PRAYERS AND GODS

kathyaNaki05    Cet os est pour toi, mon amie. 💕

Les couloirs du château lui semblaient beaucoup plus grand et interminables qu'à l'accoutume. Un piège duquel il essayait de fuir à tout prix. Les chandeliers au plafond peinaient à éclairer son chemin, ses mains retenant sa tunique d'entraver sa course. Ses yeux apeuré étaient porté droit devant et il n'osait fixer le bain de sang à l'extérieur, les cris d'égorgement et les rugissements de bataille qui coloraient le tableau trop sombre pour ses goûts. Ses mains se logèrent sur une poignée de porte et il la tourna furtivement de gauche à droite, espérant que celle-ci se déloge dans son socle, mais elle ne broncha point. Il jura, posant sa main à plat contre la porte et lança un sortilège, une lumière blanche éclairant les tatouages sur son corps. La porte céda dans une bruit d'explosion et il poussa le battant d'un coup de pied, continuant sa course dans l'escalier en colimaçon de la tour. Sa tunique une fois de plus agrippée dans ses mains, le mage monta le plus vite que lui permit ses pieds et atteignit la haute tour du château, son repère depuis son arrivé dans ce lieu maudit.

Charles Leclerc, Mage blanc, espérait garder la vie sauve en cette soirée de guerre.

L'attaque que subissait le château du duc Binotto allait être dévastatrice et Charles voulait garder la vie sauve, pouvoir de nouveau voyager dans le monde et retrouver sa ville natale de laquelle il avait été enlevé, gamin. Il lança un sortilège pour allumer toute les chandelles du lieu, celles du plafond s'allumèrent en premier et Charles se dépêcha vers son lit de sous lequel il tira un sac en toile. Il avait déjà planifié un sac en cas d'urgence dans lequel toute les recettes et potions importantes qu'il possédait avait été rangé, minutieusement, enveloppé dans une tunique de rechange. Charles ne savait qui était derrière l'attaque sournoise dépêchée contre le château et il ne voulait le savoir, car peut importe le clan ou les groupes, son statut de mage était assez imposant pour le marchander au plus donnant. Il frissonna à la simple pensée que les hommes, qu'il avait entrevu en prenant fuite, ne soit des mercenaires. Il frissonna à la simple idée que qui compte dehors était à sa recherche et ne veuille le tuer pour sa présence sous le toit de Binotto. Il se rua vers son bureau, récupérant une fiole de potion poussiéreuse qu'il avait préparé un peut plutôt le matin même, l'enfouissant entre le tissus du sac et les feuilles présentes.

Un grognement rauque et enragé étrangla le château, faisant trembler ses fondations et Charles s'accrocha désespérément à son bureau pour ne pas perdre pieds. Une sueur froide glissa le long de son dos et ses yeux écarquillés fixèrent la surface en bois, désemparé. Les cris parvenant des soldats le figea sur place, glaçant son sang, tout comme les bruits sonores de bataille engagées. Charles fit un rapide signe de main, fermant les yeux tout en marmonnant une prière. Le groupe qui s'attaquait au château Binotto n'était pas venu les mains vide, il comprenait alors la source de magie qu'il avait sentit un peut plutôt. Il avait cru que c'était la magie du sorcier blanc qu'il avait capté avec la sienne, mais ce grognement et cette magie violente ne pouvait appartenir qu'à une seule classe. Une classe qu'il avait longuement cru éteinte. Ses yeux bleus remontèrent sur la porte de sa tour, apeuré pour le sort qu'il allait subir s'il ne partait pas d'ici dans les minutes qui allaient suivre. Le groupe d'attaquant était épaulé d'un démon et Charles n'avait pas la puissance requise pour contrer la magie de ce dernier.

Il figea sur le seuil de la tour, entendant des bruits de pas se diriger en sa direction, grimper la tour à toute vitesse et Charles releva la main, un sortilège dormant dans sa paume, prête à être lancée sur la personne qui allait pénétrer dans la tour. Il la rabaissa aussitôt qu'il entrevit la forme de Binotto passer le seuil, sa combinaison en or éclairée par les lumières des chandeliers. Charles abaissa sa main, voyant le faciès parcouru de sang du Duc, qui se dirigea vers lui, aussitôt qu'il prit conscience de sa présence. L'homme semblait à bout de souffle, ses yeux apeuré par le massacre à l'extérieur et Charles gloussa, voyant sa tunique et son faciès parsemé de giclure de sang. Le mage eu un haut de cœur, mais il le cacha. Ses yeux bleus rencontrèrent une fois de plus ceux du duc, enragé et parsemé d'une colère comme jamais il n'avait vu depuis ses sept ans de vie au château.

- Monsieur, vous allez bien? Vous n'êtes pas bles-
- Toi!

Charles se recula, surprit de voir le duc le pointer du doigt, ses pas s'approchant radicalement vite de lui. Il n'eut le temps de questionner le duc sur sa réponse subite, qu'il l'empoigna par les cheveux, le tirant plus loin dans la pièce. Charles s'écria de douleur, son sac chutant à ses pieds, ses mains essayant de déprendre celles de l'homme qui le malmenait. Binotto le colla contre son torse, sa main tirant sa tête vers l'arrière et Charles figea en sentant une lame se poser contre son cou. Son corps frémissait de peur, Charles sentait sa magie vibrer dans son corps, se parsemer dans les tatouages le parcourant.

- Mon-
- Ta gueule, traditore! Ferme là!

D'autres bruits de pas émanèrent dans le château, mais Charles était perdu. Traitre? Lui? Il ne savait pourquoi Binotto le croyait mêlé à l'attaque du château, il n'avait rien fait, mais quelque chose l'avait inévitablement relié pour le duc. Charles porta ses mains contre les poignets de l'autre sorcier, duquel les tatouages blanc miroitaient de rage, sa magie déployée hors de ses pores le prenait aux narines, l'étouffant. Charles ne pouvait se débattre et même s'il posait ses mains sur les poignets du duc pour empêcher la lame de s'enfoncer dans sa chair, il avait peur. Sa magie tremblait sous la main de l'homme qui le tenait fermement, incapable de prendre une décision sur ce qu'il devait faire et Charles le sentait dans l'air. Sa magie s'étouffait sous celle du duc. Les bruits de pas parvenaient dans leur direction et aux cris que lançaient les hommes, Charles cru comprendre enfin quel type de groupe s'était attaqué au château: des rebelles.

- Ils sont venu pour toi, traditore! Binotto lui souffla et Charles sentit ses trippes se tordre. Ces rebelles sont venus pour toi, mais tu ne sortiras pas vivant des murs de ce château, tu en as ma parole!

Son cerveau enregistra l'information si rapidement que Charles eu l'impression de recevoir une claque sur son visage. Ces rebelles étaient venu pour lui? Il mordilla sa lèvre inférieur, ne sachant s'il devait être heureux ou apeuré de savoir que cette attaque avait été portée pour lui. La porte s'ouvrit violemment et Charles couina sous la pression que la lame porta à son cou, la prise de Binotto se refermant sur lui. Ses yeux perçurent d'abord le premier homme, habillé tout de noir de la tête aux pieds, qui figea en voyant sa position, une épée ensanglantée dans sa main droite. Les deux autres formes lui coupa le souffle aussitôt qu'il vit leurs formes trapue passer maladroitement le cadre de porte. Des loups-garous. Leurs yeux rouge étaient posé sur Binotto et l'un d'eux grogna si fortement que les verres de la tour cliquèrent entre eux, les chandeliers tremblant au plafond. Binotto se recula et Charles tituba maladroitement à la suite, ses pieds s'emmêlant dans sa tunique rougeâtre.

- N'approchez pas, sinon je tue votre précieux mage! Je le bute, vous m'entendez!

La voix tonnante du duc résonna dans l'écho et Charles vit la façon donc les trois hommes stoppèrent leur avance, le premier de devant relevant les bras pour empêcher les loups d'avancer. Charles fixait leurs formes trapues, relevées maladroitement sur leurs pattes arrières, le corps parsemé d'une fourrure soyeuse parcouru de sang et de terre. Celui à gauche de l'homme en cuir était aussi noire que la nuit, quelques tâches de blanc parcourant son museau, mais ce fut celui de droite qui lui coupa le souffle. Sa fourrure brun chocolat parcouru de stries plus clair lui était familière et ce loup-garou grogna une fois de plus, ses yeux rouge posé sur lui. C'était idiot, Charles eu le goût de rire sous la vague de nostalgie qui s'empara de lui, mais il avait déjà vu ce loup dans le passé. Ce loup lui rappelait vaguement quelqu'un. Sa lèvre inférieur tremblait et Charles agrippa fermement les poignets du duc, ses yeux ne pouvant se pousser du loup au pelage brun.

- Pi...Pierre? C'est...C'est toi?

Sa gorge se serra sous sa langue maternelle, cassée depuis les années à ne pas l'avoir utilisée de vive voix, sa vue devenue flou sous les larmes qui risquaient de chuter à tout moment le long de ses joues. Il vit le corps du loup se tendre, ses yeux se projetant sur lui, son corps s'avancer doucement, touchant le bras du premier homme. Charles lança un gloussement étranglé, comprenant qu'il avait eu raison sur la personne et sa magie eue envie de sortir de ses pores, parsemé le loup de sa joie. Ses tatouages lui faisaient mal sous la magie qui s'emmagasinait sous les cercles blancs. Binotto le maintenu plus violement, envoyant sa tête vers l'arrière, la lame se promenant dangereusement contre sa peau. Charles grogna, ses yeux ne captant plus que le plafond de la tour, ses cheveux tiré par la main qui le malmena, sa gorge sur le point d'être tranchée par le duc qui l'avait enlevé de sa terre natale. Qui l'avait enlevé à son royaume, à sa famille, à son amour.

En clignotant rapidement des yeux, Charles entrevit les filets de magie se glisser dans la tour par les fenêtre, serpentant habilement dans l'air. Le grognement du démon résonnant une fois de plus dans la tour et le mage ne put que fermer les yeux, acceptant son sort alors qu'il entendait Binotto crier une injure aux trois rebelles, mais la lame ne vint jamais. Jamais il ne sentit la lame s'abattre sur son cou, lui enlever la vie dans des filets sanguinolant. Le coup ne vint jamais et Charles souffla brusquement lorsque la main qui le tenait le lâcha, son corps chutant vers le sol. Deux bras forts le serrèrent calmement contre un torse chaud et Charles gémit de peur, enveloppant ses bras autour de la figure qui l'avait sauvé, laissant ses pleurs résonner dans l'écho de la pièce. Ses mains s'enfoncèrent dans la tunique de l'homme, dévastée et désemparée, incapable de bouger.

- Charles...Charles, hey. Je t'ai, tu es sain et sauve. Je te tiens.
- Pierre?

Charles recula doucement, passant sa main droite sur ses joues pour y enlever ses larmes, croissant les prunelles rougeâtre du loup, redevenu humain. Pierre n'avait presque pas changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu et Charles eu un hoquet de joie en voyant le visage de son meilleur ami, amour d'enfance, le fixer droit dans les yeux. Il sentait la nostalgie reprendre le dessus sur son corps et Charles, dans un regain de vie, s'empara des lèvres du loup avec les siennes. Il était sauvé, Pierre l'avait retrouvé, il était venu le sauvé et Charles n'aura plus à vivre dans ce château morne et violent. Les mains de Pierre le sécurisèrent contre son torse, se posant dans son bas de dos, le maintenant fermement contre lui. Le loup posa son front contre le sien, le souffle rapide, la voix cassée, un petit sourire étirant ses lippes.

- Je t'ai enfin retrouvé, Charles. Mon Charles.

Le mage hoqueta, ses bras entourées autour du cou. Il rigola, un petit sourire étirant ses lèvres malgré le hoquet de pleurs qui l'ébranla. Charles sentait la magie du démon les enveloppé, ce dernier probablement présent dans la pièce, mais il se concentra uniquement sur la présence de Pierre. Son odeur de magie loup venant lui chatouiller les narines, l'enveloppant de tendresse. Il posa sa tête dans son cou, ses mains allant s'ancrer dans ses cheveux, pleurant alors que le loup le hissait du sol, le prenant dans ses bras. Il était sauvé. Sauvé et Pierre était venu le libérer.

- Je ne veux pas déranger cette belle retrouvaille, mais nous devrions partir d'ici au plus vite. Une voix émana depuis l'entrée de la tour, faisant tourner Pierre vers la source de voix. Le duc n'est qu'assommé, il peut se réveiller à n'importe quel moment.

Le démon. Charles tourna sa tête vers l'homme qui se tenait dans le cadre de la porte, les mains sur les hanches, fixant les membres de son groupe. Il lui paraissait jeune, très jeune, son faciès enfantin parsemé de grains de beauté comme une constellation, ses yeux verdâtre posé sur lui. Ses cheveux bruns bouclés tombaient comme une cascade sur son faciès, qu'il renvoya habilement vers l'arrière d'un bref geste de main, des filets de magie de la même couleur que ses yeux tourbillonnaient autour de lui comme des bulles, disparaissant petit à petit. Pierre le soutenu et Charles hoqueta, pointant faiblement de sa main, son sac délaissé sur le sol.

- Pierre, mon sac.
- Je m'en occupe.

Le deuxième loup-garou lui sourit, s'approchant d'eux pour attraper le sac tombé par terre. Le groupe reprit l'escalier, quittant la tour et le corps inconscient de Binotto et Charles huma, laissant son nez posé contre la peau du loup. Il ne jeta point un regard au château, au bain de sang qui parcourait la cour, ni un seul regard aux murailles en pierre. Charles ne fixa point le château alors que Pierre et son groupe de rebelles l'emmenait loin de sa prison, loin de l'endroit qui l'avait emprisonné depuis son enlèvement. Pas une fois il n'avait fixé les murailles, les peintures ou quoi que ce soit d'autres. La seule chose que Charles fixa, se fut le faciès soulagé de Pierre, qui le regardait avec tout l'amour du monde dans ses yeux.

- Tu te cachais ici, Charles.

Le prénommé se tourna vers le loup-garou, adossé contre une étagère de la bibliothèque, un grand sourire carnassier étirant ses lèvres. Charles se tourna vers le loup, délaissant ses yeux de son travail, souriant au brunet qui s'approcha de lui. Cela faisait deux ans qu'il tait sauvé des griffes de Binotto et deux ans qu'il était revenu à son village natale. Deux ans qu'il avait retrouvé sa famille, revu sa mère, ses frères, mais surtout deux ans qu'il avait reprit son poste au sein du château de Ferrari, deux ans qu'il avait épousé Pierre sous l'hôtel de l'église de Ferrari et deux ans depuis qu'il avait reprit sa vie. Le mage sourit, posant son dos contre le bureau de bois sur lequel il était penché, ses mains posées contre le rebord de ce dernier.

- Tu me cherchais, chéri?

Pierre sourit, s'approchant du mage, posant ses mains sur ses hanches, Charles laissant le loup le toucher du bout de ses doigts, qui se logèrent contre sa tunique. Un faible gémissement glissa hors de ses lèvres lorsque le loup plaqua sa bouche contre son cou, suivant ses tatouages jusqu'à son lobe, qu'il mâchouilla délicatement.

- Pierre.
- Mon précieux mari.

Il frissonna sous la voix suave du loup, fermant les yeux sous la tendresse des mains de son mari, sa main se posant sur son épaule. Pierre le souleva du bureau, plaquant son corps contre le sien, ses mains se faufilant sous le pan de sa tunique, venant se poser contre ses fesses. Charles gémit, sa main gauche se refermant fébrilement sur l'épaule du loup. Pierre le dévorait de sa bouche, parcourant son cou à la grandeur de ses tatouages, les suivant comme une carte en direction du trésor et Charles frissonna sous chacun de ses touchés. Le mage couina en sentant les mains du loup remonter sa tunique, le dénudant sans aucune gêne, délivrant son corps à l'air froid de la pièce.

- Pierre, qui compte peut rentrer ici et nous voir!
- Qu'ils regardent, tu es à moi et seulement à moi. Tu es miens.

Charles gémit, enfouissant de honte son visage dans le cou de Pierre lorsque ce dernier colla son corps contre le sien, ses fesses se posant contre le bois froid du bureau. Pierre embrassa sa tempe, marmonnant des mots doux alors que sa main vint attraper sa verge, son pouce le parcourant. Il enroula ses jambes autour du corps du loup, le maintenant contre lui comme bouclier si qui compte venait à pénétrer dans la bibliothèque du château. La main de son mari se promenait aisément sur sa verge, son pouce venant titiller son gland, lui arrachant des frissons à chacun de ses mouvements. Il mordilla dans la chemise du loup, ses doigts s'enfonçant toujours dans le tissus de celle-ci.

- Pier-Aaah~
- Charles.

La voix suave du loup le fit frissonner et le mage ne put que sourire sous la tendresse qui le parcouru. Son dos s'arqua violement sous les mouvements de la main de pierre contre lui, la jouissance se formant dans son bas ventre, grandissant de plus en plus. Pierre lui sourit, sa main montant et descendant rapidement sur sa verge, le faisant trembler. Charles avait l'impression d'exploser à chaque mouvement, son corps s'arquant sous chacune des sensations qu'il sentait, frissonnant alors que ses gémissements résonnaient sans relâche dans la bibliothèque. Son dos s'arqua violement lorsqu'il jouit, se déversant dans la main de Pierre, ses doigts s'enfonçant dans la chemise du loup, ses jointures ayant blanchit sous sa force. Charles respira bruyamment dans le creux du cou du loup, se retenant contre ce dernier alors qu'il peinait à reprendre son souffle, sauf que Pierre ne lui laissa aucun répit et enfonça un premier doigt en lui. Charles couina, ses bras lâchant le bureau et l'épaule pour venir s'enrouler autour du coup du brunet.

- Tu es encore lousse de la veille. Pierre grogna de fierté à son oreille, le faisant trembler d'anticipation. Tu veux que je fasse vite ou que je peux prendre mon temps?
- Fait vite, Pierre-Aaah~ Viiite~

Il couina, sa tête toujours enfouit dans le cou du loup, qui rigola. Charles couina en sentant le doigt s'allonger en lui jusqu'à la jointure, tournant contre ses parois. Le geste lui fit basculer sa tête vers l'arrière. Un deuxième doigt s'immisça au côté du premier et Charles mordit sa lèvre inférieur pour empêcher son hoquet de stupeur de résonner dans la bibliothèque. Il sentit le souffle chaud de Pierre sur son cou, venir apposer un doux baiser sur la marque de dent qu'il possédait sur le cou, l'embrassant alors que ses doigts l'ouvraient un peut plus, mouvant comme une paire des ciseaux. Charles, pour occupée ses mains, les descendit jusqu'à la ceinture du loup, qu'il ouvrit du mieux de ses doigts tremblant, jouant aveuglément avec sa boucle.

- Tu ne veux vraiment pas qu'on nous voit hein? Tu as peur que quelqu'un nous surprenne?

Il avait surtout peur que sa mère ou l'un de ses frères ne tombent sur la scène. Ça ne lui ferait ni chaud ni froid si c'était un garde ou une servante, voir même Lando ou Max. Lando et Max étaient tout autant habitué que lui à être surprit au lit, leurs partenaires ayant une libido aussi élevée que celle de Pierre. Carlos et Daniel, Charles avait apprit à les connaître, réussissaient rarement à garder leurs queues dans leurs pantalons, tout comme Pierre, qui le baissait aussitôt qu'il avait la chance. Charles lâcha un hoquet de stupeur en sentant un troisième doigt se faufiler aux côtés des autres, l'empêchant de continuer sa besogne. Pierre sourit contre sa peau, se reculant pour venir l'embrasser, lui prenant le menton de sa main valide, ce qui lui permit de détacher la ceinture du loup. Charles entendit le pantalon de son mari tomber sur le sol, la ceinture venant claquer contre le parquet de bois et il sourit faiblement, sa bouche occupée à manger celle de Pierre. Il sentait les doigts de Pierre l'étirer, le préparer et Charles lâcha un couinement plaintif lorsque ceux-ci le quittèrent. Il n'eut le temps de reprendre sa respiration que Pierre s'inséra en lui, le faisant crier de plaisir sous la sensation, ses mains venant se loger dans les cheveux de Pierre qui parcouru son cou de nouveaux baisers, y laissant des marques de morsures.

- Pierre. Pierre. Pierre.

Le petit grognement content du loup le fit trembler et Charles enroula ses jambes autour des hanches de son mari, laissant son corps se mouver sous ses gestes. Leurs peaux se tapaient, Pierre bougeant pour assouvir son désir d'agir vite, laissant son corps s'enfoncer contre le bois du bureau. Il hoqueta sous la jouissance qui grandit dans son bas ventre, sa verge tendue, serrée entre leurs corps mouvant. Charles ferma les yeux, sa bouche entrouverte laissant passer un filet de bave alors que Pierre continuait de le marteler, essayant d'assouvir rapidement leurs jouissances. Charles avait une petite pensée pour ceux qui passait devant l'entrée de la bibliothèque, entendant leur débat, car il savait pertinemment que ses hoquets et ses gémissements n'étaient point las, mais plutôt haut et sans répartis. Les mains de Pierre se posèrent dans son dos, le maintenant contre lui alors qu'il augmentait ses coups de bassin, le faisant couiner sous chacun d'entre eux.

- Char. Char. Pierre grogna à son oreille. Tu es si bon pour moi.

Il hoqueta, humant un bruit de joie sous le compliment du loup. Leurs peaux se plaquèrent de nouveau violement l'une contre l'autre, lui faisant arracher un cri de stupeur. Son corps se cambra, prêt à se courber aussitôt que sa jouissance allait éclater de nouveau, ses mains tirant doucement sur les mèches brunâtres de Pierre. Ses gémissements se coupaient les uns aux autres, résonnant dans le grand espace qu'était la bibliothèque. Charles sentit son dos se courber, ses membres se raidissant violement sous sa nouvelle vague de jouissance qui éclata dans son bas ventre, son sperme venant tâcher sa tunique redressée et la chemise de son loup. Loup qui grogna à son oreille, enfonçant ses dents dans la peau de son cou en jouissant à son tour, leurs corps plaqué l'un à l'autre. Il ferma les yeux, essayant de reprendre le dessus sur sa respiration effrénée, ses mains toujours enroulée dans les cheveux brun de Pierre, qui le soutenait toujours de ses mains. Pierre vint doucement embrasser sa tempe, posant ensuite ses lèvres sur son nez, ses mains toujours plaquées dans son dos. Charles sourit, content.

- Dans la bibliothèque?! Charles, abstient toi un peut, mon garçon!

Charles toisa son jeune frère, qui allait pour rajouter quelque chose, lui donnant un coup de coude pour le faire taire. Assit non loin, Lando pouffa, portant sa main à ses lèvres pour rester silencieux, mais le mal était déjà fait. Les joues rouge et le regard attristé, Charles les porta sur sa mère, habillée de sa magnifique longue robe rouge parcourue de rubis, qui le toisait d'un air déçu. Il passa nerveusement sa langue sur sa lèvre inférieur, portant machinalement sa main au collet de sa tunique, qui cachait tout les nouveaux suçons et morsures que Pierre lui avait fait un peut plutôt.

- Tu es le mage de Ferrari, montre un peut l'exemple, Charles.
- Pardon, mère. Ça ne se reproduira plus.

Il baissa la tête, ses mains parsemée de bagues se croisant l'une dans l'autre, ses doigts jouant nerveusement les uns aux autres. Lando, assit à sa gauche, le fixait avec un grand sourire, ses bras croisés sur son torse, son regard rieur porté sur lui. Charles le voyait bien dans ses yeux qu'il faisait tout pour ne pas rajouter un commentaire en plus, qu'il se ravissait devant sa mère, mais qu'une fois qu'ils seront en privé, il n'allait pas se gêner. Charles porta ses yeux sur son alliance et sourit tout bas, sachant que Pierre n'était que dehors entrain de discuter avec les gardes postés aux entrées du château.

- Je peux au moins me rassurer que plus rien ne t'arrivera. Sa mère le toisa, portant ensuite ses yeux sur Lando. Pierre sera te protéger des danger et veiller sur toi?
- Mère, tu n'as rien à craindre, je suis bien entouré.

Sa main alla chercher instinctivement la celle de Lando, qui sourit, baissant la tête. Il était bien entouré, l'équipe de Pierre avaient tous trouvé une place au cœur de Ferrari, leurs mandats d'arrêt annulé et payé par la famille royale. Lando était son garde du corps, Oscar était son apprenti, Yuki était devenu son gouteur attitré tandis que Pierre était épaulé de Daniel et Carlos comme garde attitré. Max, pour sa part, était la clé de sécurité de Ferrari. Plus personne ne viendrait s'en prendre à la nation sous la protection du clan Verstappen. Épaulé de Lando et de son jeune frère, ils prirent la direction des jardins où Charles toisa la forme de Pierre, aux côtés des deux autres loups et sourit lorsque leurs yeux se croisèrent. Pierre le fixa, tournant son corps vers lui, un grand sourire égaillant ses traits. Non, il n'avait plus rien à craindre, il était en sécurité à présent, il était en sécurité dans les bras de Pierre.

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