ce que j'allais bien pouvoir faire. Je n'avais vraiment pas d'idée... mais je me forçais à en trouver une. Ma patronne m'avait laissé en tête-à-tête avec moi-même, s'occupant de la vente dans la boutique. Je soupirai, incapable de trouver ne serait-ce que le parfum de mon produit.
-Bon. Déjà, je veux créer un dessert.
Je notai donc le mot dessert sur le tableau blanc au feutre noir. Je tapai le bout de celui-ci dans ma main, réfléchissant un peu plus. Je choisis alors d'opter pour la couleur rose-orangée, qui n'était pas courante si ce n'est la gélatine dans la tarte aux fraises, prenant doucement la couleur des fruits. Je choisis alors d'incorporer des zestes d'orange ainsi que des petites framboises en agrément, le tout juché sur de la crème à la vanille, de la vraie, avec une vraie gousse de la vraie Madagascar. J'en fais un peu trop, non ? Mais nous n'en faisons jamais trop pour donner le cœur à l'ouvrage.
Quelques heures plus tard, après quelques tests, je me lançai à la création de ma nouvelle pâtisserie. Je décidai de créer le dessert en forme de cœur, parce que toutes les autres formes de desserts étaient plutôt basiques à mon goût. C'était un peu « cucul la praline » (facile de dire ça dans une boulangerie), mais j'assumais complétement parce qu'elle pourrait inciter les clients à acheter cette pâtisserie à leur être aimé.
-Tout va bien Maeva ?
-Oui madame, vous pouvez venir voir.
Elle était fière du résultat, j'y avais mis corps et âme dans cette pâtisserie. Elle décida de la commercialiser dès demain, et une part de chaque vente me reviendra de droit sur mon salaire.
Chose promise, chose due. Le lendemain, ma patronne était déjà en train de renouveler la recette que j'avais soigneusement écrite pour ne pas perdre une trace de ma production. Quelques minutes plus tard, ils étaient en vente dans la boutique. J'étais aux anges, comme je l'avais prévu à mon effet.
A mon plus grand étonnement, mais surtout grâce à la curiosité des clients, ma nouvelle création se vendit comme des petits pains ! Et bientôt, le client régulier entra à son tour. Il jeta un coup d'œil sur les pâtisseries et sourit lorsqu'il s'aperçut d'une nouvelle venue.
-Est-ce que je pourrais goûter à cette nouvelle création, s'il vous plaît ?
-Oui, bien sûr ! Je l'ai inventé hier et aujourd'hui, elle a beaucoup plu aux clients. J'espère qu'il en sera de même pour vous.
Il hocha la tête, toujours aussi souriant, et goûta à la mignardise que j'avais apporté. Il s'arrêta de manger après quelques bouchées, plongea son regard dans le mien... et je dus reconnaître que j'eus une sorte de coup de foudre. Un coup de foudre culinaire.
-Quel est votre nom ?
-Maeva.
-Je... je n'oublierai jamais votre nom, Maeva.
Après avoir acheté toutes les pâtisseries restantes de ma production, il s'en alla, un peu troublé. J'étais dans la même situation, je ne savais pas trop comment interpréter ce qui s'était passé. Je vis alors qu'il avait laissé un bout de papier sur le comptoir, avec un numéro de téléphone, et une phrase. « Appelez-moi ».
Cela faisait à présent trois mois que je connaissais ce garçon, qui répondait au nom de IlHoon, il m'avait toujours demandé à refaire cette pâtisserie, et je la refaisais bien volontiers. Elle se vendait bien, et elle faisait aussi bien le bonheur des clients que de mon ami devenu proche. La patronne l'autorisait à venir dans l'arrière-boutique pour venir admirer mon cœur à l'ouvrage, suivant le moindre petit doigt de mes faits et gestes. J'en étais à la fois touchée et déconcentrée.
-Oooh, regarde, Maeva.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
J'avançai ma tête pour voir ce qu'il voulait me montrer sur la table mais il m'envoya de la farine à la figure. Je râlai mais finis par rire avec lui, lui en envoyant également. Nous nous calmions petit à petit afin de ne pas attirer l'attention de la patronne, et incitai IlHoon à venir participer au travail. C'est avec une bonne volonté qu'il mit la main à la pâte et reproduisit mes gestes qu'il observait depuis des jours maintenant.
-Maeva.
-Hm ?
Je tournai la tête pour lui faire face et... rencontrai ses lèvres. Il rit doucement et pencha la tête sur le côté, amusé par la teinte rosée sur mes joues sûrement. J'hésitai un moment avant de sourire, puis il s'avança à nouveau. Il posa ses mains sur mes hanches, puis derrière mes cuisses pour me faire asseoir sur le plan de travail. Lentement, il fit passer une main dans mon dos tandis que l'autre venait dans mes cheveux. Nous étions plein de farine, mais on s'en foutait. Il y avait de la gourmandise dans l'air, et le baiser était sucré. Tiens, j'avais une idée de nouvelle pâtisserie.
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