Bokuaka/IwaOi: Shadow

-Eh Akaashi on va faire un tour ? Demanda un brun de cheveux 

-Oui allons y ça me fera du bien de m'aérer un peu... 

Il enfila son blouson vert foncé se rapprochant fortement du noir, et suivit son ami en dehors de son appartement. Ils allèrent au parc non loin de là, quelques feuilles d'automne tombant au sol sur l'herbe verte qui n'allait pas tarder à changer de couleur de toute façon. 

-Tu crois qu'ils peuvent nous entendre ? 

Oikawa hausse les épaules 

-Je n'en sais rien. Peut être.

-On ferait mieux d'aller voir nos bien aimés ! 

-Oui tu as raison ! On pourra tout leur raconter, sourit Oikawa accompagné du passeur de Fukurodani. 

-Salut Iwa-chan ! Ça va mon amour ? J'ai trop de truc à te dire. 

Il s'assied à côté de son amoureux en souriant tendrement 

-Ça prendra pas longtemps promis. Oh et Akaashi est là pour parler à Bokuto aussi ahah ! Donc je disais quoi déjà ? Ah oui ! J'ai réussi ! J'ai réussi ma dernière année. Je passe à l'université l'année prochaine. Jsuis si content vraiment ! 

Akaashi de son côté parlait avec Bokuto, son petit ami: 

-Bokuto-San j'ai repris les entraînements de volley avec les gars aujourd'hui comme tu le voulais. J'avais au départ pas la tête à ça. Mais finalement je me suis dit que c'était mieux pour tout le monde de me voir revenir. 

Les jeunes ensemble continuent de parler pendant plusieurs heures de tout et rien 

-Bon à demain je t'aime Kotaro ! 

Oikawa attendait Akaashi depuis une dizaine de minutes 

-Allons y il se fait un peu tard de toute façon. 

Les deux amis rentrent à l'appartement qu'ils partagent à deux depuis quelques semaines déjà. 

-Tu lui as parlé de quoi toi à Iwa ? 

-mon diplôme, des gars, du volley, des cours enfin de tout quoi. Et toi ? 

-un peu pareil ahah. 

Les deux garçons se regardent tristes. 

Akaashi plonge alors dans ses pensées. 

Flash back deux mois avant:

-Bokuto je passe te prendre à quelle heure ? 

Demande Akaashi à son chéri au téléphone 

-Mmm attend voir... Vers 18h si ça te va 

-Ça va mon hibou je passe prendre Tooru et Haji avant. A tantôt je t'aime 

-MOI AUSSI AKAASHI 

Le ton de la voix de son hibou fit rire le passeur qui raccrocha. 

-dans une autre maison au même moment-

-Dis Bokuto... Tu es sûr de ce qu'on fait ? Je veux dire... J'ai y tout le temps pensé 

-Hajime... Tu sais... Je... Je m'en veux de le laisser... Mais je n'en peux plus... Toutes les insultes, les tracas et coups bas des gens... Juste parce qu'on est gay ? C'est pas juste. 

-Mmm j'avoue que depuis qu'on m'a frappé je me suis rendu compte que j'étais malheureux, murmura Hajime en pleurant, je me sens si lâche merde. Jsuis un putain de pédé ! Mon père m'a crache dessus et m'a couvert de honte... Je supporte plus non plus cette vie. 

Les deux amis se mettent à pleurer dans le silence le plus total

-Tu as préparé ta lettre ? 

-Oui... Je l'ai là... 

Bokuto posa les lettres sur son bureau en serrant les poings 

-Je me sens si faible tu sais pas à quel point. Dans quel monde vais-je le laisser. 

-Ils s'en sortiront à deux car ils sont plus forts que nous Kotaro... Tu le sais. 

Ils se regardent une dernière fois et se prennent dans les bras. 

-Adieu. 

-Adieu. 

Tout en se tenant la main, les deux jeunes s'ouvrent les veines profondément et après quelques minutes, ils rendirent leur dernier souffle. 

Ils ne supportaient plus ce monde homophobe qui les maltraitait constamment sans une once de pitié ou de gentillesse pour eux. 


A 18h comme prévu Akaashi prit Tooru avant d'aller chez Bokuto

-Iwa m'a dit qu'il était déjà chez Ko' donc allons y directement 

-ça va être chouette ce soir ! 

Akaashi et Oikawa ne se doutaient de rien en arrivant chez le petit ami du plus jeune. 

-La porte est ouverte... Tiens... C'est bizarre. Bref allons y. 

Oikawa cria joyeusement qu'ils étaient la, mais rien. Aucune réponse ni bruit.

-T'es sûr qu'ils sont la ? Demande Akaashi 

-Bah je sais pas. Allons voir ils écoutent peut-être de la musique. Elle est où la chambre de Bokuto ? 

Akaashi monte à l'étage et ouvre la porte en poussant un hurlement. Oikawa accourt à ses côtés et il fonca sur le corps de son petit ami

-HAJIME HAJIME TU M'ENTENDS ? 

Akaashi, pétrifié, peina pour appeler une ambulance. 

-Bokuto tu peux pas me faire ça... 


Après cela, tout avait été très vite. 

L'enterrement, Oikawa qui vivait en collocation avec son ami, les larmes. 

-fin du flash back-


-Keiji ? 

-Mmm ? Il revient à lui, Oui Kawa'? 

-Je vais à nouveau sur la tombe de Iwa-chan demain avec des fleurs. 

-D'accord. Je viendrai parler à Bokuto pour qu'il ne s'ennuie pas et qu'il ne se sente pas seul. 

Mais en réalité, c'était lui qui était seul. Akaashi avait perdu sa raison de vivre. Il avait eu de mal à remonter la pente. Et encore le soir, il n'arrivait pas à se réconforter. Tout était arrivé en deux mois, et il n'avait rien cicatrisé encore. 


Mais ce qu'ils ignoraient, c'était que dans leur ombre, se cachait deux jeunes hommes fiers d'eux et restant à leur côté même après la mort 

-Haji... A-t-on fait le bon choix ? 

-Sûrement. Je ne sais pas. Je suis perdu. 

-Il me manque. 

Bokuto regardait de son regard d'ombre son petit ami serrer une peluche hibou. 

-Tu me manques aussi Bokuto,souffla Akaashi ayant entendu une voix parler. Peut-être était il devenu fou ? 

-KEIJI VIENS VIENS VITE 

Akaashi se leva avec précipitation 

-UN EXORCISTE 

-mmm ? 

-Ça vaut le coup d'essayer. 

-Non. Je vais pas enlever la dépouille de mon copain pour ne rien avoir. Je te l'ai déjà dit. 

-Eh. C'est notre seule chance. 

-Mais imagine qu'ils ne veulent pas revenir... S'ils se sont... C'est pour une bonne raison tu ne crois pas ? J'aimerais juste une preuve... Une preuve qu'ils veulent bien qu'on tente de... 

-de les faire revenir ? Termina Oikawa 

-Ouais. 


Les deux ombres se regardent. 

-On fait quoi ? 

-On fait bouger le cadre photo ? Tu sais celui avec nous quatre et le Kuroken. 

Bokuto expliqua son idée à son ami mort lui aussi et il accepta 

-Attendons qu'ils soient dans la pièce. 

Aussitôt dit, les deux vivants étaient dans le salon pour parler. 

L'énergie au maximum, les deux entités font tomber le cadre. 

Les jeunes regardent le cadre au sol. 

-Je crois que tu as ta preuve. 


***

[1108 mots sans mes commentaires] 

Hey ! Un petit os un peu triste je l'avoue mais je voulais en écrire un et puis il y un espoir à la fin ! Donc à vous d'imaginer la suite selon vos envies. 

hah :) jsuis sadique je sais. 

La bise ❤️

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